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Devyn & William
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Les trois anglais sortit de la boutique, Sarah proposa d’emblée de filer ailleurs. Elle était survoltée, encore plus que d’habitude, c’était assez impressionnant. Il la regarda filer avant de reprendre sa marche, accompagné de Devyn. D’ailleurs, il tourna à peine la tête vers lui lorsqu’il le remercia, pas très à l’aise avec tout ça. Les remerciements, les politesses, on les lui avait inculquées lorsqu’il n’était qu’un gamin, mais il avait eu du mal à la gérer en grandissant. Non pas qu’il ait un cœur de pierre, mais il n’était pas démonstratif. Bien sûr que Devyn ne s’y attendait pas, le Kane non plus. Il avoua donc ; « Moi non plus. » Que les choses soient claires, on ne lui avait pas forcé la main, il avait fait ça parce qu’il le voulait. Parce que ça tenait à cœur à Sarah. Parce qu’il adorait la voir sourire. Parce qu’il voulait la voir sourire. Aussi lorsque Devyn demanda si faire des cadeaux à des inconnus était dans leurs habitudes, William secoua négativement la tête, répondant ; « Non. C’est la première fois. » Il enfouit son visage dans le col de son manteau, fourrant ses mains dans ses poches. Faites que Sarah jette son dévolu sur un magasin avant qu’il ne se change en glaçon. « Je ne sais pas. Sarah t’aime bien, je pense. Bref, ça marche comment ton truc ? » Il fallait qu’il le lance sur un autre sujet, il ne tenait pas à ce qu’il insiste dans cette voie. Les véritables raisons de cet achat ne concernaient que lui, même s’il trouvait le blond sympathique. Alors oui, il avait déjà vu des appareils photo comme le sien, mais il n’en connaissait pas vraiment le fonctionnement, contrairement à Devyn qui était un féru de photo. A quelques pas devant eux, la jeune femme sautait sur place, sans doute pour se réchauffer. Elle ajusta son bonnet qui, à force, lui était tombé sur les yeux, demandant ; « Vous voulez boire quelque chose ? Je donnerai mon royaume pour un thé ! Ou un chocolat chaud ! » Son regard s’illumina, son sourire tomba. Elle semblait avoir eu une vision, ce qui effraya William. Elle murmura ; « Avec de la guimauve. » Ca y est, ils l’avaient perdue. William réprima un rire et la jeune femme s’élança dans une course folle, évitant avec une facilité incroyable les passants. William s’adressa à Devyn ; « Il vaudrait mieux pour toi que tu sois un sportif. » Il savait où elle allait puisqu’ils avaient l’habitude d’y aller tous les trois, avec Henry, elle y prenait toujours la même chose ; un chocolat chaud avec de la guimauve. Jetant un coup d’œil à Devyn, le Kane s’élança ensuite à la poursuite de la jeune femme.
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Devyn & William
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Oh. Apparemment, William avait rpéondu à l'instinct plus qu'après une pensée réfléchie, c'était assez étrange de la part de ce dernier. Tu ne le connaissais pas vraiment, mais il semblait être le genre de personnes à contrôler tout ce qu'il faisait, un peu comme toi en quelque sorte. Finalement, autant Sarah semblait être très différente de toi, autant son colocataire s'avérait intéressant, sous ses airs d'ours mal léché. Malgré tout... Cela ne t'empêchait pas de ne toujours pas comprendre quelle mouche les avait piqué tous les deux, surtout si cela ne leur arrivait jamais en temps normal. Tu étais un jeune tout ce qu'il y avait de plus lambda, peut-être juste plus effacé que la normale, tu ne voyais pas réellement ce qu'ils avaient pu penser pour te faire cette proposition. Avaient-ils... pitié ? Possible, ce ne serait pas la première fois que cela t'arrivait, même si cela t'agaçait intérieurement. Tu n'étais pas un pauvre chiot trempé et abandonné, malgré ta timidité et ton relatif isolement social. Mais je ne comprends justement pas pourquoi ! Je l'ai prise en photo à son insu, elle s'en est aperçue, a regardé les photos et m'a invité ensuite à dîner... C'est vraiment étrange. Oui, tu venais de lui sortir toutes les circonstances de votre rencontre d'un seul coup, comme ça, mais tu étais frustré de ne pas comprendre. Peut-être William avait-il juste suivi sa colocataire, mais cela n'expliquait pas d'où était venu l'idée de base. Que c'était rageant... Et demander à la jeune femme ne t'apporterait sûrement pas de réponse, Sarah te dira sûrement de ne pas chercher à comprendre et changerait aussitôt de sujet sans que tu ne puisses intervenir... un peu comme William semblait le faire en te demandant le fonctionnement de ton appareil. Pour faire simple, la lumière va former l'image sur la pellicule, par réaction chimique. Du coup, c'est plus fragile, mais il n'y a pas d'électronique comme les nouveaux modèles, que de la mécanique. Et voilà que tu étais reparti à bavarder sans t'arrêter, comme tu étais lancé sur le sujet. Tu t'arrêtas cependant lorsque vous arrivâtes près de Sarah qui avait des envies de boissons chaudes. Tu n'étais pas contre du tout non plus, tu commençais à avoir froid malgré ton manteau assez épais. Sarah semblait même dans ses pensées pendant quelques secondes, avant de partir en courant vers sa destination. Toi, sportif ? Il t'avait bien regardé ? Ce fut dans l'incompréhension que tu le vis courir à son tour. Mais vus allez où comme ça ? Heureusement tu partis aussi rapidement, tâchant de le rattraper... ou plutôt de le garder dans ton champ de vision. Il était plus grand que toi donc avait de plus grandes foulées et tu avais du mal à suivre le rythme. Tout finit par s'arrêter quelques minutes par tard, devant un bar qui semblait être déjà bien rempli. Par chance William t'avait attendu à l'entrée et tu le remercias d'un signe de tête, soufflant comme une locomotive et sûrement rouge de par l'effort. Bon sang que tu n'aimais pas ce genre d'efforts, même si le réconfort allait venir rapidement. Sarah était déjà installée, apparemment impatiente de passer sa commande. Le serveur arriva d'ailleurs alors que tu te déshabillais, après avoir posé ta nouvelle acquisition et ton appareil photo traditionnel précautionneusement sur la table. Tu commandas un chocolat chaud simple de ton côté, tandis que tu finis de t'installer, passant une main dans tes cheveux ébouriffés par la course presque machinalement. Tu n'étais pas à l'aise avec autant de monde autour dans un lieu clos, mais tu prenais sur toi, histoire de ne rien en montrer. Le moment était sympathique, entre les rires de Sarah qui semblait plaisanter avec William, la chaleur du lieu et l'ambiance festivale, avec Noël qui approchait. C'était vraiment chouette, mais tu restais toujours en retrait, comme à ton habitude, préférant simplement observer plutôt que de t'introduire dans la conversation, avec malgré tout un léger sourire aux lèvres.
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Devyn & William
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Si Devyn devait être amené à fréquenter souvent William & Sarah, il allait devoir apprendre à ne pas trop chercher de logique. Que ce soit dans leurs propos lorsqu’il leur arrivait de divaguer, dans leurs soudain changement d’humeur lorsqu’ils se comprenaient sans parler… La liste était longue. Devyn allait avoir du boulot. Alors qu’il ne comprenne pas pourquoi Sarah l’aimait bien alors qu’il l’avait prise en photo à son insu était tout à fait normal, il fallait juste qu’il s’adapte. « Tu vas t’y faire. » Sarah n’était pas lunatique, mais elle était semblable à William côté caractère, sur certains points. Par exemple, elle ne supportait pas la frustration, et dans ces cas là, elle partait en vrille. Elle retombait à l’âge de ses dix ans & se renfermait sur elle-même jusqu’à ce qu’elle se calme ou que quelqu’un cède à son caprice. Autant dire que lorsque les deux colocataires se retrouvaient dans une épique bataille de tirage-de-tronche-de-dix-mètres, Henri, le troisième luron, se retrouvait impuissant & attendait patiemment que le temps passe. Ce soir, ils avaient eu de beaux exemples de l’humeur imprévisible de la jeune femme, qui était partie vers un établissement qu’elle affectionnait particulièrement. William avait pu entendre ses chaussures claquer sur le sol avant de ne plus rien percevoir d’autre que les bavardages des passants, signe qu’ils ne devaient plus traîner. Il en avait informé Devyn qui, visiblement… Ne compris pas ce qui se passait. William ne s’était pas retourné, pensant que le jeune homme allait suivre… Il avait eu tout faux. Tous les deux plantés devant le bar, Sarah reprenait son souffle, mains sur les genoux. Elle leva son visage vers le Kane, haletante ; « Et Devyn, il est où ? » William sourcilla & se retourna. En effet, il ne voyait pas de gamin se frayer de passage dans la foule, seulement des têtes joyeuses qui marchaient nonchalamment dans Regent Street. Super, ils l’avaient perdu. Lorsqu’il tourna la tête pour dire à Sarah de rentrer à l’intérieur en attendant qu’il aille chercher son jeune ami, c’était déjà trop tard, elle était rentrée. Impatiente. Il se retourna donc de nouveau vers la rue pour aller chercher Devyn, mais à peine eut-il tourné la tête qu’il était là, à un mètre de lui. Bon sang, ça les amusait ou quoi ? Exaspéré, il leva les yeux au ciel & rentra à son tour à l’intérieur. Il se dirigea vers une table, la même qu’ils prenaient toujours, qui était toujours libre, allez savoir pourquoi. Cette fois-ci ne fit pas exception & il prit place sur la banquette en cuir noir. Il demanda un Earl Grey & du citron lorsque le serveur s’approcha d’eux avant d’enfin oser se défaire de son manteau. Sarah lança une remarque totalement débile sur le type assis en face d’eux, ce qui amusa William. Le temps passait, le serveur revint vers eux & Devyn était toujours écarlate. Il n’allait pas leur faire une syncope ? « T’es ok ? » Il inclina la tête sur le côté comme ses cheveux lui tombaient sur le visage, l’empêchant de le voir. Il aurait peut-être du commander quelque chose de plus costaud. Un fin sourire étirait ses lèvres rouges mais il avait l’air déconnecté, comme s’il voyait les choses, mais n’entendait rien. Étrange.
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Devyn & William
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Tu allais t'y faire ? Rien n'était moins sûr, tu avais toujours eu du mal à te faire aux caractères lunatiques ou juste trop changeants. Tu aimais bien savoir comment réagirait l'autre selon ce que tu faisais, cela te stressait moins et te permettait de mieux agir à son égard. Si Sarah n'était pas comme cela, la communication allait être difficile entre vous... et même William semblait être quelque peu aussi, dans son genre. Ou alors était-ce juste parce que tu n'arrivais juste pas à le cerner convenablement Possible aussi. Ils étaient compliqués à deux, et allaient bien ensemble à ce niveau-là, cela ne t'étonnait pas tellement qu'ils se soient mis ensemble en colocations malgré le sale caractère général de William. Sarah semblait être un peu ouverte et accueillante, ce qui compensait un peu, mais dans le genre "piquage de crise", elle n'était pas mal non plus. C'était comme le fait qu'elle semblait avoir des lubies qui la prenaient rapidement, trop rapidement pour tes piètres performances de coureur. Entre elle et William, tu te retrouvas vite bon dernier et assez loin derrière pour manquer te laisser distancer plusieurs fois en quelques minutes. Heureusement que tu étais assez grand, tout comme William, tu l'aurais sans doute loupé sinon, et tu aurais été tout seul perdu au milieu de la foule, tu aurais eu l'air fin. Toujours était-il que ton camarade semblait assez agacé par ce retard, alors que tu n'y étais pas pour grand chose au final : il aurait tout de même pu t'attendre, vu qu'il connaissait la destination, non ? Cela aurait été la moindre des choses pour un ami... A moins qu'il ne te voyait pas ainsi, ce qui n'aurait pas été une mauvaise idée, vu que tu ne faisais pas mieux. Tu ne qualifiais pas les gens d'amis si vite que cela, il te fallait bien plusieurs mois pour te permettre de le penser. Mais là, tu te sentais terriblement bête, à avoir pu le penser alors que ce n'était pas ton genre : comme s'il allait attendre un gamin qui semblait plus proche de la pièce rapportée qu'autre chose. Idiot. Ceci expliqua aussi pourquoi tu restas silencieux dans un premier temps, ouvrant juste la bouche pour commander ta boisson tandis que les deux autres semblaient s'amuser de quelque chose. Tu ne tiltas d'ailleurs pas de suite que William t'avait adressé la parole pour savoir si tu allais bien. Oui, tu te sentais encore chaud et tes jambes tremblotaient encore, mais ta respiration revenait tranquillement à la normale, c'était bon signe. Cela ira oui. J'étais dans mes pensées, désolé. A quoi pensais-tu donc ? Bien sûr que tu aurais dû penser que tu avais devant toi une fouineuse professionnelle, et son compatriote qui n'était guère mieux vu qu'il t'observait aussi avec le sourire. Oh, à rien de particulier. Juste au fait que je ne suis définitivement pas doué pour la course. Voilà que tu blaguais pour compenser ton léger malaise moral, voilà autre chose. Tu avais même le sourire de circonstance, et un léger rire sortit des lèvres de Sarah, avant qu'elle ne se concentre son chocolat guimauve qui venait d'arriver, son regard soudainement éclairé d'une joie intense, une vraie gamine. Face à ce spectacle, tu ne pus t'empêcher de sourire également, prenant ta propre tasse entre tes doigts. Bon, le fait que William ne t'avait pas lâché du regard une seule seconde n'était pas un point positif, mais tu prenais quand même le reste.
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Allô Devyn ici la Terre, nous recevez-vous ? Le jeune homme semblait être totalement ailleurs, c’était étrange. Il n’avait pas été aussi dynamique que Sarah depuis leur rencontre, évidemment, mais là… Il n’avait pas dit un mot depuis qu’ils étaient arrivés. William lui avait donc demandé si tout allait bien, Devyn répondit par l’affirmative & la jeune femme en rajouta une couche. Un discret sourire étira un coin des lèvres du Kane, signe d’amusement réel, c’était plutôt rare. « Tu connais Jean de la Fontaine ? » Rien n’était moins sûr, William ne connaissait que parce qu’il avait fait un voyage en France lorsqu’il était lycéen & que sa famille d’accueil était très portée sur les fables, les fabliaux, les contes, les poèmes & tout ce qui s’en suit. Il y avait des bouquins partout et les seuls qu’il parvenait à comprendre –il n’était pas vraiment doué en français, furent les fables de La Fontaine, toutefois épaulé par Margaux, huit ans, qui se faisait une joie de lui expliquer. Oui, le bouquin était à elle, un magnifique livre illustré pour les six-dix ans. Paye ton niveau en français, je sais. Le serveur revint vers eux avec leur commande et c’est une Sarah fantôme qui remplaça la pile électrique. Elle avait toujours le même rituel, manger la mousse créée par le chocolat chaud avec le dos de sa cuillère avant de picorer quelques morceaux de guimauve avant d’enfin boire le chocolat. C’était Sarah, quoi. William finit par poser son regard sur sa grande tasse blanche, l’encerclant de ses mains rougies. La chaleur l’envahit instantanément et il sentit ses muscles se relâcher, c’était vraiment super agréable. Le calme s’installa, ou presque. Le bruit des conversations était tout ce qui le troublait, mais il était tellement mesuré qu’il se faisait vite oublier. Le Kane profitait de la chaleur réconfortante du thé tout en regardant ce qui se passait devant lui. En face, un couple de touristes, apparemment allemands ou hollandais, pointaient plusieurs endroits sur une carte posée sur la table. A côté, un type chauve & bedonnant était accoudé au bar, le journal posé sur son pantalon de velours côtelé. Il détailla ensuite les tableaux qu’il connaissait déjà par cœur, une reproduction d’un Van Gogh, une affiche de théâtre des années vingt et bien d’autres. Aucunes d’entre-elles n’avaient de lien avec les autres, il y avait de l’art, de l’humour, des clichés photos. Tous étaient différents, à l’image des personnes présentes ici. Son regard se posa sur la bande de tissus noir qui entourait la nuque de Devyn, demandant ; « Que prends-tu en photo exactement ? » Apparemment, il avait pris Sarah en photo. Alors il photographiait les gens ? Ou faisait-il partie des ces personnes qui trouvent qu’un mégot de cigarette est plein de beauté ? Parce que non, William ne trouvait pas un mégot sublime, désolé. Ce n’était qu’un résidu de drogue à laquelle est accro des milliards de personnes, une doucereuse échappatoire au stress & aux problèmes qui se complait à vous tapisser les poumons de goudron jusqu’à ce que vous en creviez. Il attendit sa réponse, les mains jointes autour de sa tasse.
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Tu aimais bien le silence, ou en tout cas rester silencieux, te mettre sur pause en quelque sorte. Cela te permettait de t'adonner à une de tes occupations favorites : l'observation des gens autour de toi. Souvent, les gens ne se sachant pas observer lâchaient un peu de lest et se laissaient plus facilement examiner sous un autre jour... et à leur insu bien évidemment. Là, tu voyais deux amis à tes côtés, pas juste des colocataires comme auparavant. William n'aurait sûrement pas ri ainsi avec une simple colocataire qu'il connaissait à peine : et puis il n'y avait qu'à voir la manière dont il t'avait limite surveillé quand tu étais en train de discuter avec Sarah pour le comprendre. À moins qu'il ne s'agisse pas de simples amis ? Cela expliquerait d'autant plus la protection autour de la jeune femme... mais ce n'était qu'une simple supposition, cela ne reposait sur rien de concret. Il était donc d'autant plus étonnant que ce fut lui qui t'adressa de nouveau la parole en premier et non pas Sarah. Si tu connaissais Jean de la Fontaine ? Cela sonnait comme un nom français mais hormis ça... Qui est-ce ? Tu étais curieux cela dit, curieux d'apprendre une nouvelle chose, comme toujours, même si tu n'étais pas sûr de la pertinence de celle-ci. Le silence retomba bien vite après cette interruption, entre Sarah qui faisait de son brevage presque un rituel, comme le traditionnel thé anglais, et William qui avait décidé d'observer vos voisins de table. Toi... et bien tu te concentrais sur ta tasse de chocolat qui te rechauffait agréablement après la retombée de ton coup de chaud dû à ta course effrénée. Tout semblait être redevenu calme et apaisé maintenant, ce qui n'était pas plus mal. Enfin, c'était ainsi jusqu'à ce que William reprenne la parole, te surprenant encore une fois. Ce que tu prenais en photo ? La réponse était assez compliquée, vu que tu n'avais pas de réelle préférence encore, tu étais certainement top jeune pour te prononcer encore. J'aime bien prendre les gens, surtout quand ils ne le savent pas, car on les voit vraiment ainsi. Mais en fait... Je dirai que tout ce qui peut me sembler inspirant peut être pris en photo, même si ce sont des paysages... voire même des objets sous une certaine lumière par exemple, mais c'est assez rare pour ce dernier point. En soi, tu allais peut-être passer pour un artiste peu difficile qui voyait du bien en toute chose, sauf que tu étais plus compliqué que ça : tu étais au contraire assez exigeant sur ce que tu prenais en photo. Ton perfectionnisme pouvait certes te limiter, mais tu étais au moins satisfait de ce que tu faisais, au moins un minimum.
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Devyn admit ne pas savoir qui était Jean de la Fontaine. William se demanda s’il était connu ici, à Londres, ou s’il ne l’était que par les passionnés de poèmes, de la France, des français, ce qui s’en suit. Il garda sa tasse dans ses mains, l’encerclant complètement. Regardant le breuvage clair foncer vers le fond, il répondit à Devyn ; « C’est un poète français du dix-septième siècle. Il a écrit de nombreuses fables dont une appelée « Le lièvre & la Tortue. Le lièvre fait la course avec la Tortue, persuadé de gagner aisément. Il prend donc son temps, confiant, persuadé que la Tortue ne peut gagner avec sa carapace. Mais à trop rêvasser, il perd la course. La morale de l’histoire est rien ne sert de courir, il faut partir à point. » Quand on pense que les morales étaient enseignées à l’école autrefois, il faudrait peut-être tacher de les enseigner de nouveau. Ces petites phrases n’étaient pas dénuées de sens, et si elles peuvent paraître vieillottes, un rien suffirait à les rendre plus moderne. William décida donc de transposer leur cas à cette morale ; « Tu cours peut-être moins vite que moi, mais tu aurais pu trouver un autre moyen pour arriver avant. La rapidité ne fait pas tout. » Non pas qu’il le jugeait ou le réprimandait. Une personne restait silencieuse à la table, c’était Sarah. William la regardait du coin de l’œil, le cérémonial du chocolat chaud touchant presque à sa fin. Il détourna le regard pour se concentrer sur sa propre tasse, soufflant doucement sur la boisson pour chasser le nuage de vapeur. Il en bu une nouvelle gorgée, juste avant que Devyn lui explique ce qu’il prenait en photo. William resta attentif tout le long de ses explications, hochant la tête par moment, lui montrant qu’il écoutait. Lorsqu’il eut terminé de parler, William concéda ; « J’aime bien ta vision des choses. Prendre les gens en photo spontanément, sans qu’ils le sachent, est quelque chose qui n’est pas toujours agréable à voir au final, mais c’est ce que tu as de plus réel à leur offrir. » Sarah tourna son visage vers lui, à en juger par la moustache qui flottait au-dessus de sa lèvre supérieure, elle avait terminé son chocolat chaud. William refreina un rire, surtout qu’elle était on ne peut plus sérieuse ; « Je ne sais pas si tu as raison. La vérité n’est pas toujours belle à voir comme tu l’as dit, et l’embellir un peu ne fait pas de mal. » « Ce n’est peut-être pas toujours agréable à voir, mais c’est comme ça. Je trouve qu’une œuvre franche & honnête est beaucoup plus jolie qu’une mise en scène calculée, retouchée en quête de perfection. C’est un idéal inatteignable. » Puis William dessina une moustache invisible avec son index au dessus de sa bouche, espérant que Sarah comprendrait le message. D’habitude, elle s’en rendait compte toute seule.
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Voilà autre chose tiens : tu parlais littérature française avec l'homme le plus cryptique que tu connaissais aka William. Celle là non plus tu ne t'y attendais pas, comme beaucoup de choses concernant cette soirée de toute façon. Le nom de Jean de la Fontaine ne te disait effectivement rien, hormis au sujet de la nationalité, ce qui n'était pas suffisant. Apparemment, c'était un poète écrivant des fables, pas forcément ton truc en soi. Tu aimais bien les fables, là n'était pas le souci : c'étaient juste les morales qui te faisaient tiquer. Quel intérêt d'apprendre comment vivre dans des livres ? On se croyait fort, savant et la chute était d'autant plus rude, tu en savais quelque chose : tu avais donc une dent contre ce genre de choses. La vie doit s'apprendre dans la réalité, pas dans des fables, si belles et bien écrites soient-elles. Ce n'était qu'un constat, malgré le ton un peu raide que tu avais utilisé, sans aucune méchanceté. Tu n'étais pas malpoli au point de ne pas continuer à l'écouter cela dit. Malgré tout, tu ne pus guère t'empêcher de froncer les sourcils face à sa remarque. Certes, il avait plus d'expérience de vie que toi... mais il était vraiment sérieux ? Une autre solution pour arriver avant lui sans connaître leur destination, vraiment ? Cela aurait délicat. Retenant une remarque plus vivace par respect, tu lui en fis cependant la réflexion. Si j'avais su la destinataire peut être. Là j'en étais réduit à ne pas te perdre de vue... et vu la tête que tu as fait à cause de mon léger retard, il valait mieux ne pas avoir pris une autre solution. C'était dit, gentiment mais quand même. Pas question de passer pour un idiot pour rien cette fois alors que tu savais ne pas en être responsable. Mieux valait effectivement parler de photographies, c'était un sujet bien plus sûr et sur lequel tu aimais même bien débattre. Apparemment le sujet du jour était "fallait il privilégier une mise en scène ou la vérité pour photographier les gens ?". Si William était, semblait-il, de ton avis... Ce n'était pas le cas de Sarah qui semblait préférer une vision idéaliste des gens. C'était une belle chose certes... mais cela ne te semblait pas vraiment réalisable. Etait-ce simplement parce que tu avais une vision plus sombre que la moyenne des gens de ton âge ? Possible. Toujours était il que ton regard se fit malicieux lorsque tu remarquas le geste pourtant discret de William dur la moustache de Sarah, et tu pris rapidement une photo avant qu'elle ne l'essuie, un sourire plaqué sur tes lèvres. Comme maintenant ? Tu en profitas pour montrer le résultat à William, retenant difficilement un rire.
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William aurait mieux fait de garder pour lui sa culture française. En parlant des fables, de Jean de la Fontaine, des morales, il ne réussit qu’à irriter Devyn, dont les remarques se mirent à fuser. D’abord, il lança que la vie devait être apprise dans la réalité, pas à travers des fables. William ne disait pas non plus les appliquer à la lettre, mais elles étaient souvent bourrées de bon sens. Il rectifia donc ; « Je n’ai pas dit que tout passait par là. Mais je les aime bien, la plupart sont très intéressantes. » C’était peut-être parce qu’on les lui avait inculquées dès sa petite enfance. Ses parents les sortaient à tout vas, lorsqu’il était énervé ou qu’il perdait confiance en lui. Sincèrement, dire que ça lui remontait le moral & le remplissait d’une soudaine énergie serait mentir. Mais il cogitait dessus quelques minutes durant –après s’être calmé, ne lui demandez pas l’impossible- et il trouvait toujours du bon dedans, aussi répétées, désuètes, ridicules pouvaient-elles sembler aux yeux d’autrui. Evidemment, il ne fallait pas appliquer ces phrases à chaque cas, il arrivait un moment où rien ne pouvait rattraper une situation. Il souligna donc ; « J’ai dit tu aurais pu. Il était presque impossible que tu saches où nous nous dirigions, à moins que Sarah ne t’en ai parlé avant ou je ne sais quoi. » Et qu’avait-il ajouté à la fin ? Quelle tête avait-il fait ? Il fronça les sourcils, tâchant de se remémorer une quelconque grimace qu’il avait pu faire… Mais rien. Ouille, Devyn était-il en train d’insinuer qu’il avait une sale tête ? « De quoi tu parles ? » Il se souvenait avoir été dépité par le chassé-croisé de Sarah & Devyn, rien de plus. Attention, son égo allait morfler. Comme William l’avait lancé sur la photographie, le visage du jeune homme sembla s’illuminer soudainement. Sarah se joint à eux, contrecarrant le Kane, qui se défendit de la même manière. C’est tout juste s’il entendit la voix discrète du blond qui lui posa une curieuse question, lui montrant sa nouvelle œuvre, non sans joie. Cette photo était magnifique, Sarah devrait adopter la moustache. Les lèvres du Kane s’étirèrent en un discret sourire qui s’amplifia, jusqu’à ce qu’il ne puisse plus contenir son rire & craque. « Tu es un génie ! Tu dois m’en faire une copie ! » Ce n’était même pas une question, il devait en avoir un exemplaire.
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Oui, heureusement que tout ne passait pas par là, ce serait compliqué sinon. Il suffirait que personne ne parle de cela et hop, cela donnerait des gens perdus dans la vie. Après tu avais déjà vu des gens ne se fier qu'à cela ou à des textes. Oui tu comptais dans le même tas les religions, car tu n'avais jamais cru en un ou des dieux supérieurs : tu étais du genre à croire uniquement ce que tu voyais, pas en des faits sans réelles preuves en dehors de l'aveuglement. Tu avais toujours dit que si un dieu existait, seuls les mauvais seraient brutalement tués, pas des innocents ou avec des responsabilités familiales. C'était bien une des rares choses pour lesquelles tu n'arrivais pas à être ouvert d'esprit... et tu l'étais pourtant très aisément. Mais pour cela, il ne fallait pas exagérer, c'était peine perdue. Je n'arrive pas à partager ce point de vue, désolé. La discussion à ce sujet était close selon toi, comme l'indiquait ton ton raide et ta posture quasi défensive. La suite n'était pas beaucoup mieux mais le débat etait un peu moins stérile. Je confirme que je n'avais aucun indice. William ne semblait cependant pas comprendre d'où venait ta remarque sur sa tête, ce qui semblait difficile à croire à moins qu'il ne l'ait vraiment pas remarqué. .. mais non il n'avait pas une sale tête en permanence ou du moins plus maintenant. La tête impatiente et si peu agacée quand tu m'as vu arriver après vous et que tu as dû m'attendre deux secondes ? Bon il n'était pas sûr du tout qu'il apprécie la remarque mais tant pis : il t'avait demandé, tu t'étais exécuté. L'amusement et la détente revinrent enfin grâce à Sarah, de manière totalement involontaire, avec sa fausse moustache de gourmande. Une chance que tu sois assez rapide appareil en main, tu n'aurais pas eu une si belle photo... ni droit au rire de William qui attira le tien face à une Sarah apparemment vexée. Tu n'as pas intérêt Devyn ! Tu restas hésitant quelques secondes avant de répondre, ton sourire ne quittant pas tes lèvres. Désolée Sarah... mais oui je vais le faire. Et non cela n'avait rien à voir avec le fait qu'il t'avait qualifié de génie.
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