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Devyn & William
Tu veux... ou tu veux pas ?
Tu étais... bien. Cela faisait tout juste un mois que tu étais avec William, et tu te sentais... libre. Tu pensais, de manière pessimiste, que cette impression de joie et de paix allait doucement retomber pour que tu reviennes à la normale, mais cela ne semblait pas être le cas. Tu n'avais avoué à personne le fait que tu étais en couple, pas même à Jackie ou à Katanae, et cela ne t'avait même pas effleuré l'esprit d'ailleurs. Après tout, sortir avec William, c'était comme si c'était la continuité extrêmement logique de votre amitié, ce dont tu t'étais rendu compte plusieurs jours après le début, donc cela te semblait naturel. Vous viviez cela de manière plutôt tranquille, du moins de ton côté, car tu n'abordais pas tellement la question frontalement avec William. Il t'avait dit qu'il espérait que le brouillard entourant cette situation inconnue s’éclaircirait, mais comme il ne t'en avait plus reparlé, tu n'osais tout simplement pas. Mine de rien, tu savais tout de même être prudent et ne pas réveiller le lion qui dormait. Il n'empêchait que vous étiez arrivés à la toute dernier escale de cet été sur les îles. Le résumé était plutôt positif dans ton cas finalement, et tu savais que tu aurais regretté d'être resté encore à Cambridge pendant deux mois tout seul. Maintenant, tu regrettais encore plus en sachant tout ce qui ne se serait pas produit. Mais la fin du Summer Camp signifiait également retour à Harvard, début de ton bizutage chez les Lowell... et colocation avec ton partenaire. Waouh, cela allait vraiment vite dit comme cela, et tu aurais pu en être effrayé si tu 'avais pas déjà tout planifié avant même le Summer Camp. Non, tu ne considérais pas encore cela comme l'installation d'un couple ensemble, juste une solution avantageuse pour tous les deux et permettant de vous voir relativement souvent, et pas seulement en coup de vent comme l'année dernière.
En tout cas, après une soirée plutôt tranquille pour commencer la visite de l'île, William t'avait proposé de te rejoindre en début d'après-midi non loin d'une forêt un peu à l'écart, et tu avais accepté. Tu étais intrigué malgré tout, tu ignorais totalement ce qu'il t'avait encore réservé cette fois, et cela pouvait être n'importe quoi le connaissant. Tu y arrivas enfin, habillé comme un vrai touriste d'un bermuda et d'une chemisette marron laissant apparaître le beau bronzage acquis pendant ces vacances, et il était déjà arrivé. Lui glissant un léger baiser sur les lèvres, presque une caresse plutôt, tu lui souris doucement avant de prendre la parole. Et bien, que me vaut donc l'honneur de ce rendez-vous secret ? Qu'as-tu donc encore manigancé ?
En tout cas, après une soirée plutôt tranquille pour commencer la visite de l'île, William t'avait proposé de te rejoindre en début d'après-midi non loin d'une forêt un peu à l'écart, et tu avais accepté. Tu étais intrigué malgré tout, tu ignorais totalement ce qu'il t'avait encore réservé cette fois, et cela pouvait être n'importe quoi le connaissant. Tu y arrivas enfin, habillé comme un vrai touriste d'un bermuda et d'une chemisette marron laissant apparaître le beau bronzage acquis pendant ces vacances, et il était déjà arrivé. Lui glissant un léger baiser sur les lèvres, presque une caresse plutôt, tu lui souris doucement avant de prendre la parole. Et bien, que me vaut donc l'honneur de ce rendez-vous secret ? Qu'as-tu donc encore manigancé ?
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Devyn & William
Cap ou pas cap ?
Un mois s’était écoulé dans la vie de William depuis l’épisode de Porto Rico, et plus rien n’était comme avant. Son meilleur ami était devenu son ami, son petit-ami, son compagnon, appelez ça comme vous voulez, lui préférait le terme « ami ». Il avait voulut le suivre aveuglément, il ne savait pas comment il s’en sortirait, mais il fallait croire qu’il n’était pas si mauvais puisque leur couple tenait. Il avait eu raison d’écouter Devyn, il n’avait jamais été aussi heureux d’avoir fait un choix à l’aveugle. Le Summer Camp se déroulait sans problème majeur depuis, les escales se succédaient, les paysages changeaient. Aujourd’hui, ils étaient en Jamaïque, la terre du reggae, de Bob Marley & de ses Wailers. Un véritable mélange culturel & ethnique qui conférait à ce lieu un quelque chose de spécial. C’était même l’une des étapes favorites de William, bien qu’ils ne soient arrivés que depuis peu. Aujourd’hui, il avait donné rendez-vous à Devyn à l’écart de la populace, à l’orée de la forêt qui bordait Blue Lagoon. Il avait une idée derrière la tête, il l’avait depuis plusieurs jours maintenant, et il voulait en faire part au Gale, bien qu’il redoute sa réaction. D’ailleurs, il ne tarda pas à arriver, embrassant furtivement William. Un discret sourire étira ses lèvres lorsque Devyn lui demanda ce qu’il avait manigancé. Oh, comme si c’était son genre. Il lui répondit ; « Comme si c’était mon genre de manigancer. » Si l’on respectait ses paroles à la lettre, il n’avait rien manigancé aujourd’hui. Il avait bien une idée en tête mais n’avait rien réservé, rien payé à l’avance, rien du tout, il n’avait donc rien manigancé. Il pinça ses lèvres pour refreiner un rire, avouant ; « Mais j’ai bien une idée en tête. » Il fit signe au jeune homme de le suivre, qu’il se rassure, ils avaient une longue marche avant d’arriver sur les lieux. Ils allaient pouvoir profiter de ce cadre magnifique rien que tous les deux & ça, c’était appréciable. Il se tourna vers lui, étonné ; « Tu n’as pas prit ton appareil photo ? » C’était étonnant, il savait que Devyn y tenait énormément & qu’il le suivait presque partout où il allait depuis des années. Soit il l’avait oublié, chose étonnante, soit il avait eu peur lorsque William lui avait demandé de le rejoindre. Il était si flippant lorsqu’il en disait peu ? Il continua d’avancer, la forêt était luxuriante, sublime, et ils n’étaient dérangés que par les oiseaux, si l’on devait considérer ça comme une nuisance, ce qui n’était pas le cas pour William. D’ici une heure, après avoir parcouru ce chemin à la faible dénivelée, ils arriveraient au sommet d’un pic où souhaitait aller William. Soudain prit d’un doute, il lui demanda ; « Tu as le vertige ? » Il savait que ce ne serait pas facile de convaincre le jeune homme de faire ce qu’il voulait faire avec lui, mais s’il avait le vertige, ce serait d’autant plus compliqué. Dans le pire des cas, il trouverait bien une autre activité à faire avec lui, mais il voulait terminer ce Summer Camp en beauté & le saut à l’élastique au dessus de ce sublime lagon semblait être l’idéal.
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Devyn & William
Tu veux... ou tu veux pas ?
Justement... C'était ça le problème : il était totalement capable de faire ça, de manigancer des plans étranges pour s'amuser, que ce soit à tes dépends ou avec toi. Il semblait certes plus détendu que lorsqu'il t'avait fait la surprise d'il y a un mois, mais cela ne te semblait pas être une raison pour rester totalement calme à l'idée qu'il mijotait quelque chose. Il ne pouvait pas t'avoir invité pour rien, ou juste pour te voir, cela ne lui ressemblait absolument pas. Certes, vous changiez tous les deux grâce à l'autre... mais tu doutais du fait qu'il puisse faire des choses de ce genre grâce à toi. Il se rattrapa cependant devant ton regard soupçonneux, avouant qu'il avait quand même une idée en tête. Rassurez-moi de suite... Pas de défis alcoolisés cette fois ? Ce n'est pas que le précédent t'avait traumatisé... juste que tu avais tendance à encore plus te méfier au sujet de l'alcool qu'avant. Tu avais vu ce qu'être bourré avait comme effets sur toi, tu préférais éviter de passer à l'étape suivante après le baiser cette fois. Mais cela ne semblait pas être le cas, vu qu'il te fit signe d'avancer avec lui dans la forêt. Hum, pas de défi impliquant la civilisation, ce n'était pas une mauvaise chose en soi. En plus, tu pourrais profiter d'un réel tête à tête avec lui, c'était plutôt chouette en fait. Au moins finit-il par remarquer l'élément manquant de ta tenue, toi qui vivais presque 24h/24 avec ton appareil photo. Je te laisse deviner pourquoi. Tu avais affiché un léger sourire à l'idée qu'il trouve la réponse à cette petite énigme. Si cela te faisait également bizarre de ne pas l'avoir au cou, tu savais qu'il valait mieux ne pas tenter le diable en l'amenant tu ne savais pas où, au risque de le casser. Non, il était plus en sécurité dans ton sac sur le bateau, et tu savais que personne ne se risquerait ne serait-ce que le toucher, tu avais directement mis ton véto là-dessus. Cependant... Tu regrettais un peu, en voyant la beauté des paysages alentours. C'était sublime, sûrement dans les plus beaux paysages que tu avais vu durant ce Summer Camp... et tes photos étaient là pour en témoigner. On reviendra dans les prochains jours pour immortaliser ces lieux... si tu veux bien. Cela te ferait plaisir que William t'accompagne, même s'il ne s'y connaissait pas forcément et que tu étais généralement silencieux durant ce genre de moments. N'empêche qu'avoir sa présence à tes côtés rendrait le moment encore meilleur. A force de marcher, vous finîtes par arriver tout en haut d'un pic apparemment, vu le large champ de vision offert. C'était toujours une drôle de sensation, de dominer le monde, mais tu n'avais pas peur. Tu n'avais jamais été aussi haut, mais tu appréciais la vue. Pas à ma connaissance. Pourquoi ? Tu étais suffisamment proche du bord pour qu'il puisse le voir, tu regardais même en bas sans trop bouger, reculant juste d'un pas comme tu avais l'impression de bouger. Tout allait bien donc. Tu finis par t'allonger au bord, observant William en tournant la tête. Quelque chose me dit que tu ne m'as pas amené ici pour la vue, je me trompe ?
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Devyn & William
Cap ou pas cap ?
Malgré le fait que l’épisode de Porto Rico soit passé depuis un mois, Devyn le ruminait toujours. Il n’avait sans doute pas apprécié de découvrir jusqu’où il était capable d’aller une fois saoul, même si au final, tout se terminait bien pour eux. Il n’en demeurait pas moins que les deux anglais s’étaient ridiculisés ce soir là, si certains moments faisait rire William, il aurait voulu se pendre en songeant à d’autres. Du coup, il y pensait le moins possible, même si parfois cela s’imposait à lui, comme maintenant. Il le rassura donc ; « Pas la moindre goutte d’alcool. » Il avait dit cela sur un ton solennel, comme le loup qui jurait que l’on ne l’y prendrait plus. En parlant de ne rien prendre, Devyn avait le cou dégagé de tout appareil photo. Qu’en avait-il fait ? Il lui posa lui-même la question, le laissant deviner pourquoi. A première vue, la réponse semblait évidente. Il lui avait donné rendez-vous à Blue Lagoon, par déduction, il espérait se baigner, et William se doutait que l’appareil photo n’apprécierait pas de piquer une tête. Il tenta donc ; « Appareil photo non étanche, c’est ça ? » En même temps, il ne voyait pas trente-six solutions au problème. Après tout, le Gale l’emportait absolument partout avec lui dès lors qu’ils accostaient, il aurait été étrange que, sans raison, il le laisse dans la cabine, et cette hypothèse était la seule & unique probable. Du moins, la seule à laquelle songeait William. Après une bonne heure de marche, ils arrivèrent au sommet d’un des pics du lagon. La dénivelée était faible mais c’était trompeur, une fois en haut, le Kane sentait bien ses mollets. Les faux plats, quel horreur. Le jeu en valait la chandelle puisque sous leurs pieds s’étendait le lagon, d’un bleu & d’un calme profond. C’était tout juste s’il percevait les vaguelettes crées par le vent. En fait, la vue était digne d’une carte postale. Pour une fois, William regrettait que Devyn n’ai pas son appareil photo avec lui, il aurait déjà pris mille clichés à l’heure qu’il est. Comme les grands esprits se rencontrent –oui, je pense à nos chevilles, il proposa de revenir plus tard pour immortaliser la vue. Le Kane ne pouvait qu’agréer ; « Compte sur moi. » Un petit sourire illumina son visage, il était ravi que Devyn le lui propose, il ne l’avait encore jamais fait. Il avait pu le voir prendre des photos à la dérobée plus d’une fois, mais il ne l’avait jamais convié à venir avec lui. Il comprenait, c’était sa passion & il semblait être déconnecté du monde lorsqu’il saisissait ce qui l’entourait. Alors qu’il l’invite dans son monde, ça le toucha sincèrement. S’il ne laissait pas voir grand-chose, il n’en pensait pas moins. William s’avança jusqu’à Devyn, gardant une légère distance de sécurité avec le bord, il n’allait pas tenter le diable, du moins, pas maintenant. Pas sans harnais. Pas sans élastique. Devyn lui dit qu’il n’avait pas le vertige, voilà qui le rassurait. La partie n’était pas gagnée pour autant, mais peut-être qu’en y allant en douceur, il accepterait ? La bonne blague, le chantier était énorme. En effet, le Kane n’avait pas emmené son ami ici pour les beaux yeux du lagon, si toutefois il en avait eu. Il n’allait pas le lui dire lui-même, il verrait bien s’il visait juste ou non parce qu’en contrebas, des jet-ski quittaient la baie vers la mer. Plus loin, des aventuriers escaladaient les falaises, d’autres faisaient de l’accro-branche dans la jungle pendant que d’autres sautaient à l’élastique ou se baignaient. Si certaines possibilités étaient faciles à éliminer, Il en restait plusieurs en lice. William lui avoua donc ; « C’est vrai. Tu as une petite idée ? » Cela lui rappelait une scène bien lointaine.
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Devyn & William
Tu veux... ou tu veux pas ?
Il aurait été difficile pour toi pour ne pas repenser assez souvent à cet épisode de Porto-Rico. Tu en ressentais encore de la gène pour la plupart des événements qui s'y étaient produits : et si d'autres étudiants vous avaient surpris et filmés, hein ? Tu n'avais pas de réputation à tenir, mais tu ne voulais pas ajouter cela à la longue liste des moqueries que l'on t'adressait. Merci, tu donnais déjà assez régulièrement dans ce domaine pour avoir cela en plus à gérer. Mais s'il te promettait qu'il n'y aurait pas d'alcool, alors... Je te suis alors. Tu savais qu'il ne te mentirait pas. Enfin, il pouvait omettre, jouer sur les mots, mais là, à part s'il utilisait des vapeurs d'alcool, tu me voyais pas comment il ferait. Et puis, il devait savoir que s'il trahissait ta confiance, il aurait vraiment de gros problèmes avec toi. S'il y avait bien une chose que tu ne supportais pas, c'était bien la trahison, quelle qu'elle soit. Tu étais extrêmement loyal, presque comme un animal de compagnie tel qu'un chien pouvait l'être, mais tu n'en supportais encore moins les problèmes avec les gens auxquels tu t'attachais. William ne te trahirait pas, tu ne voyais vraiment pas pourquoi il le ferait, mais inconsciemment, cette petite crainte était toujours là, sournoise. Cependant, tu le suivais, encore et toujours, et il était quasiment sûr que tu l'aurais fait, même s'il t'avait dit qu'il y avait de l'alcool. Parce que, merde, tu étais aveugle de toute façon quand cela le concernait. Absolument pas étanche, et c'est la raison principale oui. Un rendez-vous près d'un lagon, c'était quand même risqué non ? Trop humide pour que tu prennes le risque de tout gâcher au niveau photographie. Et puis c'était presque l'une des rares choses que tu conservais de cette vie londonienne, cela était normal d'en prendre excessivement soin, non ? A propos de photographie, il semblerait que ton idée qu'il t'accompagne durant ta prochaine mission photos soit plutôt bonne, vu le sourire qu'affichait William, et que tu lui rendis un peu timidement. A vrai dire, tu n'avais jamais été sûr que cette idée soit bonne, comme William n'avait jamais réellement montré d'intérêt poussé pour cet Art, mais tu avais eu envie de partager un peu ton univers avec lui, chose rare. Tu ne promettais pas qu'il puisse manier ton appareil cela dit, peut-être celui que tu avais pris à l'université, mais le tien à proprement parler... Tu ne l'avais jamais fait, pour qui que ce soit, pas pour prendre des photos. Avant, cela t'arrivait parfois, mais maintenant que c'était la seule chose venant de ta grand-mère... Tu avais trop peur, c'était presque épidermique. Mais tu savais que William ne t'en voudrait pas, il connaissait la valeur de cet objet, et si tu n'arrivais pas à le lui prêter, ne serait-ce que quelques minutes et en ta présence, il comprendrait, l'avantage de le connaître depuis la capitale anglaise. L'entendant se déplacer, tu tournas de nouveau la tête vers lui, interrompant ta découverte du paysage en étant ainsi allongé sur l'herbe en haut de ce pic. Si tu avais une idée de ce qui t'attendait ? Pas vraiment, et cela faisait écho au passé... Non, ne pas y penser. Il n'y avait plus guère de points communs avec ce moment-là. Je dirai qu'il s'agit d'un truc un peu fou, si je me rappelle bien ce que tu avais mis comme défis. Donc cela devait concerner les activités que tu pouvais voir d'ici, toutes étant assez hors du commun pour les étudiants que vous étiez. Si tu m'as fait grimper, ce n'est pas une activité maritime, donc pas le jetski. Et j'en ai déjà fait en plus. Non, cela aurait été trop simple sinon, à moins qu'il voulait que tu lui apprennes à en faire... ce qui serait étonnant, surtout que tu n'avais pas retenté l'expérience depuis l'essai en tant que passager de Katanae. Tu continuas donc de réfléchir, éliminant à voix haute les propositions une par une. Pas l'accrobranche à mon arrivée, tu m'aurais parlé de la forêt en me conviant sinon. Et tu bloquais pour la suite. Il restait l'escalade ou le saut de l'élastique. Et franchement, l'un comme l'autre ne te rassurait pas. Puis tu réagis à un élément alentour, qui te fit directement comprendre quelle devait être la bonne proposition. L'escalade ne se commence pas par le haut, mais pas le bas. Or, on est en haut. Attends, William, tu es vraiment sérieux, tu veux faire du saut à l'élastique ? Ça y est, il était devenu fou, il avait trop voulu s'exposer au soleil et avait crâmé les quelques neurones de la crainte instinctive du vide qui avait. Franchement, il fallait être complètement fou pour se jeter dans le vide, même accroché... et tu n'avais jamais pensé qu'il puisse l'être. Tu n'avais peut-être pas le vertige, tu avais peut-être été en dépression dans le passé... mais tu n'avais pas encore d'envies suicidaires, et la réelle inquiétude qui se lisait dans le regard que tu lui envoyais le montrait bien. Dans quoi t'embarquait-il encore...
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Devyn & William
Cap ou pas cap ?
Puisque le Kane avait assuré à Devyn qu’il n’y aurait pas d’alcool aujourd’hui, il le suivit volontiers. Lui non plus ne comptait pas reprendre une cuite de sitôt, la dernière lui avait suffit. Il avait bu des litres d’eau pour que ça passe, mais il se demandait si tout ça n’était pas une idée reçue car son mal de crâne n’était partit que le lendemain matin. L’ascension était lente mais la verdure qui les entourait était luxuriante, le paysage était magnifique, ça valait bien le coup de mettre du temps pour arriver au sommet. Des plantes avaient des feuilles gigantesques, bien plus grosses que la tête d’un homme. Certains arbres étaient immenses, semblaient inébranlables tant ils étaient imposants. Ils côtoyaient paradoxalement des fleurs fines, délicates, d’apparence si fragiles que l’on n’osait pas les toucher. Tout ici présent avait cependant une chose en commun ; les couleurs vives & ce parfum de terre & d’herbe que l’anglais appréciait tant. Il faut dire que le lagon apportait beaucoup d’humidité, combiné à la chaleur. D’ailleurs, Devyn avoua que c’était bien à cause de ça qu’il n’avait pas apporté son appareil photo. William comprenait, il n’osait pas imaginer dans quel état serait le jeune homme s’il venait à bousiller son bien le plus précieux. Maintenant, William avait laissé à Devyn le temps de deviner quelle activité il souhaitait faire avec lui. L’escalade, le jet-ski, le saut à l’élastique & bien d’autres. Le Gale flinguait une à une les hypothèses, se rapprochant peu à peu de l’inéluctable moment où il réaliserait ce qu’il lui demandait. Tordant une herbe folle entre ses doigts, William écoutait. Il était malin Devyn, si certaines options étaient éliminées plus facilement que d’autres, ce n’était pas toujours le cas. Un petit sourire étira ses lèvres et il releva son visage vers le sien. Cependant, il dut cesser de sourire lorsque le Gale lui demanda s’il s’agissait bel & bien du saut à l’élastique. Il le prendrait pour un fou, un sadique voulant se jeter dans le vide. Bon, il n’était plus à ça prêt, vu les teintes de bronzage que venait de perdre celui qu’il aimait. Il se redressa, assis dans l’herbe, tempérant ; « Je crois que je veux faire du saut à l’élastique. Oui, je suis sérieux. J’y pense depuis un moment, peu après le début du Summer Camp en fait. » Il ne savait pas d’où lui était venue cette idée, il n’était pas casse-cou, alors pourquoi le saut à l’élastique ? Bonne question. Pour l’adrénaline ? Ce n’était pourtant pas ce qu’il recherchait dans la vie. Il lui avoua ; « Je ne sais pas d’où ça me vient, mais j’ai envie de le faire. » Promis, après ça, il ne serait plus aussi téméraire… En principe. C’est vrai, il avait envie de faire bien d’autres choses, de la plongée, du parachute. Même si le dernier semblait être extrême, ça n’en avait que l’apparence. Le plus dur serait de sauter de l’avion, après ça, ce serait fantastique. Mais en un sens, n’était-ce pas la même chose avec l’élastique ? Il lui en fit part ; « Tu n’as jamais souhaité en faire ? Ok, c’est vrai que c’est flippant, je t’assure ne pas comprendre pourquoi je veux faire ça… Je sais juste que je veux le faire. Le plus dur sera de sauter dans le vide, mais après ça, ce sera génial. » Il le regardait dans les yeux, tâchant de le rassurer. Il ne tenait pas à ce que Devyn lui fasse une syncope, il allait tenter de le convaincre mais ne le pousserait pas non plus du haut du pont. Après tout, que deviendrait-il sans lui ?
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Tu veux... ou tu veux pas ?
Tu étais bien, là, au sommet de ce pic et non loin de cette forêt luxuriante aux mille et une couleurs et odeurs, allongé dans l'herbe, non loin de William. S'il avait pu te proposer simplement de te poser là pour profiter d'un tête à tête tranquille, tu aurais volontiers accepté, et ce avec un grand sourire. Mais tu doutais que ce soit un jour le cas, ou en tout cas pas sous le couvert d'un rendez-vous, ce n'était pas son genre ça, plus que le tien à vrai dire, si tu avais osé le lui proposer... mais c'était lui le caractère fort du couple, pas toi. William préférait plutôt te poser des défis plus ou moins importants, comme maintenant apparemment. Tu n'étais pas quelqu'un de sportif ou de casse-cou, loin de là, tu étais plutôt ascendant casanier en fait... ou ascendant bateau ou promenade tranquille pour le Summer Camp, c'était bien plus adapté. Mais non, tu cherchas l'activité du jour... et ta conclusion n'était pas franchement faite pour te rassurer. Du saut à l'élastique, vraiment ? Ceci expliquait certes la question sur le vertige, mais il n'y avait pas que cela qui pouvait freiner l'envie d'en faire, non ? Et toi, tu freinais justement des deux pieds pour le coup, et tu t'étais senti blêmir. Il était... fou. Complètement taré. Inconscient. Toutes sortes d'adjectifs te venaient à l'esprit pour décrire son idée, mais sûrement pas "bonne". Et en plus, ce n'était pas une passade, de mieux en mieux. Il y aurait pensé comme ça, d'un coup, tu aurais peut-être pu le convaincre mais là... Shit. Tu étais réellement mal barré, ce qui expliquait ta peur. Tu es au courant que c'est dangereux ? L'élastique peut casser, il peut y avoir des problèmes techniques... On peut mourir à la moindre petite erreur ! Bon, et puis franchement, tu ne faisais pas facilement confiance à des inconnus, et il le fallait pour une telle épreuve. Tu ne savais même pas comment tu avais fait pour que ta voix semble si calme alors qu'à l'intérieur, tu avais envie de hurler et de le secouer comme un prunier en espérant faire tomber son idée à l'eau. Et lui qui restait totalement calme, presque surpris que tu n'aies jamais eu cette envie, trouvant ça à la fois génial et flippant. Totalement flippant tu veux dire. Même le regard apaisant de William n'y changeait rien ; tu avais la trouille, et même pas honte de l'avouer. Tu ne pouvais pas être le seul à ne pas être rassuré à l'idée de sauter à l'élastique, n'est-ce pas ? Je croyais que c'était moi l'ancien déprimé, j'ignorais que tu avais des pulsions suicidaires.
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Cap ou pas cap ?
Bien sûr que William était au courant des risques auxquels il faisait face en voulant sauter à l’élastique. Il savait que l’élastique pouvait craquer, mais quelles étaient les probabilités ? Certes, il pouvait dire ça à Devyn mais il entendait déjà sa réponse : « Même s’il n’y a qu’une chance sur un milliard, imagine que ce un, ce soit toi ? » Il n’avait pas tord, mais dans ce cas, quelles étaient les chances que sa tuyauterie explose & qu’il se retrouve ébouillanté ? Quelles étaient les chances que le bateau coule après avoir heurté un objet ? Quelles étaient les chances qu’il se fasse renversé par une voiture de retour à Harvard ? Au fond, il ne prenait pas plus de risques en faisant ça qu’en faisant n’importe quoi d’autre. Les types gérant ce genre d’activités n’étaient pas des gigolos, ils encouraient gros si c’était le cas, et William se doutait fortement qu’une peine de prison à perpétuité soit leur plus grand rêve. Il le rassura donc ; « Devyn, je me suis renseigné, les types que j'ai contacté sont sûrs & ont des milliers de sauts à leur actif. Jamais le moindre accident. Alors tu peux me dire « Imagine que le premier accident, ce soit toi ? » et je te répondrai « Il n’y a pas plus de risque que l’élastique casse que le sol de ta chambre à la Lowell House s’effondre. » » Devyn semblait réellement inquiet & il ne devait pas l’être, alors il s’approcha de lui et l’entoura de son bras. Le regardant, il lui assura ; « Ca va aller. Je ne t’ai pas dit que je voulais sauter en chute libre du pic. Là, j’aurais compris ton inquiétude. » Son regard dériva vers les roches déchiquetés en contrebas, s’il ratait son coup, le spectacle ne serait pas beau à voir. Pour en revenir à l’élastique, les dangers étaient présents partout, plus ou moins visibles. En l’occurrence, ils l’étaient présentement puisque cette activité n’était pas anodine. Qu’en aurait-il été s’il avait voulu se faire faire un tatouage ? Devyn n’aurait peut-être pas été aussi inquiet & pourtant il y a certainement plus d’infections qui y sont dus que de morts par craquage d’élastique. Une nouvelle fois, il dit à William qu’il trouvait ça flippant. Lui aussi avait peur avant le Summer Camp, mais sans savoir pourquoi, cette peur s’était transformée en impatience. C’était peut-être ce qu’on ressentait lorsque l’on se sentait capable de franchir une étape. Vraiment inquiet, le blond souligna que ce qu’il s’apprêtait à faire était du suicide. Comme il lui avait déjà donné des explications, il décida de le taquiner un peu, le poussant d’un petit coup d’épaule ; « Pour ne plus jamais pouvoir te charrier ? Rêve. J’aime trop ça pour me jeter dans le vide. » « Je t’aime trop pour me jeter dans le vide » était plus correct, mais trop guimauve. Ca, c’était mieux. Ne désespère pas, un jour il lui dira qu’il l’aime, en face. Un jour. Bientôt, qui sait. Il continua sur sa lancée, ajoutant ; « Et je te rappelle que j’aurais un élastique. En gros, je vais remonter dès lors qu’il aura atteint sa capacité d’étirement maximale. Je suis désolé, tu vas devoir me supporter encore un bon moment. » Un sourire en coin se dessina sur son visage, il le supporterait longtemps, très longtemps.
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Tu veux... ou tu veux pas ?
Tu as déjà tout prévu n'est-ce pas ? Ton ton était un peu amer en disant cela, pour la simple et bonne raison que tu te rendais compte qu'encore une fois, il te piégeait de manière presque diabolique. Très franchement, il n'aurait pas été ton petit-ami, tu aurais pu croire qu'il en faisait exprès pour t'effrayer, sauf que tu commençais à avoir l'habitude maintenant, il était juste comme ça. C'était l'un de ses défauts, mais tu l'acceptais : toi-même tu n'en étais sûrement pas exempt de toute façon... mais à chaque fois, tu te faisais avoir, pauvre de toi. Le sol de la chambre peut s'écrouler. La bibliothèque s'est bien écroulée en partie, alors pourquoi pas la Lowell House ? Oui, c'était à cause de l'attentat, certes... et alors ? On se fichait apparemment de la méthode ici, seulement de la conclusion. Toi aussi tu pouvais être têtu, et William risquait de s'en rappeler aisément après ça. N'empêche qu'il t'entoura de son bras, et tu soupiras. Bon sang, il savait toujours comment s'y prendre, cela en était agaçant, surtout que tu avais encore un peu de mal parfois de ton côté. Encore heureux qu'il n'y ait pas de chute libre, je t'aurai ramené illico au bateau sinon. Déjà que l'élastique t'effrayait alors de la chute libre... Tu l'aurais vraiment pris pour un cinglé, même s'il s'agissait de William. Bon sang, tu avais déjà entendu parler de morts avec cette activité, avec des problèmes d'attache ou d'élastique, et même si William se fichait un peu de toi à ce sujet... Tu n'étais pas franchement rassuré. Etre téméraire, c'était bien, être vivant, c'était encore mieux, et cela passait aussi par la prudence. Et même comme ça, il arrivait à te tirer un foutu sourire, en plaisantant sur le fait qu'il voulait continuer à te charrier en te poussant un peu de l'épaule. Bah ouais, tu ne sais faire que ça avec moi de toute façon. Tu avais pris un ton et une moue boudeuse, mais tu jouais cette fois, simplement pour l'embêter : il fallait bien que tes 6 ans d'études de théâtre te servent, non ? Tu savais que tu étais crédible, il fallait simplement que l'asperge qui te servait de petit ami y croit lui aussi. Et s'il calcule mal avec ta taille et prévoir trop d'élastique, la capacité d'étirement maximale te fera t'aplatir au sol. Bon là, clairement, tu étais de mauvaise foi, mais cela ne serait pas la première fois. Et je suppose que, si tu m'as fait venir pour ça, c'est pour que je teste aussi, n'est-ce pas ?
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Devyn & William
Cap ou pas cap ?
Si William avait tout prévu ? Eh bien non, Devyn faisait fausse route, pour une fois. Certes, il avait contacté plusieurs personnes, mais il n’avait pas réservé. Il s’était simplement renseigné des tarifs, du nombre de sauts qu’ils avaient fait faire, enfin ce genre de choses quoi. Il ne voulait pas se jeter dans le vide sans s’être renseigné, autant se suicider directement. Il secoua négativement la tête, assurant ; « Je n’ai rien prévu. Rien n’est réservé, j’ai simplement enquêté sur la réputation des gérants, c’est tout. » Et c’était vrai. Il avait bien compris à Porto Rico que manigancer dans le dos de Devyn ne lui attirait que des ennuis. Ou presque. Leur amitié avait failli voler en éclat, ils auraient pu ne plus jamais s’adresser la parole après ça. Il s’en était fallu d’un cheveu mais aujourd’hui, il entourait le Gale de son bras, et c’était très bien ainsi, il ne voulait rien changer. Sauf peut-être son esprit sur les choses dites dangereuses. Il comparait sérieusement la bibliothèque qui avait été partiellement détruite par la bombe & la Lowell House qui avait été épargnée ? Arquant un sourcil, il railla ; « Tu es sérieux ? » Il secoua la tête comme pour chasser la moindre pensée qui lui laissait croire que Devyn avait dit ça. Bien sûr, ça ne fonctionna pas, il poursuivit donc ; « Tu es en train de comparer un bâtiment sain à un bâtiment partiellement détruit par un attentat… » Comparons ce qui est comparable parce qu’à ce rythme là, il n’allait pas tarder à lui dire qu’il faut éviter de sortir le soir d’Halloween. « Tu penses que j’aurais pu sauter ? Honnêtement. » Il était sérieux, le trouvait-il dingue au point de pouvoir sauter sans matériel ? William ne l’était pas, il n’aurait jamais osé. Voilà qu’il se mettait maintenant à sourire, c’était bien plus agréable que de le voir s’inquiéter comme une mère poule –je sais c’est la poêle qui se moque du chaudron, même si en un sens, c’était touchant. S’il se fichait de lui comme d’une guigne, il ne serait pas là à tenter de le raisonner. Il rentra dans son jeu, soupirant ; « Ouais, je sais… T’as pas vraiment tiré le bon numéro. » Après un petit silence, il ajouta, comme pris d’une illumination ; « Remarque, je sais aussi faire ça. » Il embrassa furtivement la commissure de ses lèvres, juste avant qu’il ne remarque son air boudeur. Il était sérieux ou feignait seulement ? Il savait que Devyn était un très bon comédien, mais là, ça semblait réel. Pourtant, puisqu’il avait souri à sa boutade, il devait jouer la comédie, non ? Sortir avec un dévoreur de planches n’était pas toujours simple. Il se doutait qu’il bluffait, mais il était convaincant, mine de rien, il restait sur ses gardes. Le Gale revint vite aux choses sérieuses, imaginant le pire scénario catastrophe. William resta sérieux, s’il trouvait sa remarque aberrante tant il voyait tout en noir à ce sujet, il savait que c’était parce qu’il s’inquiétait. « Les gars font ça toute la journée, sept jours sur sept depuis vingt-deux ans, c’est énorme. Ils ont beaucoup d’expérience & ne prennent pas les réglages à la légère. » Ils devaient être bien fatigués quand même, pas une seule seconde de sommeil en vingt-deux ans. Je sors. Voilà maintenant que Devyn posait la question que le Kane attendait, à savoir si oui ou non il devrait participer. Il allait sans doute être surpris de la réponse, mais c’était la vérité ; « Sincèrement, j’aimerai beaucoup que tu le fasses avec moi. Maintenant, si tu ne veux pas, je comprendrais & ne t’en voudrais pas. » Il allait sans doute tomber des nues mais si c’était pour qu’il lui claque entre les doigts, non merci.
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