Invité
est en ligne
Invité
Devyn & William
This is how it starts
Le Kane ne baissait pas les bras facilement, à force d’insister il n’était pas rare qu’il mette les autres en colère. Mais le truc, c’est que dans la voix de Devyn, il ressentait déjà une pointe de colère. Eh, il n’avait pourtant rien dit de mal ? Après tout, les morales étaient toujours tirées de situations réelles. Ce n’est qu’après qu’une histoire est construite autour pour rendre ladite morale plus accessible, avec une mise en situation. Il détailla Devyn un instant, restant stoïque, il ne répondrait pas. Alors comme il balayait tout cela d’un revers de la main, William allait en faire autant. Il ne craignait pas Devyn, soyons clairs. Il respectait son choix, aussi incroyable que cela puisse paraître. Le thé diminuait dans sa tasse tout comme le chocolat chaud dans celles des deux anglais alors le Kane prit son temps. Non pas qu’il se dépêchait avant de se rendre compte de ça, cependant, plus le froid était loin & mieux il se portait. « De quoi tu parles ? » Il n’avait jamais réagit de la sorte. La vérité était qu’il avait couru après sa colocataire pour ensuite se faire suggérer d’aller chercher Devyn & sans qu'il ne puisse en placer une, Sarah était déjà rentrée dans le pub. Alors William s’était résigné à aller chercher le blond… Qui se trouvait à deux pas de lui, étant arrivé entre temps. « Ah, ça. J’étais juste… Dépassé par les évènements. » Rêvait-il ou Devyn prenait de l’assurance ? Il n’osait pas adresser la parole à William il y a quelques heures de cela, allant même jusqu’à le vouvoyer. Et maintenant… ça. Maintenant, il lui répondait, il y allait franco. Peut-être le Kane se trompait il & Devyn au naturel était ainsi ? Bonne question. En attendant, leur cible était maintenant Sarah, que le blond avait immortalisée dans la plus magnifique des poses avec une moustache de chocolat chaud au dessus des lèvres. Pour parfaire le tout, Devyn allait lui en faire une copie & ce malgré l’attitude de l’infirmière. Fantastique. « Ca pourrait être pire, tu sais. Devyn pourrait adorer le street art & placarder ta photo dans tout Londres. » Un nouveau sourire étira un coin de sa bouche, imaginant les rues barbouillées d’affiches sur fond de cacao. Magnifique.
(Invité)
Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Devyn & William
This is how it starts
Apparemment, il y avait une bonne dose d'incompréhension entre vous deux, au sujet de cette arrivée au bar. Toi, tu étais persuadé de l'avoir vu agacé de ton retard et lui... lui ne se jugeait pas différent. Peut-être parce qu'il était toujours ainsi en fait, à se vexer si les gens ne suivaient pas exactement ce qui était prévu. Toi aussi tu aimais qu'on respecte les consignes, mais le si court retard n'était pas réellement volontaire. Ce n'était pas totalement de ta faute si tu n'étais ni endurant, ni rapide... ni sportif tout court d'ailleurs. Dépassé par les événements hein ? C'était le moins que l'on puisse dire, et même maintenant apparemment. Tu eus un léger sourire, amusé malgré tout par la situation et son bottage en touche. Il était apparemment inutile de chercher à aller plus loin sur le sujet, et tu conservas simplement ton sourire sans rien ajouter oralement : cela voulait tout dire. Oui, tu prenais un peu d'aisance, peut-être parce que tu te sentais finalement assez à l'aise avec ses deux-là, même si tout cela était bien rapide par rapport à tes habitudes. Ce n'était pas non plus dans tes habitudes de dégainer pour immortaliser une moustache de chocolat chaud cela dit, ni même de monter un plan avec William pour qu'il en ait une copie malgré les protestations de la concernée. Il fallait cependant avouer que la situation s'y prêtait extrêmement bien, et c'était une petite vengeance de la course précédente qu'elle avait elle-même initié. Tu haussas les sourcils cependant lorsqu'il lui confia que c'était mieux que si tu faisais du street art et du placardage de photos. Je ne suis pas très porté humiliations publiques non plus donc je ne l'aurais jamais fait. Une légère grimace étira tes lèvres alors que tu réalisas que c'était loin d'être un avis partagé par tes chers camarades de lycée, vu qu'il ne se privait pas pour te le faire subir. Tu t'étais quelque peu renfrogné l'espace d'un instant, mais il était inutile de s'appesantir sur cela alors que tu passais un bon moment. Tu te remis donc à sourire. Cela dit, tu portes très bien la moustache Sarah, tu devais être un homme dans une autre vie ! (Invité)
Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Devyn & William
This is how it starts
L’espace d’un instant, William avait pensé faire de Devyn son compagnon d’arme. Ensemble, ils auraient pu rivaliser d’imagination au grand dam de Sarah. Il le trouvait plutôt sympathique le petit après ces quelques instants passés tous les trois. Il ne donnerait pas ce rôle à n’importe qui, encore moins à un gars qu’il connaissait depuis quelques heures. Mais en prenant une photo à la vitesse de l’éclair sans que la brune ne s’en aperçoive, en lui tenant tête et faisant preuve de répondant, il ne pouvait qu’envisager cette option. Petit plus non négligeable, son jeune âge, il n’était peut-être pas loin de la majorité, mais rien de sûr là-dessus. Bref, il semblait être le poulain, celui que l’on ne voit qu’une fois dans toute une vie, et sans prévenir, il détruisit ses rêves en un claquement de doigt. William avait gentiment souligné à Sarah que le blond n’avait pas décidé, pour le moment, de diffuser sa photo en masse par le biais de street art et tout ce qu’il trouva à lui répondre, c’était qu’il n’était pas très porté humiliations publiques. Grosse déception pour le Kane qui aurait volontiers vu Sarah façon Andy Warhol, Picasso, Monet et compagnie le tout avec une sublime moustache de cacao. Ce n’était pas une humiliation publique mais de l’art. Michel Ange s’est bien moqué de savoir si David allait être ridiculisé d’être représenté nu, visible par des milliards de personnes, alors une moustache de cacao à côté, c’était de la rigolade. Bon, si on replace dans le contexte historique, être vu ainsi pouvait être très avantageux mais je ne vais pas me lancer dans un cours d’Histoire, d’autant plus que ça détruirait la seule issue possible de mon pauvre William. Il ne souligna pas le fait que ça pouvait être considéré comme de l’art, voyant bien que celui qu’il avait imaginé comme son apprenti ne rejoindrait jamais son rang. En faisant ça, il réduisait en cendres ses chances. Il leva les yeux au ciel d’un air las, comme s’il avait l’habitude d’entendre ces paroles. Il poussa Sarah d’un coup de coude, soufflant ; « Rassure-toi, il est de ton côté. » Déçu, il croisa les bras sur la table, fixant le fond de sa tasse vide. Vint la remarque enjouée de Devyn sur la possibilité que la demoiselle ait été une femme dans une autre vie, ce qui laissa planer un sourire narquois sur le visage du Kane. Il siffla alors, sautant de son tabouret ; « Tu ne peux même pas t’imaginer à quel point. Repasse demain & tu verras qu’elle a la même allure sans cacao. » Il s’éloigna vers le comptoir, réglant la note. Ok, Sarah n’y était pour rien –enfin directement du moins, mais c’était sur elle qu’il passait sa colère. Comme d’habitude quoi. Il retourna vers eux, attrapa sa veste froide & dégoulinante avant de l’enfiler, se dirigeant vers la sortie sans un mot. Dehors l’air ne s’était pas réchauffé et il avait encore plus froid avec sa veste trempée, il la retira donc pour la garder sous son bras. Il aurait pu rester encore à l’intérieur, mais l’air était soudainement devenu trop acide à son goût. Lui, susceptible ? Pensez-vous.
(Invité)
Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Devyn & William
This is how it starts
Était-ce ta réaction qui ne convenait pas ? Tu avais partagé un sacré moment de complicité avec William, de ceux qui ne t'arrivaient pas très souvent, et tu t'étais même un peu ouvert, plaisantant ouvertement à partir de cette photo que tu avais prise. C'était assez nouveau pour toi, ce genre de choses, tu apprenais encore à gérer cela. Seul problème : s'il y avait bien un sujet sur lequel tu ne pouvais décemment pas suivre quelqu'un, c'était la moquerie publique. Il disait peut-être cela en plaisantant, mais tu avais freiné des quatre fers en l'entendant. Pour en subir assez régulièrement, u savais que la plus petite farce pouvait prendre une dimension bien plus grande si elle était publique. Tu avais peut-être réagi excessivement, mais ton instinct avait parlé en accord avec tes émotions, pas avec ta raison qui t'aurait dicté de trouver une manière plus diplomatique de régler le problème, en n'étant pas aussi catégorique par exemple. Tu avais du coup tout gâché, vu la réaction de l'anglais. Il semblait déçu, voire contrarié, et tu avais du mal à comprendre pourquoi : s'il était du genre à humilier publiquement, tu ne voulais rien à avoir à faire avec lui, c'était sûr et certain. Pourtant, tu avais l'impression que Sarah n'était aps franchement du genre à cautionner cela non plus, et elle appréciait son colocataire au moins un minimum apparemment. Tu n'étais du côté de personne, et c'est ce que tu aurais voulu lui dire, mais ta bouche ouverte prête à parler se referma aussi vite devant son air bougon. Il semblait fermé comme une huître, et tu connaissais suffisamment ce genre d'attitude pour savoir que ce ne serait pas une bonne idée de l'affronter en ce moment même. Même la plaisanterie qui suivit au sujet de Sarah et de sa soi-disant vie passée comme homme ne lui tira aucune remarque, hormis une pique assez peu subtile voire méchante avant qu'il ne parte payer et sortit du bar, trop vite pour que tu ne comprennes aussitôt ce qu'il faisait. Jetant un regard incrédule à Sarah, celle-ci semblait tout aussi blasée que toi, et vous sortîtes donc en silence à votre tour, rejoignant William qui semblait toujours bouder pour une raison que tu ne comprenais pas totalement. Reprenant le chemin du retour, tu restas un peu en arrière, jusqu'à arriver au même niveau que William. Enfin, tu repris la parole, tâchant de calmer la colère dans ta voix pour la rendre le plus neutre possible, même si elle s'entendait malgré tout. Vous vous rendez compte que vous venez simplement de gâcher une bonne soirée pour Sarah simplement par votre comportement ? Vous ne me connaissez pas, et vous vous permettez de juger une petite phrase si durement ? Je sais ce que font les moqueries publiques, j'en ai assez au quotidien pour savoir que si eux ne voient pas le mal, cela en provoque... Et je ne ferai pas cela pour votre plaisir, cela est-il clair ? Tu n'étais pas du genre à t'énerver pour rien, mais tu lui en voulais pour avoir provoqué la fin de la soirée, surtout sur une note aussi mauvaise.
(Invité)
Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Devyn & William
This is how it starts
Ca aurait pu sauter aux yeux de plus d’un que Devyn ne faisait que prendre la défense de Sarah innocemment, comme le bon ami qu’il devenait petit à petit. Seulement, aux yeux du Kane, ça ne ressemblait pas à de l’amitié, en fait, du moment qu’un homme rôdait autour de Sarah, il devenait rapidement acide, que la brune soit là ou non. Ok, c’était juste un ami, mais en quoi cela l’empêchait-il de sortir les crocs ? Il n’allait tout de même pazs se faire réprimander parce qu’il protégeait quelqu’un ? Ca serait la meilleure de l’année, lui l’asocial et je-m’en-foutiste sentimental de première à qui on répète de s’ouvrir, que les autres ne vont pas le bouffer, se faisant justement chambrer parce qu’il est sur le qui-vive avec quelqu’un. Du coup, il était sortit sans un mot du bar, laissant les deux anglais comme deux crétins à l’intérieur. Il sortit une cigarette de son jean, l’alluma et tira longuement dessus, appréciant la chaleur dans ses poumons. Il exhala lentement et c’est à cet instant qu’un blondinet se pointa à côté de lui, il le voyait du coin de l’œil. C’est drôle, vous voyez à quoi ressemblent les gamins qui tentent de se montrer forts alors qu’ils sont à deux doigts de se faire dessus ? C’était plus ou moins le cas de Devyn. Il n’avait pas l’air de flipper, mais il avait du mal à contenir de sa colère. Ca ne fit qu’amuser William, ayant bien remarqué qu’il se remettait à le vouvoyer. Il reprit une longue bouffée de sa cigarette, prenant tout le temps d’expulser la fumée avant de lui siffler ; « Tu te remets à me vouvoyer maintenant ? Il était obligé de le souligner, après ça il poursuivit ; Qu’est-ce que ça peut te faire ? C’est mon problème si j’ai froissé Sarah, pas le tiens. » Des lames de rasoirs auraient sans doutes étés moins tranchantes. Son ton sec n’était qu’un aperçu de ce qu’il ressentait en ce moment, persuadé d’une chose : si Devyn n’avait pas le courage de faire cesser les humiliations qu’il subissait, à en juger par ses dires, où trouvait-il celui nécessaire pour venir parler à William ? Dans l’amour qu’il ressentait pour la brune ? Il eut un haut le cœur et il fit une nouvelle fois rougir le bout de sa cigarette. Que lui trouvait-elle ? Tout s’expliquait maintenant, c’était tellement logique. Un ami rencontré ce soir, genre photographe solitaire et mystérieux qui la prend en photo et qu’elle invite à dîner ? Certes, Sarah était naïve et ne voyait pas le mal chez les gens, encore moins ceux qui avaient l’allure du blond, mais là, ça ne tenait pas debout, elle avait fait fort, elle avait vraiment prit William pour un con. Si ça se trouve, il était étudiant et avait juste des traits fins, ce qui laissait penser qu'il avait un jeune âge, combien avait-il réellement, vingt ans, vingt-deux, vingt-quatre ? Mais quel crétin. Elle avait peut-être cru qu’il ne rentrerait pas suite au fait qu’elle ne pouvait –ou ne voulait, pas venir le chercher au Sainsbury, ils auraient ainsi eu l’appartement pour eux seuls. Nouveau haut-le-cœur, nouvelle bouffée frénétique tirée sur la cigarette. Jamais il n’était venu à bout d’une clope aussi vite. Il écrasa le mégot sur le sol, fourra ses mains dans ses poches et resta immobile face au blond.
(Invité)
Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Web
plus
Réception
(aucun objet)
L
Léïlan Valingaï
à moi
Il y a 1 minuteDétails
Devyn & William
This is how it starts
Franchement, tu étais perdu à cause de William. Tu ne comprenais même pas pourquoi tu te souciais de son avis alors que Sarah ne semblait pas vraiment s'en formaliser. Elle semblait certes légèrement agacée, mais aussi blasée, comme si c'était là une chose habituelle chez lui. Comment quelqu'un pouvait-il être si lunatique franchement ? Tu n'avais pas eu franchement l'impression d'avoir fait quelque chose de mal, hormis ne pas être totalement d'accord avec lui, et il ressemblait plus à un gosse de 5 ans qu'à un adulte responsable. C'était peut-être delà que venait ton agacement : toi, tu t'efforçais toujours d'être le plus mature possible et lui... On aurait dit qu'il voulait régresser. C'était ridicule franchement, même si cela pouvait faire un nouveau point commun : c'était comme si vous fuyez tous deux le présent, toi pour aller vers le futur et lui pour aller vers le passé. Tu n'étais pas cependant pas à le reconnaître, te tenant juste à ses côtés tandis qu'il restait silencieux. Enfin, cela ne dura pas alors qu'il te fit remarquer que tu le vouvoyais à nouveau. Pas faux, mais cela avait été plus machinal. Et je ne sais pas pourquoi, vu que tu ne mérites pas vraiment cette forme de respect. On ne vouvoie pas un gamin. Tu avais été dur, au point que cela te surprenait, surtout envers un inconnu, mais peut-être était-ce juste parce que tu en avais marre qu'il se fiche de toi alors que tu tentais au contraire de bien t'entendre avec lui. Vous aimez tous deux les Arts et vous pouviez faire preuve de complicité, cela ne pouvait-il pas suffire ? Apparemment pas, mas tu ne comprenais pas non plus ton propre acharnement à ce sujet. Pourquoi ne pas te contenter de t'amuser avec Sarah ? Elle semblait t'apprécier, et l'animosité de William ne semblait pas l'empêcher de te parler. Ils n'étaient pas en couple après tout ! Bien sûr que c'était son problème si lui avait froissé Sarah... mais c'était quand même le tien aussi, vu que tu avais provoqué cela. Je ne suis pas aveugle. Je sais que j'en suis responsable. Je veux dire, que tu aies changé d'humeur si brutalement. Tu le voyais fumer sa cigarette, et tu l'en trouvais presque... nerveux. Il tirait vite, si vite que le mégot rejoignit le sol plus vite que la lumière. Tu aurais voulu savoir le problème, même si ton instinct te conseillait plutôt de l'ignorer et de retourner avec Sarah. Il s'était arrêté cependant, comme s'il voulait lui aussi tout mettre à plat dans cette conversation, et tu décidas plutôt de te concentrer sur cet énergumène, Sarah comprendrait bien, non ? Je peux savoir quel est le problème ? Le fait que je fréquente Sarah, même si ce n'est vraiment qu'une connaissance depuis aujourd'hui ? Le fait que je m'entende bien avec elle ? Je n'ai pas l'intention de l'envoyer balader juste parce que Monsieur a décidé qu'elle ne devait pas voir d'autres personnes que lui. Ton agacement flamboyait dans tes prunelles, mais tu ne lâchais pas prise. Certes, tu pouvais aussi facilement laisser tomber s'il t'envoyait paître, mais pour le moment, ta curiosité avait trop été piquée pour que tu retiennes tes questions.
(Invité)
Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)
Page 5 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
:: Corbeille :: Archives 2012-2019