niels & alexia - au rapport

"Fort, moi ? Jamais ! je dis toujours ce que je pense, tu sais bien. J'ai même minimisé la chose, je pense que tu es dix mille fois plus beau que lui." Elle prenait de l'assurance avec Niels la petite dunster. Il savait la mettre à l'aise, il faut dire. Puis elle était un peu beaucoup énormément sous le charme de mister Johanson et ça la faisait dire n'importe quoi. Déjà que d'habitude, elle pouvait dire des trucs absurdes, c'était amplifié. N'empeche, Alexia avait beau être fluette, elle réussit à renverser la montagne Niels. Et elle avec. "J'avais envie d'essayer un plaquage, je n'ai jamais joué au rugby, tu es ma première victime." Elle était morte de rire. Dommage que personne n'ait filmé cette scène. "Puis tu fais un bon airbag, tu as bien amorti la chute je trouve ! Je valide le test !" Redoublement de son rire. Puis, quand elle s'arrêta, elle réalisa qu'elle était légèrement à califourchon sur lui, penchée vers son visage et qu'ils étaient là, seuls au monde sur cette plage. Et lui qui avait ses mains sur sa taille. Ses lèvres à quelques centimètres à peine des siennes. Tout à coup le reste du monde n'exista plus. Le ciel bleu, l'océan bleu, le sable fin, oubliés. Elle regarda Niels, puis ses lèvres, ses yeux à nouveau. Elle aurait donné son ordinateur pour avoir cet homme à ses cotés. Imaginez le sacrifice. "Je ..."Il y avait des phrases qu'on aurait aimé dire mais qu'on ne pouvait pas dire. Devinez laquelle. "J'aime passer du temps avec toi".

Alexia reste catégorique dans ses propos. Elle continue d'affirmer qu'elle me trouve sexy. Extrêmement sexy même ! Je souris en entendant ses mots. À cet instant, je crève d'envie de l'embrasser, de recommencer là où l'on s'est arrêtés au restaurant. Mais le destin en décide autrement et nous voilà lancés dans une course-poursuite sur la plage déserte. Alexia finit par me plaquer comme une joueuse de rugby et je tombe sur le dos. Heureusement que je suis assez solide comme garçon, un autre que moi aurait souffert fortement de la chute. Mais bon, on va dire que la "douleur" a été amortie par l'agréable sensation du corps d'Alexia sur le mien. D'après elle, je fais un bon airbag. Pas faux. Je ramène machinalement mes mains sur sa taille. "On a toujours besoin d'un homme sur qui tomber." Notre proximité est très forte et je sens son regard sur mes lèvres. Pour sûr, nous avons tous les deux la même idée en tête. Puis, elle me dit quelque chose, tout en semblant choisir ses mots. Ce qui n'est pas courant chez la blondinette. Je souris en lui répondant : "Moi aussi, j'aime être avec toi, Alexia..." Je ne lui dis pas que j'aimerais être avec elle tout court, tout simplement. C'est pas un bonheur auquel j'ai l'impression d'avoir droit. Non je ne suis pas celui qui lui faut. Non, je ne suis pas un homme bien. Je joue avec les coeurs, je fais tourner les têtes. Je suis un manipulateur et je fais confiance à trop peu de personnes pour être fiable moi-même. Finalement, je choisis l'option risque. Encore. Je fais glisser ma main sur son dos et viens appliquer une légère pression sur l'arrière de sa tête pour que nos lèvres se rencontrent dans un baiser passionné. Mon coeur accélère dans ma poitrine et j'ai le sentiment que plus aucune autre femme ne pourra provoquer ça chez moi. Comme si les baisers d'Alexia étaient meilleurs que tout ceux des autres femmes que j'ai connu, ou que je pourrais connaitre un jour. A cet instant, je le sens. Je sens que je pourrai changer. Devenir une version améliorée de Niels Johanson en somme.

"Dans ce cas, je crois que j'ai trouvé le bon" Blanc caractéristique d'une de ses bourdes linguistiques. "Sur qui tomber. Le bon sur qui tomber. Parce que t'amortis bien mes chutes." Ahem. Elle avait aussi trouvé le bon, effectivement, mais chut. Elle ne le dirait pas, pas maintenant, pas aujourd'hui, pas tant qu'elle le croyait encore coureur de jupons. Mais elle le pensait très fort, tellement fort que c'était sorti tout seul. Puis elle ne pouvait pas lui résister quand il lui disait ce genre de choses, qu'il aimait être avec elle. Elle frissonna et se laissa faire, posant ses lèvres sur les siennes et l'embrassant passionnément. Elle sentit son rythme cardiaque grimper et sut à ce moment là comment ce moment risquait de finir. Il y avait en elle cette passion pour Niels, qu'elle n'avait jamais ressenti auparavant. Elle glissa ses mains sous le t-shirt du winthrop. Elle n'avait plus envie de parler. Parfois les silences sont tellement plus évocateurs. Elle l'embrassa encore, passionnément, prise par l'instant. Elle glissa sur le côté - parce que comme Niels le savait déjà, elle préférait mille fois être coincée en dessous plutot que de le surplomber, sauf que, boulet attitude oblige, elle s'envoya du sable dans le visage. Et dans les yeux, surtout. Ou comment casser la romantique attitude du moment. "Aïe" Elle ferma les yeux et grimaça. Ca piquait, cette saleté. Et ses yeux commençaient à pleurer tout seul. Voilà, en deux secondes, elle venait de ruiner son moment avec Niels. Bravo.

Alexia ne serait pas elle si elle ne passait pas son temps à faire des gaffes. Des gaffes très révélatrices sur ses pensées réelles. Et qu'elle rattrapait immédiatement sans aucune subtilité. Je décide que ça se passe de réponse. Parce que je sais pas quoi lui dire, je sais pas ce que je peux lui dire sans prendre le risque de lui faire du mal. Je me vois mal lui faire de fausses promesses à la belle Alexia. Avec une autre, ça m'aurait pas gêné. Mais Alexia ne mérite pas ça. Alors on s'embrasse. Et quand je sens ses mains sous mon t-shirt, je sens mon cerveau me lâcher complètement. Le moindre des contacts avec sa peau me fait perdre la tête. Ma langue vient à la rencontre de la sienne tandis que mes mains viennent descendre sur ses fesses. Je la sens glisser de mon torse et j'inverse les positions, venant me placer au-dessus d'elle, quand "aïe". Ok, je me suis peut-être un peu précipité pour me mettre au-dessus d'elle, mais je vois mal comment j'ai pu lui faire mal ! "Ca va Alexia ? Je t'ai fait mal ?" Je caresse sa joue, légèrement paniqué avec l'impression d'être un phacochère pas possible. Mais je vois qu'elle pleure. Ben voilà du nouveau... Et puis je comprends. Elle a eu du sable dans l'oeil... Alexia... Je me retiens de rire et je lui propose : "Si tu veux, je peux te proposer un cadre moins dangereux que la plage. Tu veux aller dans ma cabine ?" Pourvu que les garçons soient pas là...

Niels était carrément trop mignon quand il voulait prendre soin d'elle, surtout en croyant qu'il lui avait fait mal. Mais Alexia était morte de rire, en fait. Oui, elle était tellement habituée à ses propres bourdes qu'elle en rigolait. "Tout va bien, je suis juste aveugle d'un oeil pour quelques minutes !" dit elle en riant. Elle pleurait en même temps de douleur et de rire. Assez rare comme cas. "J'ai vraiment le don de retourner la nature contre moi" Les crabes, le sable ... sérieusement, je pense que la plage avait un don contre la dunster. Plage versus Alexia. La prochaine fois, ça sentait la méduse à plein nez. Pour le prochain summer camp peut être, idée à noter. "Je suis sure que ta cabine est très bien, mais j'aimerais bien qu'on reste là tous les deux. On pourrait regarder le coucher du soleil ? Tu me protégeras du sable, pas vrai ?" Elle sourit malicieusement en glissant ses bras autour de Niels, pour se blottir contre lui. Elle s'imaginait bien rester là, avec lui, scruter l'horizon, faire un feu de bois et manger des chamallows grillés pour finir par s'endormir contre lui dans le sable. J'avoue, elle est un brin romantique quand elle s'y met. Mais c'était la faute du winthrop, quelle idée de la faire craquer comme ça. "Normalement, sauf en cas de tempête de sable, je pense que je devrais pouvoir survivre. J'ai bien dit normalement !" Ils savaient tous les deux à quel point elle attirait les misères. "Puis quand t'es là, je ne sens pas la douleur."  

C'est vrai que j'ai eu mon petit accès de panique en entendant le "aïe" d'Alexia. Maaais, en fait, c'est le sable qui a décidé d'aller faire un tour dans l'oeil de la belle... Ça me rassure de la voir rire et je viens même ajouter mon rire au sein. Je soupire en l'entendant dire qu'elle s'attire des misères dans la nature. "Les éléments sont contre toi. On peut pas le nier." Ils sont peut-être contre elle, mais ils sont aussi contre moi pour le coup. On peut dire qu'ils m'ont coupé en pleine action et je suis un peu déçu. Mais bon, on est toujours là tous les deux. Je la sens se blottir contre moi et mince ! Qu'est-ce que j'aime cette sensation. Comment vous expliquer ? J'ai l'impression d'être le plus chanceux sur Terre et d'être unique. Comme s'il n'y avait plus qu'elle et moi. Alors, je viens passer mon bras autour de sa taille tout en lui déposant un léger baiser sur le haut du cranez. [color]"Moi je suis pour ! Et t'inquiètes pas, je le garde à l'oeil ce sable !"[/color] Au sens figuré, pas au sens littéral comme Alexia. Oui, cz moment est follement romantique pour un rendez-vous boulot entre une patronne et son employé. Ou entre deux amants de deux nuits. Où en sommes nous ? J'en ai pas la moindre idée.. Tout ce que je peux affirmer, c'est que j'aime être avec Alexia. C'est déjà un bon début. Je me sens mal à l'aise quand elle dit ne pas sentir la douleur quand elle est avec moi... J'ai tellement peur de pas pouvoir lui donner ce qu'elle mérite. J'ai tellement peur de lui faire du mal. Et oui, à l'heure d'aujourd'hui, ça me bloque, ça m'empêche d'avancer avec Alexia. Alors, restons assis ici. On verra vers l'avenir plus tard. "Tu sais, je suis fier d'être ton protecteur anti-sable en plus de ton traducteur."

"Les éléments peut être, mais toi aussi t'es contre moi." Comment interpréter ça, hein ? "Enfin, je veux dire, t'es contre moi physiquement, tu vois, t'es pas vraiment contre moi, dans le sens, contre moi." Décodeur mets toi en marche, là c'est vraiment nécessaire. Plus elle est proche de Niels, plus elle s'embrouille. Et vu comme elle était proche de Niels là maintenant, elle atteignait des sommets dans l'art embrouillatoire. "T'es mon traducteur officiel, et le meilleur qui soit." Comment essayer de lui faire comprendre que ça n'était pas la peine de décoder. De toute façon, y avait pas besoin de décoder, au final tout était très clair. Non, vous ne voyez pas ? Alexia caressa la joue de Niels, et colla son front au sien avant de l'embrasser passionnément. Alors, c'était un peu plus clair ? De toute façon, même si elle ne le lui dirait pas, ça crevait les yeux que si elle se mettait à dire encore plus n'importe quoi que d'habitude et que si elle rougissait tout le temps, c'est parce qu'elle voulait être avec Niels. Voilà. Et même si ça n'arrivait jamais, elle voulait profiter de chaque moment avec lui. Elle glissa ses mains sous le t-shirt du winthrop. Et là, il décodait toujours aussi bien ? Finalement, ils n'allaient peut être pas exactement rester assis à regarder le coucher de soleil. A moins qu'un autre événement surprenant surgisse. Un requin, une baleine qui s'échoue, qui sait. On peut imaginer n'importe quoi avec les deux là.

Si Alexia s'embrouille dans ce qu'elle dit, moi je suis pour le moins embrouillé dans ma tête. Ok, Alexia me plait, vraiment beaucoup. Mais si je suis pas capable d'être en couple ? Je suis pas sûr de pouvoir y arriver. Imaginez-moi une seule seconde en couple. Vous y arrivez pas, c'est normal, moi non plus. Et pourtant, Alexia, elle me donne envie d'essayer. Parce que j'aime être avec elle, parce qu'au final peut-être que je ressens quelque chose de plus fort que de la simple amitié à son égard. Mais suis-je capable d'être un homme fidèle, d'être avec elle et c'est tout, d'arrêter la drague, les boîtes de strip-tease ? Nan, c'est carrément clair que non. Ma raison me dit non, Niels, t'es un coureur de jupons, un homme à femme, tu vis pour la séduction, tu pourras jamais être un homme bien. Maaais d'un autre côté, le fait que je veuille éviter à tout prix de faire du mal à Alexia, ça veut dire ce que ça veut dire, non ? Le fait que je sois encore là alors que je ferai mieux de me barrer et d'aller oublier ce rendez-vous dans un bar. Mais je peux pas. Pas quand elle se met à dire des trucs aussi mignons. "J'avais compris Alexia... Et tu sais quoi ? J'aime bien être contre toi." Je viens vraiment de dire ça ? Enfin, je le pense quoi. Mais c'est tellement pas clair, je devrais garder ça pour moi pour pas lui faire de faux espoirs. Et pourquoi est-ce que j'arrive pas à m'enlever de la tête que je veux être plus que son traducteur, son protecteur anti-sable ? Je suis tellement désarçonné que je réponds rien. Je me contente de la laisser caresser ma joue, puis de m'embrasser. Elle aussi, je crois qu'elle veut que je sois plus que son traducteur officiel. Je m'en rends compte de plus en plus. Et je me dis que si elle, elle ose y croire, alors je devrais peut-être essayer. En tout cas, pour le moment je ne réfléchis plus à rien, puisque ses mains sont à nouveau sous mon t-shirt, que je finis par enlever. Je romps notre baiser, juste le temps de poser délicatement mon t-shirt sur le sable et d'en enlever les quelques grains qui y subsistent. Voilà ma protection anti-sable. Puis je reprends le baiser que j'échange avec Alexia en la poussant délicatement à venir s'allonger, la tête sur mon t-shirt, comme ça on élimine les risques de sable dans les yeux.

Spoiler:

J'aime bien être contre toi. On est d'accord que sortie du contexte, cette phrase est quelque peu bizarre, et pas forcément au summum de son potentiel romantique. Mais là, dit comme ça par Niels Johanson, le mec à qui elle rêvait d'appartenir, aucun autre mot n'aurait pu faire battre son coeur plus vite. Si vous trouviez qu'Alexia parlait à vitesse TGV, alors son coeur battait deux fois plus vite en vérité. Elle avait l'impression de tout ressentir deux fois plus fort. Mille fois plus fort même. Dix secondes plus tard approximativement, elle se retrouva allongée sous Niels, la tête posée sur son t-shirt, l'embrassant à pleine bouche. Elle glissa ses mains sur le torse musclé et saillant du winthrop, profitant de ce moment. Est ce qu'ils allaient vraiment faire l'amour sur cette plage ? Au beau milieu de Curaçao, alors que n'importe qui aurait pu les surprendre ? Alexia, la fille super pudique ? Franchement, cette fois, il était temps d'arrêter de jouer les prudes. Elle avait envie de faire quelque chose de fou, elle avait de le faire avec Niels. D'arrêter de se poser trois mille questions. Elle se moquait éperdument des autres, et elle avait juste envie de sentir sa peau contre la sienne, le soleil couchant venant chatouiller leurs visages. Elle avait envie de lui dire qu'elle voulait être avec lui, elle avait envie de lui dire à quel point il comptait pour elle, qu'elle ne voulait pas le voir avec quelqu'un d'autre, que ce serait trop dur, qu'elle lui appartenait désormais et qu'il pouvait faire d'elle tout ce qu'il voudrait. Il lui faisait perdre pied. Elle se serait jetée corps et âme pour lui en cet instant.

Eh bien, voilà un rendez-vous qui tournait plutôt pas mal si vous voulez mon avis ! En venant ici, il est clair que je n'imaginais pas ça. Mais c'est venu tout naturellement. On peut pas aller contre ce qui est naturel. en plus, j'en ai pas envie, mais alors pas du tout ! C'est trop bon d'être sur cette plage avec Alexia, de faire comme si la première personne qui passait par là pourrait pas nous voir. Personnellement, je m'en fiche royalement et je sens qu'elle aussi, alors tant mieux ! Après tout, je lui ai proposé la cabine, mais elle est comme moi, elle préfère le risque ! Une fois que je suis repassé au-dessus d'elle, je recommence à l'embrasser, laissant ses mains descendre su mon torse, électrisant ma peau. Je profite de ce moment sans retenue, parce qu'Alexia, elle me fait un effet de fou. Je caresse ses cheveux, son visage... Et je ne peux pas m'en empêcher : je passe la main sous son t-shirt qui est vraiment de trop, il faut le dire, pour venir à la rencontre de son soutien-gorge en dentelle. Mon esprit ne m'appartient plus, et il semblerait que je vais, effectivement, coucher une troisième fois avec Alexia. Sur cette plage. Au souvenir de nos précédentes nuits ensemble, un sourire naît sur mon visage. Il n'y a pas de doute : elle me plaît vraiment. Indéniablement. Je finis par lui retirer son t-shirt et je lui murmure à l'oreille : "Tu es si belle, Alexia..." Je suis des plus sincère pour le coup.