madisson ∆ c'mon c'mon, future cabot girl, don't be worry.

CLEOPHINE L. HANNIGAN
I HATE YOU SO MUCH RIGHT NOW Cette fille là m'irrite tellement. Elle fait parties de ces filles qui m'ont toujours mise mal à l'aise dans les salles de sport depuis que j'ai commencé à les fréquenter quand j'étais encore obèse. On ne sait pas pourquoi mais elles sont toujours dans le champ de vision du coach et sous une impulsion que je ne comprends pas, j'ai eu envie de faire mieux qu'elle, montrer au coach que j'étais la meilleure, peut être même la plus légitime. En tout cas je n'arrête pas de la voir là bas, à croire qu'elle fait exprès d'y être en même temps que moi. Je veux faire mieux qu'elle, lui faire comprendre qui est la meilleure.

ATHÉNAÏS C. FITZGERALD
I HATE YOU SO MUCH RIGHT NOW Toutes les deux, il ne nous aura fallu que quelques minutes pour comprendre que ça ne passerait pas. C'est bête, quand j'ai entendu son nom, j'ai cru qu'elle était irlandaise et que, peut être, nous partagerions des choses. Mais c'était peine perdue, celle là a une manière de pensée tellement opposée au mien que ça s'est rapidement transformé en un froid glacial. Sa manière de se croire parfaite, au dessus des autres et de piétiner le monde pour s'élever, voilà une chose qui m'a profondément déplu et j'ai bien peur que ça le reste.

MATTHÉO J. SILVER
NO PAIN NO GAIN Avec Matthéo,  on aime se défouler sur la piste. On se maintient en forme et, même si je ne fais pas ça pour la compétition, j'essaie toujours de le dépasser. Pour l'instant je n'ai pas encore réussi mais aussi longtemps que je pourrai m'entraîner avec lui, j'essaierai de faire de mon mieux. Il est à la fois un partenaire et un exemple, un défi.

ARCHIE G. JEFFERSON
LE PARRAIN Un jour ou je paniquais sur le travail, il m'a aidée. Il m'a rassurée, et depuis, je le vois un peu comme un parrain d'études, toujours là pour me filer un petit coup de pouce quand je suis dans la galère, ce qui ne nous empêche pas de nous croiser et nous apprécier dans des soirées. On ne peut pas parler d'une amitié profonde, mais quoi qu'il en soit, il a toujours été d'une grande aide.


JAMIE A. MORRIGHAN
BFF Avec lui, on se connait depuis tellement longtemps qu'on pourrait dire "toujours". On s'est connus en France, en fait, j'ai commencé par être amie avec sa soeur. Et puis à l'occasion, tantôt à Paris, tantôt en Irlande, on se revoyait, quelques deux ou trois fois par an. On faisait toujours en sorte de se voir, jusqu'au jour ou, par quelques jeux du destins, on s'est retrouvés à Harvard. C'est vraiment le meilleur des amis, car en plus de se connaître depuis nos dix ans, on sait tout l'un sur l'autre et on partage tout depuis des années.

Difficile de savoir si le ton de Skyler était agressif envers moi ou si c'était juste l'agacement qui la faisait réagir ainsi. En temps normal, j'aurais pris ça pour moi mais je ne voulais pas me sentir à nouveau vulnérable devant elle. Pendant une bonne partie de ma relation avec elle, j'avais essayé d'agir pour la satisfaire, telle un singe savant qui trie des haricots pour son maître, dans l'attente du moindre signe d'approbation. Mais à ce moment là, je craignais que même avec le temps, je ne pourrais pas me faire pardonner du temps que je  lui avais fait perdre. Ce qui me décevait le plus au fond, c'était de ne jamais pouvoir arranger les choses du jour au lendemain et repartir sur une relation positive et saine.

" Excuse-moi." Dis-je, le regard baissé, légèrement sur le côté, en signe de culpabilité.

Alors qu'elle enchaîna immédiatement en me demandant si j'avais du réseau, je plongeai ma main dans mon sac afin d'en sortir mon téléphone, avant de lui tendre en vérifiant le réseau d'un coup d'oeil furtif. Je ne savais même pas qui appeler alors, autant la laisser prendre les devants.
Des journées comme ça, c'était la plaie. Dans ces moments là, je me languissais des jours de cocooning, en pantoufles toute la journée avec une bonne tasse de chocolat chaud. De quoi se réconforter mais, apparemment, quelqu'un ou quelque chose voulait me retirer cette chance.

"Tu sais, ce n'est sans doute ni de ta faute ni de la mienne, il vaudrait peut être mieux réfléchir à tout ça plus posément ?" Ajoutai-je avec un sourire doux, dans une tentative d'attendrir un peu son humeur.