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Cap ou pas cap ?

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Devyn & William


Tu veux... ou tu veux pas ?


Si tu n'étais pas ne serait-ce qu'un peu fier de toi ? Un tout petit peu, si tu grattais sous le vernis de la peur. Tu avais quand même sauté dans le vide et fait une activité à sensations fortes, chose que tu ne faisais jamais en temps normal. Tu avais du mal avec les changements d'habitude, ce qui pouvait aussi expliquer ce décalage émotionnel en plus de la fatigue que tu ressentais, et tu savais que jamais tu ne referai de saut à l'élastique de ta vie. Mais, malgré tout... Tu l'avais fait. Une fois et en tremblant, mais tu l'avais fait. Pour lui. C'était peut-être cela le plus effrayant : tu l'aurais fait avec Jackie ou Katanae, jamais tu n'aurais sauté, tu les aurais simplement observé. Mais lui... C'était effrayant de se dire qu'il pouvait te faire faire n'importe quoi, comme si tu n'étais qu'une marionnette au bout de ses ficelles. Pas faux. Tu ne voulais pas le dire à voix haute, dire directement que oui, tu étais fier... et ce par orgueil mal placé. Rien que pour lui cacher qu'il avait eu quand même raison en partie de te faire faire ça. Tout était trop compliqué décidément dans ta tête, ce qui expliqua pourquoi tu ne voulais pas reprendre de suite la promenade, mais plutôt te poser dans un endroit tranquille, avec lui à tes côtés. Il semblait plutôt partant d'ailleurs, et trouver l'endroit idéal ne fut pas très difficile vu la nature luxuriante des environs. Posé, au calme, c'était plutôt ce genre d'instants qui allaient te permettre de te remettre totalement d'aplomb... ça et le fait de te blottir contre William une fois qu'il fut installé près de toi. Lui aussi était calme, détendu, presque trop à tes yeux, mais c'était simplement une différence d'appréciation, comme tu l'avais souligné. Lui avait crié sa joie pendant le saut, toi plutôt ta terreur de mourir écrasé au sol malgré la solidité de l'élastique. Malgré tout, tu ne pus t'empêcher de rire lorsqu'il te répondit qu'il ne dirait rien de peur de se faire étouffer. Tu crois vraiment que j'en serais capable ? Au pire, je te considérerai comme fou, c'est tout. Ce n'était pas parce que tu avais dit qu'il allait mourir de tes mains que tu pourrais appliquer la sentence, il ne fallait pas exagérer. Mais, quand même... C'était flatteur de voir qu'il semblait accorder du crédit à ta menace mine de rien. Flatteur de voir que tu pouvais presque être pris au sérieux, même si ce n'était que par lui. Tout ce que je sais, c'est que j'ai besoin de réconfort là. Comment ça, tu quémandais de sa chaleur humaine ? Mais non, mais non... Tout comme le regard de chat potté n'était absolument pas apparu dans le but de l'amadouer, pas du tout.

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Cap ou pas cap ?


Assis à côté de Devyn dans cette clairière, le Gale en profitait pour récupérer. On aurait dit qu’il venait de courir un marathon. Au moins, William était fixé, il ne lui demanderait pas de refaire ce genre de chose de sitôt ; il ferait du rafting & tout le toutim en solitaire. Il en venait même à se demander, vu l’état dans lequel il était, comment il faisait pour rester conscient. La logique aurait voulu qu’il tombe dans les pommes mais pour une fois, William remerciait ce manque de logique. Au moins, il restait au jeune homme assez de forces pour pouvoir menacer de mort le Kane. Super, il n’en avait pas eu depuis un moment, ça lui aurait presque manqué. Bon, cette fois-ci elles étaient peut-être justifiées, mais passons. « Je pense que tu pourrais mettre tes menaces à exécution si je franchissais les bornes. Ou du moins, tu tenterais. » Il le voyait mal aller jusqu’au bout mais s’il venait à franchir les limites d’une manière ou d’une autre, il savait qu’il aurait affaire à un Devyn différent. Pas le gars gentil, empathique & serviable, plutôt le type solide & impassible qui le morigénerait. Prendre des pincettes avec lui lorsqu’il était énervé ou avait agit n’importe comment ne servait à rien & il le savait. Entre vous & moi, mieux valait lui secouer le cocotier pour qu’il réagisse au risque qu’il n’apprenne rien de ses erreurs & réitère. Il était pire qu’un gamin ce Kane. D’ailleurs, en voilà un second qui lui quémandait un peu d’affection, sa manière de s’y prendre amusa William plus qu’autre chose. Il avait une mèche de cheveux qui lui barrait le regard mais il pouvait néanmoins deviner ce qu’il s’amusait à faire. Tout compte fait, je me demande lequel des deux est le plus enfantin, & je pèse mes mots. Ce n’est pas du chantage affectif, ça ? Il avait de la chance d’être… Lui. William ne ferait ça à personne d’autre. Il replaça correctement cette satanée mèche blonde qui l’énervait avant d’embrasser son front. Pauvre petit, plaignons-le. Organisons une collecte pour sauver Devyn des griffes de William le Terrible. D’ailleurs, cet horrible personnage l’entoura de son bras pour que ce pauvre petit puisse poser sa tête sur son épaule, posant la sienne contre la sienne. Il lui demanda ; « Mon pauvre Devyn. Ca va aller ? » Déjà que lorsqu’ils n’étaient que des amis, le Kane avait tendance à le surprotéger en réglant les conflits à sa place, là, c’était le pompon. Sauf que ça, c’était plaisant. Bon avouons-le, il se fichait légèrement –légèrement beaucoup même, de lui en lui répondant ça. En même temps, c’était quoi cette stratégie pourrie de regard d’animal blessé ? Enfin, pas si pourrie que ça puisqu’il avait réussi à obtenir ce qu’il voulait.
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Tu veux... ou tu veux pas ?


Est-ce que William avait dépassé les limites ? Clairement pas. Il t’avait fait un peu de chantage affectif en douceur pour te convaincre à sauter et manqué mourir de peur, s’était quelque peu moqué de toi… mais ce n’était pas encore assez pour atteindre les bornes. Il fallait dire aussi que plus tu étais proche des personnes, plus tu plaçais les limites loin, quitte à être totalement naïf pour les extrêmement proches de toi… un peu comme William quoi. Alors bon, un petit défi de la sorte, cela n’allait pas te provoquer de vraies pulsions de meurtres, ni même vraiment te mettre en colère. Pour atteindre ce stade, il t’en fallait quand même pas mal, et tu n’aimais pas t’atteindre, tu t’en voulais toujours après, car tes maladresses en devenaient de vraies armes aiguisées et dangereuses. Tu savais que tu pouvais vraiment blesser dans ce genre de cas, et tu n’aimais pas cela. La preuve : cela t’était arrivé, pendant la dispute que tu avais eue avec William dans les cachots du bateau, et tu avais su directement les mots qui faisaient mal. Tu ne voulais pas de ce côté plus dur, plus instinctif et surtout plus sombre, tu ne l’acceptais pas même si tu le savais faire partie de toi. Tu te savais réservé, digne d’un chamallow niveau répartie en général, mais tu ne voulais pas être un de ces caïds durs à cuire… même si tu voulais être moins dans l’empathie parfois, beau paradoxe. Il te faudrait y aller fort pour ça. William le savait bien de toute façon, il te connaissait suffisamment pour ça. Est-ce qu’il connaissait par contre tes envies d’affection ? Pas sûr, vous n’aviez jamais été du genre tactile tous les deux, loin de là, sauf depuis que vous étiez ensemble. Enfin, tu avais l’impression que c’était plus toi le tactile entre vous deux à la base, sauf quand William se décidait à te surprendre en te prenant dans ses bras par exemple comme tout à l’heure par exemple. Et ça… C’était franchement agréable et te retournait les sens. C’est pour ça que tu avais tenté de l’amadouer un peu, comme une sorte de récompense de ton précieux effort que tu avais fait pour lui… et il fallait croire que cela marchait vu qu’il t’entoura d’un bras pour te laisser te blottir dans le creux de son cou. Cachant un sourire, tu déposas d’ailleurs dans son cou un baiser, alors qu’il te charriait quelque peu. Il me faut au minimum ça pour m’en remettre voyons. Oh, le magnifique grand et faux sourire niais que tu lui lanças au passage. Tu pouvais bien te permettre d’être un peu niais et bisounours après ce… grand choc, non ? Bon, d’accord, j’avais envie d’en profiter aussi un peu.


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William savait bien qu’il lui faudrait frapper fort pour franchir les limites de Devyn, il trouvait d’ailleurs que c’était un de ses points faibles. Il avait tendance  à se laisser marcher sur les pieds sans qu’il ne se défende vraiment & ça il le savait. Le Kane en venait même à se demander comment il faisait pour le supporter lui. Lorsqu’il était de mauvaise humeur, il lui arrivait d’être invivable, le Gale en avait fait les frais plusieurs fois. D’ailleurs, William n’avait pas souvenir qu’il ait un jour jeté l’éponge avec lui. Même lorsqu’il en venait à être méchant, il le résonnait mais ne rentrait pas dans son jeu. Lui-même se serait attaqué s’il avait eu affaire à son double, il n’aurait pas essayé de changer la donne d’une manière ou d’une autre. Il était trop sanguin lorsqu’il était en colère, pas physiquement, mais verbalement. Il était capable de vous faire plus de mal en employant quelques mots qu’en vous frappant –pour en arriver là, il aurait toutefois fallu beaucoup, jouissant d’une grande vélocité dans ce domaine. Il devrait travailler là-dessus, oh oui, il le devrait. Mais il y a une différence entre devoir & agir. « Ce serait effrayant. » souffla-t-il. Il n’avait jamais franchi les limites, il avait souvent flirté avec mais jamais il ne les avait franchies. Il avait pu voir ce que donnait de les effleurer, c’était comme toucher un nerf. La douleur était intense, sans discontinuer. Tout n’était que cris & douleur, le sang circulait à vitesse grand V au point de lui donner l’impression de bouillir intérieurement. Ce n’était pas de la colère, c’était au-delà de ça, impossible à définir avec un mot précis. Mais ne pensons pas au pire alors que pour le moment, tout se déroulait très bien. Il était en Jamaïque avec Devyn & rien ne semblait pouvoir gâcher cette journée. Enfin, peut-être l’état du Gale nuançait-il un peu. Il n’avait pas vraiment apprécié le saut, du moins, pas comme William. Il avait donc réclamé un peu de douceur, chose que William ne put refuser. Il n’était pas un chamallow sur pattes mais après ce que venait de faire le blond pour lui, il ne pouvait lui dire non. Il n’avait même pas réfléchi, il avait agi spontanément. Il ne calculait jamais avec lui, il se surprit donc lui-même mais ça n’était pas pour lui déplaire, il aimait les contacts avec lui. C’était rassurant, agréable. En voyant le sourire empli de niaiserie de Devyn il sut que c’était réciproque. C’était étrange de le voir ainsi, il n’y était pas encore très habitué. Enfin bon, là encore, l’inverse était tout aussi vrai. « Au minimum ? » Il réfréna un rire, il n’allait pas se moquer, du moins, pas méchamment. Ca tiendrait plus de la taquinerie, il feignait d’être horriblement mal & ça l’amusait. Il le croyait qu’il était chamboulé, mais entre un chamboulement & un carambolage, il y avait une marge confortable. Tellement confortable que le Gale y avait niché sa tête, d’ailleurs. « Un peu beaucoup ouais. » Bien sûr que non, il n’allait pas le lui reprocher. Il ne serait pas resté immobile sinon. Il allongea ses jambes devant lui, gardant sa tête sur la sienne, sa main sur son bras. Bref, en parfaite statue de cire.
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Tu veux... ou tu veux pas ?


Effrayant... Oui, c'était un bon mot pour caractériser le franchissement des limites. Il y aurait des cris, les siens par contre, car toi, dans ce cas-là, tu ne criais pas. Non, c'était plutôt le contraire en fait. Tu criais quand tu étais un peu embêté ou effrayé, mais pas quand tu étais enragé. Étrangement, la rage t'offrait et te refusait à la fois le contrôle de la situation. Elle te le refusait, car tu n'aimais pas cette sensation de blesser les gens, parfois bien cruellement et comme tu ne l'aurais jamais imaginé en étant calme. C'était... C'était comme si tu n'étais plus totalement toi-même, le gentil Devyn qui se transformait en vilain Gale. Mais le contrôle t'était aussi offert, en quelque sorte, car tu savais en même temps très bien ce que tu disais, tu maîtrisais chacune des phrases comme ton rôle dans une pièce de théâtre. C'était comme si tu te détachais totalement de la réalité, des émotions pour devenir vide, coeur de pierre. Ce n'est rien de le dire. Et très franchement, je préfère éviter. Tu avais peur de ça oui, peur de toi-même et de ton esprit, comme tu le lui avais dit dans ces cachots humides du bateau. S'il n'y avait eu que ton instinct, passe encore, tu savais gérer avec... mais parfois, bizarrement, alors que tu semblais bel et bien humain, tu avais du mal à gérer l'humanité. Allez comprendre la logique là-dedans. Mais ne parlons donc pas de cela alors que tu étais en mode totalement bisounours et que tu te réfugiais dans les bras de William, la tête dans son cou. Oui, au minimum. Y a jamais de maximum pour ça. Oui, tu assumais totalement tes paroles, tu étais réellement bien là. Tu ressentais presque autant ces petits fourmillements étranges dans le ventre que lorsqu'il t'embrassa, tu étais parfaitement détendu et zen, que demander de plus ? Tu te sentais déjà au paradis. Totalement même.. Tu en plaisantas, de cette dépendance à William, mais vous en aviez quand même peur tous les deux à la base. Si tu t'y habituais totalement, tu ne savais pas si c'était le cas de William. Cela ne te dérange pas en tout cas ? Comme c'est moi qui demande souvent... Je ne veux pas que tu ne veuilles pas refuser de peur de me vexer. On a dit qu'il te fallait du temps pour être sûr après tout. Oui, tu t'en rappelais bien, William t'avait dit qu'il avançait dans le brouillard et allait vers l'inconnu en acceptant de se mettre avec toi. Je ne sais pas ce que tu en penses maintenant, nous n'en avons pas reparlé après tout. Mais cela fait un mois. Un long et beau mois. Tu ne pensais pas qu'il puisse te dire que rien n'était vrai et te briser au passage, cela ne serait pas crédible, à moins qu'il soit devenu excellent comédien. Mais tu avais... besoin de savoir en quelque sorte. Besoin de connaître un peu ce qu'il pensait dans son esprit parfois si cryptique.

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Oui, évitons de penser  à ce sujet épineux. Malgré l’état de Devyn la journée s’annonçait bien, il faudrait avoir un problème avec ça pour remuer le couteau dans la plaie. C’est pourquoi le Kane ne fit qu’opiner d’un petit signe de tête, ne s’attardant pas sur ce sujet. De toute façon, Devyn recommençait déjà à parler de tout l’amouuuur dont il avait besoin. C’est dingue la capacité qu’il avait pour passer du coq à l’âne comme ça, d’un claquement de doigt. D’un côté, ça pouvait être utile. En tout cas, voilà qu’il se mettait à poser une question qui le mit mal à l’aise. C’est vrai que Devyn n’hésitait pas à lui demander un peu de réconfort quand il en avait besoin, comme maintenant par exemple. C’était l’inverse de William qui lui ne disait rien mais n’en pensait pas moins. Il était passé du stade de type absolument pas tactile, risquant de vous repousser par instinct à celui de… De quoi au juste ? Il agissait instinctivement, comme toujours. Il ne calculait rien & si ça lui semblait étrange les premiers jours, ça s’était nettement dissipé maintenant. Il avait changé puisqu’il aimait ces moments avec lui, mais il ne s’était pas forcé. Il avait laissé les choses faire & ma foi, jusqu’ici, tout allait bien. « Si ça me dérangeais, je ne serai pas là. » & il le lui prouva en resserrant son étreinte un instant. Il ne se serait jamais amusé à mentir à ce sujet, qu’y aurait-il gagné ? Perdre Devyn définitivement, c’est tout. Se posait-il souvent cette question ? « Tu sais que je suis franc Devyn. Parfois un peu trop même. Mais si ça n’allait pas… Je t’en parlerais. » Un peu fouillis tout ça, il devrait songer réellement à apprendre à parler aux gens. Il savait ce qu’il pensait mais lorsqu’il se mettait à parler, il perdait les pédales. Les mots devenaient lourds & vides, ce qu’il disait était sans impact. Des phrases informes & qui ne servent pas à grand-chose au bout du compte. Alors certes, ils savaient tous les deux que du temps serait nécessaire à ce qu’ils s’habituent à ça, et ça faisait maintenant un mois qu’ils avaient eu cette discussion, comme il n’avait pas vu le temps filer, il eut du mal à s’en rendre compte. Il avait été totalement déboussolé ce jour-là, ne sachant pas vers quoi il s’avançait. Ce dont il avait le plus peur, c’est que ça ne fonctionne pas & qu’ils se prennent le mur. BIM. Terminus, tout le monde descend. Qu’aurait-il fait ? Probablement quitté Harvard, il n’aurait pas supporté de voir la seule personne dont il était proche depuis longtemps l’ignorer. Car soyons francs, comment revenir à une amitié après ça ? Le retour en arrière était impossible. Mais trente-et-un jours étaient passés & tout se déroulait bien. C’est vrai qu’ils n’en avaient pas reparlé, il n’était pas à l’aise avec les mots, même en connaissant le fond de sa pensée. « Je me sens bien. Plus largué comme l’autre jour, en fait c’est plus naturel que ce que je pensais. » Wahou, un trophée pour l’homme qui vient de parler sans se mélanger les pinceaux, s’il vous plaît. Il ajouta ensuite, des fois que Devyn se pose toujours la question ; « Je ne calcule rien non plus. Si je t’ai pris dans mes bras c’est parce que j’en avais envie. » Fortes chutes de neige attendues en Jamaïque.
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Tu veux... ou tu veux pas ?


Oui, tu savais très facilement changer de sujet quand tu n'étais pas à l'aise, cela t'avait sauvé plus d'une fois la mise dans la vie. C'était un peu un instinct de fuite amélioré en quelque sorte, si on y réfléchissait bien, ce qui te caractérisait plutôt bien. Il ne serait pas là si cela le dérangeait hein ? Il n'avait pas tort, la seule fois où il n'avait pas eu envie de te parler, il t'avait simplement ignoré comme une chaussette sale après tout. Mais là, entre les mots et le fait qu'il te sert un peu plus contre toi, tu sentais que tout cela était vrai, ce qui te tira un léger sourire. Je connais ta franchise oui. Je voulais juste en être sûr. L'entendre le dire aurait été plus exact, mais c'était sous-entendu. L'entendre dire qu'il se sentait aussi bien que toi en ce moment même, comme durant ce mois, c'était quand même une petite pépite à noter dans les annales de la part d'un gars aussi cryptique que William. Tu savais qu'il allait du mal à parler dès que cela entrait trop dans ses émotions et ses ressentis, tout comme toi en fait, mais vous faisiez des efforts à deux, même si tu progressais un peu plus vite que lui au final. Tu parvenais à peu près à en parler avec lui, sans trop hésiter et en restant à peu près toi-même, sans trop d'exagérations... en excluant bien sûr la guimauve que tu exhalais, mais ce n'était qu'un petit détail, non ? Mais bon, tu préférais être guimauve, cela signifiait que tout était parfait entre vous... ce n'était pas comme si William t'avait repoussé au final, rompant ce nouveau lien. Là, tout aurait été plus délicat entre vous, quoi que tu aies promis de base. Enfin, après, tout dépendait si cela se faisait d'un commun accord, ou de l'avis d'une seule personne... Non, se faire des illusions ne servait à rien : si quelque'un aurait pu rompre durant ce mois, c'était plus lui que toi, tu aurais du mal. Lui demander d'exprimer à voix haute son opinion sur le sujet était à double tranchant, mais tu te persuadais que c'était le mieux à faire. Et ça l'était en quelque sorte, rien que pour l'entendre dire que cela lui semblait naturel maintenant, et qu'il répondait juste à tes attentes par envie et sans calcul. A vrai dire, tu ne t'étais même pas attendu à une réponse aussi détaillée. Tu te sentis rougir, une fois n'était coutume. Merci. Ton soulagement était perceptible, mine de rien, et tu en souris en t'en rendant compte : il allait sûrement finir par te croire irrémédiablement fichu à ce stade. Cependant, tu avais une autre question en tête, et tu hésitais très franchement à la lui poser, craignant quelque peu sa réaction. Tu savais que ce point était sensible, mais il fallait bien avouer que tu y avais déjà pensé, sans trouver la réponse toi-même. Tu penses que ton frère pourrait le savoir et vouloir empêcher... tout ça ? Même si tu ne leur parles plus, on ne sait jamais... Ils pourraient penser que cela joue sur leur réputation.

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Le Kane n’avait pas pour habitude de mentir à Devyn, en tout cas, pas par plaisir. C’était en dernier recours histoire de se donner un peu de temps pour désamorcer une situation. Comme le soulignait donc Devyn, il connaissait sa franchise. Il lui était même arrivé de se faire dévisager parce qu’il était trop franc. On lui avait déjà dit qu’il devrait y mettre des formes, ne pas parler aussi directement. Mais pour quoi faire ? Pensez-vous que cacher un poignard dans un gant de velours vous fasse moins mal qu’une lame nue ? Absolument pas, la douleur est la même. Pire, lorsque vous vous rendez compte que l’on vous a brossé dans le sens du poil, que l’on vous a parlé avec cet horrible air condescendant, il est trop tard. Et là, ça fait mal. Alors oui, il lui arrivait d’être trop direct, mais au moins c’était clair, sans détour. Soyez franc & vous êtes mal vus, mettez-y les formes & vous êtes pointé du doigt. Cherchez l’erreur. Pour une fois, William s’était exprimé clairement sur ce qu’il ressentait, sans s’embrouiller ou chercher ses mots et visiblement, cela avait fait plaisir à Devyn. Il le remercia et si William n’avait pas insisté, il aurait juré qu’il souriait. Au moins, il était vraiment heureux. Alors qu’il se relaxait sans avoir bougé, le Gale lui posa une question qui le troubla. Il fut étonné qu’il pense à ça maintenant, lui-même ne s’était jamais posé la question, pourtant c’était sa famille que cela concernait. Il fut dégouté de l’admettre, même si ce n’était pas à voix haute, mais il avait raison. Ses parents étaient honnêtes & même s’il n’avait pas d’embrouilles avec eux ou leurs amis, si jamais ils venaient à savoir que Devyn & lui étaient ensemble, cela risquait de jaser sous les toits Londoniens. Il savait que ses parents pourraient lui faire la morale & tenter de le « ramener à la raison, ce n’est pas convenable », son frère lui n’irait pas par quatre chemins. Il faut dire que tout lui avait toujours souris dans la vie, il avait gravit les échelons à coup de billets & en amassait plus par mois que ce que William touchait en un an lorsqu’il travaillait. Il n’avait jamais compris les ambitions & de son petit frère & ce à quoi il aspirait, c’était assez tendu entre eux, ils ne se parlaient plus aujourd’hui. Mais si cette histoire venait à ternir son image de PDG… William inspira profondément comme si ses poumons pouvaient écraser les mots du Gale. La solution était simple, que sa famille ne le sache pas. Vivre caché n’était pas ce qui lui plaisait, mais comme il ne voyait plus sa famille, ça ne changerait pas de d’habitude en principe, si ? Il finit par avouer après ce moment de cogitation ; « Je n’y avais pas pensé. » Il savait que Devyn avait raison, que s’il pouvait parler à ses parents, c’était impensable avec son frère. Il se sentit petit subitement, ce fut atroce. Comment pouvait-il avoir une quelconque emprise sur lui alors qu’il avait brisé ses chaînes il y a des années ? Il ne savait pas quoi dire à Devyn. Il tâcha d’être honnête ; « Si je ne leur parle pas, ils ne sauront rien. Je ne les ai pas vus depuis des années, je ne vois pas pourquoi ça changerait maintenant. » Il appuya son front contre l’écorce de l’arbre, sentant ses irrégularités contre son crâne. Il n’aimait pas trop parler famille avec le Gale, il se sentait égoïste. Lui n’avait plus de famille & n’avait donc pas le choix, mais William avait fait le choix de ne plus leur parler. Il ajouta ; « Car je sais que ça ne leur plairait pas. Mes parents, je pourrais peut-être leur parler. Mais mon frère… » Il fronça les sourcils, Mike vivait aux antipodes de son petit frère. Il collectionnait les femmes, l’argent, le luxe, le pouvoir. William était persuadé qu’il ne le comprendrait pas.
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Oui, tu t'étais surpris à te poser ce genre de questions, une nuit où le sommeil tardait à venir. Tu lui avais dit te ficher du regard des autres, et c'était un fait : tu te fichais d'être en couple avec un garçon, du moment que tu l'aimais, et c'était le cas. Cela ne semblait pas non plus gêner William, donc la question était close avant même d'avoir été posée. A Harvard donc, aucun réel problème ne se poserait, hormis si des homophobes vous cherchaient des noises, mais bon... Ce ne serait pas pire que d'habitude à tes yeux. Puis, tu t'étais mis à penser à Londres, et à ce que ta famille aurait dit, s'ils étaient toujours en vie. Tu ne pouvais pas réellement dire pour tes parents : à 10 ans, ce n'était pas forcément le genre de discussions que tu avais avec eux pour tout dire, mais tu n'avais pas en mémoire autre chose que de la tolérance envers tout le monde... donc tu supposais qu'ils auraient été d'accord. Pour ta grand-mère, elle t'avait toujours dit qu'elle ne voulait que ton bonheur, donc cela aurait été sûrement pareil. Mais toi, tu étais issu d'un milieu relativement modeste, donc peut-être plus facilement ouvert. William, lui, venait d'un milieu un peu plus huppé tout de même, même si tu avais du mal à te le dire vu qu'il ne vivait pas vraiment dans le luxe. Tu avais aussi en tête les stéréotypes de ce genre de milieu, à savoir des êtres plutôt coincés dans leurs idées, peu ouverts au changement et presque... inhumains. Sachant en plus que William avait totalement coupé les ponts avec eux, cela n'augurait absolument rien de bon, en plus de ce que tu savais d'eux, c'est à dire très peu de choses. Et William... Hé bien, il n'y avait tout simplement pensé. C'était du propre tiens, tu pensais plus à sa propre famille. Peut-être parce que tu n'avais pas à penser à la tienne ? Possible. Mais cette question ne semblait pas tellement lui plaire, et tu ignorais si c'était le fait de la poser ou la réponse qu'elle impliquait : rien de rassurant donc. Tu avais doucement attrapé sa main tandis qu'il semblait réfléchir à comment te lui dire, la caressant du bout des doigts. Et ce n'était pas sa première partie de réponse qui allait aller en te rassurant. C'était sûr que ce qu'ils ignoraient ne pouvait pas les gêner, c'était même sûr et certain. Non, William ne les avait pas vus depuis des années, et cela ne semblait pas être prêt à changer. Mais cela ne répondait pas totalement à la question, cela sonnait plutôt comme une esquive, ou qu'il tournait autour du pot. Il te regardait maintenant, le visage tourné vers toi, et tu étais sorti de son cou pour pouvoir lui rendre son regard plus facilement. Et voilà, les mots étaient lâchés : ça ne leur plairait pas. Tu t'en doutais bien sûr, mais cela te pinçait tout de même le coeur. Certes William ne se souciait absolument pas de leur avis, mais c'était tout de même délicat comme situation, à assumer. Effectivement aussi, de ce que tu en savait, ses parents ne semblaient pas être le plus gros problème au final, et si leur parler suffisait, cela pourrait sûrement le faire, ils ne pouvaient décemment pas lui refuser ça s'il était convaincant. Mais son frère ? Il semblait être son opposé, et tu craignais de le rencontrer un jour. Il avait tout pour lui, et semblait parfaitement être du type d'Eugene selon la description que tu en avais eu... et tu n'avais clairement jamais fait le poids face à lui. Il va poser des difficultés. Simple constatation pour finir sa phrase. Pas besoin d'être devin pour correspondre ce qu'il voulait dire, il suffisait de suivre l'expression de William avait sur son visage. Tu poussas un léger soupir, pas rassuré pour un sou. Tu ne penses pas qu'il garde toujours un œil sur toi malgré tout ? Je veux dire... Vous êtes opposés, mais c'est ton frère. Rien que pour tes parents déjà. Et s'il te surveillait... Cela signifiait que le secret ne le resterait peut-être pas longtemps pour eux au final. Vous ne vous affichiez pas clairement, personne n'était encore au courant à ce que tu en savais... mais il suffisait d'un regard pour que tout soit révélé et que les étudiants le sachent. Alors, si son frère le faisait surveiller, il suffisait qu'un étudiant parle et c'était fichu. C'était tellement compliqué toutes ces manœuvres... Mais tu ne pus t'empêcher de poser une autre question. Et s'il le savait... Que pourrait-il faire ? Tenter de t'en parler ? Ou... plus ? Il avait de l'argent, de l'influence, c'était facile de te menacer, de vouloir te faire du chantage... voire pire t'éliminer. Mais ça, c'était peut-être parce que tu avais vu trop de films peut-être, et que tu étais pessimiste. Toujours était-il que tu t'étais de nouveau réfugié dans son cou, pour cacher le blêmissement de ta peau et ton regard craintif. Bon sang que tu étais trouillard...
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Devyn & William


Cap ou pas cap ?


Devyn avait vu juste, le frère de William allait poser problème. Il n’avait même pas envisage de lui parler puisqu’il ne l’avait pas fait depuis des années, pourquoi changer maintenant ? Certes, il pourrait présenter Devyn à sa famille, mais ce serait débuter une troisième guerre mondiale. Ses parents pourraient être convaincus, mais pas son frère. Il le savait pertinemment, lui parler serait une perte de temps & il n’en sortirait qu’énervé. Le Gale souleva cependant un point important. Avec son statut, il serait normal que Mike puisse garder un œil sur William. Mais pourquoi le ferait-il ? Il n’y gagnait rien. Il s’était toujours moqué de lui, il lui avait servi de faire-valoir pendant des années. Alors pourquoi, maintenant qu’il n’avait plus besoin de lui, s’entêter à le garder sous son contrôle ? C’était insensé. Alors bien sûr, comme le disait Devyn, il pourrait le faire pour faire plaisir à ses parents, qu’ils aient de ses nouvelles. Un frisson le parcouru à cette pensée, serait-il tordu à ce point ? En même temps c’était la seule option pour qu’il sache comment il va. William ne décrocherait jamais au téléphone s’il savait que Mike était à l’autre bout du fil, et il avait les moyens nécessaires pour le placer sous surveillance. Mais tout de même, comment pourrait-il ne pas s’en rendre compte ? Être épié, ça se sent, non ? A moins de passer par quelqu’un de proche, comme… Devyn. Non, il allait virer parano avec ces histoires. Il répondit donc ; « Honnêtement, je n’en sais rien. Tu le sens lorsque tu es épié, c’est instinctif. Mais je ne vois pas le bénéfice qu’il tirerait de ça. Si mes parents voulaient de mes nouvelles, ils m’appelleraient, je décrocherai. » Pour ses parents, il décrocherait, mais uniquement pour eux. Son frère pouvait bien aller se faire voir & ce sentiment était sans douté réciproque. Il n’avait jamais caché ce qu’il ressentait pour son frère, pourquoi changerait-il ça aujourd’hui ? En proie au doute, il soupira ; « Il s’est toujours foutu de ce que je faisais, alors pourquoi changer maintenant ? D’accord, je ne suis plus à Londres. Mais même lorsque j’ai quitté la maison, on ne m’a pas posé de questions. » Il lâcha un rire amer, raillant ; « Je pense qu’il aurait même pu me tendre mes valises. » Bon sang, parler de lui le rendait mauvais. En même temps, il ne le portait pas dans son cœur & ne le cachait pas. Petit, il faisait des efforts pour trouver du bon chez les gens, même chez son frère. Il n’était pas un criminel mais comme il n’appréciait pas son petit frère & qu’il le ressentait très bien, ça le blessait. Il essayait, cherchant dans chaque petite chose qu’il faisait avec lui une preuve de gentillesse. Lorsqu’ils jouaient au foot dans les jardins entourant Kensington par exemple, c’était gentil ? Oui, sauf qu’il se faisait toujours piégé. Ses parents insistaient pour que Mike emmène son frère comme il n’avait pas d’amis, mais comment voulez-vous qu’ils s’entendent avec des gamins de douze ans qui s’amusaient à le brutaliser ? Si, jeter un enfant dans un mûrier, le pousser dans la boue ou les orties, c’est de la violence, point barre. S'il leur tenait tête, ça ne durait pas. Ils avaient toujours le dessus & de retour chez lui, William s'écrasait devant ses parents. Il se faisait rouspiller puisqu'il s'était sali mais jamais il n'avait balancé son frère & ses amis. Aujourd'hui, tout avait changé & c'est peut-être pour ça qu'il ne supportait pas que les gens s'écrasent. Il chassa ces souvenirs de son esprit, revenant en Jamaïque. Que pourrait-il faire s’il venait à savoir pour lui & Devyn ? « M’en parler, oui. Il viendrait sans doute à Harvard ou me contraindrait à venir à Londres. Il peut être très… Persuasif. » Tout est plus simple avec des liasses de billets. Il sentit Devyn se blottir de nouveau contre lui comme si tout ça lui faisait peur. En même temps, il se rendait compte qu’il pouvait être flippant avec ses explications. Et voilà, encore trop franc. Il frictionna le bras du Gale un instant, soufflant ; « Désolé. » Il pinça ses lèvres, parler de tout ça ne l’enchantait pas vraiment. De toute façon, pourquoi cela changerait-il ? Parce qu’ils venaient d’en parler ? Ne soyons pas ridicules. William lui assura donc, se voulant rassurant ; « Ne t’en fait pas, je doute qu’il m’ai mit sous surveillance ou quoi que ce soit du genre. On est en train de flipper pour rien. »
(Invité)

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