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Accoudé sur le comptoir de sa caisse, William observait la pluie s’abattre sur la ville par la fenêtre. Enfin, s’il était toujours décent d’appeler ça de la pluie, elle tombait si sèchement qu’il ne pouvait pas voir distinctement à plus de cinq mètres. C’était une grosse pluie, rien de plus, elle aurait cessée d’ici la fin de son service & il rentrerait sans aucune éclaboussure. Un client le tira de ses rêveries, lui tendant un paquet de digestives, des chips & une salade. Bon appétit. William l’encaissa donc avec le sourire exigé par la chaîne de supermarché, poursuivant sa journée. Il finit par jeter un coup d’œil furtif à la pendule avant d’annoncer aux clients faisant la queue ; « Cette caisse est fermée, merci de passer à une autre caisse. » Il passa outre les commentaires désobligeants des clients & se dirigea vers le local du personnel. Désolé, mais vingt heures trente, c’est vingt heures trente. Il troqua son uniforme pour son jean & son pull, noua son écharpe autour de son cou, enfila son manteau et se dirigea vers la porte. A peine eut-il ouvert que des trombes d’eau se déversèrent sur les petites marches de béton, il referma la porte aussi sec. Jetant un coup d’œil par la fenêtre, il se rendit compte que la petite voiture bleue de Sarah n’était pas là. Où diable était-elle ? Il pleuvait comment pas permis pour un dix-neuf décembre & son taxi personnel n’était pas là. Il n’allait tout de même pas prendre le bus ! Il serait trempé le temps d’arriver à Marble Arch. Il sortit son portable pour l’appeler mais justement, quand on parle du loup, la jeune femme lui avait envoyé deux messages. « Je ne peux pas venir te chercher ce soir, prends le bus. » & un second « Pas besoin d’appeler Henri, il ne rentre pas ce soir. » Merde, était-il si prévisible ? Dégoûté, il inspira profondément & se prépara à sortir, courant aussi vite qu’il le pouvait dans les rues Londoniennes. Bien évidemment, le bus n’arriverait pas avant un moment & il décida de finir le trajet à pieds, il commençait à greloter. Il finit par apercevoir les grands immeubles de briques rouges ; il était arrivé sur Kensington road. Il prit l’ascenseur pour enfin rentrer chez lui, trempé. Son pull de laine était déformé par le poids de l’eau, son jean était noir de pluie, ses chaussures imbibées d’eau. Il se dirigea sans un mot dans la salle de bain, attrapant des affaires sèches au passage. Il en ressortit presque sec, seuls ses cheveux gouttaient sur le tapis. Il pointa un doigt accusateur sur celle qui était responsable de ce désastre ; « TOI ! Pourquoi n’es-tu pas venue ? » Et pourquoi faisait-elle un signe de guillotine juste sous sa gorge ? Extinction de voix ? N’importe quoi, elle devrait trouver mieux pour ne pas lui parler. Il poursuivit donc ; « Tu as vu les trombes d’eau dehors ! Ca dure depuis cet après-midi & tu n’as pas pensé une seconde que je serais ravi de voir ta bon sang de voiture bleue en bas du magasin ? » Dit l’égocentrique de première. Bref, il passa la serviette sur son visage, et, puisqu’elle restait silencieuse, grogna ; « Tu pourrais répondre ! » Et c’est ce qu’elle fit. Dépitée, elle désigna un fauteuil ; « Un ami dîne avec nous ce soir. » Un ami ? Et qui était-il ? Elle l’avait déniché où ? Il devait avoir seize ans, dix-sept tout au plus. Mauvais, il lui siffla ; « Tu les choisis de plus en plus jeune, tu vas finir par les prendre au berceau. » Sarah le fusilla du regard & il se laissa tomber dans le canapé, la soirée s’annonçait géniale, ennuyeuse à souhait pour les non-initiés à l’ironie. Il avait l’air gêné, subitement. Il lui faisait peur ou quoi ? William ne se priva pas de le lui faire remarquer ; « Il est muet en plus de ça ? » Soirée vraiment mortelle en perspective. La jeune femme lui lança, choqué ; « Will ! » OOOOOH mon dieu. Si elle se mettait à l’appeler Will, il y aurait des morts ce soir. Il lâcha donc, froidement ; « -lliam. Wi-lliam. Ce n’est pourtant pas compliqué. » Il s’enfonça dans le canapé, passant une main las sur son visage fatigué. Il se rendit compte qu’il avait une légère barbe, il devrait peut-être songer à se raser.
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Tu te frottais les mains l'une contre l'autre, assis sur ce banc non loin de l'hôpital de Londres. Tu étais bien couvert pourtant, tu avais même pensé à prendre ton duffle coat gris... mais tu ne pouvais pas mettre tes gants pour manier ton appareil. Shit. Resserrant l'écharpe en laine violette tout aussi épaisse que le manteau, tu savais pourtant que c'était inutile. Le froid entrait par tes mains donc si tu ne les couvrais pas... Et bien, tu continuerai à avoir froid très longtemps. Tes doigts blancs se recroquevillèrent d'autant plus sur ton appareil photo que celui-ci émettait une très légère chaleur qui t'empêchait de te dire que oui, il était temps que tu rentres en cette fin d'après-midi. Puis tu vis enfin quelque chose qui attira ton oeil : une jeune femme posée non loin, certainement en pause vu la cigarette qu'elle tenait entre ses doigts fins. Elle ne regardait pas dans ta direction, tu en profitas donc pour prendre quelques photos... jusqu'à ce qu'elle se tourne pile dans ta direction au moment où tu allais prendre une dernière photo. Et elle se leva. Tu étais réellement mal, elle ne semblait pas particulièrement contente, tout se voyait dans sa démarche. Toi, tu ne voulais pas faire de mal, et tu aurais pu t'enfuir... mais ta couardise légendaire t'en empêcha. Tu restas donc assis comme un idiot sur ton banc, jusqu'à ce que la jeune femme s'arrête devant toi et commence à te demander la raison des photos. Je ne voulais pas faire de mal... Je m'entraîne juste à la photographie, et vous me sembliez être un bon modèle... pitié, n'appelez pas la police... Un rire. Léger, mais tu l'entendis. Relevant la tête que tu avais baissé pendant les remontrances, tu vis qu'elle ne semblait pas vraiment fâchée maintenant, juste... surprise. Pourquoi appellerais-je la police si tu n'as rien à te reprocher ? Je... Je ne sais pas. Te croyait-elle ? Tu ne savais pas tellement quoi en penser. Elle était étrange en tout cas. Lorsqu'elle tendit sa main, tu lui tendis l'appareil photo, et tu la laissas voir en silence ce que tu avais pris. Tu te débrouilles bien pour ton âge. Compliment ? Moquerie cachée ? Tu ne savais pas, tu restas donc silencieux. Reprenant l'appareil en main lorsqu'elle te le tendit, elle ne te le céda pas de suite, ce qui te fit te crisper immédiatement. Tu avais peur qu'elle ne te le reprenne et décide de ne plus te rendre. C'était un cadeau de ta grand-mère, et tu ne voulais pas qu'elle soit triste que tu l'aies perdu de la sorte, toi si soigneux de tes affaires. Mais l'objet ne semblait pas être le centre de son attention. Tu n'as pas d'argent pour t'acheter des gants. Si... Alors, pourquoi n'en mets-tu pas ? Je ne peux rien faire sur l'appareil avec. Elle resta silencieuse pendant quelques instants, puis te fis signe de la suivre. Tu étais intrigué, mais aussi plutôt méfiant : les enlèvements par des femmes n'étaient pas courants, mais ne pouvaient-ils pas arriver ? Mais elle t'amena dans l'hôpital où elle t'offrir de quoi te payer une boisson chaude : passais-tu pour un SDF ? Je ne suis pas... Sers-toi au lieu de parler. Tu as quel âge ? Que voulait-elle savoir en posant cette question ? Si tu étais un fugueur, ou quelque chose du genre ? Mais tu n'avais pas le choix, tu lui répondis, tout en regardant tes chaussures. 17 ans madame. Sarah, pas madame. Je te voyais plus jeune. Tu ne pus t'empêcher de soupirer doucement. Ce n'était pas la première fois que cela t'arrivait, malgré ta taille loin d'être celle d'un jeune adolescent : il fallait croire que ton visage faisait plus jeune. Tu ne répondis donc pas, buvant ton café tout en profitant de la chaleur sur tes mains. Tu fais de la photo depuis longtemps ? En quoi cela la regardait-elle ? Tu aurais été un peu plus confiant ou en tout cas moins timide, tu aurais sûrement esquivé... mais ce n'était pas ton cas. Un an. J'apprends entre les cours. Elle semblait réfléchir d'un coup, que te réservait-elle celle-là ? Tu sembles aimer l'Art. Oui ! Je vais souvent dans des musées, j'écoute pas mal de musique, je regarde des films, je dessine un peu parfois... C'était automatique : te parler d'Art semblait activer chez toi l'interrupteur de la parole. Elle en était amusée d'ailleurs, et tu esquissas un sourire un peu gêné, rougissant en même temps. Désolé. Non, c'était intéressant. Cela te dirait de dîner chez moi, pour qu'on parle de cela ? Alerte. Ce n'était absolument pas ton genre d'accepter les invitations d'inconnus, même ceux qui semblaient sympathiques. Ma grand-mère va s'inquiéter si je ne rentre pas... Et elle aurait raison. Mais il pleut à verse et tu ne semble pas tellement équipé contre ça. J'ai une voiture, on dîne et je te ramène. Tu la préviens. Je reviens dans une demie-heure le temps de terminer mon service, tu restes ici. Pourquoi as-tu simplement hoché la tête avant de t'asseoir sur l'un des bancs du hall de l'hôpital ? Très bonne question. Peut-être ton ton à la fois autoritaire et doux qu'elle avait utilisé ? La curiosité ? Un peu des deux sûrement. Tu prévins donc ta grand-mère de ton retard et qu'elle ne t'attende pas pour dîner, avant de raccrocher avec un léger sourire. Ah, si tu ne l'avais pas... Tu t'en voulais un peu de préférer l'invitation de cette dame... non, Sarah... au lieu de lui tenir compagnie comme tu le faisais toujours. Tu n'avais pas réellement d'amis, donc tu passais ton temps soit en cours, soit à ton atelier de théâtre, soit parfois à t'entraîner à la photographie comme aujourd'hui. Elle était compréhensive cependant, elle souhaitait même que tu sortes plus souvent, et elle avait semblé contente au téléphone... et elle aurait su s'il fallait se méfier, non ? Elle savait toujours tout.
30 minutes plus tard, tu étais donc dans la petite voiture bleue de Sarah qui continuait à te poser quelques questions, auxquelles tu répondais par monosyllables, voire un mot de temps à autre, et tu lui précisas également ton prénom, pour plus de facilités à communiquer. Tu étais inquiet oui, intimidé par cette jeune femme qui semblait s'intéresser à toi. Tu arrivas rapidement dans un appartement chic et assez grand, suffisamment pour qu'elle n'y vive pas seule en tout cas, à tes yeux. Elle semblait voir la question que tu te posais vu qu'elle y répondit sans que tu ne la poses. C'est une colocation avec deux hommes de mon âge. Il n'y en a qu'un qui devrait manger avec nous ce soir. Il est un peu... bourru par contre, je te préviens, mais ne t'en soucie pas, tu es mon invité. D'ailleurs, en parlant du loup... Un homme entra dans la demeure avant de passer sans un mot, complètement trempé, avant de revenir pour fustiger la jeune femme alors qu'elle n'était pas venu le chercher. Oh... Tu risquais de t'en prendre plein la figure, et malgré les paroles rassurantes de la jeune femme, tu ne pus t'empêcher de t'enfoncer dans le fauteuil, yeux encore baissés. Mais il semblait t'avoir marqué, mauvaise nouvelle. Au... berceau ? Pensait-il que... Oh, non. Tu ne savais pas quoi répondre, un peu perdu entre ces deux adultes et te faisait le plus petit possible. Il semblait également le remarquer, se moquant du fait que tu ne parlais pas, ce qui semblait choquer Sarah. Ce n'est rien. Tu n'avais fait que murmurer, et la jeune femme ne devait pas l'avoir entendu, mais tu étais gêné au possible maintenant. Il fallait que tu trouves... quoi au juste ? Comment désamorcer ce grand échalas qui semblait avoir plus de répartie que tu n'en aurais jamais ? Désolé pour la voiture monsieur. Votre amie m'a proposé de venir dîner en m'amenant, ce n'est pas de sa faute. Tu ne le regardais toujours pas, laissant plutôt ton regard voleter dans l'appartement, jusqu'à tomber sur un violon posé là, non loin d'une fenêtre. Est-ce un Stainer ? Tu n'étais pas un excellent connaisseur en musique, surtout en violon, mais tu te rappelais d'un spectacle où ta grand-mère t'avait amené, et l'un des musiciens en avait un pareil. Tu pensais qu'il appartenait à Sarah, mais elle ne répondit pas, occupé apparemment à cuisiner. Tu serais bien venu l'aider, mais elle t'avait dit qu'elle n'avait pas besoin d'aide lorsque tu l'avais suggéré avant la venue de ce... William, alors...
30 minutes plus tard, tu étais donc dans la petite voiture bleue de Sarah qui continuait à te poser quelques questions, auxquelles tu répondais par monosyllables, voire un mot de temps à autre, et tu lui précisas également ton prénom, pour plus de facilités à communiquer. Tu étais inquiet oui, intimidé par cette jeune femme qui semblait s'intéresser à toi. Tu arrivas rapidement dans un appartement chic et assez grand, suffisamment pour qu'elle n'y vive pas seule en tout cas, à tes yeux. Elle semblait voir la question que tu te posais vu qu'elle y répondit sans que tu ne la poses. C'est une colocation avec deux hommes de mon âge. Il n'y en a qu'un qui devrait manger avec nous ce soir. Il est un peu... bourru par contre, je te préviens, mais ne t'en soucie pas, tu es mon invité. D'ailleurs, en parlant du loup... Un homme entra dans la demeure avant de passer sans un mot, complètement trempé, avant de revenir pour fustiger la jeune femme alors qu'elle n'était pas venu le chercher. Oh... Tu risquais de t'en prendre plein la figure, et malgré les paroles rassurantes de la jeune femme, tu ne pus t'empêcher de t'enfoncer dans le fauteuil, yeux encore baissés. Mais il semblait t'avoir marqué, mauvaise nouvelle. Au... berceau ? Pensait-il que... Oh, non. Tu ne savais pas quoi répondre, un peu perdu entre ces deux adultes et te faisait le plus petit possible. Il semblait également le remarquer, se moquant du fait que tu ne parlais pas, ce qui semblait choquer Sarah. Ce n'est rien. Tu n'avais fait que murmurer, et la jeune femme ne devait pas l'avoir entendu, mais tu étais gêné au possible maintenant. Il fallait que tu trouves... quoi au juste ? Comment désamorcer ce grand échalas qui semblait avoir plus de répartie que tu n'en aurais jamais ? Désolé pour la voiture monsieur. Votre amie m'a proposé de venir dîner en m'amenant, ce n'est pas de sa faute. Tu ne le regardais toujours pas, laissant plutôt ton regard voleter dans l'appartement, jusqu'à tomber sur un violon posé là, non loin d'une fenêtre. Est-ce un Stainer ? Tu n'étais pas un excellent connaisseur en musique, surtout en violon, mais tu te rappelais d'un spectacle où ta grand-mère t'avait amené, et l'un des musiciens en avait un pareil. Tu pensais qu'il appartenait à Sarah, mais elle ne répondit pas, occupé apparemment à cuisiner. Tu serais bien venu l'aider, mais elle t'avait dit qu'elle n'avait pas besoin d'aide lorsque tu l'avais suggéré avant la venue de ce... William, alors...
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Manque de bol pour le jeune homme, William avait l’ouïe fine. Ce n’est rien ? C’est ce qu’il avait répondu lorsque William demanda s’il était muet. Mais bon sang, ne pouvait-il pas se défendre ? La soirée s’annonçait ennuyeuse à mourir, dans dix minutes, il apprendrait qu’il était étudiant en informatique ou quelque chose du genre. Il leva les yeux au ciel, le manque de courage de ce gamin était effarant. D’où diable sortait-il ? Sarah n’avait même pas prononcé son nom. Voilà maintenant qu’il s’excusait du fait que Sarah n’ai pu venir le chercher, assurant que ce n’était pas de sa faute. Mais bien sûr que si, ça l’était. La voiture était une cinq places, il y avait de quoi trimballer trois personnes. Elle n’avait pas voulu faire de crochet par le supermarché, ce n’était pas de la faute du Kane mais bien de la sienne. Il siffla ; « C’est de la mienne peut-être ? » Il fulminait, pourquoi ce gamin était-il passé avant lui ? Sarah passait toujours chercher William le soir, et là, elle le plantait pour un gamin qu’elle venait de rencontrer. D’ailleurs, la jeune femme était partie en cuisine pour préparer le dîner. Génial, il se retrouvait seul avec ce gosse, il n’était pas une baby-sitter bon sang. Il se redressa dans le canapé, tordant les fibres de tissu éponge de la serviette. Pour peu, il entendrait presque les « tic-tac » réguliers la pendule à balancier qu’ils n’avaient pas. Ennui, ennui, ennui. L’inconnu se décida à parler, demanda si l’instrument posé près de la fenêtre était un Stainer. Pour peu, il aurait pu le faire sourire, il avait l’œil. Il n’allait pas se laisser amadouer si facilement, il répondit ; « Date-le. » Un Stainer était reconnaissable, par un œil un minimum avertit seulement mais reconnaissable tout de même. Il voulait qu’il le date, ça serait moins simple. Alors, était-ce une copie d’un ancien modèle ou un original sublimement patiné par le temps & la manière ? A lui de trouver. Il avait appartenu à son professeur de musique au conservatoire, il le lui avait offert à son départ à la retraite. Selon le certificat, il datait de dix-neuf cent dix. Le Kane le trouvait magnifique, le son était intact & la patine incomparable. Bref, il était surement son bien le plus précieux. Le jeune homme était-il musicien ? Sarah n’en avait encore jamais ramené, ni d’aussi jeune d’ailleurs. Et pourquoi le-lui présentait-elle d’ailleurs ? Elle ne le faisait jamais, en général, c’était plutôt le Kane qui arrivait à l’appartement au moment ou ils rentraient chez eux. Bref, une erreur de timing que la jeune femme s’entêtait à faire disparaître, c’était dérangeant aussi bien pour elle que pour lui. Mais après tout, ce gamin était-il une conquête ? Il était grand, mince, il aurait pu passer pour un adulte vu de dos. Mais les traits de son visages étaient trop fins pour qu’il soit majeur, William ne lui donnait pas plus de dix-sept ans. S’il voulait savoir qui il était, il ne lui demanda rien. Il se présenterait lui-même ou Sarah le ferait, s’il prenait les devants, elle allait croire qu’il s’intéressait à lui. Il était curieux, voilà tout. Il voulait savoir ce qu’avait de spécial ce gamin pour que cela justifie que Sarah ne passe pas le chercher ce soir. William se redressa sur le canapé, s’asseyant confortablement. Il avait l’impression d’assister à une épreuve de jeux Olympiques romains & le jeune homme était face au lion. Sera croqué, ne le sera pas ? Le Kane entendait des bruits d’évier, de casseroles & autre tambouille dans la cuisine. Sarah avait l’air occupée, elle ne devrait pas revenir de suite. Tant mieux, il allait le faire aux petits oignons, son invité VIP.
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Il semblerait que tu avais plutôt agacé l'homme en voulant t'excuser, c'était bien ta veine. Tu le connaissais à peine et déjà il semblait avoir une dent contre toi. Sarah te l'avait présenté comme bourru, et elle n'avait apparemment utilisé qu'un euphémisme... ou peut-être était-il aussi extrême juste avec toi ? Il te faisait à ces gars qui passaient leur temps à se moquer des plus faibles... et je vous laisse deviner de quel côté j'étais toujours. Plus le temps passait, et plus tu regrettais d'avoir accepté l'invitation. Pour être totalement honnête, si tu n'avais pas prévenu ta grand-mère de ton retard et si tu avais été moins poli, tu serais déjà dehors. La soirée risquait d'être longue et éprouvante, et tu n'avais pas besoin de stress supplémentaire en ce moment alors que tu tâchais de vraiment arrêter les anxiolytiques. Mais maintenant, il te demandait s'il devait donc considérer cette absence comme étant de sa propre faute, et tu rougis immédiatement, gêné et seul pour ta défense. Non, non, c'est la mienne, je suis désolé. Mais pourquoi Sarah n'avait-elle pas accepté ton aide dans la cuisine, hein ? Tu ne serais pas entre les griffes de cet énergumène. Au moins le silence semblait être revenu, et tu étais un peu plus à l'aise dans ce genre de moments. Tu en avais même profité pour promener un regard curieux sur ton environnement, jusqu'à tomber sur un violon, posé là comme une oeuvre d'Art. Tu pensais qu'il était à Sarah, ce qui aurait expliqué sa proposition après que tu en aies parlé, mais non, même pas. Il avait fallu que ce soit apparemment la propriété de William. Le... dater ? Cela risquait d'être délicat. Je ne suis pas musicien. Juste... Je m'y intéresse. Ce n'était là que pure vérité, tu étais très loin d'être musicien, tu ne jouais même pas d'un instrument, ce serait prétentieux de ta part de le prétendre juste parce que tu avais reconnu la marque du violon. Pourtant... Tu mourrais d'envie de t'en approcher, ce que tu fis, précautionneusement. Tu sentais le regard de William te suivant, sûrement pour surveiller que tu n'abîmes rien, mais tu faisais attention. En vérité, tu ne le touchas pas aussitôt, l'observant plutôt. Il semblait... ancien, mais tu ne savais pas vraiment si c'était de l'usure réelle, ou simplement un patinage qui donnait cette impression. Au toucher, lorsque tu frôlas le bois, tu la sentais, cette patine si douce, mais tu sentis également que le regard de William semblait s'être... accentué sur toi. Soit il avait une valeur sentimentale importante pour lui, soit il était réellement ancien : tu pariais sur les deux. En plus, il semblait surtout patiné aux endroits où les musiciens s'appuyaient le plus, ce qui suggérait là encore un certain âge. Tu tentas donc le coup, d'un ton hésitant. Peut-être... un siècle ? Il semble très souvent utilisé, et vous le surveillez trop pour que ce soit une copie faussement patinée. Tu t'étais vers lui en même temps que tu parlais, te regardant pour une fois de tes yeux noisette quelque peu curieux. Tu ne savais pas si tes suppositions étaient réelles, tu te trompais peut-être... mais il t'avait bien fallu un moyen pour deviner, et ses réactions te semblaient plus simples à étudier que son violon. Tu avais pris l'habitude d'analyser ce qui t'entourait pour savoir à peu près où tu mettais les pieds, et tu espérais très franchement que, s'il y avait une erreur, qu'elle ne soit pas trop importante. Et je m'appelle Devyn. Pourquoi l'avais-tu précisé ? Par politesse uniquement : tu connaissais son prénom par l'intermédiaire de Sarah, il était relativement impoli qu'il ne sache pas le tien.
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Pourquoi fallait-il que ce gamin s’écrase devant lui ? Ca avait un côté flatteur, était-il si imposant que ça ? Il semblait avoir peur, seul son buste se soulevait au rythme de sa respiration & ses yeux qui détaillaient l’appartement. Il avait l’air d’apprécier détailler, pourtant ce lieu n’avait rien d’extraordinaire. Un appartement fait d’objets de récupération et d’autres plus récents, un gros bordel chronologique & artistique dans lequel le Kane se sentait bien, c’était son chez lui. Il y avait de tout, des souvenirs de voyage d’Henri, les meubles Ikea de Sarah, le fauteuil du grand-père d’Henri dans lequel était assis le jeune homme & la cuisine en formica de Sarah. Henri, Sarah, Henri, Sarah. En fait, il n’y avait rien qui soit à proprement parlé à William dans cet appartement, hormis ses vêtements bien sûr. Comment pouvait-il se sentir chez lui puisqu’il n’avait aucun meuble, aucune décoration à apporter ? Bonne question, tout ce qu’il y avait à savoir c’est que c’était chez lui, point barre. Revenons-en à nos moutons, le blond qui s’était écrasé devant William. Ca l’énervait, il ne pouvait pas s’affirmer ? Sarah ramenait de ces perles, des fois. « T’as raison, écrase-toi. » Il soupira, se levant d’un bond, rester assis face à ce spectacle l’énervait. Il se plaça derrière le canapé, en appui contre le dossier. Il ne s’attendait pas à se recevoir une cuillère en bois sur le crâne, balancée par Sarah. « Je t’ai entendu ! » Génial, non seulement il devait jouer les baby-sitters, mais en plus il ne pouvait pas répondre. Nul. D’ailleurs, le jeune homme s’attarda sur son violon, demandant s’il s’agissait d’un Stainer. Il aurait pu être déçu lorsqu’il lui avoua ne pas être musicien, mais ce ne fut pas le cas. Un néophyte qui reconnaissait un Stainer en un coup d’œil ? C’était pas mal, avouons-le. William lui avait cependant demandé de le dater, c’est là que le blond sembla être déstabilisé. Il n’avait cependant pas refusé le défi, s’étant dirigé vers l’instrument. William se redressa sur ses coudes, pas question de le laisser y toucher. Il ne fit que regarder dans un premier temps, lorsqu’il approcha ses mains, il lui intima ; « N’y touche… » Il n’avait pas terminé sa phrase, mais le garçon fut délicat lorsqu’il toucha le Stainer. En fait, il ne le prit même pas dans ses mains, il ne fit qu’effleurer le bois. Il jouait avec ses nerfs, mais la surprise fut grande, il s’attendait à ce qu’il lui demande pour y toucher, malgré le fait que William lui ai demandé de le dater. Il n’en avait rien fait, il semblait même plongé dans ses observations. Il ne le lâchait pas du regard pour autant, il ne manquerait plus qu’il l’abîme. Finalement, son verdict tomba, il argumenta, même. Il avait vu juste, ça, c’était surprenant, et il était observateur avec ça. Un discret sourire en coin étira ses lèvres, il ne répondit pas. Pas mal pour un gamin qui n’y connaissait rien en musique, vraiment. Il perdit son sourire lorsqu’il lui donna son prénom, ne répondant toujours pas. Il venait de dater un instrument sans rien y connaître, en se basant uniquement sur ses observations & ce malgré le regard insistant de William. Maintenant, il plombait tout en lui donnant son prénom, ce qu’il avait fait précédemment était bien plus appréciable. Sarah revint dans le salon, demandant ; « Vous avez faim ? C’est prêt. » Elle désigna la table qu’elle venait de finir de dresser, ajoutant après avoir remarqué une tâche de tomate sur sa chemise ; « Je vais me changer, je reviens dans cinq minutes. » Elle jeta un coup d’œil à William, c’était le regard « ne traumatise pas mon invité ou je te tue ». Oui, il répertoriait ses regards, c’était un passe-temps comme un autre, non ? Lorsqu’elle fut partie, il fixa Devyn un moment. S’il lui réservait d’autres bonnes surprises comme celle du violon, il passerait peut-être une meilleure soirée que prévue. Il se releva du canapé, se dirigeant sans un mot vers la cuisine. Pour la réponse au sujet de la datation, il attendrait.
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Tu avais raison de t'écraser ? Cela semblait être ironique, mais tu ne savais pas comment le prendre. Tu avais simplement tâché d'être poli, tu n'avais aucune bonne raison de répliquer, il n'était pas en tort, contrairement à toi. C'était pour toi que Sarah n'avait pas été cherché son colocataire, simplement pour te rapporter chez elle pour une raison encore inconnue. Peut-être en saurais-tu plus plus tard, cela te serait quand même d'un grand secours. Mais cette dernière semblait en tout cas être d'humeur à te défendre, vu la cuillère en bois qui arriva sur William lors de sa remarque. Tu ne pus empêcher un léger sourire d'apparaître sur tes lèvres, même si tu essayais de le cacher. Même si tu étais gêné, il fallait bien avouer que Sarah avait des compétences étonnantes en matière de lancer de cuillère en bois. Si tu avais voulu faire la même chose, tu aurais sans doute loupé misérablement ta cible de plusieurs mètres... voire tu te serais mis un coup avec au passage. William semblait cependant plus... accessible en parlant de son violon. Comme toi en fait, quand on te parlait d'Art. Cela faisait bizarre de penser à un point commun entre vous deux, alors qu'il semblait toujours prendre un malin plaisir à te rabaisser encore plus. Toujours était-il que ce violon semblait être ta bouée de sauvetage de la situation présente. L'examiner faisait passer le temps et te tranquillisait quelque peu, ne te faisant même pas prendre garde que William voulait t'interdire d'y toucher. Tu ne voulais pas le prendre dans ses mains, tu n'étais pas violoniste... et tu ne voulais pas toucher à l'instrument d'un autre sans son accord. Tu étais pareil avec ton appareil photo, tu détestais qu'on le touche, seule ta grand-mère le pouvait vu que c'était son cadeau et qu'elle était la personne la plus importante à tes yeux. Là, tu n'avais fait que frôler le bois, rien de lus, sachant que le violon était bien calé sur son support. Lorsque tu annonças ton hypothèse sur l'âge du violon, il te semblait que ses lèvres bougèrent, mais rien de vraiment discernable à tes yeux... et surtout aucune réponse. Avais-tu réussi le test de passage ? Tu ne le savais pas, d'autant plus qu'il avait semblé se renfrogner en t'entendant te présenter. Tu fus sauvé par Sarah qui annonça que le repas était prêt, tout en semblant se demander ce qui s'était passé pour que vous vous regardiez en chiens de faïence maintenant, même si le problème semblait plus venir de William que de toi qui était plus intrigué. Et voilà qu'elle nous laissa de nouveau seuls maintenant, tu espérais simplement que William n'ait pas l'envie de te noyer dans le plat en fait. Tu t'assis donc en face de lui, histoire d'éviter toute menace physique, et restas silencieux... pendant un temps. Cela fait longtemps que vous en jouez... ainsi que du piano ? Tu avais en effet remarqué, dans le coin où se trouvait le violon, une partition pour piano. Bon, c'était écrit dessus, tu n'avais pas forcément beaucoup de mérite pour le coup, simple déduction en fait.
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Devyn & William
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Il était étrange, ce Devyn. Il sortait de nulle part, Sarah n’avait d’ailleurs jamais parlée de lui, peut-être même venait-elle de le rencontrer. C’était peut-être ça. Il était peut-être venu à l’hôpital pour se faire soigner et Sarah l’aurait invité à dîner, sans doute touchée par son histoire comme elle était trop sensible. Si l’hypothèse était plausible, les faits la réduisaient en miettes. Devyn n’avait aucun bandage apparent, et il marchait trop bien pour avoir une blessure à la cuisse, à la hanche ou au torse. Peut-être était-il en rééducation ? Non, pas le service de Sarah. Rendait-il visite à un proche ? Voilà qui devenait plus probable. Mais quelque chose clochait toujours : Sarah n’était pas du genre à ramener quiconque se rapportant à l’hôpital à l’appartement, de surcroît un gamin. Mais alors, comment s’étaient-ils rencontrés, bon sang ? Ca énervait le Kane de ne trouver aucune réponse à cette question, il fallait qu’il sache. Puisque la jeune femme leur avait demandée de s’installer à table, William s’exécuta, après avoir détaillé Devyn un moment. Chose dingue, il n’avait pas cillé, il avait même soutenu son regard. Preuve qu’il pouvait agir autrement qu’en s’écrasant, ce gamin. Ils prirent donc place à table, le jeune homme évitant soigneusement de se mettre à côté de William, ce qui l’amusa, même s’il n’en laissa rien paraître. Il lui faisait peur ou en tout cas, l’intimidait, il jouerait là-dessus. Le Kane restait immobile sur sa chaise, effleurant sa fourchette du bout des doigts. Elle en mettait un temps, que faisait-elle ? Toutes les filles étaient-elles si longues à se changer ? Même si l’anglais faisait attention à sa tenue vestimentaire, il était toujours prêt rapidement. Tu es lente, Sarah, très lente. Un drôle de bruit vint troubler ce silence mortuaire, qu’était-ce donc ? Le brun sourcilla, cherchant du regard d’où venait ce bruit. Oh, c’était Devyn qui lui demandait depuis combien de temps il jouait. Il eut de la chance de lui parler de son violon, sinon, il l’aurait rembarré. Il s’attendait plus à un « Quel temps pourri pour un dix-neuf décembre » ou « Vous avez vu les illuminations sur Oxford Street ? C’est magnifique. » Et bla bla bla & bla bla bla. Bref, la question tue-temps par excellence mais aussi la plus plombeuse d’ambiance. Si les gens voulaient vraiment parler météo, ils seraient scotché sur la chaîne H24. Non, c’était juste une bouée de sauvetage percée, qui coulait aussitôt lancée. Mais le blondinet était sauf, il lui avait épargné ces fâcheuses questions. Il répondit donc ; « Suffisamment longtemps pour pouvoir composer sans que les voisins n’aient envie de se suicider. » Une minute, il avait aussi parlé de piano ? Il n’avait jamais prétendu en jouer. Il tourna la tête vers le violon, là où il déposait toujours ses partitions. Oh, il avait du voir son nom écrit dessus, voilà qui était fâcheux, il aurait bien joué aux devinettes une nouvelle fois. Il opina donc d’un petit signe de la tête, répondant ; « Bien avant le violon, mais je préfère largement les cordes aux touches. » C’est vrai, c’était ses parents qui l’avaient inscrits au conservatoire pour « te sociabiliser tout en faisant quelque chose d’enrichissant ». Au final, il avait découvert le violon par hasard lors d’une intervention de musiciens et avait voulu prendre des cours de violon. Il trouvait ça plus élégant & moins bourru que le piano, il fallait avouer qu’il n’était pas vraiment doué à l’époque. Alors qu’avec le violon, à forces d’heures d’apprentissages -mais avec plaisir contrairement au piano, il parvenait à jouer quelque chose qui lui plaisait. Il n’avait pas laissé tomber le piano pour autant, à force d’acharnement, il avait renoué avec et avec plaisir. Comme la jeune femme ne se décidait toujours pas à venir, la soupe commençait à se figer. Dégoûtant. Il laissa son regard vagabonder comme s’il découvrait l’appartement, soulignant lorsqu’il posa son regard sur le jeune homme ; « Tu peux poser ton appareil, je ne te le volerai pas. » Pourquoi le gardait-il autour du cou ? Il était peut-être un de ces étudiants en journalisme qui ne quittent jamais leur appareil photo.
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Tu n'avais pas les questions bateaux, c'était un fait. Si les gens voulaient parler de la météo, il fallait regarder les informations, et tu n'aimais pas forcément les questions de santé, pour des raisons personnelles. Il te semblait donc normal de ne pas faire ainsi avec William, préférant plutôt continuer à parler de musique avec lui. En plus, il semblait presque ouvert sur ce sujet, ce qui éviterait de nouveaux haussements de ton de sa part et de nouvelles réprimandes de Sarah à son égard. Pas que tu voulais le défendre ou l'empêcher de se faire "gronder", tu t'en fichais un peu à vrai dire : tu t'en fichais cependant moins lorsque cela te retombait dessus, comme l'épisode de la voiture. Tu n'étais même pas sûr qu'il te réponde à vrai dire... mais il le fit, poliment en plus. Il fit même naître un léger sourire sur tes lèvres pour tout dire, tu ne t'attendais à la fois à ça et à l'opposé. Tu t'attendais à ça pour le temps... et pas à ça pour la justification, tu aurais plutôt pensé qu'il se fichait de l'avis de ses voisins, vu comment il semblait se ficher de sa propre colocataire. Apparemment, tu l'avais étonné aussi, en lui sortant qu'il faisait du piano, mais dommage qu'il comprit aussi vite d'où te venait l'information. Registres très différents... Mais je préfère aussi les cordes. On ressent plus les choses. Ceci n'était qu'un point de vue purement subjectif, mais sincère. Les cordes émettaient des sons plus poignants qu'un piano à ton avis. Mais le silence était de nouveau revenu, pendant que vous attendiez Sarah qui ne semblait pas particulièrement pressée de revenir. Tu étais sûr que les cinq minutes étaient belles et bien passées... mais il ne fallait sûrement pas chercher à comprendre. Tu ne réagis pas aussitôt lorsque William te parla de ton appareil photo, puis tu baissas la tête. Effectivement tu l'avais gardé à ton cou sans t'en rendre compte, tellement habitué que tu étais à l'avoir ainsi. Oh. Oui, bien sûr. Tu avais l'air un peu bête tout de même maintenant. Te levant, tu te dirigeas là où tu avais posé tes affaires, t'accroupissant pour fouiller dans ta gibecière pour en sortir l'étui de l'appareil où tu rangeas ce dernier avec mille précautions, comme si tu avais un diamant entre les doigts plutôt qu'un simple objet. Prenant ensuite le temps de le ranger, ce ne fut que lorsque tu te retournas que tu vis que Sarah était revenu et semblait t'attendre. Oh. Désolé. Tu arborais de nouveau cette teinte rosée si caractéristique de ta personne avant de te rasseoir.
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Que pouvait bien faire le jeune homme dans la vie ? Le temps passait & William n’apprenait pas grand-chose sur lui. Sarah l’avait ramené après son service, ils devaient surement s’être connu à l’hôpital, même si le Kane trouvait ça étrange –elle n’était pas du genre à lier vie personnelle & professionnelle. Il était réservé, s’écrasant devant lui lorsqu’il s’en prit à Sarah, s’attirant la faute. Bref, ce gamin n’était qu’un gamin. Ou pas. Il l’avait surpris lorsqu’il reconnut le Stainer posé près de la fenêtre, et ce en un coup d’œil. Chose plus surprenante encore, il avait avoué ne pas être musicien, mais avait pourtant réussi à dater l’objet. Il l’avait scotché, il n’était peut-être pas qu’un gamin. Puisque Sarah était partie se changer, ils s’installèrent à table. William avait répondu à Devyn qu’il jouait du violon depuis un moment, et nouvelle réponse étrange de Devyn. Il préférait aussi les cordes car « on ressent plus choses. » Deux options possibles, il parlait de l’écoute & non de la pratique ou alors il jouait bel & bien d’un instrument. Mais pourquoi aurait-il menti ? Ca ne servait à rien. Passons, William agréait, mais c’était personnel. Chaque personne a un point de vue différent. Il lui répondit d’un simple signe de tête avant de lui faire remarquer que son appareil photo ne craignait rien ici, et il sembla chuter d’un nuage. C’était comme si l’appareil était une extension de son corps, il ne le remarquait même plus. Peut-être vivait-il avec, toujours autour de son cou. Pour quoi faire ? Le brun n’était peut-être pas un grand connaisseur en photographie, mais il faut dire qu’il avait ses préférences. Les beaux paysages, les couchers de soleil & les montagnes, il préfèrerait les voir en vrai qu’en photo. La misère humaine, les dégâts causés par les catastrophes naturelles, tout ça pris en photo n’était que pur voyeurisme, il trouvait ça égoïste de les photographiés. Certes, les fonds engendrés iraient à une cause humanitaire, et après ? Les badauds sont-ils stupides au point de devoir pleurer devant une photo pour lâcher dix livres ? Effarant. Après ça, Sarah était revenue auprès d’eux, regardant alternativement Devyn & William. Ah non, cette fois, il n’avait rien fait. Rien fait de mal, du moins. Sarah prit place à table, mélangeant la soupe. Miracle, elle semblait être encore chaude. Elle attrapa l’assiette de Devyn, le servant. « J’espère que tu n’as rien contre les tomates. » Du tac-au-tac, William dit à mi-voix ; « Tu parles, il en a deux sur le visage. » Pourquoi piquait-il un fard ? Sarah ne le boufferait pas s’il se levait. Il avait une nouvelle fois parlé trop vite –ou trop spontanément, il aurait du bol de ne pas se recevoir un coup sur la tête. Pauvre petit, il en prenait l’habitude. Lorsqu’ils furent tous trois servis, la jeune femme s’assied avec eux, tendant du pain à chacun. Elle demanda à Devyn ; « Dis-moi, que comptes tu faire de ces photo ? » Elle arborait un petit sourire, de quelles photos parlait-elle ? William regarda évidemment Devyn, il allait en savoir plus sur le pourquoi du comment.
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Tu étais... calme. Étonnement calme au vu de la situation. Tu avais l'impression d'être au milieu d'un champ de mines bien planquées, ne sachant pas où t'avancer pour les éviter. Ou alors tu devenais quelque peu funambule, et tentais d'éviter les différentes piques de William qui semblait prendre un malin plaisir à t'embêter. Pourquoi faisait-il cela bon sang ? Tu ne lui avais rien fait, rien dit, et lui se moquait de toi, apparemment juste par plaisir. Même quand tu rencontrais des personnes sympathique, bien qu'un peu étranges, il fallait toujours qu'il t'arrive une tuile... Mais tu avais décide de tenir bon, quoi qu'il arrive : tu voulais honorer l'invitation de Sarah, même si tu la connaissais uniquement depuis quelques heures, tu allais ignorer William du mieux possible et cela se passerait bien. Enfin, l'ignorer... Ignorer ses boutades plutôt, il semblait être quelqu'un d'intéressant en-dehors de cela. C'était pour cela que tu avais lancé la discussion sur sa musique, cela ne pouvait à tes yeux que t'épargner son foutu sarcasme à deux balles vu que cela semblait être sa passion. Il ne répondait peut-être pas beaucoup, presque moins que toi, mais il n'y avait plus cette tension au moins. Même sa remarque pour ton appareil photo ne semblait pas être agressive, simplement une constatation. En tut cas, tu le pris comme tel. Le seul problème était que tu avais tendance à un peu trop occulter le monde autour de toi lorsque tu manipulais ton appareil photo, et que tu n'avais même pas vu que Sarah t'attendait pour servir. Oui, c'était une situation gênante, très gênante même,et qui te semblait plutôt impolie, ce qui expliquait la nouvelle carnation qu'arborait tes joues. Passant une main dans tes cheveux, tu te redressas rapidement, manquant de te casser la figure d'ailleurs, et retournas t'asseoir, sous le regard amusé de Sarah. Au moins ne fit-elle pas de commentaire pour t'enfoncer... tout comme William également, cela était plus surprenant. Faux espoir, il comparait tes joues à des tomates, ce qui n'améliora pas la couleur d'ailleurs, la renforçant encore un peu plus alors que tu piquas du nez vers l'assiette remplie de soupe. Non, non, c'est parfait, merci. Tu n'avais fait que murmurer ta réponse à Sarah, avant que tu m'entendes un léger coup : apparemment, elle avait utilisé le manche de sa louche contre le crâne de William cette fois. Tu l'avais cependant relevé lorsque Sarah te tendit du pain et te posa une question au sujet de tes photos. C'était pour ça qu'elle t'avait invité, réellement. Oh, rien de spécial. Je prends des photos pour moi-même, apprendre tout seul les bons réglages et les retouches à appliquer sur un ordinateur ensuite. Bien que pour les vôtres, hormis la luminosité, il ne devrait y avoir rien d'autre à faire. Tu avais émis un léger sourire en réponse au sien : oui, tu te mettais au compliment, même s'il n'était pas direct, mais tu n'avais rien cela que d'un point de vue technique à la base. Tu n'as jamais pensé à exposer ? A l'hôpital, il y a parfois des expositions, même pour des amateurs. Toi, exposer ? Il ne fallait pas rêver. Tu étais en apprentissage, pas au point de te targuer de faire des photos dignes d'un affichage en public. Pas vraiment. Pourtant, ce que j'ai vu était d'excellente qualité. Ah, apparemment, elle n'avait pas fait que regarder celles que tu avais prises d'elle... et ce n'était pas ça qui allait t'aider à ne plus ressembler à cette soupe de tomates que tu recommenças à manger silencieusement, sans répondre à Sarah.
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