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(fb) x WYATT ─ la psychologie des poissons

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« Aucun » Petite, j'étais à la fois le centre d'attention, et à la fois regardée par personne. Cela semble illogique? Prenez simplement en compte le fait que je viens d'une bonne famille, imaginez moi dans un beau gala. Belles études, bel avenir. Pour cela, on avait jamais cessé d'être autour de moi. Pour ce qui était de ma personne en elle-même, alors c'était différent. Je n'intéressais personne tant que je n'ouvrais pas la bouche pour parler de projets. Alors je n'aimais pas que l'on me regarde réellement, enfin, avec insistance, parce que ça me rappelait tout ces vautours que je côtoyais durant mon enfance. « Tu n’aimes pas qu’on te regarde ? » Au moins, c'était posé franchement. « Non, pas vraiment. » répondis-je tout aussi sincèrement. Après bien entendu, je ne peux pas empêcher les gens de me regarder - surtout si je suis dans leur champ de vision -, mais c'est vrai que quand je pouvais, je faisais détourner leur regard aux autres. Egoïsme. « C’est pas c’que je voulais dire…Promis j’arrête » Je ne pouvais pas lui en vouloir. Je ne risquais pas de lui en vouloir, en même temps. Plus le temps passe et plus je réalise que c'est moi qui déconne, et pas les autres. Il y eut un long silence, puis je finis par lui répondre. « C'est pas grave, tu sais. J'suis désolée d'être étrange. » Oui, plus le temps passait, et plus j'apprenais à connaître les autres. Et en leur parlant, plus j'en apprenais sur moi-même. Et plus je réalisais que ma propre personne, je ne la connaissais pas si bien que ça.
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Sans grande gêne, j’avais observé les traits du visage de Despe. Ce n’était pas une forme de drague, mais disons que j’appréciais analysé les personnes qui m’entouraient. C’était un peu une manie chez moi et je ne le faisais pas forcément exprès. Tout aussi franchement, je lui demandais si cela la dérangeait, car à en juger par sa réaction, elle n’avait pas trop apprécié. « Non, pas vraiment. » Me rendant compte de ma maladresse, je me confondais en excuse comme un pauvre imbécile. Despe mit du temps à me répondre. Elle avait laissé le silence accaparé la cabine, tandis que je pensais avoir fait quelque chose de mal. Il est vrai que la jeune femme ne parlait pas beaucoup d’elle. Du moins, il fallait lui soutirer les informations. Enfin, après plusieurs secondes, elle laissait échapper quelques mots. Des mots qui me firent ressentir une certaine compassion. « C'est pas grave, tu sais. J'suis désolée d'être étrange. » Pourquoi disait-elle cela comme ça ? « Je ne vois pas en quoi t’es bizarre. C’est peut-être toi qui te trouve étrange, mais cela ne veut pas dire que les autres le pensent. » J’avais dit ses mots d’un ton calme et posé comme si elle me faisait réfléchir sur l’esprit humain.  
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« Je ne vois pas en quoi t’es bizarre. C’est peut-être toi qui te trouve étrange, mais cela ne veut pas dire que les autres le pensent. » J'eus un léger sourire. Malgré tout, je tenais sur mes paroles. Il n'empêchait que je trouvais également Wyatt intriguant, sur certaines facettes. J'aimais rencontrer, comprendre les autres. C'était ce qui m'avait également poussé en psychologie, il fallait dire. Le silence s'éprenait lentement de tout l'espace disponible, avant que je ne le coupe. « Tu sais, j'ai eu matière à réfléchir, de mon enfance jusqu'à aujourd'hui. Et plus les choses vont, plus je me rend compte à quel point ma personnalité est.. une espèce de mix un peu particulier, mais que je suis la seule à connaître. Une personne qui me connaitrait dans les moindres détails dirait de même; être étrange, ce n'est pas tant péjoratif ou mélioratif. C'est psychologique. Je n'arrive juste pas à cerner qui je suis. Même l'image que je renvoie est compliquée, c'est dire. » Oh.. lancée dans mon discours, j'en avais presque oublié que non, je n'étais pas en train d'écrire, ou de parler seule, bien qu'à part pour réciter mes leçons, cela ne m'arrivait jamais. « Hm, excuse-moi. Je parle pas énormément de moi, d'habitude, là, j'ai presque l'impression d'être égocentrique. » soupirai-je en laissant échapper un léger rire, histoire de détendre l'atmosphère. Sois belle et tais toi, hein. Bavarde, je ne l'étais pas énormément, pourtant, lorsqu'il s'agissait de moi, j'étais une tombe. Dis-moi, Wyatt, de quelle genre de sorcellerie uses-tu pour que je parle tant devant toi? Il n'empêche que parler, ne fais pas de mal. Entendre certaines choses à voix haute, c'est même plutôt agréable.
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A mes mots, un sourire prenait forme sur son visage. C’était un léger sourire, mais c’était déjà ça. Etait-ce un signe encourageant ? « Tu sais, j'ai eu matière à réfléchir, de mon enfance jusqu'à aujourd'hui. Et plus les choses vont, plus je me rend compte à quel point ma personnalité est.. une espèce de mix un peu particulier, mais que je suis la seule à connaître. Une personne qui me connaitrait dans les moindres détails dirait de même; être étrange, ce n'est pas tant péjoratif ou mélioratif. C'est psychologique. Je n'arrive juste pas à cerner qui je suis. Même l'image que je renvoie est compliquée, c'est dire. » Je ne m’attendais pas à ce qu’elle se livre autant à moi. Après tout, nous nous connaissions à peine. C’était plutôt étrange et en même temps appréciable. Est-ce que cela voulait dire qu’elle me faisait confiance ? Ses mots eurent le don de me faire réfléchir. Durant toute notre vie, on nous classe dans une case et durant toute notre vie, nous devons ne jamais franchir la limite. Au lycée, on m’avait vu comme le mec sympa. Un gars populaire, mais qui ne faisait pas attention aux différences. D’ailleurs, je ne trainais qu’avec ma bande d’ami. Puis, arrivé à Harvard, on m’avait d’abord vu comme le mec amusant et fun. Jusqu’à ce que je trompe Feldt et maintenant le bébé. D’une certaine manière, je ne savais pas non plus dans quelle case je me trouvais. Tout était confus. Une fois que l’on perdait cette fameuse case, on n’avait plus aucun repère. Nous étions perdus. En écoutant Despe, je pensais comprendre qu’elle n’avait jamais su dans quelle case se mettre. « Hm, excuse-moi. Je parle pas énormément de moi, d'habitude, là, j'ai presque l'impression d'être égocentrique. » Son rire brisait cette bulle d’intimité que nous avions formé. Je mis plusieurs clignements d’yeux pour reprendre constance. Pendant un instant, j’avais eu la sensation d’évoluer dans quelque chose de brumeux. « Je crois comprendre ce que tu veux dire. J’ai toujours été mis dans une case. A tel point, que je me renvoyais cette image. Pour moi, j’étais à ma place dans cette case et maintenant…Je commence à me dire que ce n’était que des illusions » C’était étrange de mener ce genre de conversation, car même avec mes amis les plus proche, je ne l’avais jamais fait. « T’es loin d’être égocentrique... » Je marquais une pause, tout en haussant les épaules. « Fin’, je trouve » 
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Dans un bateau, perdus je ne sais où, nous parlions. Non pas de la pluie et du beau temps, de la date d'éclosion des orchidées ou de je ne sais quel autre sujet banal encore. Non, après avoir fait le tour de tout ce qui se rapportait à des choses futiles, c'est dans une véritable conversation que nous nous étions engagés. Conversation dans laquelle j'avais prit parti plus que je ne l'aurai jamais fait auparavant. Dire que je n'avais jamais parlé à quiconque de quoi que ce soit qui ne se rapporte réellement à ma vie si ce n'était que les informations bateaux que je ressortais à qui voulait l'entendre, c'était une sacrée première pour moi de sortir ce genre de phrase, de paroles, qui définissaient autant ma vie, que ma personne. Il y eut un long silence, après que j'eus cessé de parler. Dans un sens, je trouvais presque cela plus agréable. Je me remettais bizarrement du fait d'avoir livré autant de choses sur moi à une personne que je ne connaissais pourtant pas énormément comme je connaissais Mélodie ou Archibald par exemple. « Je crois comprendre ce que tu veux dire. J’ai toujours été mis dans une case. A tel point, que je me renvoyais cette image. Pour moi, j’étais à ma place dans cette case et maintenant…Je commence à me dire que ce n’était que des illusions » Je baissais les yeux vers lui, tandis qu'il terminait de parler. « C'est seulement après coup que l'on se rend compte des choses qui sont bonnes pour nous. C'est normal qu'après avoir vécu dans une optique fixe, et que soudainement quelque chose t'en exclue, tu n'arrive plus à te dire si cela te convenait ou non. Parce que tu as changé, et qu'à partir de là, ta vision même de la stabilité à changer. » Et lorsque cette optique change perpétuellement, c'est encore plus compliqué de trouver un point fixe auquel s'accrocher. « Malheureusement, cela ne signifie pas que l'on devine de suite quelle est devenue notre nouvelle vision de la stabilité. Et à partir de là.. c'est une chute jusqu'à retrouver un point d'accroche. » J'étais passé du tu au on, comme si j'encadrais tout le monde autour de nous, soudainement. « T’es loin d’être égocentrique... Fin’, je trouve » Quelques secondes passèrent, avant que je ne daigne répondre. « Je n'étais pas sérieuse.. j'pense pas être capable de faire tourner le monde autour de moi, mon monde tourne autour de celui des autres. » Je gravite, comme une planète. La nature humaine est étrange, si complexe, et à la fois si bien faite. Et tellement incompréhensible.
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« C'est seulement après coup que l'on se rend compte des choses qui sont bonnes pour nous. C'est normal qu'après avoir vécu dans une optique fixe, et que soudainement quelque chose t'en exclue, tu n'arrive plus à te dire si cela te convenait ou non. Parce que tu as changé, et qu'à partir de là, ta vision même de la stabilité à changer. » Ce qu’elle me disait résumait bien la situation. Etranger à moi-même, je ne savais plus où me mettre. En moi, je ne voyais plus se sportif jouant parfaitement son rôle de figurant. Evoluant dans mon corps, je n’avais plus aucun contrôle. Parfois, je faisais des choses sans savoir pourquoi je les faisais. Est-ce que c’était ça un chagrin d’amour ? Les choses changeaient à une vitesse folle et le contrôle de ses choses m’échappaient totalement. Despe m’expliquait que cela était comparable à une chute et qu’il fallait trouver un point d’accroche. Un point d’accroche qui n’apparaissait nulle part. Seul. La rupture avec Torrey avait laissé un vide. Un vide mordant qui vous saisissait les entrailles avec forces. Allongé, mon regard continuait de suivre les formes mouvantes qui se reflétaient sur le plafond. « Et si tu ne trouves pas le point d’attache, tu es supposés faire quoi ? » Je n’avais jamais été dans cette situation. Avant, ma case me convenait parfaitement. En réalité, je m’en étais toujours accommodé, car pour moi, cela avait toujours été ma place. Je n’avais jamais cherché plus loin. Etait-ce un pur acte de lâcheté ou n’avais-je pas eu assez confiance en moi pour m’en soucier ? « Je n'étais pas sérieuse.. j'pense pas être capable de faire tourner le monde autour de moi, mon monde tourne autour de celui des autres. » Les mots de la jeune femme me laissait silencieux pendant plusieurs secondes. Tournant mon visage, je l’observais avec attention. Exactement comme toute à l’heure. Ce qu’elle me disait déclenchait une sorte de compassion et en même temps un sentiment d’acceptation. Finalement, cela ne m’étonnais pas, car lorsqu’on parlait d’elle, cela semblait la mettre mal à l’aise. « Tu penses que c’est mal de penser à soi ? Être trop présent pour les autres c’est s’oublier. » Pensif, je murmurais quelques mots. « Être altruiste n’est pas toujours bon » 
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C'était étrange. Comme ambiance, comme paroles, et pourtant, cela me semblait aussi normal que ça pourrait ne pas l'être. Je m'étais lancée dans de grandes explications qui me faisaient intérieurement cogiter sur maintes situations que j'avais pu connaître, sans forcément les illustrer dans ma tête. « Et si tu ne trouves pas le point d’attache, tu es supposés faire quoi ? » Je tournais un instant la tête vers lui, intriguée. Se sentait-il à ce point perdu par les récents évènements? J'aimerais en connaître plus sur lui, pour mieux comprendre, simplement, et pourtant.. J'arrivais à me faire une simple idée des choses de cette manière-ci. Relevant la tête, je pensais quelques secondes. « Je ne sais pas vraiment. Je suppose que tu dois continuer d'avancer comme tu y arrives jusqu'à le trouver. » Et moi, quel était mon point d'attache actuel? Je n'en savais trop rien. Pas que je n'y eus pas songé, mais.. les chutes libres, ça me connaissait bien, finalement. C'était le principe même de ma vie. Le parfait contraire de l'image que je renvoyais. Tout est si étrange, la vie en elle-même est si étrange. Lorsque je repris la parole pour affirmer ne pas être égocentrique, je sentis à nouveau son regard sur moi, cela dit, je ne relevais pas. « Tu penses que c’est mal de penser à soi ? Être trop présent pour les autres c’est s’oublier. » Il reprit ensuite la parole, bien que le ton fût bien plus bas. « Être altruiste n’est pas toujours bon » Je ne me rappelais pas quand était la dernière fois où j'avais pu faire passer mes problèmes avant ceux des autres, en réalité. « Peut-être que je ne veux pas me souvenir de moi-même, au final. Je suppose que je préfère mettre mon existence à l'appui des autres que de demander aux autres de prendre par à la mienne. » C'était ça, exactement ça. Finalement, je me servais des autres pour pallier le fait que je voulais oublier qu'au fond, j'avais toujours été seule.

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« Je ne sais pas vraiment. Je suppose que tu dois continuer d'avancer comme tu y arrives jusqu'à le trouver. » Avancer sans baisser les bras. Ça , je savais faire. Il fallait juste que je me recentre et que je revoie l’ordre de mes priorités. Les choses avaient changés, mais cela ne voulait pas dire que je devais me laisser aller. Il était incroyable que je lui parle de cela, alors qu’on ne se connaissait à peine. Pourtant, il semblerait que sa présence m’apaise. « Peut-être que je ne veux pas me souvenir de moi-même, au final. Je suppose que je préfère mettre mon existence à l'appui des autres que de demander aux autres de prendre par à la mienne. » Elle avait une particularité que je ne voyais pas souvent chez les étudiants d’Harvard. Elle était altruiste. Même moi, je ne l’étais pas à ce point et pourtant, j’avais fait partie du club humanitaire, mais chez Despe, c’était à un degré différent. « C’est admirable, mais tu n’as pas peur d’exploser un jour ? Je comprends que tu veuilles être là pour les autres. La preuve, je te dis des choses que je n’ai jamais dites à mes meilleurs amis, mais penser à toi de temps en temps, ne veut pas forcément dire que tu es égoïste. » D’une certaine manière, elle se protégeait, mais de quoi exactement ? Cette fille était pleine de mystère. « ça peut faire du bien de parler de soi »
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« C’est admirable, mais tu n’as pas peur d’exploser un jour ? Je comprends que tu veuilles être là pour les autres. La preuve, je te dis des choses que je n’ai jamais dites à mes meilleurs amis, mais penser à toi de temps en temps, ne veut pas forcément dire que tu es égoïste. » Des choses dont il n'avait jamais parlé à personne, hein.. En y repensant, c'était effectivement bien possible, et pourtant je lui avais également dit certaines choses auxquelles je n'avais pas forcément réfléchi par le passé également. « Les rares fois où je parle de moi ou que je me plains.. c'est surtout lorsqu'effectivement, je craque, parce que j'ai une capacité à supporter la pression.. plutôt défaillante. » soupirai-je. « ça peut faire du bien de parler de soi » Qu'y avait-il à dire de moi, au final? Oui, un bon nombre de choses, comme de toute personne ayant vécu une vingtaine d'années. « Je sais, je suppose.. mais même si je sais qu'en parler en soi ne me dérange pas, ça ne me traverse pas l'esprit par automatisme. Je pense qu'à force d'avoir évité le sujet, les gens s'y sont faits. » Du moins, ceux qui s'en préoccupent, aurais-je pu ajouter avant de réaliser que c'était de trop. « Tu sais, tu me fais également beaucoup parler de moi, à l'heure actuelle. Même pour certaines choses qui paraîtraient communes, tu as le privilège de mes premiers mots sur le sujet. » lançai-je alors, les yeux rivés vers la provenance de la lumière turquoise qui se reflétait dans toute la pièce. Je n'avais pas la moindre d'idée de depuis combien de temps nous étions ici, en réalité, j'avais presque l'impression que le temps s'était arrêté. Tout était si.. étrange, oui, c'est ça, l'adjectif qui qualifie le mieux la situation.
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« Les rares fois où je parle de moi ou que je me plains.. c'est surtout lorsqu'effectivement, je craque, parce que j'ai une capacité à supporter la pression.. plutôt défaillante. » J’étais surpris de l’entendre me parler aussi ouvertement. Elle me parlait à cœur ouvert d’elle, me livrant au passage, une particularité sur sa personne. « C’est-à-dire ? Quel genre de pression ? » J’étais curieux de savoir jusqu’où elle allait. Quelle pression arrivait-elle à supporter ? Parler de soi, n’était pas quelque chose de mauvais. Pourtant, Despe me donnait l’impression de voir cela comme une punition. « Je sais, je suppose.. mais même si je sais qu'en parler en soi ne me dérange pas, ça ne me traverse pas l'esprit par automatisme. Je pense qu'à force d'avoir évité le sujet, les gens s'y sont faits. » Elle se fond dans le décor jusqu’à s’oublier elle-même. Pourquoi ? Quels avantages en tirait-elle ? « Tu sais, tu me fais également beaucoup parler de moi, à l'heure actuelle. Même pour certaines choses qui paraîtraient communes, tu as le privilège de mes premiers mots sur le sujet. » Elle avait dit ses mots sans croiser mon regard. Depuis le début de notre entrevue, elle fuyait mes yeux comme si elle ne voulait pas s’entendre me dire des choses privées sur elle. Comme si mes yeux, reflèterait sa silhouette. A première vue, elle était comme toutes les jeunes femmes, mais plus nous parlions et plus elle me donnait la sensation d’être différente. Certes, elle me parlait d’elle, mais cela ne faisait qu’accroitre ce que je pensais depuis le début : elle était une énigme. « Tu peux être sûr que je ne dirais rien. » Laissant mon regard vagabonder dans la pièce, je laissais échapper de nouveaux mots. « Tu es une vraie énigme » Pensif, je me retournais pour observer les eaux turquoises de l’océan. « Tu n’es pas comme les autres filles et je dois reconnaitre que même si je trouve ta discrétion admirable, cela a un côté triste. » Oui, triste. C’était le mot.
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