KENYA ♥ it was always you

Il prenait toujours tout mal , il ne cherchait jamais à répondre, à se justifier à tenter d'engager la discussion, par moment c'était chiant de ne jamais avoir de répondant. Oui c'est ça, la fuite c'est pour les lâches de toute manière dis-je en secouant la tête pour aller voir d'autre matelas. J'allais terminer seule comme il le voulait, j'allais prendre des choses qui ne plairait qu'à moi, des choses claires, bien blanche, comme à Cambridge. Après tout, c'est lui qui ne voulait pas venir, puis il me laissait toujours ce fardeau sur les épaules : choisir constamment pour la famille. Pas de soucis, ce n'était pas une chose qui me dérangeait, mais ce qui en effet, me dérangeait était qu'après il ose me les envoyer en plein visage pendant d'éventuelles disputes. Une fois le matelas choisis, j'appelais une voiture, alors qu'un camion allait partir du magasin pour porter les meubles que nous avions choisis avant l'abandon de Kenny. Je demandais à ce qu'on me mène dans notre future demeure, je n'avais pas envie de perdre d'avantage de temps, alors une fois rentré, j'enfilais de nouveau mon débardeur bien trop large que je nouais sur mon ventre et seulement le pantalon de ma salopette que je laissais pendre derrière. Les cheveux en chignon, je continuais de peindre. Ca me détendais, je pouvais passer mes nerfs et qui plus est, nous avancions et tant pis si la maison était reculé, qu'il n'y avait pas de caméras.

CREDIT TO KAIJI FROM ILH

Anya était partie, je voyais la voiture, le camion, je ne bougeais pas. Elle me traitait de lâche, mouais honnêtement ça ne me faisait rien du tout, aucuns effets, j'étais pas surpris de son insulte, ni même de sa réaction. Me levant dix minutes plus tard qu'elle soit partie, je prenais la voiture pour aller chercher la peinture et c'est une heure après son arrivé que je me pointais portant les pots à bout de bras que j'abandonnais sur le pallier un par un, faut le dire la maison était grande et dans la voiture y avait plus de 15 pots sans compter les pinceaux, ça en faisait des choses à porter. Alors que j'ouvrais la porte, je déposais un par un le reste dans le petit hall, Anya peignait, je l'entendais, je la voyais, je ne disais rien de plus, j'avais rien à dire, elle n'avait pas été très cordiale non plus. Une fois la porte fermée, je passais jusqu'à la cuisine de fortune prenant une bouteille d'eau dans la glacière en contournant tous les meubles qui trônait dans le salon au milieu pour aller me poser dehors et sortir une cigarette. Ça ne me ressemblait plus ces derniers temps, je ne fumais presque plus pour ne pas dire pas, seulement le stress de demain et la dispute avait eu raison de mes nerfs, j'étais totalement nerveux. "Anya le pacte !" dis-je après avoir éteint ma clope et en revenant à elle.

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Kenny était vraiment chiant quand il s'y mettait. Alors vu que monsieur était parti à la cafétéria du magasin, d'ailleurs, c'est quoi ça ? Avoir un restaurant dans un magasin de meuble, c'est plutôt étrange ! Je décidais de rentrer pour continuer à peindre. Je n'avais pas envie de prendre du retard. J'avais envie qu'on termine avant de partir, histoire de pouvoir venir dans notre maison lorsque nous reviendrons ici, dans mon pays natal. Alors j'extériorisais mes sentiments en peignant. Je laissais ma colère se fondre contre le mur. Certes, elle ne disparaissait pas, mais au moins j'étais plus efficace. J'entendais la voiture revenir, une heure après, je baissais un peu la musique tout en laissant un fond sonore, histoire de mieux entendre ce qu'il faisait. Kenny déposait juste les pots de peinture pour retourner dehors. mais quel con dis-je pour moi en plongeant mon pinceau dans le pot de peinture pour ensuite monter sur le petit escabeau afin de faire de faire les angles. Puis il revenait, me parlant du pacte. Alors là, j'avais envie de rire Le pacte tu vas le faire seul, c'est comme ça qu'on fonctionne non ? dis-je en le regardant un instant avant de me remettre au travail.

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Anastasiya. Un mot une femme, un sentiment. J'avais envie d'elle, enfin je voulais utiliser le pacte après tout elle avait eu cette idée, maintenant j'avais envie. Elle me disait que non, on fonctionnait tout seul, je voulais répliquer dire que c'est vrai ma main faisait un meilleur boulot qu'elle par moment chose qui n'était pas tout à fait vrai mais qui était dans le but de l'embêter mais je ne le faisais pas, j'arrivais vers elle la prenant dans mes bras pour la faire descendre de l'escabeau avant de l'embrasser langoureusement contre le mur pas encore peint. "Tu l'avais dis…" murmurais-je en passant mes mains sous son haut. "Le pacte c'est le pacte…" Clairement j'avais envie d'elle et le fait qu'elle me résiste accentuait mon désir. J'avais déjà pratiqué le sexe-colère comme j'appelais ça avec une ancienne copine et je peux l'avouer c'était bien différent, souvent plus sauvage du à la colère qu'on y mettait dedans et avec Anya je suis sur que ça pouvait être surprenant et très agréable.

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Il agissait toujours seul, sans me demander mon avis, sans me consulter, sans m'impliquer , j'en avais limite l'habitude maintenant, apprendre les choses à la dernière minute, mais là, monsieur se mettais à consulter mon père. Cet homme qu'il n'avait de cesse de critiquer. Il compte plus que moi ? C'est ça que je dois comprendre ? Alors lorsque mon mari me reparlait du pacte, je l'envoyais chier. Clairement. Sauf que c'était sans compter sa ténacité. Il passait ses bras autour de mes jambes pour me faire descendre de mon escabeau. Il m'embrassait langoureusement contre le mur, mes mains le repoussaient mais mes lèvres l'appelaient. Lorsqu'il passait ses mains sous mon haut je les tirais vers le bas, mais mes lèvres ne voulaient pas le quitter jusqu'à ce que je le pousse un peu. Ouai mais t'es qu'un con répondais-je en me reculant un peu , les sourcils froncés. Tu, tu me demandes jamais mon avis à moi, je suis toujours mise sur le fait accomplis je me touchais les lèvres, encore un peu retourné par ce baiser et d'ailleurs, ça m'énervait encore plus de ressentir ça.

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Elle me réclamait, je sentais ses lèvres répondre à mon baiser, c'était vraiment fougueux, brulant, je prenais tellement chaud, mon cœur battait fort dans ma poitrine alors que mes mains voulaient la toucher seulement Anya était le genre de femme qui ne se laissait pas guider par ses envies, je sais pas de quoi elle avait peur. "Tu viens de le dire, je suis con pour ça que je le fais !" dis-je en m'approchant d'elle. "Je suis tellement con que je vais t'embrasser de nouveau…" Murmurais-je proche de ses lèvres avant de l'embrasser une nouvelle fois, mon corps était collé contre le sien totalement, ma main derrière sa nuque, ma langue qui se livrait à un ballet avec la sienne, j'étais carrément aux anges, c'était encore meilleur avec la colère ce genre de truc, j'avais eu les lèvres en feu tout à l'heure avant que le téléphone de la russe sonne. Merde. Pour une fois c'était pas moi qui dérangeait notre petit moment, je me reculais, à mon tour je me touchais la bouche, elles étaient tellement brulante, je la contemplais quelques secondes avant de me racler la gorge, je voyais bien qu'elle voulait répondre c'était surement ses parents puis depuis le coup des allergies d'Alessia, on avait apprit à ne jamais passer faire semblant qu'on était pas là. "C'est qu'une question de temps…" Je lui donnais une tape sur les fesses avant de prendre les pots pour aller m'attaquer à la chambre, les yeux très coquin, une douce provocation.

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J'avais envie de sentir ses lèvres contre les miennes, j'avais envie qu'il continue, qu'il se colle contre moi, que son corps me presse contre le sien. Je levais les yeux au ciel à sa réponse, avant qu'il ne m'embrasse de nouveau. Je tirais sur son tee-shirt, fougueuse, désireuse alors qu'il fit glisser sa langue contre la mienne. Je le détestais, mais je l'aimais tellement en cet instant, j'avais l'impression d'avoir les hormones en ébullition, parce que je le voulais tellement en cet instant. Poussant Kenny contre la grande baie vitrée je continuais de l'embrasser alors que je lui retirais son tee-shirt une bonne fois pour toute avant que mon téléphone ne se mette à sonner. Sur le coup, j'étais heureuse parce que je lui en voulais et il m'avait prise au piège en me faisait ça. Une question de rien du tout lui dis-je en me mordant la lèvre, alors que je passais mon index dessus. J'avais l'impression qu'elles étaient en feu. J'attrapais mon téléphone, j'allais dans le jardin pour répondre, il faisait frais, pas froid, mais pas chaud non plus, c'était le temps idéal. Le soleil se couchait, nous avions une belle vue. Je me posais sur la table du jardin tout en regardant le couchait de soleil. C'était ma mère qui me demandait l'avancé des travaux et qui nous invitait à manger au palais demain midi. J'appelais Kenny pour lui demander son avis, parce que oui, moi je le faisais. Il ouvrit la fenêtre, je posais ma main sur le micro pour lui demander. Ma mère nous invite à manger au palais demain midi enfin pour un gros brunch t'es disponible au moins ?
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Je commençais à ouvrir le pot de peinture, j'étais enfin prêt à me lancer dans toutes les peintures de la chambre et du dressing, elle était immense, tellement grande que seul à l'intérieur de la pièce je soupirais ça me fatiguais déjà mais j'avais aussi l'esprit ailleurs. Anya. Ma bouché était toujours en feu alors que je la regardais marcher dans le jardin au téléphone, j'avais tellement envie de la déshabiller, de lui retirer son haut comme elle avait fait pour moi. Torse nu, je décidais de rester ainsi en fait j'avais envie de tester mon épouse, voir ses limites, voir au bout de combien de temps elle était capable de me sauter dessus si j'instaurais l'abstinence entre nous. Ça faisait déjà deux jours qu'on était ici, deux jours qu'on avait rien fait et pour cause on appréciait notre lit tous les deux après une journée aussi difficile que celle-là. Anya m'appelait me sortant de mes pensées, j'ouvrais la porte vitrée pour la regarder contractant un peu mes muscles discrètement pour lui donner envie. "A midi ? Ouais ça me va. Dis lui qu'on vient voir notre princesse ce soir quelques minutes enfin moi je viendrais en tout cas…" Papa en manque de sa petite puce, je regardais d'ailleurs un peu sur le coté puis mon alliance jouant avec, la faisant tourner comme à chaque fois ou j'étais un peu gêné, j'avais envie vraiment de voir notre poupée, elle me manquait. Je rentrais de nouveau dans la chambre, ouvrant le pot de peinture et préparant la petite bassine pour la remplir de la couleur, allez courage.

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Je faisais les cents pas sous la fenêtre en parlant à ma mère au téléphone jusqu'à ce qu'elle me demande si on pouvait aller manger demain chez eux. Je demandais à mon mari, histoire qu'il me dise s'il était occupé, puisque même ici il se trouvait des rendez vous alors que nous étions en " vacances " Je raccrochais, pour finalement monter voir Kenny, je prenais deux bières au passage, histoire qu'on puisse se désaltérer. Ils sont pas au palais, ils ont amenés Alessia avec eux chez des amis qui ont aussi leur petits enfants pour qu'elle puisse jouer , elle a mordu un garçon dis-je en riant alors que je tendais ma bière à Kenny pour qu'il puisse me la décapsuler, bah ouai, j'ai pas envie de m'abimer les doigts, puis de toute manière je n'y arrivais pas. Je vais commander des pizzas tu veux quoi ?
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Anya venait alors que je m'étais attaqué au mur, je pensais qu'elle allait me sortir des bêtises, des trucs méchants enfin qui rentrait dans notre jeu je t'aime moi non plus mais non elle arrivait avec deux bières me parlant tranquillement. J'étais déçu qu'Alessia soit si loin mais super heureux d'entendre la fin. "Yes !" dis-je en faisant un mouvement du bras tout content. Elle aimait que moi, j'aimais cette idée, j'aimais savoir que notre puce pouvait être une cannibale avec les garçons. "ça c'est ma fille !" Je prenais la bière d'Anya pour la décapsuler en quelques secondes puis je prenais la mienne pour boire un coup. "Hum surprend moi !" Je lui faisais un petit sourire avant de venir près d'elle. "Une question de temps que je te mange toi aussi…" chuchotais-je en faisant référence aux mêmes paroles que tout à l'heure après la sonnerie. Je la regardais avant de me poser au sol regardant la pièce. "Notre maison est parfaite…" dis-je en regardant la grande fenêtre. "On sera heureux dedans moi, toi, Alessia…"

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