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TG: Housewarming party !

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Devyn venait de se joindre à nous et je fus très heureuse, il avait l'air tout excité de devenir un membre de la Lowell à part entière tout comme moi et probablement tous les Bizuts de différentes confréries. « Moi aussi j'ai très hâte et puis on a une superbe bizutrice pas vrai Joan ?. » Fis-je en ayant un large sourire avant de regarder Devyn à nouveau. « Moi c'est Juliett !. » Comme cela au moins à notre prochaine rencontre il m'appellera pas par un "hey" ou autre, parce qu'on sera vraisemblablement amené à se recroiser étant presque tous de la Lowell House, sauf la jeune Quincy et mon Montaigu. D'ailleurs, ce dernier me fit une remarque que je rétorquais aussitôt. « T'moque pas sérieux ! J'serais même capable d'embrasser tout le monde ici présent !. » Filles comme garçons. Vraiment, je devenais méconnaissable, une vraie furie. Jackie pris la parole en nous offrant un long discours. Sayez, elle venait de me faire pleurer la brunette. J'attrapais rapidement un mouchoir incognito. Je pleurais facilement devant un film à l'eau de rose alors ce n'est pas devant le discours aussi mignon de ma meilleure amie que je me retiendrais. Joan se leva pour aller l'aider et je fis de même. Les trois J pour le meilleur et le pire. « Et sache que je ne me priverais pas pour venir squatter ici à chaque fois que tu me manqueras à la Lowell House !. Attends toi à ce que je te chipe tes clés pour en faire des doubles !. » Balançais-je en rigolant avant de la prendre dans mes bras pour un câlin à trois J avant de commencer à servir.
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Qui avais-je comme bizuteur ? Là, très clairement, cela pouvait être ta petite minute de semi-gloire franchement, parce que tu n'avais pas n'importe qui. Bon, déjà de base, tu ne trouvais pas que Cody était n'importe qui, il avait son caractère après tout, et il était connu pour cela. Mais si tu ajoutais en plus le fait qu'il soit devenu président des Lowells... C'était quand même encore plus impressionnant, non ? Oh, c'est Cody, notre nouveau président. On ne s'ennuie pas avec lui ! Clairement pas en effet, vu sa tendance à t'en faire voir des vertes et des pas mûres. En tout cas, tu affichais toujours un grand sourire. Tu étais même amusé par le fait que les deux jeunes femmes, qui semblaient bien se connaître, aient la même bizutrice, c'est un bon coup de chance. Et qui est-ce ? Ce fut d'ailleurs la jeune blonde qui te fit penser que tu ne t'étais pas présenté, alors qu'elle te devança. Juliett, Joan... Je tâcherai de m'en souvenir ! Je suis Devyn, enchanté. Jackie vous fit arrêter votre conversation cependant, pour faire son petit discours, et tu lui fis un clin d’œil quand vint ton tour. Bien sûr que tu étais touché, cela semblait relativement normal non ? Tu n'étais pas très doué pour les grandes déclarations donc tu en aurais bavé s'il allait fallu que tu répondes... mais tu appréciais franchement. Vous aviez de bons souvenirs en communs, même si vous ne vous connaissiez pas depuis très longtemps, et tu avais tout aussi hâte de semer la terreur avec elle en cours d'audio-visuel, cela risquait d'être amusant. Toujours était-il que maintenant, Joan et Juliett étaient partis aider Jackie pour le champagne et que tu cherchas du regard William, comme un réflexe qui était venu assez rapidement.
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Triste vie aussi pour moi parce que du coup, j'savais très bien que j'allais avoir énormément de mal à me pardonner. Moi qui avait toujours été contre l'avortement, moi qui débordais de principe, j'avais finalement été lâche. Et j'avais beau tenter de me persuader que c'était pour le mieux, j'pouvais pas m'empêcher de me sentir mal en pensant à ce que j'avais fais. J'savais que j'avais du soutiens, en commençant par Maxime qui m'avait tenu la main pendant cette épreuve mais, ça changeait pas ce que je pouvais penser de moi intérieurement et c'était juste attroce. J'me sentais affreuse, à la limite d'être un monstre et j'étais pas sûre de pouvoir un jour vraiment tirer un trait sur ça. Je.. tu.. je pense pas que.. Je fronçais les sourcils avant d'me souvenir qu'elle aussi avait lu l'article CS. Oh, elle devait sûrement croire que j'étais toujours enceinte mais avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, elle capitulait avant de prendre ma main. Presque instantanément, un frisson me parcourut et je la suivais avant qu'elle ne commence à faire son petit discours. Emouvant, touchant et tout ce que vous voudrez d'autre. J'attendais qu'elle ait finit avant de m'approcher d'elle pour lui murmurer doucement : Merci à toi de t'être mise au milieu de chemin. Tu fais parties des moments que je n'oublierais jamais et surtout, rappelle toi qu'à toi toute seule, tu peux éclairer le monde Jackie jolie. C'était poétique non ?
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Je m'approchais des autres invités aux côtés de Joan pendant que nous discutions de son ex. J'hochais la tête lorsqu'elle me parla du Housing Day auquel Juliett m'a invité l'autre soir. « Ouais Juliett m'a invité à venir, j'y serais. Tu pourras me le présenter ce jour-là. » Ouais enfin rencontrer son copain me fera certainement bizarre, mais bon si je voulais renouer avec Joan, je devais faire des efforts. Une fois installé sur le canapé, je rigolais à la remarque de Juliett décidément elle ne finira jamais de m'épater cette fille. J'ai toujours su que dans sa petite tête blonde se cachait une petite vicieuse. « T'es vraiment une p'tite perverse toi enfaîte, j'devrais faire attention, j'ai pas envie que tu m'fasses des trucs bizarre à cause de l'alcool. » dis-je en rigolant, non mais c'est vrai, je suis souvent bourré mais c'est pas pour autant que j'embrasse tout ce qui bouge, même si très franchement ça ne me dérangerait pas de l'embrasser .. Enfin bref je me retirais rapidement cette idée de la tête lorsque Jackie fit son long discours pleins d'émotions. « Et moi je suis bien content de t'avoir rencontré, sans quoi qui s'amuserait à me charrier ? » Oh que oui, personne ne m'embête aussi bien qu'elle et pourtant je l'adore. Je regardais ensuite les trois filles servir les verres, je restais assis dans mon coin, à part les trois lowells je ne connaissais personne ici ce soir, alors autant rester dans mon con pour le moment, même si je devais arrêter de regarder Juliett comme ça, sans quoi j'en connais une qui allait se faire un malin plaisir à me charrier une nouvelle fois.
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Après ton discours riche en émotion, en tout cas pour toi, tes deux meilleures amies, Juliett et Joan t'avaient rejoint pour t'aider à servir le champagne aux invités. On est plus les gamines qu'on était il y a quelques années, c'est sûr.. réponds-tu en pouffant de rire à Joan, lui offrant une coupe de champagne. Ici, c'est chez vous aussi. Venez squatter autant qu'vous voudrez ! dis-tu en faisant un clin d'oeil à Juliett avant de faire un gros câlin à trois. Tu les aimais ces filles là, c'était indéniable. Roméo aussi t'avais répondu, et tu lui tira la langue amusée. C'est ensuite Quinn qui vint à tes côtés, te sortant quelques jolis mots. Tu étais touchée par ce qu'elle disait. Un sourire chaleureux orna tes jolies lèvres que tu déposas sans hésiter sur sa joue légèrement rosée, à défaut de pouvoir les déposer autre part. Tu comprenais pourquoi tu l'étais laissé aller dans les bras de cette fille, elle était magique. Oh, ta vodka. J'ai pas oublié hein, j'y file. dis-tu avant de t'éclipser dans la cuisine, à quelques pas du salon. Faut dire, c'était pas un palace non plus que tu avais.
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Jackie avait accepté l’aide de William et lui avait donné quelques-uns de ses bouquets. Il regarda autour de lui, se demandant où il allait bien pouvoir déposer tout ça comme la demoiselle s’était affairée à son boulot d’hôte. Il remarqua des vases vides qui n’attendaient que des fleurs, il les déposa donc dedans avant de rejoindre les autres invités dans le salon. Il ne connaissait pas grand monde, il lui sembla reconnaître Joan un peu plus loin, mais elle était en pleine discussion & il ne s’immisça donc pas. Il s’avança avec les autres invités puisque Jackie se faisait sentencieuse, l’écoutant attentivement lors de son discours. Il ne put s’empêcher de pincer ses lèvres avant de sourire lorsqu’elle mentionna son nom, heureux que le passé soit le passé et qu’il leur reste une belle & longue année avant qu’elle ne quitte Harvard. Qui sait quand ils pourraient se revoir après ça ? Il lui adressa donc un sourire franc avant que tout le monde ne se disperse de nouveau. William remarqua que Devyn s’était joint à Joan & une autre jeune femme blonde qu’il ne connaissait pas (Juliett). Chacun semblait affairé à quelque chose, hormis lui et… Un jeune homme qu’il ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam (Roméo). Soyons fous, soyons sociable, allons lui parler ! William prit donc une seconde coupe et s’approcha de lui, la lui tendant il demanda ; « Champagne ? » Même de plus près, cet homme ne lui disait rien, il ne l’avait jamais vu à la Lowell House. Il décida donc d’entamer les présentations, en bon élève de la sociabilité ; « William, de la Lowell House. »
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Bosser en plein milieu de la nuit lui permettait de saisir de ses doigts hésitants la précieuse inspiration, aussi fugace que surprenante, il en emprisonnait ce qu'il pouvait au cœur du chaos de son existence éparpillée. La conséquence : reprendre un état de conscience digne de ce nom alors que la pendaison de crémaillère de Jackie est bien entamée. Tous les anciens de la Lowell semblaient prendre leur envol cette année, quitter le nid des Violets pour s'affirmer dans leur propre existence. Aidan lui restait bien là, dans sa bonne vieille chambre depuis maintenant cinq ans. Nul doute qu'on fixerait une plaque sur le bois de sa porte et que lors de son dernier jour ça fera l'affaire. Depuis quelques temps, le Peintre n'avait pas été le plus sociable, ne se mélangeant que peu, donnant de rares nouvelles, pris dans son propre tourment. Fuyant l'ancienne lumière pour une nouvelle noirceur. Mais pour Jackie, il ferait un effort. Il l'avait toujours beaucoup apprécié et il était surtout ravi qu'elle aille mieux et continue d'avancer dans une existence qu'il promettait aussi brillante qu'ambitieuse. Après avoir fouillé son téléphone pour retrouver l'adresse, il arriva au pied de l'immeuble, faisant taire les derniers volutes de fumée de sa cigarette d'une semelle énergique, il se rendit jusqu'à l'appartement inauguré et prit la peine d'entrer parmi le petit groupe déjà formé, certaines têtes lui étant très familières, il eut un sourire coupable et se fraya un chemin jusqu'à la star de la soirée. « J'ai loupé ton discours, j'ai vraiment foiré. » avoua-t-il en se mordant la lèvre de ses dents coupables. Il tenait sous son bras un cadeau et de son autre main, un paquet plus petit. « Au moins, je ne suis pas venu les mains vides, où je te pose tout ça ? » lui lança-t-il avec un petit sourire aux lèvres.
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Limite, j'étais fière de moi pour avoir fait une telle déclaration. C'était pas tout les jours que ça arrivait hein ? Mais j'sais pas. Avec Jackie, j'étais obligée de dire des trucs gentils. Elle avait ce drôle d'effet sur moi, comme un impact, et quand j'étais en sa présence, c'était presque s'il m'était impossible de détourner les yeux d'elle. Vraiment bizarre mais c'était comme ça. Y avait eu cette nuit spéciale et maintenant, j'avais l'impression qu'on se tournait autour sans trop savoir comment s'approcher. Comme si on attendait le bon moment, comme si on tentait d'analyser la situation. Bref, truc très étrange quoi. Et quand elle déposa un baiser sur ta joue, tu ne pu t'empêcher de rougir bêtement. Oh, ta vodka. J'ai pas oublié hein, j'y file. Et elle partait. Pas très loin puisque son appartement n'avait pas non plus des allures de chateau et du coup, tu la suivais. Juste dans l'espoir d'avoir un minime moment d'intimité. Parce que là, au milieu de tout le monde, tu savais pas trop quoi dire ou faire et peut être qu'à l'écart des autres, ça serait plus facile.
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Devyn annonça à Joan le nom de son bizuteur, la jeune femme tenta de garder l'expression du visage la plus neutre possible. Techniquement ça ne devait rien lui faire, Bleeker n'était que son ami-ex, mais ça restait son ami-ex quoi. « Oh oui très gentil garçon. » dit-elle sans grande conviction avant de sourire au brunet pour faire passer la pilule. Lorsque Lindley entendit Roméo presque enthousiaste à l'idée de croiser son copain au Housing Day, elle ne put s'empêcher d'être légèrement surprise, même s'ils avaient décidé de repartir sur de nouvelles bases, c'était quand même Roméo quoi … Elle haussa les épaules intérieurement, elle arrivait bien à voir le jeune homme fricoter avec sa meilleure amie sans en faire tout un plat, non ? « Oui ça sera l'occasion, en revanche, je pense que je vais éviter de te présenter comme mon ex, il va voir rouge sinon. » Elle lui sourit avant de rejoindre ses deux bestah sistouilles pour servir le champagne. Elle sourit après la remarque de Jackie, songeuse. Elles les connaissaient depuis longtemps et les trois filles avaient vu chaque détail de leurs vies les unes les autres pendant tout ce temps, et ça oui, elles avaient bien grandi. « C'est tout bizarre, se dire que tu te détaches peu à peu de l'université, qu'un jour on sera jetée dans la vie réelle. »
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La vie réelle, la vie active, le travail, la routine, l'aventure.. ce qui vous attendait après vos études, finalement c'était quelque chose d'inconnu. Le travail à mi temps que tu avais pris au bowling ces dernières années, c'était de la gnognotte à côté de tout ce que vous alliez vivre. Et dire que tu étais passé à côté de ça cette année. C'est l'ordre logique des choses. Tu verras quand tu emménageras avec Joshua - bon sang, j'te le souhaite ! -, ça m'fera tout drôle aussi. On devient des adultes, des vrais. J'en avais jamais pris autant conscience que ces derniers jours. réponds-tu à Joan. Tu pris la direction de la cuisine pour aller chercher la vodka de Quinn avant de voir Aidan arriver, les bras chargé. Un sourire illumina ton visage, tu étais super contente de le voir. Eh, Président ! Il avait beau ne plus l'être, il le serait toujours pour toi. Comment vas-tu ? T'as rien foiré du tout, j'te ferais un discours privé dès que j'reviens de la cuisine. J'vais juste chercher de la vodka. T'étais beaucoup trop gâtés, beaucoup étaient venus avec des paquets, tout comme Aidan, alors que tu n'avais rien demandé, juste qu'ils apportent leurs fesses, rien de plus. Fallait vraiment pas Aidan, franchement. Tu peux poser sur la table basse, j'ouvrirais tout juste après. Tu te mis sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur sa joue avant de filer à la cuisine pour aller chercher la vodka que tu avais promise à Quinn. Tu n'avais cependant pas songé à ce qu'elle te rejoigne, c'est pourquoi tu sursautas en te retournant, te retrouvant face à elle. Euh.. vodka ! dis-tu niaisement en soulevant la bouteille et l'agitant bêtement. Là, tu étais mal à l'aise ? Vraiment, y'avait pas de quoi.
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