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Always the sames { Madi'

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MORNING

COFFEE.


 


Bon ce n’est pas que ce n’était pas glamour de parler de Konrad, mais ce n’était pas un sujet que j’aimais aborder plus que ça. Je finissais tranquillement mon joint, jetant le filtre par terre avant de sourire à la proposition de la demoiselle. « Tu sais bien qu’il ne faut pas me le redire à deux fois » J’esquivais un sourire à peine pervers, avant de me lever du banc et de tout jeter à la poubelle. Papiers, gobelets vides, bref, tout notre bordèle quoi. Je n’avais pas besoin de prendre la main de Madisson pour pouvoir me balader, nous n’avions pas besoin de ça entre nous pour savoir que ce qu’on ressentait l’un envers l’autre –peu importe le temps que cela aura pris- était réciproque. Notre amour pouvait même être plus réciproque certaines personnes qui se disaient je t’aime toutes les minutes. Nous n’avions pas besoin de mots pour se le prouver, un regard et on se comprenait. Je pense que c’était ça la véritable valeur de l’amour. Je passais quand même mon bras sur les épaules de la brune histoire de faire comprendre aux autres gars qu’ils n’avaient même pas intérêt à mater son cul sous peine de devoir rentrer chez soi en rampant.

Automatiquement je m’étais rendu chez la demoiselle. Je n’avais pas envie d’aller chez les Mather, c’était ma famille qui était parfois un peu trop oppressante. Je me croyais comme toujours, chez moi. Limite je m’apprêtais à fouiller dans son sac pour ouvrir la porte de chez elle en mode sans gêne, mais en vue de son regard, je préférais la laisser faire comme chez elle, même si je prenais très vite mes aide en enlevant et jetant mes chaussures à l’entrée. J’aurais pu ajouter un « qu’on est bien chez soi » mais j’étais encore loin d’avoir un chez moi. Peut-être que ça viendra un jour. Après entré, j’enlevais déjà mon t-shirt en le jetant sur le canapé, prenant la direction de la douche. Sans m’en rendre compte, j’avais pris la main de Madi’, la tirant alors dans la salle de bain avant de la plaquer contre la porte et de coller mes lèvres contre les siennes de manière fougueuse. « J’sais pas toi, mais j’trouve qu’il fait plutôt chaud ici » Disais-je en me défaisant de mon pantalon. Je lui souriais et j’avais peur que ce sourire exprime un peu trop mes sentiments pour elle et je ne voulais pas trop retomber dans le truc qui s’appelle l’amour et qui m’avait eu quelques années plus tôt.

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Son joint fut rapidement terminé à ma proposition. Girl power (a) Ses mots étirèrent mon sourire alors que son regard -totalement- pervers me fit frissonner. J'aimais cette façon qu'il avait de me parler et de se comporter avec moi, même si une autre fille pourrait trouver cela tout sauf amoureux et tendre. Je le connaissais depuis assez longtemps pour savoir comment se déroulerait notre relation. Et ça me convenait, ainsi. Marchant avec lui, j'aimerais bien courir pour arriver plus vite, mais.. je prenais sur moi pour ne pas paraître en manque. Bien que ce soit le cas, pour être honnête. J'avais envie de lui et.. je trouvais cela impressionnant s'il n'avait rien entrepris depuis que nous étions en couple, en juillet. Il avait intérêt de ne pas m'avoir trompé, sinon je le castrerais. Parole de Madisson Leïla Galloway ! Son bras autour de mes épaules me fit sourire alors que je laissais aller à être très proche de lui. J'aimais tant cette façon d'être avec lui.. enfin. ♥

Nous rendant chez moi, je le voyais s'impatienter devant ma porte mais après un petit regard noir, il me laissait chercher mes clés comme une grande. Encore heureux tiens ! Tramp -mon chien- n'était pas encore de retour, et je pense qu'il resterait avec mes parents jusqu'à Noël. Je voyais Austin retirer ses chaussures, ce que je fis aussi assez rapidement, laissant mon sac à terre après avoir fermer la porte derrière moi. Ni une, ni deux, je le voyais retirer son t-shirt, me laissant admirer son corps. Ok, il était effroyablement bien foutu et ça m'avait manqué de pas pouvoir admirer sa peau de cette manière. Me laissant entraîner dans la salle de bain, je mourrais d'envie que les choses deviennent sérieux, très vite.

Sans que je n'eus le temps de réagir, je me retrouvais coller contre le mur, ses lèvres contre les miennes. Un baiser sauvage que je savourais avec plaisir. Ses mots me donnèrent des frissons, alors que je mordais la lèvre inférieure en le voyant défaire son pantalon. Posant mes mains sur les siennes, mon cœur s'accélérait en voyant son sourire. Si je m'attendais à ça. Mais je n'en fis pas une fixation, préférant lui sourire malicieusement. « Chaud ? Mhmh, pas tout à fait » le titillais-je doucement, alors je descendais pour faire glisser son pantalon sur ses jambes, puis remonter. Je le laissais se coller contre moi, et mon dieu que j'aimais ça. Evidemment, j'avais menti, j'avais très chaud même avec une petite robe, mais je voulais être brûlante.. (a)
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COFFEE.




Elle avait beau prétendre tout le contraire, sa peau me disait le contraire. Elle était déjà bouillante, mais faire monter la température encore un petit peu plus était loin de me déranger. Je sentais déjà mon pantalon toucher le sol et je n’avais pas attendu plus longtemps pour poser mes mains sous le joli fessier de la demoiselle pour lui faire passer ses jambes autour de ma taille, suite à ses paroles. Je ne cessais de venir coller mes lèvres sur sa peau brûlante, venant mordre de temps à autre ses lèvres pour lui faire partager toute l’excitation que je ressentais à ce moment prévis ;

C’est donc tout en portant ce poids plume vers la dite que je lui défaisais sa robe. Qui a dit qu’on ne pouvait pas baiser tout en prenant une douche ? J’étais vachement polyvalent dans ce genre de moment. Sa robe, ainsi que ses sous-vêtements avaient vite fini sur le carrelage de la pièce et cette place là leur allait comme un gant. Plaquant la demoiselle contre un nouveau mur –celui de la douche- je plongeais mon regard émeraude rempli de désir, dans le sien. Un regard qui en disait long sur mes pensées à cet instant précis. Voilà bien longtemps que je n’avais pas eu de relation sexuelle et mon dieu que ça m’avait manqué. [color:b095=5C74C9]« Vraiment ?.. » Je sentais déjà mon sexe s’être redressé à la vue Madisson totalement nue. Ce n’était pas la première fois, mais elle était toujours aussi bien foutue et sexy, n’importe quel homme banderait dans ce genre de situation et je ne m’en cachais pas qu’elle me faisait de l’effet. C’est pourquoi je me défaisais tout aussitôt de mon boxer, collant un peu plus nos deux corps bouillants.
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Ce genre de défi lancé, je savais qu'il le relèverait haut la main, et quitte à mourir, mourir de chaud à cause de lui me convenait entièrement. Mes jambes se nouèrent autour de lui après que je l'ai débarrassé de son pantalon. Je bouillonnais déjà grâce à lui et je savais que ce n'était que le début. Ses baisers et morsures sur ma peau me faisaient perdre tout lien avec la réalité. Je me laissais complètement aller sur ses attentions, rien que pour moi. Ses mains sur mes fesses.. et bien, que dire à part que c'était leur place la plus légitime. Mon sourire ne décrochait plus de mon visage, je me sentais comblée. Enfin, presque (a) Chacun de ses gestes me rendaient encore plus désireuse de lui, et je ne savais pas même pas que cela était possible. Ce n'était pas le genre de "faire l'amour" que l'on imagine, pour la première fois, quand on est en couple, mais je crois que le fait d'avoir tant attendu.. il fallait l'évacuer d'une manière autre que faire des câlins dans un lit. ça pourrait attendre à mes yeux. Il ne m'obligeait à rien de toute façon, sinon je n'aurais pas accepter une "douche" ensemble.

Ses doigts cherchaient à retirer mes vêtements et je me laissais faire avec délectation, l'aidant du mieux possible (sans trop le lui montrer pour qu'il soit fier d'avoir tout fait tout seul, hein). Nue, je sentais l'air frais mordre ma peau enflammée. Le mur contre lequel il me tenait prisonnière, glacial à la base, m'apparaissait comme se réchauffer grâce à mon corps. Ses prunelles jades me déstabilisaient, m'excitaient encore plus. « Je commence à être tiède » lui soufflais-je, avec amusement, contre ses lèvres. Sentir que je l'échauffais me fit sourire malicieusement, alors que je décrochais l'un de mes bras enroulés autour de na nuque, pour effleurer sa peau du bout de mes doigts. Son torse, ses tatouages, son ventre, son bas ventre.. et je vins frôler son sexe en capturant passionnément ses lèvres, continuant mes caresses aériennes au niveau de son entre-jambe. Dieu que je l'aime. ♥
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Ses bras autour de ma nuque me firent frissonner. Je salivais d’avance des évènements du déroulement de cette situation. Défaisant mon boxer je rentrais enfin mon sexe en elle avant d’approcher tout doucement ma bouche de son oreille afin de lui susurrer. « Et maintenant ?.. » Mon sourire ne pouvait qu’être plus malicieux. Je restais en elle sans bouger quelques instants pour pouvoir l’admirer sous toutes ses coutures et dieu qu’elle était réellement canon. J’avais tout de même eu de la chance qu’après toutes ses années, elle ne se soit pas lassée de moi et qu’elle soit toujours amoureuse de moi d’ailleurs. A sa place, j’aurais déjà abandonné.

Mon bassin collé au sien, je commençais doucement mes vas et viens en elle, entrechoquant nos deux bassins respectifs. Entre temps, nous avions tout de même réussis à mettre deux pieds dans la douche, car c’était tout de même ce dont pourquoi nous étions venu chez elle. Du bout des doigts, je cherchais alors le bouton marche afin de faire couler l’eau. Eau qui se déversait sur les cheveux de la demoiselle. J’avais presque envie de rire en voyant ses cheveux se plaquer sur son visage. Elle avait la classe quand même. Soit, je me retenais de me foutre de sa gueule dans un moment comme celui-là, laissons-lui un minimum de répit, car même sa tête pas très classe, je ne pouvais m’empêcher de coller mes lèvres sur les siennes, car j’aimais le contact de ses lèvres.

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Lorsque son sexe entrait en moi, tout l'air que j'avais pu avoir dans les poumons venait de disparaître d'un coup. Un léger picotement douloureux me traversait, mais l'espace de quelques courtes secondes. Ce n'était pas comme si je n'avais pas eu de rapport depuis.. woa, depuis quand ? Je ne savais plus. Nouvel An, je crois. La dernière fois que j'avais trop fait la fête avec lui et que -comme toujours- nous avions atterri dans mon lit. Et/ou autre part, je ne me souviens plus trop de cet instant, mise à part notre tatouage commun. Je ne pouvais plus répondre à sa question, je n'en étais juste plus capable. Mon cerveau était en mode "off" et mon corps avait sûrement atteint une température incroyable. Comme simple réponse, j'avais murmuré -tendrement- son nom. Je ne pourrais expliquer comment je peux l'aimer, adorer sans cesse ce qu'il me fait ressentir après toutes ces années, mais j'imagine que c'est pour cela que je n'ai jamais abandonné le fait d'être avec lui. De ne l'avoir rien qu'à moi, dans le sens d'être en couple. Il pourrait ne pas ressentir cela, ou pas aussi fort, peu importe. Je le remerciais intérieurement de partager ce moment avec moi, et non une autre.

Ses mouvements me faisaient gémir tout bas. Déjà que physiquement je ne sentais plus la terre, mais là c'était encore au cran au-dessus. Sentant l'eau sur mes cheveux, je fermais les yeux en essayant de les retirer au mieux de mon visage. A croiser un faible moment son regard, je souriais alors qu'il m'embrassait à une nouvelle fois. Baiser que je lui rendais avec ferveur. Et histoire d'être à égalité, je cherchais le jet d'eau à tâtons pour le décaler sur la tête de mon petit ami bouclé. C'était d'ailleurs dans ses petites boucles que je glissais mes mains en souriant de plus belle dans notre baiser. Il me rendrait totalement folle. Je l'avais attendu depuis si longtemps et j'étais enfin sa petite amie. Et même si notre relation n'était pas comme les gens le voyaient en temps normal, j'étais la fille la plus heureuse du monde. Austin, et ses jolis petits défauts (a)
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Je n’avais pu m’empêcher de sourire en sentant l’eau m’atterrir dans les yeux et mes cheveux, n’en parlons même pas. Elle savait que c’était facile de foutre le dawa dans ma chevelure et c’était par vengeance, mais aussi pour bien rire qu’elle venait de me faire ça. Voilà que je ne voyais plus rien. Je secouais vivement la tête afin d’arranger un peu tout ça, même si ce n’était pas gagné. J’étais assez intelligent pour savoir faire deux choses à la fois, remettre mes cheveux et continuer de faire l’amour à Madisson.

Je crois que ce que j’aimais le plus, c’était de l’à voir heureuse et cela bien avant que nous devions meilleurs amis. Dès lors que je l’avais rencontré la première fois, son sourire avait été la première chose que j’avais remarquée. Un sourire sincère qui avait malheureusement été peu à peu détruit de par ma faute et mes conneries. Ouais, j’étais un pauvre con handicapé des sentiments et j’étais conscient de l’être, mais ma fierté dépassait largement tout ça, je n’y pouvais pas grand-chose. Ce qui me rassurait, c’est qu’elle m’aimait avec mes défauts et tant mieux, car pour me supporter il en fallait du courage.

L’eau venait se mélanger à ma sueur, mes yeux rouge dû à l’eau qui avait eu le malheur d’y entrer, plongé dans les siennes, mes vas et viens se faisant un peu plus rapide.

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Voir la petite choucroute de cheveux de mon amoureux s’aplatir me faisait grandement sourire. Oui, chacun son tour, après tout ! J’aurais pu rire en le voyant faire comme Simba dans le Roi Lion avec ses cheveux, si je ne l’avais pas senti me procurer un vague de plaisir que j’avais essayé – sûrement en vain – de cacher en me mordant la lèvre inférieure. Je raffolais de cette façon qu’il avait de me regarder, comme si j’étais la chose la plus précieuse à ses yeux. Je me faisais sûrement des idées, mais je me plaisais à y croire, rien que quelques instants. Je n’étais de toute façon rien qu’à lui et nous sentir aussi proche, aussi lié me prouvait que c’était le cas. Cette sensation, seul lui pouvait me la faire ressentir. Chacune des parcelles de ma peau était à lui et je m’accrochais à lui comme à une bouée de sauvetage. Ça m’avait donné beaucoup de souffrance, mais je me sentais enfin heureuse. Amoureuse, à lui et que tout cela soit réciproque, car non, je ne doutais pas de lui. Jamais.

Expliquer à quel point il me donne du plaisir m’était impossible. Dans ses bras, je me sentais comme la seule et unique fille qui pourrait le combler. C’était narcissique et certainement faux, mais j’avais l’impression que c’était ce qu’il me disait. En sous-entendu. Entre les lignes. « Austin.. » soupirais-je, plus fort, au bord de l’extase. Je voudrais retarder ce moment encore et encore, mais je ne m’en sentais pas éternellement capable. Tenir encore quelques petites minutes, d’accord, mais je n’en pouvais plus. Il arrivait à trouver cet endroit qui me faisait décoller et je n’arrivais pas à rester de marbre. Je me cambrais, cherchant de l’air frais que j’avais bien du mal à trouver. Et comme si j’aimais me faire souffrir davantage, je revenais poser mes lèvres sur les siennes, sous l’eau qui continuait à ruisseler. Je ne pouvais pas attendre plus, j’atteignais le paradis en un long gémissement, avant de lui glisser un « je t’aime Austin », tout bas, au creux de son oreille. Je ne lui avais plus dit depuis notre première relation et.. c’était fait. Naturellement. ♥
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Je pouvais sentir la demoiselle défaillir au rythme de nos coups de bassin, mes doigts glisser de ses fesses à cause de l’eau, mais aussi de la transpiration. Je fis alors en sorte qu’elle resserre un peu plus ses jambes autour de ma taille, mais je sentais que ses forces commençaient à l’abandonner. Sa respiration saccadée, ses cheveux en pagailles, ses gémissements qui portaient à croire qu’elle y prenait du plaisir, je ne pouvais continuer, accélérant encore mes mouvements en elle. J’aimais savoir que je lui procurais du plaisir et cela avec n’importe qui d’ailleurs.

Ses paroles dans mon oreille, je ne m’y attendais pas. J’étais au courant depuis longtemps qu’elle était amoureuse de moi, mais le savoir et l’entendre mot pour mot, ça faisait vraiment bizarre. Voilà plus de deux ans que je ne l’avais pas entendu. Autant dire que je n’y étais pas du tout habitué. Je n’avais rien à répondre sur ça et je ne pense pas qu’elle s’attendait à un retour. C’était déjà un grand pas pour moi d’avoir pu m’être ma fierté de côté pour lui avouer maladroitement que je me sentais prêt à entamer une relation sérieuse avec elle, mais de là à lui dire je t’aime, je ne m’y voyais pas encore. Certes, c’était le bon moment pour le lui dire, mais je le lui faisais très bien comprendre à ma manière et c’était déjà assez suffisant. Je lui avais répondu en déposant délicatement mes lèvres contre les siennes, arborant un petit sourire avant d’éjaculer en poussant un gémissement de plaisir. Je restais longtemps sans rien dire et sans rien faire, me contentant de continuer à porter ma petite amie en la regardant dans les yeux.

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Essayant de prendre sur moi, j’avais essayé de rester le plus longtemps accroché à lui, malgré le fait que je venais d’atteindre un extase parfait. Sincèrement, je ne saurais pas comment il y arrivait à chaque fois et je préférais ne pas le savoir. Ça laissait une magie que lui pouvait m’offrir. J’aurais probablement dû me taire, ne pas lui dire que je l’aime. Il le savait, après tout, mais.. je n’avais pas pu m’y résoudre. Une fille aurait attendu qu’il le dise aussi. Pas moi. Ce serait le forcer et je le connaissais assez pour savoir si un jour il en avait envie, il me le dirait. Il restait mon petit handicapé des sentiments (a) ♥ De toute façon, il faudrait être aveugle pour ne pas voir qu’il m’aime. Enfin.. oui, voilà, sinon il ne serait pas en moi. Pas du moins sans que je n’ai bu de l’alcool ou consommer de la drogue. Qu’il m’embrasse en guise de réponse me plaisait peut-être davantage, surtout en le sentant sourire contre mes lèvres. Dans un dernier coup de reins, je le sentis se déverser en moi. Cette sensation était grisante et je lâchais un instant ses lèvres pour l’entendre gémir.

Quelques secondes de silence, sans bouger, ayant seulement comme bruit le ruissellement de l’eau. J’étais très impressionnée qu’il puisse toujours me tenir d’une manière si.. enfin comme s’il était un super héros quoi. Ouais, j’étais carrément trop fier de mon petit ami musclé ! Nos regards ne se quittaient plus alors que je ne pouvais cesser de sourire pour lui. Retrouvant ses lèvres pour un léger baiser, je sentais cette sensation de gêne et doucement, je fis en sorte qu’il comprenne que nous devions nous séparer. Ce qu’il fit et je fus surprise de sentir la terre ferme sous mes pieds, bien que je restais un peu accrochée à lui, histoire de ne pas me ramasser par terre tout de suite. Regardant où je mettais les pieds, je relevais les yeux vers son visage. « J’adore prendre des douches avec toi » lui murmurais-je, malicieuse en frôlant son torse du bout de mes doigts.
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