BICHEEETTE ღ Ce que j'aime te faire chier putain !

Dingue de ma meilleure amie ? Evidemment que je le suis, je ne pourrais pas me passer d'elle, au point que si on devait ne plus se voir, ne plus se parler pendant de longs jours entiers j'en deviendrais malade oui. Alors l'idée de se retrouver enfermés elle et moi, même dans une maison de fous bizarrement ça ne me faisait pas peur, même si ce serait mieux de l'éviter soyons honnête. La saison 2 de American Horror Story était bien assez suffisante pour me traumatiser des hôpitaux psychiatrique ! Je m'étais mis à rire à sa réponse tellement je nous imaginais dans des camisoles tel de vrais psychopathes parce qu'on arriverait pas à se toucher. Non moi je préfère être ta camisole en fait ! Disais-je en passant mes bras autour d'elle pour la serrer contre moi. Oui c'était mon seul retournement de situation parce que sinon on était capable d'aller vraiment s'enfermer dans un hopital juste pour la déconne'. Bon et sinon tu veux un autre verre ou on rentre ?

Ok. Là, c’était le moment où tu devais inspirer un bon coup et arrêter de dire n’importe quoi. Parce que oui, tu disais absolument n’importe quoi pour le coup. De toute manière, c’était tout le temps la même chose avec Jax. Vous partiez dans des délires incompréhensible et la plupart des gens entendant votre conversation devaient se demander avec quel genre de drogue vous tourniez. Parce que fallait être clair, vos discours était totalement bizarre et incohérent pour la plupart. Non moi je préfère être ta camisole en fait ! Gosh c’était mignon ça. Encore plus si on rajoutait le fait qu’il te serrais dans ses bras. Heureusement que t’étais pas fleur bleue, romantique et tout un tas d’autre truc dans le genre sinon, t’aurais été à deux doigts de lui faire une déclaration d’amour pour la peine. J’veux bien rentrer. Même si ton tee shirt à une classe infini, j’me sens quand même à poil tu vois. Ouais ouais. Et là, tu ne rêvais plus que d’une seule chose : enfiler un short. Bordel, ce serait magique tiens. Les shorts, c’étaient la vie en fin de compte. Je t’aurais bien invitée à rester dormir mais, les filles risquent de pas apprécier. Le joyeux inconvénient du summer camp, partager sa chambre.

Evidemment qu'elle allait vouloir rentrer pour se mettre au moins un vêtement de plus. Je me sentais aussi un peu mal à l'aise faut l'avouer, alors je ne pouvais qu'imaginer sa gêne à elle. Je l'avais bien assez faite souffrir comme ça, un peu de répis ne pouvait que lui faire du bien. Et à mon imagination de taré aussi. Faut que j'arrête de la défier avec des conneries de gamins sérieux, on va parfois trop loin. Et encore on aurait pu aller plus loin heureusement qu'on est au Summer Camp au final, parce qu'elle m'aurait bien invité. J'arquais un sourcil et lui répondais Après ce qu'il vient de se passer, heureusement que je peux pas venir dans ta chambre oui ! Disais-je pour finalement me mettre à rire. Allez lève toi la baleine tu commences vraiment à m'écraser là ... Disais-je pour la faire chier une dernière fois avant de se quitter pour une douce nuit après tant d'aventures et de conneries.

Tu riais à ton tour lui mettant une tape sur la tête. Non mais sérieusement, c'était un pervers. T'étais pas bête et tu savais très bien ce à quoi il avait pensé quand tu avais parlé de l'inviter à dormir. Voilà le truc quoi. Déjà que t'étais vraiment perdue dans cette situation alors que vous n'aviez échangée qu'un baiser, t'osais même pas imaginer ce que ça pourrait être si vous veniez à coucher ensemble. Le chaos quoi. C'était vraiment trop bizarre en fait. T'arrivais pas à imaginer et pourtant, t'étais quasi sûre de ce que tu avais ressentis. Il était clair que les choses risquaient de devenir compliqués entre vous et t'avais aucune idée de comment te sortir de cette situation. C'était presque si pour le coup, t'étais pas jalouse de Sally. Non. Fallait que t'arrêtes de penser à ça. Tu te levais de ses genoux levant les yeux au ciel. « Fais gaffe à ce que la baleine ne se venge pas. » Esquissant un sourire, tu tendais ta main pour qu'il se lève à son tour. C'était temps de rentrer et peut être de mettre les choses aux clairs chacun de votre côté.

Elle ne répondait rien à ma remarque et c'était pas plus mal, parce que au final je ne suis toujours pas avec Sally et même si ça avance dans cette direction avec elle, j'aurais très bien pu me laisser aller à m'amuser avec ma meilleure amie. Enfin, si on avait bu davantage. Là c'était bon, ça ne risquait pas d'arriver, même si le fait qu'elle soit à moitié nue avec juste mon t-shirt sur les épaules ne risquaient de ne pas trop aider. Elle finit par se relever et je me suis mis à rire quand elle me menaça avec une petite vengeance, qui pour l'instant n'avait pas été très concrète Je suis pas sûr que ce soir tu sois très douée pour les vengeances bichette. Disais-je en lui prenant la main même si je n'avais pas besoin d'aide pour me relever. On finit alors par sortir du bar et je rajoutais tout en la raccompagnant jusqu'à sa cabine. Tu me rendras mon t-shirt la prochaine fois qu'on se verra hein, je voudrais pas que tu te retrouves encore en serviette ce soir. Disais-je en riant de plus belle.

Ouais. C'était le mieux à faire. "Mettre les choses aux clairs". Bizarrement, ça te semblait très compliqué de le faire. Tout simplement parce que lui comme toi aviez adorée ça et que si des limites n'étaient pas posés, ça risquait de détruire votre amitié. Mais en même temps, t'avais toujours été très possessive vis à vis de Jackson. Bien sûr, tu ne l'avais jamais empêché d'avoir des conquètes et tout ça mais.. T'aimais pas vraiment qu'il t'en parle pour la simple et bonne raison que l'idée de le partager ne te plaisais pas du tout alors que jusqu'à maintenant, il ne s'était absolument rien passée entre vous. Du coup, maintenant, ça risquait de devenir quelque peu problématique. Ouais.. Tristesse. « Fais semblant d'y croire au moins. » Il avait pas tord sur ce point. Les vengeances c'était pas vraiment ton truc sauf quand il s'agissait de quelqu'un que tu n'aimais pas. Là, tout était différent mais avec lui, t'arrivais jamais à faire quelque chose de réellement chiant. Puis la plupart du temps, il riait plus de tes tentatives qu'autre chose. « Oh, mens pas. Je sais que t'aurais rêvée que je te le rende maintenant. » Tu le taquinais une nouvelle fois alors que vous arriviez finalement à destination. Bon, ben c'était le moment de partir chacun de votre côté en fait. T'attendais quelques secondes avant de reprendre la parole. « Rêve pas trop de moi. » Et tu déposais un léger baiser juste au coin de ses lèvres comme une dernière provocation.

Faire semblant d'y croire elle savait très bien que je n'allais pas lui faire ce plaisir (a) j'adore toujours autant la faire chier et c'est pas demain la veille que ça va commencer, mais c'est vrai qu'à chacune de ses tentatives de vengeance ça finit toujours par capoter, ce que je trouvais bien drôle et depuis ce soir, bizarrement craquant. J'essayais alors direct de me retirer cette idée de la tête pour lui donner un sourire en guise de réponse alors qu'on arrivait jusqu'à sa cabine. Je lui faisais savoir qu'elle pouvait garder mon t-shirt et sa réponse me fit rire aux éclats. Avant de lui répondre j'arrêtais de rire et me mis à la reluquer de la tête aux pieds pour lui dire Beeen je vais pas te mentir hein, mais c'est que t'es plutôt bien foutue donc ouais ça ne m'aurait pas dérangé que tu me le rendes tout de suite. Si elle voulait me taquiner je pouvais aller encore plus loin, mais je savais que ça allait la gêner. Ou pas. Enfin en attendant c'est elle qui finit par me faire perdre la tête en venant m'embrasser sur le coin des lèvres à son tour pour me dire au revoir. Je sentais que mon estomac s'était direct crispé Promis je vais essayer ... Disais-je d'une faible voix tout à coup, me retrouvant comme un con, planté devant elle à la regarder. Puis d'un coup je me suis juste retourné et ais pris mes jambes à mon cou. J'allais fauter si je restais plus longtemps face à elle, alors autant s'enfuir comme un lâche (a).

C'était traître de faire ça. Vraiment traître. Parce que même si ce n'était pas un vrai baiser, ça ne changeait pas le fait que vous étiez tout les deux plus où moins perdus avec cette soirée et t'avais vraiment pas besoin d'en rajouter dernière. Tu t'étais d'ailleurs sentit frissonner comme une idiote au contact et c'était mal. Jackson semblait perturbé, tu l'étais aussi et là, c'était le malaise. T'savais même pas quoi dire pour justifier ton acte, t'avais juste agis sans réfléchir comme bien souvent et alors que tu cherchais tes mots pour expliquer le pourquoi du comment, il faisait demi tour partant presque en courant. Ok, ça avait le mérite d'être clair. Tu restée plantée là, comme une idiote pendant quelques secondes avant d'pousser un soupir. Il allait vraiment falloir mettre les choses aux clairs, c'était limite une urgence.