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Cap ou pas cap ?

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Devyn & William


Cap ou pas cap ?


Il t'aimait vraiment beaucoup ? Oui, tu le savais, tu ne serais pas là avec toi, à faire du saut à l'élastique pour lui et à t'en remettre en parlant avec lui, puis en te baladant. Toi aussi, tu l'aimais beaucoup... voire tu l'Aimais tout simplement. Tu regrettais presque d'avoir mis tout ce temps à le comprendre, mais maintenant que cela était fait... Tu profitais. Totalement. Entièrement. Mais l'amour était aussi un foutu piège : si l'autre visait bien, il pouvait totalement déstabiliser son partenaire et me rendre totalement à sa merci. C'était dur dit comme cela, mais c'était la manière dont tu voyais les choses. L'amour n'était que le jeu de ceux qui savaient les faiblesses de l'autre envers soi-même et les entretenait volontairement, et la rupture de cet amour venait lorsque l'autre en était immunisé. Et cet étonnement permanent venant de l'autre, tu n'en étais pas venu au bout, très loin de là, et tu espérais que William non plus. Lui, en tout cas, ne semblait pas vouloir arrêter de les entretenir : confiant, tu ne l'avais pas suivi du regard lorsqu'il t'avait approché puis contourné. Tu avais totalement foi en lui, il n'y avait aucune raison pour que tu le surveilles, malgré le fait que son comportement semblait avoir changé, presque imperceptiblement... à moins que c'était toi qui te faisais des illusions ? Il semblait presque être devenu le prédateur, mais pas de la manière dont le professeur l'avait été avec toi, non. C'était autre chose, mais rien que tu craignais en tout cas. Peut-être aurais-tu dû cependant : tu sursautas doucement lorsqu'il posa ses mains sur tes épaules. Que faisait-il donc ? Tu n'étais pas n'importe quel chat potté ? Il t'avait totalement perdu là, mais tu n'osais plus tourner la tête maintenant, peut-être par pressentiment. Et celui-ci était diablement juste, trop juste, tu le compris rapidement lorsque ses mains commencèrent à bouger. D'habitude, il les enlevait peu de temps après mais là... Il semblait vouloir se transformer en diable personnifié. C'était peut-être des mouvements doux, pas appuyés ou quoi que ce soit d'agressif, mais tu les ressentais. Tu avais l'impression qu'il laissait là des traînées de feu, mais cela ne faisait pas mal non, bien au contraire. Tu avais fermé les yeux, mais tu tremblais, assez fortement pour qu'il ne puisse pas l'ignorer, et tu avais même bien du mal à rester debout, même juste rester droit que possible. Tu... Tu ne pensais pas que ces petits gestes, qui n'étaient pas grand chose vu comme cela, pouvaient provoquer autant de réactions de ton propre corps. Tu sentais ses doigts sur tes omoplates, puis tout le long de ton dos, et tu ne voulais pas que cela s'arrête, c'était juste... impossible. Mais il le fit, et de manière plus que brutale pour ton coeur qui était à genoux : il pinça tes flancs en te disant que tu étais un chat potelé en réalité, avant de se reculer brutalement, laissant juste ses sensations de ses mains sur ton dos et de son souffle chaud contre ton oreille. Tu mis de longues secondes avant d'avoir la moindre réaction, comme si tu étais groggy... et c'était le cas, en quelque sorte. L'enfoiré. Il t'avait mis KO d'un geste... pour jouer. Le rire qui sortit de ta bouche n'était pas joyeux, pas cette fois. Bon sang, il avait joué à ça avec toi, alors que tu venais de lui avouer que tu avais fait semblant quelques minutes auparavant, quand tu avais voulu t'amuser, tu avais dû jouer un rôle pour ça bon sang ! Et lui, il arrivait, fier, et te fichait totalement à l'envers juste par... jeu. Je comprends mieux pourquoi tu disais que tu ne pourrais pas t'empêcher de te servir de moi comme punching-ball mental. Mais pourquoi sur ça ? Tu avais la voix plus rauque que d'habitude, certainement des restes des sensations qu'il avait provoquées... et tu en avais honte. Tu n'aurais pas dû, non, pas dû ressentir tout ça alors que ce n'était qu'un foutu jeu pour toi. Pour toi aussi au début, tout à l'heure, mais tu lui avais dit stop en quelque sorte, en lui disant que tu ne savais pas gérer cela et qu'il te rendait chèvre. Pour toi, dans ta caboche de rat de bibliothèque, il l'avait fait exprès et cela t'avait blessé sur le coup. En soi, il n'y avait rien de grave, mais tu avais mal sur le coup, et tu te savais fragile, trop fragile par rapport à ce que tu aurais voulu. Tu étais sûr que, si les rôles avaient été inversés, William n'avait pas bougé d'un pouce, et il t'aurait sorti une phrase bien sentie, mais toi, tu ne le pouvais pas. Tu ne le pouvais pas bon sang. Tu mis encore plus de temps à te tourner vers toi, encore tremblant, ton regard à la fois enflammé, effrayé et blessé à la fois, dans un drôle de mélange. Oh, oui William, tu m'as montré à quel point tu pouvais exploiter mes faiblesses. Rappelle-moi de ne plus jamais jouer à cela avec toi. Jamais. De quoi parlais-tu, de ce jeu de tentation mutuelle ou de simplement de lui avoir dit tes faiblesses à ce sujet ? Tu ne le savais pas toi-même, tu avais l'impression d'être perdu. C"était sûrement pour cela que tu l'avais ensuite laissé parler, sans jamais répondre, mais tu t'étais avancé vers lui, le coinçant contre un arbre avant de lui arracher un baiser plus sauvage que les précédents. Non, tu ne comprenais pas, pas plus que lui sûrement, ce que tu faisais... mais ton corps le décidait très bien à ta place, lui qui s'était totalement collé à William. Ce que tu es, William Kane. Un putain de manipulateur. Un caractère buté, arrogant et n'acceptant rien d'autre que le fait que tu dois tout contrôler. Même moi apparemment. Et un mec qui pense apparemment que tous les moyens sont bons pour gagner, même en touchant à la corde sensible alors que je venais de te dire que je ne savais pas quoi en faire. Ces mots, tu les lui avais craché, tes lèvres encore presque collées aux siennes. En colère ? Non. Si tu l'avais été, tu aurais été plus dur encore, tu lui aurais balancé ses quatre vérités avant de t'éloigner et de partir en courant, tu n'aurais pas été là à l'embrasser de nouveau. Les clubs ? Cela n'avait plus vraiment d'intérêt maintenant. Chaque chose en son temps : tu aurais peut-être même besoin de deux clubs finalement, pour t'occuper l'esprit au maximum et te refroidir en permanence. Parce que c'était ça en réalité : il t'avait allumé et tu répondais trop bien... enfin, une partie de toi y répondait extrêmement bien tandis que l'autre enrageait contre cette méthode totalement déloyale. Et lui qui t'avait dit que tu annonçais ton plan à l'avance comme un des méchants de James Bond... sauf qu'eux perdaient toujours. Vraiment William ? En es-tu sûr ? J'ai peut-être lancé le jeu à la base, mais c'est toi qui ne sais pas bien gérer les règles. Je ne sais plus à quoi tu joues... mais ce n'est pas... juste. Bon sang que tu haïssais ce ton plaintif qui sortit de tes lèves pour finir cette phrase. Et pourtant, c'était la vérité : c'était injuste, totalement injuste, à la fois sa manière de te battre et la manière dont cela te faisait totalement perdre pied. Avoue-le : tu voulais que je te mange dans le creux de la main pour pouvoir te foutre de moi et me montrer qu'il faut que je... comment dis-tu déjà ? Que je m'affirme ? Mais il y a d'autres moyens que cela, pourquoi une telle... extrémité ? Tu finis par te reculer, même si tu avais l'impression que tes jambes allaient finir par lâcher sous le coup de ce trop-plein d'émotions. Tu ne savais pas gérer tout ceci, tu ne savais pas... et lui le savait très bien. Tu te sentais tiraillé entre toutes ces sensations contraires, et ton esprit n'arrivait absolument pas à les assembler en un morceau qui les réunissant ensemble avec tes principes, ce que tu avais pensé de tout cela... et lui, tout simplement. Et tu restais là, debout comme un con, à le regarder, maintenant écarté de lui. Et tu ne savais pas si tu avais plus envie de te barrer en courant ou de continuer à rester juste contre lui, comme auparavant, en silence et en profitant juste du moment. Bon sang que tout cela était compliqué, que tu étais extrême et que tu étais... con de réagir de manière si disproportionné à un simple jeu pour lequel il ne visait sûrement pas à te blesser. Tu eus un nouveau rire, cette fois plus désabusé qu'autre chose. Arrête. Juste... arrête.
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Cap ou pas cap ?


Il y en a un ici qui devrait apprendre à se contrôler, ou plus globalement, apprendre à ne pas agir sans réfléchir, j’ai nommé William Kane. Il avait taquiné Devyn, seulement taquiné. Il n’avait pas pensé aux répercutions qui en découleraient, encore moins dans cette dimension là. D’abord, Devyn ne bougea pas, seules les brindilles qui craquèrent sous les pas du brun troublèrent le silence, au point qu’après plusieurs secondes, cela devint effrayant. Il hésita à bouger, voulu s’avancer mais n’en eu pas le temps, un rire vint tout troubler. Il avait merdé, lourdement merdé & comme toujours, il s’en rendait compte lorsqu’il était trop tard. C’était cependant étrange, Devyn ne semblait pas vraiment en colère. Non, il avait l’air triste, déçu. Ce qu’il ne voulait pas faire, il l’avait fait. Sa voix à la limite de l’éraillement ne s’élevait pas, elle parvenait jusqu’à William mais elle était lourde, pesante. Pourquoi sur ça, en effet. Pourquoi ? Bonne question. Il avait agit sans réfléchir, comme toujours. Mais il allait devoir régler ça car il ne pouvait pas se permettre de torturer Devyn comme ça. Il allait le perdre, il était fragile, leur relation était fragile, il allait tout perdre s’il ne se calmait pas. Il ne réussit même pas à répondre, piégé, des excuses ne suffiraient pas. Lorsqu’il releva son visage pour pouvoir le regarder, il le regretta aussitôt. Il ne réussit pas à soutenir son regard & il le détourna, écoutant ses paroles qui sonnaient comme des remontrances à ses oreilles. Il était vraiment allé trop loin. Il ne se doutait pas, en faisant ça, que ça le déglinguerait autant. Ils n’avaient pas la même sensibilité, les même faiblesses, les mêmes points de rupture & là, il en avait explosé un. Idiot. Il ne s’attendait pas à ce que les choses se passent ainsi, il se retrouva plaqué contre un arbre, Devyn contre lui, ses lèvres contre les siennes. Il n’aurait peut-être pas du, mais il y répondit avec la même fougue, c’était trop de tension pour ne pas céder. C’était peut-être être faible après ce qu’il venait de faire, mais maintenant, il comprenait comme il avait été difficile pour Devyn de supporter ce qu’il lui avait fait. Il n’avait pas pu résister à son tour. Il écouta ses paroles sans bouger, il ne le pouvait pas. Il était tétanisé, il ne rouvrit même pas les yeux, écoutant simplement. Il était déçu, déçu de lui, et il avait raison de l’être. Le pire dans tout ça, c’est qu’il n’entendit pas de colère dans ses propos, seulement de la déception. Il brossait le portrait de ce qu’il était et il voyait juste. Et il n’arrivait toujours pas à parler. Parle, crétin, dit quelque chose. Il ne pourrait qu’être d’accord avec ce que disait son petit-ami, mais il n’empêchait qu’aucun son ne sortait de ses lèvres. Il écouta, encore & encore, les paroles du Gale. Non, ce n’était pas juste. Non, il ne savait pas gérer les règles. Il venait de se brûler les ailes à agir comme un gamin & s’en était aperçu trop tard. Comme toujours. Cependant, Devyn vit faux une seule & unique fois dans son laïus. Non, William n’avait pas fait ça pour qu’il lui mange dans la main pour pouvoir souligner sa faiblesse ensuite. Il voulait jouer, d’accord, il allait parfois trop loin & le regrettait. Mais il ne voulait pas lui faire du mal intentionnellement comme Devyn le pensait en s’amusant à jouer de ses faiblesses pour les lui balancer à la gueule après. A peine eut-il terminé sa phrase qu’il répondit, du tac-au-tac ; « Non. » Il avait joué avec ses nerfs, il en voyait le résultat, mais pas une seule seconde il avait pensé à lui balancer tout ça à la figure. Il répondit, atone ; « J’ai fait n’importe quoi, je le regrette. Mais je n’ai pas pensé une seconde à te balancer ça à la figure. » Il regarda Devyn s’éloigner et entendit son rire une nouvelle fois, différent. Il opina d’un signe de la tête, il ne comptait pas recommencer. Il se laissa glisser le long du tronc de l’arbre contre lequel il était fermement plaqué il y a encore quelques instants, s’asseyant au sol. Il posa une main contre sa bouche, passant son pouce sur ses lèvres. On pouvait dire qu’il avait foiré. Il passa ses mains sur son visage, lançant d’une voix tout juste audible après ce moment de silence ; « Je suis désolé. Sincèrement désolé » Le visage baissé, le regard bloqué sur ses mains, il ne rajouta rien.
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Cap ou pas cap ?


C'était étrange, cette impression que tu t'étais pris un uppercut dans la figure alors qu'il ne t'avait fait qu'une longue caresse. C'était vraiment flippant tout ça, douloureux aussi, par cette impression que tu t'étais fait avoir en beauté cette fois. Tu n'étais pas mauvais joueur, accepter une défaite ne t'avait jamais dérangé... mais passer par de tels moyens pour gagner était traître, et tu haïssais les traîtrises, encore plus lorsqu'elles venaient d'une personnes aussi proche que l'était William. Alors, tu avais explosé. Littéralement. Tu avais presque l'impression qu'un autre parlait pour toi, à lui balancer ainsi toutes ces paroles à la figure. Tu avais baissé tes défenses pour lui, alors que tu aurais plutôt dû les monter plus haut que jamais. Le résultat ne te plaisait absolument pas, tout comme ta réaction d'un sens, même si cela n'était que du pur instinct, le guidage par les émotions. Tu l'avais vu, détourner la tête comme s'il ne supportait pas ta blessure, mais tu ne pouvais pas t'arrêter, pas maintenant. Cela ne suffirait pas à assouvir cette douleur qu'il avait provoqué, cette douleur mêlée de ce besoin de sentir ses mains sur toi. C'était surtout cette sensation qui l'emporta lorsque tu le coinças contre un arbre pour l'embrasser sauvagement. Pouvait-il reconnaître encore le garçon timide et réservé, qui se laissait marcher sur les pieds et qui s'écrasait quelque soit le cas ? Certainement pas. Le fait qu'il te répondre tout aussi fortement t'enflammait tout en entretenant la blessure, mais tu ne pouvais pas nier que tu appréciais la globalité de ce baiser, malgré le contexte. Foutu masochisme. Oui, quelque chose s'était cassé pendant ce jeu... mais tu n'étais pas sûr de savoir ce que c'était, de vouloir le savoir plus exactement. Tu avais peur de mettre le doigt dessus, de tout comprendre d'un coup, et que cela finisse de te mettre à genoux... à moins que tu y étais déjà. Alors tu continuais à vomir tes paroles, plus ou moins blessantes, et tu l'observais. Tu l'observais alors qu'il ne semblait même pas vouloir bouger, et qu'il t'écoutait tout simplement. Tu aurais voulu qu'il remue, qu'il expulse aussi tout ce qu'il pensait de cela, mais il resta silencieux, comme indifférent. Mais tu sentais qu'il ne l'était pas, tu le connaissais trop pour ne pas le sentir, même si tu ne pouvais pas l'expliquer. Tu ressentis cependant encore un changement lorsque tu lui avouas tes soupçons, qu'il n'avait fait ça que pour te briser et te montrer tes propres faiblesses... mais son "non", même s'il n'était pas très fringant, sonna comme un fouet à tes oreilles, et tu t'arrêtas net après cela. Il réfutait tes accusations, et tu ne savais pas si tu devais le croire ou pas. Était-il réellement sincère, ou était-ce encore la suite de son jeu, te faire croire que tout cela était faux pour mieux reprendre ensuite ? Tu... hésitais. Tu hésitais tellement que tu reculais, pour ne plus être contre lui, pour tenter de t'éclaircir l'esprit. Mais c'était dur bon sang, cette contradiction entre ta déception et cette petite étincelle que ce simple geste avait allumé. Tu ne savais même pas si tu n'avais pas surestimé le tout, si tu ne t'étais pas laissé emporter par tes émotions tout en étant décontenancé par leur puissance, toi qui voulais être plus fort que ça. Mais lui aussi semblait décontenancé, vidé, et tu te demandais si lui aussi ne s'était tout simplement trop laissé emporter, mais de manière simplement différence de toi. C'était cela, ton rire si désabusé, toute l'expression de tes doutes, tes incompréhensions. Tu l'entendis glisser contre l'arbre, écorce contre tissu, toujours dos à lui, puis exprimer ses sincères excuses après un moment de silence. C'est ce qui te fit te retourner, et le voir aussi abattu, aussi mal en point que toi finalement, cela débloqua ton problème. C'était ça, ta rupture : ce n'était pas le problème que tu ne pouvais pas l'aimer s'il te faisait ça, et la véritable réponse te fit pourquoi a perte inconsciente de contrôle sur toi-même. Non, la rupture, c'était simplement que tu avais compris, compris que finalement, le contrôle n'avait rien à faire là-dedans, même si cela détruisait pas mal de tes barrières. Tu t'étais doucement avancé de nouveau vers lui, avant de t'accroupir tant bien que mal, tâchant de ne pas lui tomber dessus physiquement, ce qui serait quand même dommage. Tu n'as pas à l'être. Cela devait sembler bizarre, vu la crise que tu venais de lui faire, peut-être étais-tu complètement lunatique, mais ces mots étaient sincères, au moins. Tu l'avais enlacé, les mains derrière son cou, après quelques instants d'hésitation. Tu sentais qu'il ne te repousserait pas, pas après cela. Tu restas silencieux quelques secondes encore, immobile, avant de soupirer et de reprendre la parole. Ecoute William... C'est moi qui m'excuse. Tu n'as en soi rien fait de mal. Juste que je ne sais pas comment gérer tout ça, comme je te l'ai dit... et comme tu l'as fait aussitôt après, j'ai cru que tu te foutais de moi. Tu espérais juste une chose : ne pas avoir tout gâché par ta crise. Je pensais ce que j'ai dit sur ton caractère William, et tu le sais. Cependant... Même tes conneries m'atteignent un peu trop par rapport à la normale, je l'accepte. Je le dois. Parce que c'est ça le problème : moi aussi je veux que tout soit contrôlable, et j'ai peur dès que je perds pied... alors que je ne devrais pas. Tu es là après tout, même si c'est toi qui provoques ça. Tu avais eu un léger sourire, même s'il n'était pas encore très franc. Puis tu eus un rire, presque nerveux et incongru. C'est fou quand même. J'ai toujours recherché le contrôle de moi-même en ne m'affirmant pas forcément et en restant à l'écart, et je suis presque soulagé de me rendre compte que j'ai eu faux, ce n'est pas stupide ça ? Je dois être maso.
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Ce n’était pas impossible que William ait l’air vidé, il avait le sentiment de l’être. Il affichait toujours l’image d’un type solide, que rien n’atteignait. Rien, ou presque, aujourd’hui il avait été touché & il ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même. Il était allé trop loin dans ce jeu, sans se rendre compte des dangers qui l’attendaient au tournant. Il s’était tout prit en pleine face & au moins, à défaut d’être plaisant, ça l’avait réveillé. Ce n’était pas tant le fait que Devyn le décrive si précisément qui le faisait se sentir si bas, c’était de le voir lui, blessé, par sa faute. Il ne s’était pas montré méchant, il ne cherchait pas à se venger mais à faire cesser une bonne fois pour toute cette manie qu’il avait. Il allait peut-être réussir à le faire grandir, mais malheureusement, c’est en atteignant les points de rupture que cela se produisait. Le moins que l’on pouvait dire, c’est que cette fois, il était calmé pour un bon moment. Alors lorsque Devyn lui expliqua pourquoi il n’avait pas à être désolé, il bloqua. Bien sûr que si, il avait clairement franchi une limite, ce n’était pas de la faute de Devyn, au contraire, il l’avait giflé avec ses mots & ça l’avait secoué. S’il n’avait pas réagi comme ça, il n’aurait peut-être pas saisi le message et cela n’aurait fait qu’empirer avec le temps. William n’avait pas bougé lorsque le Gale l’avait enlacé, il écoutait simplement ce qu’il lui disait, un peu choqué d’entendre qu’il n’y était pour rien parce qu’il n’était pas d’accord avec lui. Et puis il lui avoua avoir eu peur qu’il ne se moque de lui en faisant ça, ce fut la parole de trop. Il posa une main dans son dos, lâchant prise. Comment devaient-ils agir l’un envers l’autre ? Ils tenaient tous les deux à leur relation, l’un à l’autre, mais avaient peur que tout s’arrête, qu’un grain de sable s’immisce dans les rouages de cette mécanique qui était encore parfaitement huilée et fasse tout sauter. Aujourd’hui, ils avaient eu un vague aperçu de ce que cela pourrait provoquer si les choses sérieuses venaient à se concrétiser, s’ils s’engueulaient vraiment. C’était assez effrayant ce sentiment de mal-être mêlé à un tas d’autres. De la colère envers lui-même, du regret, de l’incompréhension… La liste est non-exhaustive. Comment faire lorsque tout est hors de contrôle ? Il faut éliminer ce qui pose problème, en l’occurrence, sa gaminerie. Bien sûr, rien n’est jamais acquis lorsque l’on aime quelqu’un, William ne le vivait pas depuis longtemps mais il le savait depuis qu’il avait embrassé Devyn dans cette cale sombre, il avait déjà perçu le caractère fragile de ce qui naissait & s'était juré de tout faire pour que rien ne le tue, pour le rendre plus fort, plus puissant. Ca passerait obligatoirement par ce changement. « Je n’ai pas envie que ça se reproduise. Mais je n’ai pas vu ça venir, et… » Et il le regrettait. Pourquoi était-ce si dur de parler ? « Je pense que rien n’est jamais acquis, mais rien n’empêche de s’en rapprocher… » Il se détacha de lui à contrecœur, mais il fallait qu’il le voit. Il lui dit ; « Je dois arrêter. » Le Gale n’avait pas des nerfs incassable, un beau jour, tout valserait, et il ne le voulait pas. Sa voix s’était brisée parce qu’il savait ça, et une fois encore, il avait peur de ne rien voir venir si cela venait à se reproduire. « Ce n’est pas stupide. Je ne vois pas pourquoi ça devrait l’être. » Alors oui, il avait fallu en arriver à un extrême pour qu’il s’en rende compte, mais si ça n’avait pas été ça, qu’est-ce que cela aurait été ? C’était fait & plus à faire, ils en tiraient une leçon tous les deux, ça leur servirait à l’avenir. Pour le moment, il ne voulait rien d’autre que ce qu’il avait maintenant. Le calme, Devyn, quelques jours paisibles avant le tumulte de la reprise. Alors même s’il hésita un instant, il se jeta à l’eau & prit Devyn contre lui, doucement. Il posa sa tête dans le creux de son cou & cala sa respiration sur la sienne, pouvant sentir le parfum de sa peau, sa chaleur. Il ne voulait plus rien entendre d’autre que le bruit de l’eau en contre bas, du vent dans les feuillages & des oiseaux qui s’aventuraient non loin d’eux.
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Cela faisait quand même du bien. Tu voulais dire... Du bien de dire tout ce que tu voulais, que ce soit du mal ou du bien. Tu n'aurais pas tenu si tout n'avait pas tout craché tout à l'heure, l'état "cocotte-minute" n'était franchement pas le meilleur de tous. Malgré tout, maintenant, vous étiez deux à être blessés, pour des raisons différentes mais convergentes. Mais toi maintenant, tu comprenais. Tu comprenais pourquoi tu n'avais pas été bien suite à son geste, et tu savais que tu avais fait une erreur à la base. Si tu n'avais pas été si coincé, à toujours vouloir contrôler, vous seriez encore en train de rire tous les deux, à vous taquiner mutuellement et à redevenir des gosses le temps de cette balade. Mais il n'en était plus rien désormais, vous étiez juste deux hommes quelque peu perdus et décontenancés par l'autre. Et pour une fois, tu pris l'initiative en t'excusant auprès de lui, le plus calmement possible, parce que tu croyais en tes propos : tu avais merdé autant que lui dans cette histoire. William ne bougea pas cependant aussitôt, même quand tu plaças ta main derrière son cou, le caressant presque instinctivement. Il ne te repoussais pas cela dit, et finis même par placer l'une de ses mains derrière ton dos. Tu en eus un léger sourire : non, il ne t'en voulait peut-être pas finalement, c'était déjà ça, mais tu devais totalement éliminer ce qui semblait être... de la culpabilité ? Possible oui. Tu étais peut-être fragile, bien plus que lui, mais lui aussi semblait avoir quelques faiblesses finalement, même s'il n'était pas courant de les voir les afficher si aisément. Mais d'un sens... Cela te faisait chaud au coeur, qu'il ne les cache pas de toi pour que tu penses qu'il n'y avait aucun problème, car ce genre de choses ne pouvait apparemment se résoudre qu'à deux. Mais tu ne comprenais pas totalement ces paroles. Il voulait ne pas provoquer ce genre de situations mais ne les voyait pas venir. Il voulait que tout soit parfait, ou du moins au plus proche de la perfection, mais ne semblait pas savoir comment s'y prendre. Oui, il était définitivement aussi perdu que toi. Je ne veux pas que tu changes. Pas simplement pour moi, pas simplement pour ne pas me blesser. Si tu changes... Tu ne seras plus toi-même, et c'est pourtant comme cela que je t'apprécie le plus. Même s'il te blessait oui. Parce que tu avais vu ce que donnait un William qui voulait changer : il allait mal, très mal, et tu ne voulais plus le revoir comme à la bibliothèque, avant ce Summer Camp. Plus jamais ça. Toi, par contre, tu avais changé. Tu ne savais pas si cela était une bonne chose, mais tu te sentais toujours plus libre qu'avant, moins enfermé sur toi-même et plus... heureux en quelque sorte. Alors, pourquoi la compréhension de tes erreurs passées, la stupidité d'avoir pensé que le contrôle était la meilleure des choses en permanence ne serait pas aussi... affirmatif ? Ça l'est. Tu sais... Je me suis toujours dit que tout contrôle me permettait de tout réussir, et que toute variation provoquerait ma perte. Et là, tout ce que mon besoin obsessionnel de contrôle apporte, c'est ça. De me fâcher alors que cela n'aurait pas dû se passer ainsi. J'aurais... J'aurais juste dû accepter, profiter et en plaisanter. Le silence immobile ne dura pas très longtemps, alors que tu le sentis doucement t'attirer vers lui, et tu te blottis contre lui avec plaisir. C'était là l'un des endroits les plus sûrs à tes yeux, un endroit où tu te sentais bien, et où rien ne pouvait t'arriver, à tes yeux. Le sentir contre toi te rassurait en plus de cela, et tu le serras un peu plus encore contre toi, comme un remerciement muet de passer à autre chose après cette "presque dispute". Mais tu voulais vraiment te faire pardonner, et tu n'avais eu qu'une seule idée : simplement de glisser doucement ta main de son cou à son flanc que tu dénudas doucement avant de doucement le caresser du bout des doigts. C'était un simple geste d'apaisement, le retour de celui qu'il avait fait précédemment, du mieux que tu pouvais. Après tout, c'était la moindre des choses, pour simplement soulager ta conscience qui s'en voulait encore d'avoir gâché ce moment unique. Malgré tout, même celui-ci était unique, d'un côté : plus jamais vous n'auriez l'occasion de profiter d'un tel paysage, ou du moins plus jamais après ce Summer Camp. Après, ce serait Cambridge, Harvard, et ce n'était franchement pas aussi féerique. Le soleil commençait cependant à se coucher, doucement mais sûrement, et la forêt n'était pas franchement un lieu très sûr et éclairé pour que deux étudiants y restent. Tu ne bougeais pas cependant, pas encore. Tu ne crois pas que nous devrions nous rapprocher de la plage ? S'il fait trop sombre, on risque de devoir passer la nuit en pleine forêt, et... je ne suis pas sûr que l'idée soit tellement appréciable.
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Devyn & William


Cap ou pas cap ?


Bien sûr que si, il devait changer. Certes, il avait déjà essayé et cela avait été un vrai désastre, Devyn l’avait récupéré à la petite cuillère peu de temps avant le summer camp. Mais à ce moment-là, il essayait de changer pour s’ouvrir aux autres & cesser de vivre en ermite pour le restant de ses jours. Si ça n’avait pas fonctionné, peut-être était-ce parce qu’il n’avait pas de motivation autre que la sienne. S’il tenait à y arriver, c’était pour lui, pour être plus heureux. Mais lorsqu’il s’était rendu compte qu’il avait faux sur toute la ligne, il avait disjoncté. Finalement, il était très bien comme il était, même s’il n’était pas comme le restant de la populace. Il avait cru pouvoir être plus heureux en changeant, mais il n’était alors plus lui-même. Il avait même pensé que c’était normal, qu’il fallait qu’il s’y habitue. Mais lui qui agissait toujours naturellement se retrouvait à jauger chacun de ses gestes pour être aux antipodes de son ancien lui. Finalement, l’ancien l’avait emporté mais il s’en fichait car il avait les nerfs solides. Aujourd’hui, c’était différent. Il avait une raison pour laquelle se battre jusqu’au bout, une raison plus fragile que lui, une raison avec laquelle il ne pouvait pas jouer. Alors même si Devyn n’était pas d’accord avec lui, il insista ; « Je serais toujours moi, simplement je serai plus… Adulte. Je ne veux simplement pas que ce que vient de se passer recommence, c’est tout. » C’est ça, il avait visé juste. Il ne changerait pas au point d’être méconnaissable, il en serait juste fini des histoires qui tournent mal, il en connaîtrait les limites. A trente-trois ans, il était peut-être temps qu’il agisse, non ? En tout cas, ils cherchaient tous les deux à s’attribuer la faute, incapables de s’entendre sur qui était le fautif. Devyn l’avait mis en garde avant qu’il ne le touche & il était passé au dessus, en quoi était-il fautif ? C’était William qui n’en avait fait qu’à sa tête pour avoir le dernier mot, Devyn n’y était pour rien. « Et moi j’aurais dû agir autrement pour que ça ne te mette pas dans un tel état. » C’était égoïste, il s’était reculé de lui dès qu’il en eut fini avec sa blague ridicule, il n’avait pas laissé la moindre chance à Devyn. Il n’avait pas fait ça dans le but qu’il lui saute dessus dans les secondes qui suivaient, pourtant il lui avait fait comprendre que c’était tout ce qu’il voulait après ça, en l’embrassant sauvagement. Alors le contrôle ne prenait pas toute la place dans cette histoire. « Arrête. Je me suis entêté encore une fois, je ne t’ai pas laissé le choix. » Par chance, le silence vint s’abattre sur la forêt peu après ça, les plongeant dans le calme. Il sentit la main de Devyn glisser le long de son cou pour se placer non loin de ses côtes & il frissonna, c’était agréable. Il attira Devyn contre lui de telle sorte qu’il se retrouve assis sur ses cuisses, front contre front il ferma les yeux. Lorsqu’il reprit la parole, ce fut pour dire qu’il commençait à être tard & qu’ils devraient commencer à se rapprocher de la plage. « Ouais, on devrait. » Mais pas tout de suite, juste cinq minutes encore, ou même dix, quinze, soyons fous. Juste encore un peu de temps, un peu de silence. Il posa une main sur sa nuque, entortillant une mèche de cheveux blonds entre ses doigts, caressant sa nuque au passage. Promis, bientôt, ils partiraient. Mais accordez-leur encore un peu de temps.
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Devyn & William


Cap ou pas cap ?


Quelle tête de mule ce William. Il ne voulait pas s'effacer de la tête que son comportement avait été plus normal que le tien. Voulait-il simplement changer... pour toi ? Non, ce n'était pas ce que tu souhaitais. Tu étais peut-être fragile, mais pas stupide, tu savais qu'il était ce qu'il était, voilà tout. S'il commençait à se fixer des limites, il allait tomber dans les mêmes écueils que toi, il allait faire ce que tu avais reconnu comme étant une erreur. Très franchement, il était facile de comprendre que tu ne le souhaitais pas, non ? Pas pour lui apparemment. Il était pourtant plus âgé, plus expérimenté, plus... sage normalement, mais tu n'étais pas sûr que ce soit tellement le cas. Devant ton incompréhension, oui, il aurait pu agir autrement, mais tu aurais pu aussi être plus clair et plus... simple en fait. Il ne t'avait peut-être pas laissé le choix, mais c'était toi qui t'étais enfermé tout seul dans cette histoire à la base, il ne fallait pas l'oublier. Oui, arrêter, c'était peut-être le mieux vu la situation. De toute façon, chacun resterait campé sur ses positions, quelque soient les arguments de l'autre. Nous avons tous deux fait des erreurs, voilà tout. Mais cela n'était plus rien maintenant, face à ce moment de pure tranquillité. Il semblait apprécier tes caresses et tu en eus un léger sourire amusé, tandis qu'il te collait encore plus à lui, même si cela signifiait te mettre sur ses genoux. Tu n'allais sûrement pas t'en priver cela dit, c'était bien trop bon. Tu l'avais enlacé de tes deux bras cette fois, profitant du contact de sa peau contre tes doigts qui la caressait doucement. Tu le laissas même surprendre par le contact de ses doigts dans tes cheveux et contre ta nuque, frissonnant et laissant même échapper un léger soupir/gémissement, baissant ta tête pour mieux en profiter et fermant les yeux. Non, toi non plus, tu n'avais pas envie de partir, de bouger de là pour te retrouver au milieu du monde. Vous étiez naturellement assez discrets, sans vous cacher cependant, et il ne fallait que ce genre de moments en tête à tête pour profiter aussi sereinement. Mais le temps... Le temps n'était jamais illimité hélas. Lorsque tu rouvris les yeux, les laissant encore mi-clos en étant si bien installé, tu vis que la nuit commençait réellement à tomber. On va finir par se perdre William... Et je ne pense pas qu'on fasse le poids face aux animaux du coin. Quelle torture, de devoir bouger cependant... Mais il le fallait bien à un moment, hélas.
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Devyn & William


Cap ou pas cap ?


Voilà qui clôturait ce débat sans fin, ils avaient tous deux faits des erreurs. Maintenant, restait à ne pas les reproduire, et si Devyn ne semblait pas d’accord pour que William change, il ne lui en laissait pas le choix. Il avait peur qu’un jour, cela fasse tout voler en éclat. Il ne se changerait pas non plus en parfait inconnu, mais il devait grandir un peu, juste suffisamment pour qu’ils puissent vivre leur relation sans être sur le fil du rasoir constamment. Pour le moment, tout semblait être redevenu aussi calme que cette forêt et William en profitait pleinement. Adossé à un arbre, il avait attiré Devyn à lui pour qu’il soit sur ses cuisses. Le temps semblait s’égrener lentement, mais ce n’était qu’une illusion, il faudrait bientôt quitter ces lieux pour rejoindre le bateau, la nuit tombait vite. Mais pour le moment, ils étaient tous les deux, profitant d’être ensemble. Devyn parvint même à lui arracher l’ébauche d’un sourire et il ouvrit les yeux pour le voir. Il avait raison, la nuit tombait, il fallait vraiment filer. Il opina d’un petit signe de la tête & attendit qu’il se lève pour l’imiter. Epoussetant rapidement son pantalon de la terre & des feuilles accumulées, il balaya les alentours du regard, grimaçant ; « On va vraiment devoir se dépêcher. » Il jeta à un coup d’œil à son petit-ami & se mit en route. Peut-être était-ce du à la fatigue, aux émotions différentes de cette journée ou au dépaysement, mais quoi qu’il en soit, le retour fut plutôt calme. Si William se trompa de direction une fois ou deux, ils retrouvèrent leur chemin assez facilement et rejoignirent le bateau lorsque la nuit fut tombée. William s’arrêta devant un moment, le contemplant. Ca y est, le Summer Camp se terminait & d’autres choses avec lui… Mais pas tout. Au contraire, certaines ne faisaient que débuter. Alors il posa sa main sur la joue de Devyn comme il n’y avait personne dans les parages et l’embrassa une dernière fois avant qu’ils ne remontent à bord. Cette fois, la journée était belle & bien finie.
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