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Devyn & William
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Si Devyn & William avaient pu s’échanger quelques mots le temps que Sarah se change, tout changea lorsqu’elle revint. Le jeune homme était partit ranger son appareil photo -avec beaucoup de soin d’ailleurs, il devait vraiment beaucoup y tenir- et n’était donc pas attablé lorsque la jeune femme revint. Certains auraient trouvé la scène touchante, William la trouva comique. Le rouge monta aux joues du blond & Sarah le regardait avec des yeux comme des billes. Elle ne l’aurait surement pas réprimandé pour ça, mais il se lançait lui-même dans des excuses alors qu’elles n’étaient nullement nécessaires. Il revint ensuite à table & ce n’est pas pour autant que ses couleurs avaient disparues. Au contraire, elles étaient plus flagrantes vues de près. Évidemment, William avait été spontané & ça lui retombait dessus, se prenant un coup de louche sur le crâne. Il ferma les yeux par réflexe et n’ajouta rien, ce qui se déroulait sous ses yeux était bien plus intéressant que de lancer des piques. Un passage en particulier retint son attention, si bien qu’il avala de travers sa gorgée de soupe. Il sentit la chaleur se diffuser mais ce n’était rien comparé au rire qu’il tentait de refreiner. Il mima une quinte de toux pour que cela passe mieux, s’excusant platement, l’air très sérieux ; « Je suis désolé. J’ai du prendre froid. » Il adressa un regard lourd de sens aux deux tourtereaux avant de touiller sa soupe sans bruit, du bout de la cuillère. « Bien que pour les vôtres, hormis la luminosité, il ne devrait y avoir rien d’autre à faire. » C’était les paroles du jeune homme, mot pour mot. Eh, le bourreau des cœurs, on se calme, William n’était pas là pour tenir la chandelle. Surement ravie de ce compliment, Sarah lui demanda s’il avait déjà songé à exposer, ajoutant même que son travail était d’excellente qualité. De nouveau, le blond s’empourpra, ne répondant pas à Sarah. Ce n’est pas que William avait l’impression de gêner, mais… Si. Carrément, même. Bien joué, maintenant, il se demandait à quoi ressemblaient ces photos. Comme il ne répondait pas, Sarah surenchérit ; « Je te donnerais le numéro de la personne qui s’occupe de ça. Ce n’est pas à caractère professionnel, tu sais. Mais les patients adorent ces moments, ils s’évadent un peu, et je suis sûre que ton travail leur plairait. » S’ils continuaient sur cette lancée, William serait partit d’ici peu. Il observait sans broncher l’échange de balle entre les deux mais il ne fallait pas pousser mémé dans les orties non plus. Innocemment, il demanda ; « Attend… Ce type, ce n’est pas celui qui te fait des avances depuis des mois ? Tu sais, les chocolats à la Saint-Valentin, les cinés qu’il te proposait, tout ça. D’ailleurs, ça me fait penser qu’il a laissé un message l’autre soir, te demandant si tu voulais venir avec lui voir les illuminations sur Regent Street. Tu devrais penser à la rappeler. » Il n’inventait rien, il avait bel & bien laissé un message. Maintenant, était-ce l’homme qui se chargeait des expositions ? Il ne garantissait rien. En fait, il était presque sûr que non. Au moins, peut-être cela calmerait-il les ardeurs du jeune photographe.
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Devyn & William
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Tu aimais bien Sarah. Enfin, elle était gentille, s'intéressait à toi mais n'était pas pour autant trop curieuse ou pressante. Au contraire, elle était presque... maternelle à ton égard, et cela ne te déplaisait pas du tout. Tu ne la connaissais pas vraiment au final, vu que cela ne faisait que quelques heures que tu avais fait sa connaissance... mais tu avais d'emblée envie de lui faire confiance et de la revoir après ce repas. Après, cela ne signifiait pas que tu pensais à plus, très loin de là. Tu avais peut-être 17 ans, l'âge où les hormones pouvaient être en ébullition, tu restais tout de même très... pudique à ce sujet. Tu n'étais pas du genre à t'enflammer pour ce genre de choses, encore moins avec quelqu'un de plus jeune. Coincé ? Peut-être, sûrement même du point de vue des autres jeunes, mais force est de constater que l'amour ne t'intéressait pas encore. Ton compliment n'avait donc absolument aucune visée de ce type, et tu ne comprenais pas le regard que te lança William, ainsi qu'à Sarah. Cette dernière semblait en tout cas de bonne humeur, puisqu'elle te proposa même le numéro de téléphone de celui qui organisait ces expositions d'amateur, pour aider les malades. D'accord alors... Merci. Aider les maladies. Oui, tu savais l'effet que pouvait avoir l'Art même si dans ton cas, c'était plus la pratique de l'Art qui t'avait aidé. Mais tu n'étais pas quelqu'un d'égoïste, et si cela aidait... Pourquoi pas ? Tu te promettais de t'en occuper dès qu'elle te l'aurait donné, histoire de pouvoir la remercier au plus vite si cela se faisait. Mais il faisait toujours que William gâche tout, vu son intervention. Si c'est cela qui vous dérange, je ne parle pas à Sarah pour cela. Et sachez que ce n'est pas parce que je suis plus jeune, moins expérimenté ou je ne sais quoi d'autre par rapport à vous que vous avez le droit de critiquer chacune de mes phrases. Le silence se fit, et tu fus toi-même interloqué par ta réaction. Jamais tu n'aurais pensé pouvoir haussé ainsi le ton face à un adulte. C'était peut-être juste la petite goutte d'eau en trop alors que tu passais un excellent moment. Toujours était-il que niveau stress, tu n'étais pas mal placé là, et que tu aurais bien pris de quoi te calmer, si tu en avais eu sur toi. u lieu de cela, tu retournas à ta soupe, tâchant de paraître le plus calme possible malgré de légers tremblements de tes mains. Il a 17 ans William... Et non, ce n'est pas lui... mais depuis quand t'intéresses-tu à ma vie privée ?
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C’est drôle comme une situation était capable de changer du tout au tout en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. En effet, en voulant faire comprendre à Devyn que Sarah n’était pas pour lui, il avait réussi. Enfin, plus ou moins. D’après le jeune homme, il ne s’intéressait pas à elle, mais alors pourquoi la complimenter de la sorte ? N’allez pas faire croire à William qu’à dix-sept ans, ce jeune homme faisait ça sans arrières pensées, on aurait dit lui à son âge. Sans intérêt pour la chose mais personne ne le croyait, se faisant charrier non-stop. Il avait donc du mal à croire qu'aujourd'hui, des jeunes hommes comme il l'avait été existaient. Il faut dire que Sarah était belle, elle était bourrée de qualités –que le Kane s’entêtait à ignorer mais passons, et il aurait été normal qu’il tente sa chance. Mais peut-être voulait-il rester en fidèle union avec son appareil photo puisqu’il s’emporta, haussant le ton. C’est qu’il en mordrait presque le petit ! Voilà qui était bien mieux que la scène qui s’était déroulée à son arrivée, alors qu’il s’écrasait pitoyablement devant lui. Passant totalement outre ses remontrances, il lui lança après un long silence ; « Je vois que je me suis trompé à ton sujet. Tu es capable de l’ouvrir. » Il avait ignoré la remarque de Sarah, son nouveau jouet ce soir, c’était lui. Il faut dire qu’il allait de surprise en surprise, que lui cachait-il d’autre encore ? Il était impatient de le découvrir, peut-être avait-il faux sur toute la ligne. Devyn ne serait pas juste un gamin coincé, plutôt un type intelligent & génie de la photo. Après tout, il avait pu dater un instrument sans rien y connaître, en se basant uniquement sur ce qu’il voyait. Il avait été capable de répondre à William alors qu’il faisait tout pour le déstabiliser, et ce devant Sarah. Il était une bonne surprise, finalement. Il finit par répondre à Sarah, désinvolte ; « Oh, j’ai du me tromper de personne. Ca arrive ce genre de choses, non ? » Il haussa les épaules, restant attentif à ce qui se déroulait sous ses yeux le reste du repas. Sarah & Devyn semblaient bien s’entendre, serait-elle capable de se lier d’amitié avec lui ? Même si la différence d’âge était de six ans, Devyn compensait par son intelligence. S’il n’avait pas les traits si fins, de par sa taille & son parlé, William l’aurait prit pour un adulte. La fin du repas arriva, Sarah récupéra les assiettes & William se proposa pour rapporter la soupière à la cuisine, laissant Devyn seul dans la pièce. Il en profita pour glisser deux mots à Sarah ; « C’est bizarre quand même. Il te prend en photo & tu l’invite à dîner ? Il n’a pas l’air méchant, mais… Ce n’est pas dans tes habitudes. » Et ce n’était pas dans les siennes de se mêler de ça, mais là, on parlait de Sarah. Il voulait avoir un droit de regard sur Devyn, il ne supportait pas vraiment qu’ils soient si proches. Plaçant le plat vide dans l’évier, il regarda le jeune homme attablé du coin de l’œil.
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Le silence te marqua aussitôt après ta réplique. Apparemment, tu avais réussi à encore plus plomber l'ambiance. Génial Devyn, bravo ,tu avais bien réussi ton coup là. Mais cela avait été plus fort que toi, à chaque fois personne ne semblait croire que non, tout compliment plus ou moins volontaire n'était pas là pour draguer une fille (surtout que ce verbe, draguer, te faisait horreur) en ce qui te concernait. Était-ce si étrange que ça, avais-tu l'air d'un adolescent en rut ? Pas vraiment non, on te qualifiait suffisamment souvent de coincé puceau (sans connaître la véracité de ce dernier point d'ailleurs) pour que tu saches pertinemment que tu ne semblais pas au dragueur modèle. Sauf que, d'habitude, quand on te le disait clairement ou quand on te le faisait comprendre, tu te taisais, tu t'écrasais, pas comme maintenant. Était-ce réellement juste parce qu'il ne semblait pas décidé à te laisser parler sans te critiquer ? Ou était-ce plutôt parce que tu ne voulais pas que Sarah te prenne en pitié, ou que tu puisses montrer que oui, tu étais un grand garçon ? Bonne question. Le seul commentaire sur mes paroles vint d'ailleurs de William, qui constatais qu'effectivement, je savais l'ouvrir. Faut croire que oui. Dit comme ça, cela passait presque pour une plaisanterie de sa part, et tu eus un léger sourire qui s'estompa cependant rapidement lorsque Sarah reprit la parole et que les deux se chamaillèrent un peu, cette dernière finissant par hausser les yeux au ciel face à la réponse de son colocataire. Le reste du repas fut plus tranquille, vu que tu le passas à discuter photographie avec Sarah sans trop te soucier de William, même si tu sentais son regard sur toi. Protégeait-il la jeune femme ? C'était une possibilité, il était suffisamment étrange pour le faire en s'en prenant à toi ou en l'asticotant. Ce fut d'ailleurs lui qui alla s'isoler avec elle quelques instants, pour débarrasser la table avec elle alors qu'elle avait décliné ta proposition d'aide, rappelant que tu étais invité, pas mis à contribution. William semblait d'ailleurs lui parler, même si tu ne compris pas ce qu'il disait. Tu entendis un peu plus lorsque Sarah répondit plus fort. Comme je te l'ai tout à l'heure, il s'agit de ma vie privée. Et tu n'es pas le mieux placé pour connaître mes habitudes figure-toi. Parlait-il de l'insinuation de cet intérêt amoureux de la jeune femme, ou d'autre chose ? Tu ne préférais pas le savoir finalement, et détournas le regard, pour ne pas qu'ils vient que tu les avais entendus. Quand ils revinrent, tu te rappelas d'un détail précédent, ce qui te donnais un bon moyen pour reparler à William. Vous ne m'avez pas répondu pour la datation tout à l'heure. Comptez-vous le faire ? Vous n'avez rien dit tout à l'heure, ce qui pourrait supposer que j'avais juste, vu que vous n'auriez sûrement pas manqué me le faire remarquer sinon... Mais je serai curieux de connaître l'âge exact.
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Maintenant dans la cuisine en train de débarrasser la table, William pouvait parler avec Sarah sans que Devyn ne les entende. Enfin, ça aurait surement été le cas si elle n’avait pas élevé la voix, les chances qu’il n’ai rien entendu étaient minces à présent. Il le regarda furtivement, il avait la tête tourné, peut-être n’avait-il rien entendu ? Ou alors, il le feignait seulement. S’appuyant contre le plan de travail, les bras croisés sur son torse, il lui répondit moins fortement, sèchement ; « Ah ouais ? Et qui l’est dans ce cas ? Tu te trompes. » Vexé d’avoir eu à balancer ça, il détourna le regard. Il détestait ça, avoir ce sentiment désagréable que tout lui échappait sans qu’il ne puisse rien y faire. Plus exactement, sans que l’on veuille qu’il agisse. En même temps, Sarah avait raison, ce n’était pas ses affaires. Mais en type borné, il s’entêtait à penser que si. Après tout, Sarah était son amie, devait-il la laisser vivre sans se soucier d’elle ? N’était-ce pas une preuve d’attention qu’il se soucie de ses fréquentations ? Soyons sérieux, Devyn n’avait pas l’allure d’un dealer ou d’un psychopathe, mais c’était la seule méthode qu’il ai trouvé pour rester auprès d’elle. Jouer les surveillants, vérifiant que le jeune homme ne franchisse pas les limites. Il savait qu’au fond, ça ne servait à rien. S’il devait y avoir autre chose que de l’amitié entre eux, ça se produirait. Mais bon sang, il n’allait pas laisser un inconnu lui voler son amie. Oui, il était jaloux. Possessif. La liste est longue. Il soupira, finissant par céder ; « Très bien, comme tu voudras. » Il leva ses mains en signe de capitulation, s’il respectait son choix & donc ne s’immisçait plus dans sa vie privée, il n’allait pas non plus rester bras croisés. Semblant avoir retrouvé une bonne humeur soudaine, il lança ; « Sortons ! J’ai très envie de faire un tour sur Regent Street, pas vous ? » Quelle mouche le piquait ? Aucune. Il voulait faire un tour, respirer, et hors de question de laisser ces deux là seuls. Il entendit bien sûr Devyn lui poser une question, mais il ne comptait pas lui répondre maintenant. Déjà qu’il le soupçonnait d’avoir entendu la petite discussion qu’il avait eu avec Sarah, alors s’il lui donnait raison en plus de ça, c’en était fini de lui. Il lui adressa un regard navré avant d’attraper son manteau, le lui lançant. Il fit de même pour son écharpe avant de lancer le sien à Sarah, le rattrapant de justesse. Il finit par aller se chercher un manteau & des converses sèches, il ne tenait pas à finir en glaçon non plus. En parlant de glaçon, la pluie avait cessée mais à en juger par la fine couche de givre autour des carreaux des fenêtres, la température avait sacrément baissée, attention au verglas. Il enfila son manteau, attendant les deux anglais.
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Du peu que tu avais eu le temps de voir, Sarah semblait agacée par les propos que William lui tenait. Quel qu’en soit le sujet, elle jugeait apparemment que cela ne le concernait pas, même si tu avais du mal à imaginer un homme comme lui être envahissant sur la vie privée. Après tout, les seules fois où il avait daigné te répondre normalement, ce n'était pas des questions personnelles, et il ne semblait pas non plus réellement curieux à ton sujet. Ce n'était pas ça qui allait te déranger cela dit, tu ne voulais rien de spécial de la part de Sarah, c'était plus elle qui semblait te proposer des choses que tu n'avais pas demandé. Moi-même, je sais très bien m'en charger. Je suis assez grande pour ne pas avoir besoin de toi. Elle semblait quelque peu fâchée, et cela t'intriguait : qu'avait-il pu bien lui dire pour qu'elle lui réponde si sèchement ? Tu espérais simplement ne pas provoquer de disputes entre eux deux, ce n'était absolument pas ton but, tu préférais largement être un fantôme dans leur vie qu'un perturbateur. En plus, si vraiment tu avais mis de l'eau dans le gaz entre eux, William risquait encore une fois de te tomber dessus, et tu n'étais pas vraiment fan de cette idée. Enfin, cela ne devait pas être le cas puisqu'il proposa... une sortie à 3. A Regent Street, certainement pour les illuminations. Pourquoi pas ? C'est étonnant cette idée, à moins que ce ne soit Sarah qui lui ait soufflé ? Apparemment pas, vu l'air surpris qu'elle affichait. Tourné vers elle, tu manquas d'ailleurs te prendre ton manteau et ton écharpe dans la figure, et tu ne les rattrapas que de justesse. Heureusement pour vous deux, ton sac ne suivit pas le mouvement et tu allas plutôt le chercher, une fois tes affaires mises. Tu en profitas d'ailleurs pour remettre ton appareil autour du coup, tu savais que tu pourrais en profiter pour prendre des photos, vu que tu n'avais pas encore voir ces illuminations. Ta grand-mère t'avait proposé d'y aller dans quelques jours, mais tu auras déjà eu un aperçu au moins, ce serait une expérience différente... surtout que tu n'avais pas l'habitude d'y aller avec des connaissances. Dès que tout le monde fut prêt, vous partîtes donc de l'appartement, et empruntâtes la direction de la fameuse rue, qui n'était pas si loin que cela à pied. Tu ne dis cependant un seul mot : William ne semblait pas d'humeur à répondre aux questions malgré tout, vu qu'il n'avait pas daigné répondre à celle sur le violon, et Sarah semblait plonger dans tes pensées. Toi... Et bien, tu observais les illuminations. Tu aimais ce paysage de fêtes, et le calme qui s'en dégageait en même temps, et ta détente était même visible, tu étais moins crispé qu'auparavant. Et puis, là, en prenant des photos, tu étais dans ton élément fétiche, et tu oubliais un peu le monde autour. Ceci expliqua pourquoi tu n'avais pas entendu Sarah te parler, et qu'elle réussit enfin à t'atteindre la seconde fois. Je peux essayer aussi ? Blocage immédiat, tu retombas dans ton état de méfiance instinctif avant de resserrer tes doigts autour de l'appareil. Non. Désolé. Tu n'aurais pas rajouté l'excuse en temps normal, mais comme tu l'appréciais... Tu avais voulu tenter de calmer le ton sec que tu avais employé de prime abord. En tout cas, si quelqu'un n'avait rien loupé de la scène, c'était William...
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Qu’est-ce que Sarah avait contre lui ? C’est vrai que se mêler de sa vie privée ne devait pas lui plaire, mais pour une fois, il ne faisait pas ça sans raison. Mais bon, William étant William, il n’irait pas lui avouer. C’est pourquoi il ne lui répondit pas lorsqu’elle lui lança qu’elle pouvait s’occuper d’elle-même toute seule, il risquait de devenir cassant. Si c’était pour se mettre tout le monde à dos, ce n’était pas la peine, il ne pourrait plus rester avec eux après ça. Il n’en avait pas particulièrement envie, mais il n’avait pas le choix. Il voulait simplement s’assurer que les intentions de Devyn étaient belles & bien celles qu’il avançait. Le Kane avait donc proposé une sortie tous ensemble, non pas qu’il soit fan de ce genre de choses, mais plutôt pour pouvoir se changer les idées tout en ne quittant pas les deux des yeux. Devyn semblait être partant, Sarah ne dit rien. Ils rattrapèrent tous deux leurs affaires in extremis et, une fois que Devyn eu prit son sac, ils partirent de l’appartement. Après un moment de marche dans les rues Londoniennes, ils arrivèrent sur Regent Street. Évidemment, la populace était au rendez-vous, le spectacle aussi. D’ailleurs, après peu de temps, le blond commença à photographier tout ce qui l’entourait. Il prenait tant de photos que William en vint à se demander si ce n’était pas tout simplement un piège à filles. Vous voyez, le photographe solitaire à l’art abstrait, presque incompris ? Il n’allait pas tarder à être fixé, Sarah lui demanda si elle pouvait essayer. La réponse du jeune homme tomba comme un couperet, laissant William sur le cul. Il lui avait dit non ? Si elle ne risquait pas de l’entendre, il aurait rit. La scène était magnifique, un Devyn de dix-sept piges rabrouant Sarah. Sarah, c’était Sarah quoi, la douceur & l’entêtement en une même personne et vu la tête qu’elle faisait, elle ne s’attendait pas à cette réponse. Elle avait un sourire faible sur le visage, surement pour faire bonne figure. C’était peut-être méchant, mais qu’importe, il ne le montra pas : William se délectait de la scène. « Oh. Pas de problèmes ! » Son sourire s’élargit mais il ne la connaissait que trop bien pour savoir que c’était une façade. Elle pouvait dire de lui, il lui arrivait d’être susceptible également, et elle ne s’en rendait pas compte. Fourrant ses mains dans ses poches pour les préserver du froid, il rattrapa le duo en quelques enjambées. Le Kane était soulagé, il n’avait rien à craindre de Devyn, finalement, il venait d’en avoir la preuve. Il lui lança ; « Quatre-vingt-dix-sept ans, pour ne pas dire un siècle. Bien joué. » Il nicha son visage dans le col de son manteau, comme si un blazer pouvait lui tenir chaud. Fichu manteau trempé. Au moins, il appréciait le spectacle qui se déroulait sous ses yeux –et il ne parlait pas du tirage de tronche de Sarah, les illuminations étaient vraiment jolies.
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Tu avais fait une erreur, une nouvelle fois, comme d'habitude. Le jour où tout irait bien pour toi dans les interactions sociales, Londres deviendrait le désert du Sahara le jour où tu parviendras à être parfait dans ce genre de situations. Même si la perfection n'existait pas...Tu pourrais au moins essayer de t'en approcher, non ? Mais tu ignorais si tu pouvais un jour y arriver. Tu étais trop... toi. Tu ne pouvais pas être l'homme sûr de soi, à l'aise avec les gens et brillant que tu aurais souhaité être... au mieux avais-tu en partie ce côté brillant, sans vantardise. Après, tout, c'était presque la seule chose que tu avais, ton intelligence. Mais tu ne l'étais pas à ce moment-là, lorsque tu avais envoyé balader Sarah de façon si dure, même si tu avais tenté d'atténuer le tout avec un mot d'excuse. Tu l'avais vu se décomposer avant de revoir un sourire, mais ce sourire avait perdu de sa luminosité, comme si tu l'avais blessée par ce refus. Tu n'avais pas voulu ça cependant, c'était juste... mécanique. On ne touchait pas à ton appareil et, si tu le lui avais cédé tout à l'heure, c'était uniquement pour t'éviter de plus gros problèmes, et tu t'étais dépêché de le reprendre dès que possible. Elle disait que ce n'était rien, mais tu voyais bien que ce n'était pas totalement vrai. Si, c'était quelque chose à ne pas faire... mais tu ne pouvais pas changer d'avis. Ce n'était juste pas possible, cela te demandait trop de courage, pour quelque chose qui ne serait même pas perçu comme tel. Le silence était tout aussi froid que la température ressentie, mais tu fus étonné de l'intervention de William qui semblait vouloir... te sauver la mise. Ou du moins changer de sujet. C'était un sacré exploit ça, tu ne t'attendais pas à ça de sa part, loin de là, et tu ne pus t'empêcher de lui jeter un regard surpris. Heu... Merci ? D'un coté, tu étais plutôt content d'avoir bel et bien réussi son défi, mais d'un côté... Pourquoi avoir autant attendu pour te le dire ? Avait-il... prévu cela ? Sarah était en tout cas resté silencieuse, un peu à l'écart de nous deux, comme si elle "boudait", en quelque sorte. Mais toi, en tout cas, tu te sentais un peu moins gêné, comme tu n'étais plus tellement seul à comprendre la situation. Mon appareil est beaucoup pour moi. Comme votre violon. Était-ce là un moyen de justifier ta réponse précédente, tout en parlant assez fort pour que Sarah puisse l'entendre ? Peut-être. Ce n'était pas toujours évident de savoir avec toi.
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C’était peut-être méchant de penser ça, mais William était content que Devyn se soit montré aussi sec avec Sarah. N’allez pas croire qu’il ne l’appréciait pas –au contraire, mais elle avait été si cassante avec lui quelques minutes plus tôt que là, Devyn venait de le venger inconsciemment. Il faut dire que le Kane était susceptible, mais n’allez pas lui parler de ça, il vous assurerait le contraire en se renfermant sur lui-même. Marchant maintenant aux côtés du blond, il lui jeta un petit coup d’œil lorsqu’il le remercia. Il ne semblait pas y croire, William ne mordait pas, pourtant. Bon d’accord, il s’était montré assez rude avec lui mais c’était sans doute son côté animal qui était ressortit. Vous voyez, un peu comme lorsqu’un autre mâle menace de conquérir la femelle tant convoitée. Mon dieu, je ne regarderais plus jamais Arte avant de RP. Bref, en lion rassuré, le Kane baissait la garde au point de venir parler avec le jeune photographe. Il lui confia d’ailleurs que son appareil photo était aussi précieux pour lui que son violon pour William. Ca se voyait, Devyn avait montré les crocs lorsque Sarah avait voulu essayer, tout comme le brun s’était montré nerveux lorsque Devyn s’était approché de l’instrument. Une cascade de boucles chocolats passa devant eux, si bien que William se stoppa net, manquant de rentrer dans le tas. Sarah siffla, elle avait tout entendu ; « Si c’est beaucoup pour lui ? Tu plaisantes, il va finir par l’épouser. » William la regarda, il savait qu’elle voulait en dire plus. Ca se voyait, les mots lui brûlaient les lèvres, elle l’incendiait du regard. Elle était certainement en rogne qu’il ai à moitié flingué la soirée, mais il était comme ça et ne voulait pas changer. Alors certes, après ça elle lui aurait assené un coup de poing au torse pour se défouler, et après ? La tension serait retombée, comme toujours, comme si de rien n’était. Sauf que cette fois, il y aurait eu un traumatisé, j’ai nommé Devyn. Il n’avait pas l’habitude des scènes de ménages entre eux, il allait s’y faire s’il continuait de venir les voir, mais n’allons pas brûler les étapes sans quoi il risquait de s’enfuir en courant. Passant outre la remarque désobligeante de son amie, il répondit ; « Je ne supporte pas qu’on y touche. » Un petit coup d’œil à Sarah histoire qu’elle comprenne qu’il n’était pas un cas isolé, et les voilà repartit dans Regent Street, jusqu’à la prochaine rebuffade.
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Il ne t'ignorait pas cette fois. Hallelujah. C'était étonnant cela dit, cette manie de changer de comportement comme de chemise, on aurait dit un lunatique, sauf que son humeur était toujours égal. Le cas de William était réellement étrange, et tu n'avais pas la qualification nécessaire pour pouvoir en dire plus. Tu le connaissais depuis quelques heures à peine mais déjà, tu sentais qu'il y avait à creuser, que vous aviez sûrement plus de points communs qu'à première vue. Sachant en plus de cela que tu étais à la fois curieux et réservé en société, le tout allait être réellement drôle à voir d'un point de vue extérieur. Apparemment, ce ne sera pas le point de vue de Sarah, vu la manière dont elle s'était arrêtée devant nous pour te houspiller. Ou tous les deux, tu e savais pas vraiment, c'était compliqué à déterminer vu que cela concernait William... mais que tu avais sorti cette phrase. En plus, elle ressemblait à une cocotte-minute prête à exploser, tu t'attendais même à son explosion... mais rien. Elle avait continué à avancer, et vous la suiviez donc, à bonne distance cela dit. Je crois qu'on vient de se faire empaqueter dans le même lot. Tu étais... perplexe en fait, tu ne savais pas vraiment si tu devais t'en amuser ou pas. Tu ne savais même pas si c'était un comportement normal de la jeune femme qui, elle par contre, semblait quelque peu lunatique. Bon, d'accord, tu lui avais refusé un peu sèchement ton appareil, mais de là à s'isoler de la sorte... Cela ne correspondait pas à son âge, tu ne l'aurais pas fait même en étant plus jeune. William semblait en tout cas vouloir oublier cette partie et finit par répondre à ta question, approuvant en partie les propos de la jeune femme par la même occasion. Uniquement ma grand-mère pour mon appareil... Mais elle me l'a offert, c'est différent, et elle évite au maximum de faire ça, elle me connaît. Un léger sourire était apparu lorsque tu avais dit ces mots, tu ne pouvais pas t'en empêcher lorsque tu parlais d'elle. Tu avais ensuite continué à marcher, jusqu'à ce que tu eus une nouvelle envie de parler. Et sinon, hormis la musique, d'autres domaines d'Art à votre actif ?
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