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Always the sames { Madi'

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Il y a certaine part de mystère que je préférais ignorer, car personnellement, je n’avais jamais été branché SM. Ok, j’avais des fantasme parfois très étranges, je ne pouvais pas le nier, mais pas ce genre de chose. Comme quoi, je pouvais toujours étonner les gens. La voyant se rapprocher de moi jusqu’à coller tout son corps contre moi, j’esquivais un petit sourire avant de détacher à mon tour sa serviette. « Je crois qu’on est quitte à présent » Vins-je lui chuchoter au creux de l’oreille, un petit sourire satisfait accroché aux lèvres. Je pense qu’elle savait que je n’allais pas pouvoir m’en empêcher et c’était peut-être ce qu’elle attendait au final. Entre nous, elle avait beau se faire passer pour la petite fille sage, à présent, je ne l’a croyais plus, mais elle savait très bien cacher son jeu.
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Il fallait croire que les menottes ne faisaient pas parties de ce que mon petit ami envisageait. Non pas que je le pensais féru de SM ou autres pratiques, mais je pensais que ça faisait tout de même parti de ce qu’il aimerait essayer. Personnellement, je suis curieuse alors pourquoi pas, mais ce n’était pas un besoin vital. Je préférais largement les moments que nous passions en toute « simplicité ». Comme le fait de prendre un petit déjeuner ensemble dans le parc, coucher ensemble dans la douche, retirer sa serviette avant qu’il ne fasse la même chose. Ces petits instants qui me font me sentir heureuse avec lui. Malheureusement, je ne pourrais jamais oublier la douleur de notre première rupture. Comme le fait que, la plupart du temps, les gens disent que si l’on retourne avec son ex, c’est que l’on a rien compris. Sauf que je ne suis pas d’accord. Certes, nous ne nous étions pas quittés en bon terme, mais il faut savoir accorder des secondes chances. Sinon dès qu’une personne fait quelque chose de travers, on l’élimine pour toujours de notre vie ? Trop catégorique, à mon goût. « Et tu comptes faire quoi maintenant ? » lui demandais-je, nue collée contre lui. Si j’attendais une réponse ? Oui et non. Alors le temps qu’il trouve ce qu’il avait à me répondre à cela, je ne résistais pas à l’embrasser sensuellement, tout en restant le plus contre lui possible. Disons que c’était un moment plus.. amoureux après avoir fait les enfants lors de notre lavage respectif. Soyons grand, au moins quelques secondes. De toute façon, avec lui, tout partait rapidement en conneries, alors bon. C’était soit cela, soit du sexe. L’équilibre parfait, à mon sens. ♥
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Je savais à présent que c’était quitte ou double. Soit je l’a laisser planter là ou bien aller à l’extrême de décider de coucher avec elle, ce qui était très tentant en vue des circonstances. Oui il n’y avait pas de juste milieu avec nous ou plutôt avec moi. « J’aurais bien une idée » Disais-je arborant un petit sourire au coin des lèvres avant de me reculer. « Me tente pas et rhabille toi » Lui lançais-je alors que je lui rendais sa serviette. Plutôt imprévisible hein ? Mais j’étais comme ça. J’aimais bien que personne ne puisse s’attendre à mes réactions. « Vicieuse » La taquinais-je alors que je remettais ma serviette avant de me diriger vers le miroir afin de m’admirer. Oui, oui, j’aimais m’admirer. Bon, c’était surtout pour voir l’état de ma tête, mes cheveux et plus particulièrement mes yeux. Bon, ça allait et si je voyais toujours mon reflet, c’était que je n’étais pas devenu aveugle. Bon point !
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Haha. Je savais que mon bouclé voul.. Hein ? Je prenais ma serviette qu’il me tendait, surprise. Alors celle-là, si je m’y étais attendue.. bah pas du tout. Renouant ma serviette autour de mon corps, je ne pus me retenir de pouffer à sa remarque. Genre j’étais vicieuse. Parle pour toi, chéri. Mais ça me faisait bien rire qu’il me dise cela. Le matant une dernière fois avant qu’il me gâche la vue avec sa propre serviette, je le regardais avancer vers un miroir pour s’admirer. Ts, pire qu’une fille celui-là. Je levais les yeux au ciel en me rapprochant de lui. Le provoquer après sa taquinerie ? Roh, je pouvais bien l’embêter un peu. Même si je crois que ce serait plus un défi qu’autre chose. Je ne risquerais pas grand-chose de toute façon, il devait de toute façon déjà avoir oublié ses précédences menaces, alors j’étais tranquille (a) « Petit joueur » lui glissais-je en passant derrière lui avec un sourire adorable. Bah quoi ? Je n’étais pas une vicieuse, après tout ! Juste que.. j’aimais bien qu’il me fasse l’amour, nuance. Je crois qu’il détint toujours trop sur moi, mais bon, j’étais condamnée à cela pour le restant de ma vie, je pense. Disparaissant de la salle de bain, j’allais dans ma chambre pour m’habiller. Sous-vêtements, puis jogging / débardeur. Quoi ? J’allais passer l’après-midi à regarder un film, pas besoin d’en faire plus. Puis, je me changerais pour travailler ce soir. En attendant, j’avais largement le temps !
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Suite à sa dernière phrase, je la voyais disparaître pour partir s’habiller sûrement. Caché dans l’embrassure de la porte, je n’avais loupé aucun mouvement de la demoiselle. Au final, c’était peut-être moi le vicieux dans l’histoire. [color:7f2c= #5C74C9]« Petit joueur ? Me sous-estime pas veux-tu » Elle savait ce dont j’étais capable. Je n’avais peur de rien que ce soit du ridicule ou du danger, rien de tout cela m’effrayait et je crois bien qu’entre nous deux, j’étais capable de bien plus de choses que la demoiselle. Pénétrant dans sa chambre, je fis comme à mon habitude –chieur que je suis- fouiller dans ses affaires comme si j’étais chez moi. « T’as pas gardé des fringues à moi quelque part ? » J’étais sûr que si, je ne savais juste pas chercher et je risquais une nouvelle fois de foutre sa chambre en l’air. Elle avait quand même beaucoup de courage de me supporter. « ça te dis pas de pas aller taffer ce soir ? Genre on se balade en ville toute la nuit en mode jeune délinquant ? » Je m’asseyais du son lit, allumant une clope que j’avais récupéré dans la poche de mon jogging sale. Expirant la fumée, je fixais la demoiselle attendant sa réponse. Je savais que sécher les cours avait beaucoup moins d’impact que sécher le taffe, mais je n’avais pas la même conscience qu’elle et encore moins la même valeur de la vie qu’elle. Disons que pour ma part je n’étais pas encore renté dans le monde réel des adultes. Et je n’étais pas pressé de faire mes premiers pas là-dedans. Enfin si, juste pour toucher du fric quoi et plus galérer à chaque fin de mois.
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Oh oui, je savais ce dont il était capable, mais j'aimais bien le chercher. Même si ça se retournait souvent contre moi, je ne m'arrêterais pas de sitôt (a) Une fois habillée, je le regardais fouillée – et mettre le bordel – dans ma chambre. Parfois, il me désespérait vraiment. Il avait de la chance que je l'aime, sinon je le foutrais dehors. A sa demande, je lui passais devant pour aller chercher des affaires à lui que j'avais laissé dans mon armoire. Oui, lui emprunter – à long terme – des habits a toujours été mon truc. J'aime son odeur et ses vêtements en règle général. Je me sens bien dedans. Il me serve souvent de pyjama. Ça fait cucu, mais m'endormir avec son odeur, je ne peux pas y résister. Sortant des affaires propres – jean, marcel, chemise rouge (h) – je lui tendais alors qu'il me fit une proposition des plus alléchantes. Mon regard devait scintiller à ses mots et je ne pouvais que rire comme une idiote. Posant les affaires à côté de lui, je prenais rapidement mon portable pour envoyer un sms à mon patron pour lui demander ma soirée. Ce qu'il accepta, à peine quelques secondes plus tard. Dieu soit loué que j'ai un patron si sympa. « Je suis toute à toi » lui souriais-je doucement. Mon regard se posait sur lui, entrain de fumer. Décidant de penser à autre chose, j'allais ouvrir la fenêtre pour que ma chambre ne pue pas à cause de lui, avant de m'asseoir à côté de lui, puis de me laisser tomber sur le dos. « Au fait.. tu entends quoi par « en mode jeune déliquant » ? » trouvais-je important de demander. Non parce qu'avec lui, je ne savais jamais dans quelles histoires nous allions tomber alors.. si je pouvais au moins avoir les grandes lignes, je ne dirais pas non quoi !
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Je la regardais s’emparer de son téléphone portable juste avant de me dire qu’au final elle ne travaillait pas. Ma foi, je ne me posais pas plus de question sur les raisons de son aménagement de planning, car ça m’arrangeait bien de mon côté. Je n’avais encore jamais eu l’occasion de passer un réel moment avec Madisson depuis notre retour de vacances. « Je vais te montrer à quel point je peux être romantique quand je veux » Disais-je en affichant un petit sourire, amusé par la situation. Je n’avais plus eu l’habitude le faire depuis…bah depuis bien longtemps en fait. Sans doute à ma toute première vraie relation avec mon premier amour, donc c’était bizarre de me replacer dans cette situation. « Pour ce qui est de la délinquance, je ne préfère pas te gâcher la surprise, ce ne serait pas marrant sinon » Je sentais le bout de mes doigts me brûler avant de remarquer que j’avais liquidé ma clope en un rien de temps. Toujours pas rassasié, j’en rallumais une seconde, amusé par le fait qu’elle ouvre la fenêtre juste avant de venir s’allonger sur le dos, sur son lit douillé. Sans gêne, je vins poser ma tête sur son ventre, une fois les habilles qu’elle m’avait passé, enfilée.
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Le rouge me montait directement aux joues en entendant ses paroles. Okay, Madi, keep calm, tout va bien, me disait ma conscience. Elle a bon dos celle-là. Mon petit ami venait de me dire qu'il serait romantique et.. wow, je ne m'y attendais pas du tout. J'aimais cette façon qu'il avait de me surprendre sans cesse. Bon, je pouvais toujours me méfier en croyant à un plan foireux tôt ou tard, mais je me laissais totalement bercée par sa promesse. Allez, les joues, on se calme. « Je suis impatiente de voir cela » soufflais-je en ouvrant la fenêtre. Un peur d'air frais pour rester calme, rien de mieux ! J'aimais cette façon rien qu'à lui de parler de quelque chose de terriblement adorable, avant de dévier sur des conneries que nous pourrions faire. Non, je ne me donne pas des airs de sainte, c'est ce que l'on me colle sur le front. J'ai toujours aimé m'amuser, en particulier avec mon bouclé, alors être une fille sage et parfaite, non. Soyons réaliste. Il est certain que sans lui, c'est complètement différent. « Tu attises beaucoup ma curiosité là.. » fis-je semblant de râler en me couchant à ses côtés. Évidemment, je ne résistais pas à le regarder se changer. OK, j'étais un peu vicieuse, mais pas autant que lui (a) Sa tête sur mon ventre, celui-ci se contracta lorsque je sentis mon vêtement se mouiller à cause des boucles encore humides de mon petit ami. Soit, je ne dirais rien. A la place, je jouais avec l'une d'entre elles. « Au fait.. » commençais-je, un peu anxieuse. « Mes parents m'ont appelé, il y a deux jours.. » Je n'allais pas tourner autour du pot, mais je ne savais pas si ça l'enchanterait, comme proposition. « Ils ont invité ta mère pour Noël et.. ils veulent qu'on vienne. Je leur ais dit que je t'en parlerais avant de donner une réponse » murmurais-je sans cesser de jouer avec ses cheveux. Un Noël sans Austin, c'est comme si l'on me refusait le plus beau cadeau, alors je n'avais pas réellement envie de le passer sans lui. Le dernier que nous avions passé ensemble avait été parfait – avec des très légers accrochages – alors ça ne me dérangeait pas de ne le partager qu'avec lui. Enfin, sauf s'il avait déjà autre chose de prévu.
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C’était sa surprise et pourtant j’étais tout aussi pressé de passer cette petite soirée avec elle. Je pense que c’était ce qu’il nous fallait pour vraiment officialiser notre couple et cela même si j’en étais secrètement effrayé. Passer un tel cap alors que j’avais passé plusieurs années à aller voir à droite à gauche en profitant pleinement de ma liberté. J’avais fait un trait sur ma vie de liberté et c’était un tout nouveau mode de vie auquel je devais m’adapter à présent. J’en étais tout à fait conscience en ayant fait le choix de me mettre en couple avec Madisson.

Je m’étais arrêté dans mes réflexions pour mieux me concentrer sur ce qu’avait à me demander ma meilleure amie. Ça commençait mal ne serait-ce qu’en apprenant que ses parents l’avaient appelé il y a quelques temps. Je la laissais quand même aller jusqu’au bout. « Pardon ? » Je m’imaginais mal me retrouver face à ma mère le jour de Noël ainsi que face aux parents de Madisson qui devaient m’avoir dans le collimateur après ce que j’avais fait à leur fille chérie. Tous les ans je me contentais du chèque de ma mère et ça m’allait, je n’avais pas besoin de plus. « Sans moi » Avais-je dit pour conclure la conversation.

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Cette soirée avait le don de m'intriguer. Je ne savais pas du tout ce à quoi il pensait et ça m'agaçait un petit peu. J'étais bien trop curieuse de nature, alors attendre patiemment que tout m’apparaisse devant les yeux, c'était un supplice. Cependant, je ne voulais rien gâcher et vu que ça venait d'Austin, je ne voudrais pas briser tout ce qu'il avait préparé. Même si je me rendais compte qu'il faisait des efforts incroyables, je me demandais parfois s'il n'allait pas faire machine arrière. Revenir à son quotidien d'avant. Après tout, la première année où nous nous sommes côtoyer, il était totalement libre et même si j'étais là, ça ne l'avait pas dérangé plus que cela. Alors je venais à me questionner sur les raisons de son changement d'avis. Étant l'automne, j'en avais conclu que ce n'était pas un coup de soleil qui lui avait grillé le cerveau. Riez, mais ça arrive hein. J'essayais de dissimuler au maximum cette peur, mais disons que ce n'est pas avec les rumeurs et autres potins à Harvard que l'on peut dormir sereinement sur ses deux oreilles. Puis, il y avait toujours cette « petite histoire sans importance » que je cachais à mon bouclé. Il ne devrait jamais savoir. C'était clair et net. J'aurais préféré être honnête en le lui avouant, mais je ne pourrais pas du tout prévoir sa réaction, alors.. Impossible de le lui dire.

Je fus un peu déçu de sa réponse, mais je n'avais rien à dire là-dessus. Je ne savais même pas ce qui le gênait le plus : être en face de mes parents, de sa mère ou la combinaison des deux. A vrai dire, je ne lui demandais pas. C'était son problème, pas le mien, après tout. Je pensais simplement qu'il pourrait faire un effort, comme mes parents l'avaient fait en me proposant qu'Austin vienne aussi. Je ne leur avais pas dit que nous étions – à nouveau – ensemble et je préférais attendre pour leur dire. Je n'avais pas envie d'avoir des reproches pour le moment, même s'ils feraient tout pour masquer cela en conseil pour mon bien. Je l'aime depuis longtemps, très longtemps et je ne me vois pas avec une autre personne. J'y avais pensé – et même dérapé une fois – mais rien n'avait changé. Je ressentais autant d'amour qu'avant pour lui, malgré la première histoire qui s'est terminée d'une manière assez douloureuse pour moi. Autant ne pas y penser. « D'accord » avais-je juste dit pour terminé, à mon tour, la conversation.

Cessant de jouer avec les pauvres boucles de mon petit ami, je réfléchissais à nouveau à ce soir. Surtout la partie romantique, vu que celle de jeune délinquant pouvait être totalement improvisée. « Je dois m'habiller comment pour ce soir ? » demandais-je subitement. Non pas que je sois en jogging mode je reste devant la télé, mais c'était carrément le cas. Alors je savais qu'il ne faudrait pas que j'en fasse trop – vivement le bal de fin d'année (a) – mais histoire qu'il m'en dise un peu plus. Sachant que l'on passerait la nuit dehors, j'espérais qu'il ne soit pas sadique au point de me faire mettre une robe trop légère. Si je chopais la crève, je lui la refilerais pour me venger. Sans m'occuper de lui. Même si c'était juste impossible venant de moi, mais c'était toujours beau de rêver.
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