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Devyn & William
Cap ou pas cap ?
Tu ne t'étais même pas posé ces questions dans le but de t'intégrer à la famille Kane dans son intégralité, ni même de te faire présenter à eux par William, très loin de là. A ce que tu savais d'eux, tu étais loin d'être réellement motivé par cette idée, tu avais plutôt envie de les éviter pour tout dire. A ce que tu en savais, tu avais l'impression que tu retomberas dans ton état de jeune timide et réservé, sans commune mesure avec ton comportement de quand tu étais avec William. Tu aurais l'impression de retourner des années en arrière, à l'époque où vous appreniez à vous connaître, et cela ne te tentait que très moyennement au final. Non, c'était vraiment par inquiétude que tu y avais pensé, pas par intérêt. Il n'en voyait pas l'intérêt ? Oh, toi, tu avais suffisamment goûté à la méchanceté humaine pour avoir une petite idée, quelque soient ses arguments. Pour t'atteindre justement. Pour te montrer qu'il peut toujours... t'avoir ? Tu ne connaissais pas grand chose de la relation entre William et son frère, hormis que ce dernier s'était toujours senti le meilleur par rapport à son petit frère. Tu n'avais jamais cherché à en savoir plus, à savoir comment cela se caractérisait, car cela représentait le jardin secret de ton petit-ami, tout simplement. Oui, être épié devait se sentir... mais justement, vu l'argent qu'il avait, il avait pu engager des professionnels, non ? Pourquoi changer après tout ce temps d'ignorance ? Parce que tu es à Harvard, accessoirement l'une des meilleures universités au monde, et que tu affiches ainsi clairement ta valeur ? Sa valeur... Dit comme cela, ce n'était pas franchement terrible, mais tu te comprenais. Il était plus jeune que son frère, celui-ci devait le voir comme une quantité négligeable, encore plus lorsqu'il était parti pour faire des petits boulots alors que lui était PDG d'une énorme entreprise. Après, avoir un frère qui étudiait à Harvard, même si c'était la musique... S'il l'avait su, cela risquait peut-être de l'avoir intéressé, qui sait ? Mais tu n'aimais pas cette rancœur tenace qu'il entretenait, même si tu la comprenais très largement. Tu avais donc serré sa main un peu plus fort dans la tienne, sans un mot. Que pouvais-tu faire de plus de toute façon ? Tu savais que les mots ne changeraient rien au passé de toute façon. Enfin, ils ne changeraient rien dans ce cas précis. Parce que lorsque William te confirma qu'effectivement son frère pouvait être très persuasif, ce n'était pas ça qui allait franchement te rassurer, au contraire. Un frisson te parcourut intégralement alors que tu te blottis de nouveau contre lui, comme un réflexe acquis en si peu de temps que cela en était effrayant. Il voulait s'excuser, mais de quoi au final, d'avoir juste confirmé tes doutes ? Non, il n'y avait pas de quoi. Je préfère que tu sois franc, plutôt que tu me dises que tout se passera bien si cela arrivait. J'suis juste... Trop sensible ? Trop lâche ? Tu ne savais pas tellement l'adjectif qui conviendrait le mieux à la situation, tu préférais donc taire la fin de ta phrase, encore une fois. Je préfère tout savoir dès maintenant, plutôt que de me retrouver devant le fait accompli et ne pas savoir comment réagir tu sais.. Nouveau point à relever pour William ; tu devais être trop imaginatif, et le tout mélangé à ton pessimisme ne donnait que rarement quelque chose de positif. Tu eus un léger soupir à cette idée, tâchant de te détendre de nouveau, laissant le silence de nouveau l'emporter pendant quelques minutes. Je t'aime. Tu ne pensais même pas le dire à voix haute d'ailleurs, juste le penser, comme souvent. Ce n'avait été qu'un murmure, mais difficile qu'il ne l'ait pas entendu, vu le peu de distance qui séparait ta bouche de son oreille. Bingo, tu allais encore passer pour le niais de service, tu en étais particulièrement ravi... ou pas.
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Devyn & William
Cap ou pas cap ?
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Devyn avait de l’imagination au sujet de ce qui pouvait leur arriver. Quoique, imagination n’est peut-être pas le mot juste. Certes il envisageait des scénarios peu réjouissants comme la possibilité que les Kane ne l'acceptent pas, mais il visait juste, c’était ça le pire. Il connaissait sa famille même s’il ne les avait jamais vus, William ne les avait que trop bien décrits. Celui qu’il redoutait vraiment, c’était son PDG de frère. Il ne l’avait jamais réellement cerné, lorsqu’il pensait l’avoir fait, toutes ses certitudes volaient en éclats, comme ça, d’une simple pichenette du bout des doigts. C’était déstabilisant de ne pas le connaître. Il avait l’impression étant gosse de ne pas être en sécurité avec lui, de ne pas savoir où il allait, se demandant jusqu’où irait sa prochaine « blague ». Rien n’avait changé aujourd’hui, il ne savait toujours pas comment l’aborder. De toute façon, le problème était réglé, ils ne se voyaient plus, ne se parlaient plus & ils s’en portaient très bien. Alors pourquoi vouloir le surveiller ? Même s’il était son petit frère, Mike n’avait jamais montré de tendresse envers lui, d’attention, de respect. Alors que si l’on vous surveille, c’est parce que l’on vous apprécie, qu’on ne veut pas qu’il vous arrive du mal, non ? Ou alors c’est simplement pour vous contrôler, chose qui collerait plus à son grand frère. Devyn n’avait pas tort. « Je ne préfère pas envisager cette hypothèse. Je suis plus heureux en me disant qu’il m’ignore & me fou la paix plutôt qu’en me disant qu’il a envoyé ses sbires jouer les baby-sitters. » Même si au fond, maintenant que Devyn avait évoqué cette possibilité, il y pensait en se disant que c’était possible. Il n’était pas sûr que ce soit vrai mais ce n’était pas insensé, au contraire. Mais il en avait fait des conneries depuis qu’il avait quitté Londres, passant même par la case zombie avant le Summer Camp. Alors pourquoi agirait-il maintenant ? S’il voulait vraiment le surveiller pour pouvoir agir quand il faisait n’importe quoi ou était en danger, il l’aurait déjà fait. C’est pourquoi la question du Gale le fit soupirer. William s’était encore fait avoir en se laissant aller à penser que son frère pouvait le surveiller pour son bien. Non, cela aurait été pour ses intérêts personnels, comme toujours. On ne change pas une équipe qui gagne. Il répéta, lointain ; « Ma valeur. Tu parles. Comme s’il pouvait connaître ça. » Evidemment, Devyn n’avait pas parlé là des valeurs humaines qui font de vous quelqu’un de respectable et ce qui s’en suit. Mais il avait littéralement buggé sur ce mot & il résonnait maintenant dans son crâne. Valeur. Le Gale avait du percevoir son amertume puisqu’il saisit sa main, la serrant fortement. Il baissa instinctivement le regard dessus comme il venait de le sortir de ses pensées mais ça ne fut que temporaire. Après avoir abordé ce sujet, il avait du mal à arrêter le débat qui se déroulait dans sa tête. Il pourrait le faire, il ne pourrait pas. Il l’a sans doute déjà fait, il n’oserait pas. Il le déteste, il l'aime mais ne le lui montre pas. Des idées contraires, que des idées contraires, des dizaines d’idées contraires et aucune réponse. Aucune ombre de réponse. Alors comment pouvait-il être franc avec Devyn ? Certes il lui avait répondu sans détour mais ne pouvait donc, par conséquent, éluder les questions qui s’en suivaient. Ca ne l’aidait pas vraiment qu’il ne finisse pas sa phrase d’ailleurs, mais il ne lui en tint pas rigueur, il comprenait au vu de la situation. Et puis, pour une fois que ce n’était pas le grand dadet… « Apeuré ? » Si William ne l’était pas –il était plutôt en proie au doute, il savait que le Gale était plus sensible que lui. Il avait raison en disant qu’il était préférable qu’il sache tout maintenant, que ça leur éviterait des désagréments si jamais tout ça se révélait être vrai. Il n’empêche que ce n’était pas la meilleure chose qu’il ai eu à envisager. Mais il n’avait pas le choix. Il n’était pas du genre à se cacher pour éviter les problèmes, il y faisait face autant qu’il le pouvait, autant qu’il le supportait. Ce n’était surement pas son frangin qui allait le faire ciller, oh non. Il ne tomberait pas, il resterait fièrement debout, solidement campé sur ses pieds. Alors peut-être tremblerait-il, peut-être vacillerait-il, peut-être tomberait-il, mais il se relèverait. Il avait à ses côtés le plus solide des appuis, il ne pouvait pas perdre. Il s’était toujours battu seul & s’il avait toujours voulu s’en sortir seul, il savait que c’était impossible maintenant. Ils étaient deux. Deux contre un. Ce sont deux mots qui le firent quitter le champ de bataille, deux mots qu’il n’avait jamais entendu de la bouche du Gale. Il ne dit rien pendant un moment, imprimant ces mots de manière indélébile. Il voulait tout d’eux, leur sens, leur son, leur empreinte. Maintenant, ils étaient à lui. Ôtant sa main de l’épaule de Devyn, il la posa sur sa tête, la caressant de son pouce l’espace d’un instant. « Je t’aime. » Les deux mêmes mots, les deux seuls qu’il n’avait jamais pu prononcer, il les lui offrait. Il n’en avait plus besoin, il les avait gardés pour lui assez longtemps. Maintenant, il avait les siens.
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C'est vrai que c'était plus rassurant d'être ignoré par un manipulateur, que d'être surveillé par lui. Après tout, connaître les raisons d'une surveillance par ce genre d'individus pouvait être difficile, surtout qu'aucune aide ne semblait être apportée à William quand il allait mal. Alors... Pourquoi ? C'était la grande question, et là où le bât blessait. Sans aucune raison de le faire, il ne devrait pas le faire, et tes craintes seraient infondées. Ce serait bien cela dit, mais tu n'y croyais que très moyennement. Maintenant que tu avais cette idée en tête, il ne serait pas facile de l'en sortir, tu t'en rendais compte, et cela semblait être réciproque chez William. Tout ce que tu avais donc réussi à faire était d'effrayer tout le monde, tu étais à ton meilleur niveau là, non ? En plus, tu n'aurais pas dû utiliser le mot "valeur", cela sonnait déjà bizarrement dans ta bouche, et ce n'était guère mieux dans la sienne. Il était amer en le disant, ce qui accentuait encore plus ton erreur, et tu tentais de te rattraper de par ton soutien, en serrant fort sa main entre la sienne, ce qui sembla le sortir de ces pensées durant quelques instants. Et même s'il pense réussir à la connaître, ce ne sera jamais complet. Tu n'avais pas l'impression que son frère s'intéresserait au caractère de William et ne verrait pas toute sa complexité, dans le bon sens du terme. Lui ne verrait peut-être qu'un pion possible et intéressant, et cela s'arrêterait là. Même sa franchise te plaisait, même si elle était peut-être un peu trop brutale dans cette situation. Malgré tout, au moins, tu savais absolument tout, sans frivolités, juste la vérité pure et dure, et c'était ce que tu avais voulu, même si cela t'avait effrayé. Tu hochas doucement la tête en signe d'acquiescement lorsqu'il te qualifia d'apeuré. Oui, c'était un mot possible, même si tu aurais préféré être, au contraire, fort et totalement apte à faire face avec lui. Car maintenant, à deux, vous devriez pouvoir vous soutenir mutuellement, mais tu ne savais pas si tu n'étais pas plutôt un pilier pourri pour William, le genre à chuter d'un coup si la situation devenait trop difficile... et cela aussi te faisait peur. Tu t'appuyais déjà bien assez souvent sur lui pour tes propres problèmes, contrairement à lui qui se débrouillait seul, arriverais-tu donc à le soutenir si le besoin s'en faisait sentir ? Tu n'avais pas une grande confiance en toi à ce sujet, et cela devait bien se sentir. C'était peut-être pour cela que tu lui avais murmuré ces mots, doucement, les laissant s'échapper pour les lui offrir. Oui, même si tu n'arrivais pas à l'aider de la manière dont tu le voudrais, il saurait au moins cela. Tu avais cette envie de tout faire pour lui, mais pas forcément les moyens. Oui, cela sonnait niais dans ta bouche, tu n'étais pas sûr d'assumer ce côté mignon... mais c'était ce que tu ressentais et ta meilleure arme de soutien pour le moment. Tu sentais un changement dans l'atmosphère à la suite de ces mots, mais seul le silence te répondit. Cela ne te gênait pas, tu ne l'avais pas fait pour avoir une réponse après tout, juste... lui montrer ton soutien indéfectible. Tu fus donc surpris de le sentir enlever sa main de ton épaule, puis sa douce caresse sur ta tête, telle que tu en fermas les yeux et frissonnas intégralement. Puis ces deux mots, comme la répétition des tiens franchirent ses lèvres. C'était peut-être la seule chose qui te manquait pour que tout soit parfait, et il te les avait offerts là, comme cela, sur un plateau, lui qui n'était pas du genre à communiquer sur ces émotions. Pour le coup, c'était toi qui étais scié là, ce n'était plus lui grâce à ton saut en élastique Il avait quand même réussi à te rendre bouchée bée, même si un large sourire illuminait ton visage autant que ton regard un peu brillant. Tu t'étais redressé pour pouvoir le regarder, avant de reposer tes lèvres sur les siennes. Tu n'avais pas mieux en stock comme réponse, pas avant que le baiser soit terminé. Si à nous deux, avec ça, on ne réussit pas à le faire partir s'il ose venir nous gêner, je ne comprends plus rien. Toi, plaisanter sur ça alors que tu craignais le tout quelques minutes avant ? Il fallait réellement croire que tout cela te retournait littéralement le cerveau.
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Cap ou pas cap ?
Voilà qui clôturait ce chapitre sur les attentions de Mike envers son petit frère. Comme le soulignait Devyn, il ne pourrait jamais vraiment le connaître, s’ils étaient issus du même milieu, de la même famille, ils n’avaient jamais réussi à se comprendre, à s’apprécier, à s’entendre. Lui & son entreprise étaient connus & William appréciait l’anonymat, la simplicité. Ils n’appréciaient pas les mêmes choses, n’aspiraient pas aux mêmes buts. Alors si jamais il le surveillait pour s’assurer qu’il ne vienne pas entacher sa réputation & que sa relation avec Devyn le dérangeait, qu’il vienne. William l’attendait, il ne le craignait plus, il n’était plus seul. Bien que les chances qu’il joue à ce petit jeu soit minces, il ne faut pas nier le fait que ce soit possible. Etrange, pervers, malsain mais possible. Ils semblaient en avoir fini avec lui, Devyn avait avoué avoir peur de tout ça, mais ça ne dura pas. Après que le Kane lui ai retourné ses mots, il changea. D’abord un silence, un petit silence, mais pas un silence pesant. Un silence confortable auquel on n’est pas pressé de mettre fin. Et puis il s’était redressé, fixant William. Il ne bougea pas, pas tellement à l’aise avec les regards en chien de faïence. Il cru voir son regard briller mais il n’eut pas le temps d’en être sûr puisqu’il lui donna un baiser. Qu’il lui retourne ces mots le toucha plus que ce qu’il ne pensait mais ça ne l’empêcha pas de répondre à son baiser. Ces deux mots prononcés importaient beaucoup pour lui, il s’en rendit compte, les penser & les dire était différent. Lorsque Devyn se détacha de lui pour lui parler, William comprit qu’il n’avait plus peur. C’est vrai, ils étaient deux maintenant, ils ne tomberaient pas. C’est dingue comme il venait de changer subitement, mais c’était en bien, c’était tant mieux. William se redressa pour pouvoir l’enlacer pour toute réponse, un discret sourire aux lèvres. Après un moment de silence, il dit ; « Tu nous imagines débarquer à Londres ? Lors d’une de ses soirées, avec tout le gratin de la ville, ses sbires & ses soi-disant amis. » En imaginant cette scène, son sourire s’agrandit. Voilà que naissait en lui des désirs de vengeance, il voulait le faire tomber tout en bas, plus bas que terre, l’enterrer. Mais il ne le ferait pas, il en crevait d’envie, mais il ne le ferait pas. Après ,rien ne l’empêchait de laisser aller son imagination, non ? Il ajouta donc ; « Toi & moi, en costume, élégants, des moutons parmi les autres. On arriverait dans la salle, comme ça… » Il joignit le geste à la parole, se levant. Il s’éloigna, mimant d’ouvrir une porte avant de serrer la main d’un homme dans un geste plein de retenue. « Oh, mon cher Monsieur, je suis sincèrement ravi de vous revoir. » C’était toujours la même chose dans ces soirées, après tout.
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Tu étais... bien, tout simplement. Tu ne pensais vraiment que sortir ces deux mots, ces sept petites lettres qui ne semblaient pas être grand chose, te rassurerait si facilement, ni même que de les entendre de sa bouche te ferait autant d'effets. Tu ne savais même pas si tu pouvais expliquer rationnellement tout cela, c'était un peu trop étrange encore pour toi. C'était comme si William, de par sa réciprocité des sentiments et de ses actes, avait découvert un interrupteur du fonctionnement de ton cerveau. Quand il était loin ou ne faisait rien de spécial, il était sur on, et tout marchait parfaitement bien, que ce soit dans tes qualités et tes défauts. Lorsqu'il t'embrassait ou te faisait comprendre qu'il tenait à toi... C'était sur off et tu ne pensais plus qu'à cela. Cela faisait du bien, tu ne disais absolument pas le contraire, loin de là... C'était juste étrange te connaissant. William semblait en tout cas bien content de ton changement de point de vue, vu qu'il finit par t'enlacer après ta plaisanterie. Non, tu ne tomberais plus, pas tant qu'il était là pour toi. Mon dieu que cela sonnait niais... mais tellement réaliste en même temps. Cela sonnait presque aussi bien que l'imagination que déployait William pour imaginer sa vengeance envers son grand frère. Je n'ai jamais été dans ce genre de soirées pour tout dire... mais rien que de nous voir ensemble, cela pourrait avoir des conséquences... amusantes ? Amusantes si vous teniez bons bien sûr, mais ce serait le cas. Son frère ne vous ferait jamais lâcher prise, c'était sûr et certain, pas si vous faisiez front à deux. Ta propre imagination était plutôt fertile là-dessus, et l'imitation physique des gens de la haute quelque peu coincés te faisait bien rire. Cela correspondait bien à l'image que tu te faisais de ce monde, aussi coincé et hypocrite que possible. Coincé, tu pouvais l'être certes, mais hypocrite ? Ce n'était absolument pas ton genre. J'ai de la chance que tu ne lui ressembles en rie en tout cas. Oh oui, les deux frères auraient pu se ressembler, et jamais tu ne l'aurais eu comme ami dans ce cas, tu aurais été bien trop pauvre pour lui, bien trop fragile et inutile pour l'intéresser. Tu finis par te relever également, secouant quelque peu ton bermuda pour enlever la potentielle herbe et terre collées dessus. En tout cas... cela m'a remis en forme pour la journée je crois. Avais-tu d'autres merveilles idées de choses à faire ici ? Mais pitié, juste plus de sensations fortes pour aujourd'hui.
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Que Devyn ne soit jamais allé dans ce genre de soirées n’étonna pas William, ils étaient de la même trempe. Maintenant, rien ne les empêchaient de se moquer de ceux qui y allaient, si ? Ca n’empêcha pas le Kane de se lever, mimant d’ouvrir une porte invisible, jouant les lèches-bottes auprès d’invités irréels. C’est vrai que Devyn avait de la chance que William ne soit pas comme son frère, sinon, il lui en aurait fait baver. Je veux dire vraiment baver. Il aurait joué de sa faiblesse, l’aurait manipulé, le réduisant à l’état de marionnette. Le pire ? Il n’aurait surement rien vu. William était pourtant un gamin malin mais ça n’avait pas empêché son frère de lui faire des crasses toutes plus inventives les unes que les autres sans qu’il ne voit jamais rien venir. « Tu sais, il est très… Inventif. » De la colle à la place de la cire coiffante, des punaises au fond de ses chaussures, les poches des pantalons trouées, du lait tourné dans son bol au petit-déjeuner… Toujours en subtilité. Ces souvenirs n’empêchaient pas le Kane de s’amuser à valser à présent, à fond dans son rôle. C’est entre deux pas qu’il entendit la question Devyn, à présent debout. Il aurait pu proposer à Devyn un second saut, sauf qu’il ne s’en remettrait pas. Là, il pourrait bien passer à l’acte & vouloir tuer le Kane. De toute façon, il n’aurait pas eu l’air convaincant de proposer ça, il fallait innover mon petit. Il réfléchissait, continuant de valser. Eh bah tiens, Devyn allait danser en attendant que William trouve une meilleure idée. Il ne s’arrêta pas pour le lui demander, lançant simplement sur un ton mielleux ; « Monsieur Gaaaale, vous ici ! Quelle coïncidence ! Venez, je vous en pris ! » Il n’attendit pas sa réponse pour l’entraîner dans sa danse, prenant d'une main la sienne & posant la seconde autour de sa taille. Heureusement que William se souvenait des pas de dance qu’il répétait avec ses parents pour le bal de Noël, il n’aurait pas eu l’air fin sinon. « Vous venez souvent ici ? » Ou la phrase du dragueur de bar la plus utilisée au monde. Sauf qu’il n’y avait pas de bar, juste de l’herbe, des arbres & un lagon un peu plus loin. Au moins, ça changeait de l’humeur maussade dans laquelle ils étaient il y a quelques minutes. Même s’ils se moquaient du milieu duquel William & son frère étaient issus, l’ambiance était bien meilleure. Enfin elle le resterait si personne ne se marchait sur les pieds.
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Ah, le grand monde... Tu ne le connaissais à vrai dire pas du tout. Tu étais issu d'un milieu modeste, pas tellement donc dans l'esprit de la haute société, et cela aurait pu créer un décalage entre vous. Malgré, William s'en étant écarté, tu n'avais jamais été méfiant, ou ne t'étais jamais demandé s'il était aussi hypocrite que ces gens-là. Il était tellement opposé à eux, vivant de petits boulots, que jamais cela n'a créé de barrière entre vous. Même que parfois, maintenant, il t'arrivait de l'oublier, de te dire qu'il n'était qu'un étudiant aussi lambda que toi, et non pas le frère d'un grand PDG. D'ailleurs, il n'était pas très surprenant que ce dernier soit inventif. William pouvait parfois l'être aussi, mais jamais méchamment, loin de là... en tout cas pas avec toi. Avec les autres, tu ne savais pas forcément, tu n'étais pas toujours collé à lui, vous restiez tout de même deux êtres indépendants. Vous n'étiez pas comme ces couples toujours fourrés ensemble, à se bécoter tous les cinq secondes et ressemblaient aux parfaits clichés d'amoureux fous. Non, ce n'était pas tellement votre truc, vous aviez confiance en l'autre et viviez très bien tout cela sans l'étaler à la face du monde, juste en étant vous-mêmes. Mais là, pour le moment, tu te demandais bien ce qui arrivait à ton petit-ami... vu qu'il avait entrepris de danser. Oui, de danser, ou plus exactement de valser, seul, avec un cavalier invisible. Avait-il pris un mauvais coup pendant le saut ? Était-ce simplement l'effet de la chute d'adrénaline ? Bonne question. Toujours était-il que c'était vraiment... étrange. Oh, tu l'avais déjà vu plus détendu, plus en mode "gamin", mais c'était souvent parce qu'il boudait ou pour se défouler, et il n'avait aucune raison pour l'être... Très très étrange tout cela, mais tu souriais. Tu regrettas encore une fois de ne pas avoir pris ton appareil photo, immortaliser ce moment aurait été absolument magique, et tu n'avais jamais vraiment osé encore demander à William de passer devant l'objectif. Là aurait été une belle occasion, mais tant pis, ce sera pour une prochaine fois. Tu t'attendais cependant à ce que William veuille se ridiculiser seul, pas qu'il continue à jouer son rôle de personne de la haute en te parlant... et en plaçant ses mains de manière à ce que tu danses avec lui. Très bien... S'il voulait jouer, tu allais jouer aussi : tu n'étais pas étudiant en théâtre pour rien après tout. Tu entrais doucement dans ton personnage, te tenant bien droit avec un port de tête altier qui contrastait avec l'hésitation que tu eus pour trouver où placer tes mains. Tu finis par te dessiner à les placer... dans le rôle de la femme se laissant guider, situation relativement déstabilisante, mais qui te permettait d'être guidée plus facilement en plaçant ta main sur ton épaule. Tu perdais toute crédibilité ainsi, mais tant pis : il fallait bien assumer le ridicule jusqu'au bout, non ? Monsieur Kane, c'est absolument un honneur de vous avoir à mes côtés ! Ton air sérieux était contredit par la malice qui brillait dans tes prunelles et que tu n'arrivais pas à cacher totalement. Oui, quoi que tu aurais pu pensé, la situation t'amusait grandement, toi, le gars coincé et ne se laissant jamais réellement aller. Si tu n'avais pas été dans ton rôle, tu aurais sûrement ri aux éclats comme un gosse, mais tu tenais bon, pour le moment en tout cas. Et voilà qu'il se mettait à te draguer de manière peu subtile maintenant, voilà autre chose ! Très peu à vrai dire... Mais nous n'avons jamais dû être aux mêmes fêtes hélas, je suis certain que je me serai souvenu d'un si charmant jeune homme voyez-vous. Difficile de se concentrer à la fois sur la danse alors que tu étais plutôt piètre à ce niveau, et sur la conversation de ton rôle : tu finis d'ailleurs par lui marcher sur le pied, puis à te mélanger dans tes propres pas et manquer de te casser la figure. Le maladroit notoire faisait son retour, et tu décidas d'en jouer... un peu. Je vous prie de m'excuser de ma maladresse mon cher, je ne suis pas aussi doué que vous. Ou il te troublait, au choix.
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N’ayez pas peur, que William danse tout seul est parfaitement normal. Enfin pas tout à fait, mais il ne voulait pas s’arrêter, il s’amusait vraiment à se moquer de la vie de son frère chéri. Il voyait bien le regard inquiet que Devyn lui lançait de temps à autre, mais qu’il se rassure, il allait très bien. Il ne s’était pas cogné la tête pendant le saut, n’avait pas attrapé d’insolation ou que sais-je encore. Il avait surement plus l’habitude de le voir coincé en gamin de cinq ans lorsqu’il était en colère & non lorsqu’il s’amusait. En même temps, on ne peut pas dire qu’il soit très coutumier des jeux, il avait tendance à ne pas savoir quand rire d'une blague ou à demander c'est fini ? pour être sûr qu'il pouvait se forcer à rire. Il avait donc invité –ou obligé, Devyn à rentrer dans sa danse & il se prêta au jeu, à la surprise du Kane. Il avait des années de théâtre à son actif & maintenant il semblait en pleine répétition, c’est concentré qu’il lui lança qu’il était honoré d’être présent à ses côtés ce soir. William avait du mal à garder tout son sérieux, il n’y allait pas de main morte. Port de tête élégant, ton mesuré, il ne manquait plus que le costume. Même lui s’y prenait mieux en drague, il y mettait les formes. En même temps, il était avantagé par ses années de comédie, il lui fallait un handicap, pouce, temps-mort, coup de sifflet, matte ! C’est d’un ton guindé qu’il lui répondit ; « Mais voyons, ce n’est pas correct ! Imaginez un peu que Monsieur vous... » C’est la poêle qui se moque du chaudron, je sais. William ne termina pas sa phrase, Devyn venait de lui marcher sur le pied, pied qu’il regarda par réflexe. Voilà qu’il s’excusait maintenant, tss, trop simple ! Faussement choqué, il lâcha Devyn, soufflant ; « Les danseurs ne sont plus ce qu’ils étaient. » Pour peu, on le plaindrait. Ou pas. Il jouait la comédie après tout. Histoire de jouer le jouer jusqu’au bout, il salua son partenaire, lui faisant la révérence. S’ils devaient se rendre à l’une de ces soirées, ce serait à filmer. Un éléphant dans un magasin de porcelaine, assurément. Il en toucha deux mots à Devyn ; « Rappelle-moi d’apporter mon portable si l’on doit se rendre un jour à une soirée dans ce genre. » Il avait tendance à trop souvent l’oublier. Suite à ses paroles, il vérifia si l’appareil était bel & bien dans ses poches et… Oui. Il l’avait récupéré au pied du lagon juste après le saut, heureusement il n’était pas tête en l’air au point de sauter avec. Il y jeta un coup d’œil, ils disposaient d’encore un peu de temps avant de devoir retourner au bateau. La forêt & le lagon s’étendaient devant eux, William proposa donc d’y faire un tour. Attention, voilà Indiana Jones. Enfin il n’était peut-être pas aussi agile que lui, il était plutôt son chapeau. C’est un début après tout, non ? Il partit donc vers la forêt, jetant un coup d’œil à Devyn. Ah oui, j’ai dit proposer, mais je n’ai jamais dit qu’il l’avait dit à voix haute.
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Devyn & William
Cap ou pas cap ?
Oh, Monseigneur Kane était choqué, voyez-vous cela. Il était choqué de ta petite phrase de séduction en douce alors que lui l'avait joué séducteur des bas fonds. C'était plutôt qui aurait dû être choqué de son manque de classe alors qu'il faisait le noble bourgeois anglais. Mais il fallait bien avouer que cela n'en était que plus drôle, assez pour que tu ne laisses pas finir sa phrase, un sourire clairement amusé et taquin sur les lèvres. Monsieur n'en saura rien voyons, nous pouvons être relativement... discret. Remarquera-t-il réellement que son cher petit frère et un de ses chers amis se tiennent un peu plus... collés ? Oui, tu jouais clairement avec ses nerfs, mais aussi avec les tiens, en te collant tout contre lui, en étant presque joue contre joue : avec les siens juste parce que tu voulais un peu t'amuser à ses dépends, pour une fois et sans méchanceté aucune, et les tiens... parce que tenir un tel rôle face à ton petit-ami nécessitait pas mal de dextérité, alors que tu avais juste envie d'agripper ses lèvres. Mais pas de cela chez deux honorables gentilshommes en public voyons, soyez raisonnables. Ce fut certainement cette demande de concentration supplémentaire qui manqua te faire trébucher en pleine danse et te tiras quelques excuses dont William semblait se gausser à ravir. Et bien, monsieur Kane, nous n'avons point la même éducation, j'en suis navré. Peut-être accepteriez-vous de me former, si vous sied de m'accorder un peu de votre temps ? Tu avais déjà essayé de danser, mais à chaque fois, cela ne s'était pas avéré concluant : tu en avais donc déduit que tu n'étais pas fait pour cela. Malgré tout... mine de rien, apprendre avec William ne te déplairait pas, s'il acceptait de se faire souvent marcher sur le pied. Au moins ta révérence était-elle réussie, grâce à quelques entraînements à ce sujet pour une pièce. Essaie-toi de me filmer pour te moquer de moi, j'invoque ça en motif de séparation. Tu avais sifflé ces mots d'un ton faussement colérique, mais tu en souriais aussi. Tu assumais totalement avoir des faiblesses dans ce domaine, tu ne les avais caché et tu t'en fichais. Tu ne pouvais pas être bon en toi après tout. Mais j'espère tout de même que cela n'arrivera pas, je veux dire, aller à ce genre de soirées. Tu n'y connaissais rien, William n'aimait pas, cela devrait suffire à vous en écarter, non ? A moins bien sûr que son frère lui joue un mauvais tour, et à moi aussi par extension, mais cela ne restait qu'une hypothèse. Vous vous étiez en tout cas détachés l'un de l'autre maintenant, et William semblait avoir drôlement envie de reprendre la route, si on en croyait le coup d'oeil qu'il te lança après s'être un peu déplacé. Tu le suivis donc tranquillement, les mains dans les poches, restant derrière lui de par la petite largeur du chemin. Bizarrement, je préfère ce genre d'idées venant de toi.
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Devyn & William
Cap ou pas cap ?
William aurait pu donner des cours de danse ou de savoir-vivre, ce qu’il faisait présentement n’était peut-être qu’un jeu pour se moquer du milieu dans lequel vivait son frère, mais tout de même, il s’y prêtait. Il avait valsé, avait parlé correctement –bien qu’il n’ait pas un langage ordurier d’ordinaire, et avait même salué ce cher Gale d’une manière on ne peut plus classieuse. J’ajouterai même que lui-même se prit au jeu, et on sentait là l’étudiant en théâtre. Il n’allait pas tarder à citer Shakespeare au rythme où allaient les choses, pouvait-on vraiment parler comme cela ? Bien sûr que William aimait les belles phrases… Lorsqu’elles sortaient d’un bouquin, d’une pièce de théâtre justement. Mais le parlait-on encore dans la haute ? Bonne question, Devyn avait presque l’air d’y être coutumier, remercions la comédie. Après avoir salué son cavalier, il lui siffla ; « Quel parlé. » Il pourrait passer inaperçu dans une de ces soirées, c’était dingue. Seul le stress qu’il éprouverait, le sentiment de mal-être ou sa capacité à se transformer en pivoine pourraient le trahir. D’ailleurs, lorsque Devyn lui parla du fait d’être filmé, William eut envie de lui dire le fond de sa pensée. S’ils étaient invités à Londres un de ces jours –sait-on jamais, il passerait inaperçu et ce serait vraiment dommage de rater une telle occasion de rigoler –ou de se venger ? Cependant, le Kane resta muet, la fin de phrase de Devyn le laissant abasourdi. Ca comme motif de séparation ? Si le Gale n’avait pas sourit, il aurait pu prendre William au sérieux. Après tout, il avait de quoi être méfiant avec lui. Il demanda donc, hagard ; « Un motif ? On n’est pas marié que je sache. Si tu veux partir, tu peux le faire quand tu veux. » Il partit donc vers la forêt par la suite, effleurant le bras de Devyn au passage, lui murmurant ; « Enfin, pas trop loin quand même. » Soyons francs, il ne supporterait pas, maintenant qu’ils étaient encore plus proches, que Devyn parte & le laisse comme un con. Ce serait comme rendre aveugle une personne venant de recouvrer la vue. Ils se mirent en route pour explorer la forêt, il faisait moins chaud que plus tôt mais l’air était plus lourd, comme palpable, chargé d’électricité. Avec le bol qu’ils avaient, ils se prendraient l’orage sur le chemin du retour, Devyn avait vraiment bien fait de ne pas apporter son appareil photo. Le Gale avoua tout de même qu’il ne souhaitait pas se rendre à ce genre de soirée, et William partageait son avis. Si la tentation de ridiculiser son charmant frangin était tentante, il n’en oubliait pas moins que ses parents risquaient d’être présent, et eux, il ne voulait pas les blesser. Il n’y avait pas de fortes chances pour que cela arrive, mais tout de même, et si cette petite chance se trouvait être la bonne ? « Je ne pense pas. On ne sait jamais, mais je ne pense pas. » La vie à Harvard était plutôt tranquille, parfois sans dessus dessous mais en grande majorité tranquille. Un peu comme la balade qu’ils faisaient maintenant à travers la forêt. « Tu peux dormir sur tes deux oreilles, Devyn Gale. » Non, il n’allait pas venir l’emmerder avec ses lubies de sitôt. Il lui avait prouvé aujourd’hui que ce n’était pas vraiment pour lui, malgré le courage dont il avait fait preuve, et il l’admirait pour ça. Il avait dépassé sa peur pour lui faire plaisir.
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