so open your eyes and see the way our horizons meet ~ joshua

Lindley eut un petit sourire, puis elle laissa le jeune homme l'embrasser. De toute manière, ce n'était pas comme si elle allait y opposer une quelconque résistance, même si elle essayait ce ne serait pas très fructueux. Puis quel intérêt de refuser un ridicule petit baiser à son petit copain hein ? D'ailleurs du point de vue du Jean-Marc Généreux du baiser magique qu'elle était, elle achetait pas du tout. C'était quoi cette micro-bise ? C'est comme ça que les chevaliers concluaient les contrats au Moyen-Âge, alors Joshua faisait ce qu'il voulait de ses loisirs, libre à lui de se déguiser en Lancelot, mais c'était pas vraiment le genre de Joan. Elle s'appuya pour se relever, planta un vrai gros baiser comme on aime sur les lèvres de Josh avant de se mettre à quatre pattes pour passer derrière lui, balançant une jambe de chaque côté, elle posa ses mains sur ses épaules. En fait, il n'y avait pas plus quiche qu'elle en terme de massage – pas de cuisine. Elle inspira, prête à se lancer, mais finalement elle appuya sa tête contre le dos du brun avant de se mettre à rire. « J'y arrive pas, comment on fait ? Tu veux pas que je t'écrive un poème, ou que je dessine un fleur plutôt ? »

Joshuan ★
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Tant qu'à faire, autant demander des massages de mon côté aussi, non ? Peut-être qu'elle est super douée, encore plus que dans l'étude des étoiles. Et qu'elle va décider de se reconvertir, partir d'Harvard pour créer sa boite de massage à travers le monde entier. Elle ne laissera pas pour autant sa passion pour les étoiles. Elle ne fera des massages qu'à l'air libre, à la campagne, de minuit à cinq heures du matin. Et voilà comment je risquais de perdre ma petite amie. Ouais non, je veux pas un massage. Sauf que trop tard, je l'avais embrassée - rapidement - et elle avait fait en sorte de sceller nos lèvres bien plus longtemps, ce qui m'avait fait remonter des frissons tout le long de ma colonne vertébrale. God, c'te sensation. Je me remettais tant bien que mal de mes émotions pendant qu'elle s'installait derrière moi. J'avais l'impression que ses mains sur mes épaules tenaient un guidon de moto... au lieu de mes épaules. Ce n'est qu'en sentant sa tête se coller à moi que je comprenais qu'elle ne savait pas y faire. « J'y arrive pas, comment on fait ? Tu veux pas que je t'écrive un poème, ou que je dessine un fleur plutôt ? » Je me mis à rire et je me positionnais pour m'allonger sur le transat, évitant de mettre ma tête là où ses pieds s'étaient posés et je l'invitais à me rejoindre. « Un poème tu dis ? » Je rigolais avant de reprendre. « Tout c'que je veux là, c'est passer du temps avec toi sans personne autour pour nous embêter. Si tu veux, tu peux m'raconter des trucs sur les étoiles, on les voit bien d'ici.. sauf si c'est des satellites. Mais on dirait vraiment des étoiles. » Je regardais le ciel, fronçant des sourcils pour tenter de distinguer les satellites des étoiles, epic fail. « Au fait, j'ai un cadeau pour toi... mais c'est dans ma chambre. »

La jeune femme fut rassurée qu'il n'insiste pas plus sur le coup des massages. Imaginez qu'il la force à continuer quand même, qu'elle n'aurait le droit de partir que lorsqu'il serait satisfait. Bref, Josh la libéra de ses devoirs conjugaux, d'ailleurs elle ne tarda pas à le rejoindre, à croire qu'elle le suivrait partout. Mouais c'est un peu ça. Il disait des trucs mignons, gentils, terriblement adorables, du moment où on laissait le choix à Joan. Clairement il lui disait qu'elle pouvait parler ou ne pas parler. La Liberté. Elle tourna son visage vers lui. Finalement, il avait peut-être écouté un peu. Ah, Lindley était fière de lui. Presque elle l'aurait félicité, mais l'heure n'était pas à la rigolade. « Si on parle des étoiles, je vais devoir te parler de toutes les étoiles que je connais, ça va nous gâcher la soirée, je propose qu'on parle pas. De ça. » Peut-être que lorsqu'elle parlait d'avoir de la chance, c'était de ça qu'elle parlait. Il voulait juste passer du temps avec elle, comme ça, comme s'il n'avait rien d'autre de plus intéressant à faire. C'était flatteur, très flatteur. Elle se tourna sur le ventre, appuyant sa tête dans sa main pour le regarder en souriant. « Encore un cadeau ? Je suis grave à la bourre, je te dois déjà un cadeau. »

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Faut croire que ma nature Quincy vient jusqu'à dans notre relation. Je ne me voyais pas lui dire de me faire un massage malgré tout alors qu'elle ne savait pas. Non, je m'étais plutôt intéressé au poème qu'elle me proposait en allant m'allonger sur le transat et l'invitant même à me rejoindre. J'étais trop gentil quand même. Elle pouvait rester où elle était mais c'était loin d'être confortable, comparé à mes bras. Ouais, je sais, j'étais un peu vantard sur les bords actuellement mais c'est juste parce que je suis dans le mood, ça partira bientôt, je crois. « Si on parle des étoiles, je vais devoir te parler de toutes les étoiles que je connais, ça va nous gâcher la soirée, je propose qu'on parle pas. De ça. » Je fis une moue puis je me résignais. « On parle pas. De ça. Mais du coup on parle de quoi ? » Bah c'est mieux quand on a un sujet, puisqu'à la base, elle m'avait trainé ici pour me parler d'étoiles et on a plus le droit de parler d'étoiles. C'est dommage, ça s'trouve on aura plus jamais d'occasion. Un volcan va cracher de la fumée comme en Islande et ça va recouvrir toute la Terre. On aura plus de soleil et on va mourir de froid. C'est triste la vie quand même. Pour la rendre moins triste, je lui avouais avoir un cadeau, dans ma chambre. « Encore un cadeau ? Je suis grave à la bourre, je te dois déjà un cadeau. » Levant les mains en l'air, sourire sur les lèvres, je trouvais une solution. « Bon alors je te le donnerai pas tant que tu m'auras pas offert de cadeau. Comme ça, tu seras plus à la bourre... ou du moins que d'un seul. »

Lindley s'amusait de la situation, c'était pas elle normalement qui n'arrêtait pas de parler ? Comment se fait-il que Joshua réclame qu'ils trouvent un sujet sur lequel débattre toute la nuit ? Aaaah elle commençait enfin à déteindre sur lui, prendre possession de son esprit telle un Charles Xavier Professeur X. L'effet Joan Lindley fonctionnait enfin sur son petit copain adoré. Rien que savoir ça, ça lui donnait envie de l'embrasser, mais vu que c'était purement égoïste, elle renonça. Excuse à deux balles bonjour. En fait, elle avait la flemme de bouger. Pas la peine de crier au scandale, c'était juste, qu'elle était bien comme ça. Elle rit doucement avant de demander, parce qu'il y avait quand même quelque chose qu'elle comprenait pas dans le nouveau besoin en bavardages de Josh. « Tu veux parler pour quoi ? Tu as peur de t'endormir et que je m'échappe sur un autre bateau si jamais on fait pas assez de bruit pour te tenir éveillé ? » La jeune femme se rallongea sur le dos à côté de lui, et ben si maintenant elle devait lui trouver deux cadeaux elle était pas dans la mouise. « Jooooosh, non c'est pas drôle, je suis nulle pour les cadeaux. En plus j'ai rien à te donner de moi que tu n'as pas déjà. »

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Je sais pas pourquoi j'avais ce besoin de parler. Pour éviter qu'on en soit à comme on était au début, des gens qui faisaient que coucher ensemble, éclipsant totalement l'aspect relationnel entre eux ? Peut-être. Je sais pas. J'avais juste envie d'entendre sa voix, m'expliquer des trucs pendant que je pouvais la contempler sans avoir un "j'ai quelque chose entre les dents ?". « Tu veux parler pour quoi ? Tu as peur de t'endormir et que je m'échappe sur un autre bateau si jamais on fait pas assez de bruit pour te tenir éveillé ? » Je faisais une grimace en guise de réponse et puis je me décidais à lui dire un petit truc. « Désolé de bien aimer le son de ta voix, en plus c'est parce que comme ça, j'oublie qu'on est seuls et qu'on peut profiter de faire des trucs qu'on peut pas faire quand on est pas seuls. » Y'avait un peu beaucoup de la deuxième partie dans les vraies raisons, je l'avoue. Puis en guise de surprise, je lui avais dit pour mon cadeau et ça n'avait pas l'effet escompté. « Jooooosh, non c'est pas drôle, je suis nulle pour les cadeaux. En plus j'ai rien à te donner de moi que tu n'as pas déjà. » Je levais les yeux au ciel, déposant ensuite mes lèvres sur sa joue pour tenter de la calmer. « Je m'en fous des cadeaux. Sinon, on peut dire que c'est de la part de Nevada, c'est elle qui m'a aidé à trouver. Comme ça, on reste comme on est et pas de cadeau supplémentaire ou quoi. Et puis faudra lui envoyer une photo, elle veut te voir la porter. Du moment que j't'ai toi, ça m'suffit.. » Laissons le romantisme sortir de sa cage.

Il aimait bien le son de sa voix … ah oui il voulait aussi oublier qu'ils étaient seuls, dans la possibilité de faire certaines choses. De toute façon, qu'ils parlent ou qu'ils ne parlent pas, Joan n'allait certainement pas faire ça sur les transats sur le pont du bateau. C'était bien trop dangereux, non non, elle n'avait pas confiance en ces transats à deux balles qui avaient déjà failli lui ôter la vie de l'orteil. « Oh d'accord Ô grand Joshua Dwight, on va parler puisque ma voix mélodieuse t'envoûte. » Cette fois-ci, Lindley se releva pour de bon. Elle avait horreur de réclamer ses cadeaux. Genre à Noël, même si elle mourrait d'envie d'ouvrir ses cadeaux tous beaux, elle se retenait de sauter dessus, c'est terriblement mal poli. Puis c'était mal vu de sa mère aussi, jamais très fan des fêtes païennes. « Ouuuh un cadeau de la présidente Quincy, je peux certainement pas refuser ça. » dit-elle en hochant vaguement la tête, comme si elle était dé-so-lée. La remarque du jeune homme la fit légèrement rosir. Pas rougir, si elle commençait à rougir à chaque fois que son mec lui disait un truc sympa, ça craignait grave. Elle déposa un rapide baiser sur ses lèvres avant de se lever.

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Je savais quand même me contrôler. Mais c'était toujours plus simple quand notre esprit était concentré par quelque chose d'autre. Par exemple, le son de la voix de Joan. C'était une bonne façon de ne pas penser à l'embrasser et vouloir la déshabiller sur ces transats. « Oh d'accord Ô grand Joshua Dwight, on va parler puisque ma voix mélodieuse t'envoûte. » J'esquissais un sourire en coin, content de l'entendre me dire ça. « Comment était ta journée Ô merveilleuse Joan Lindley ? Et je veux les détails, évidemment. » Tant qu'à faire, c'est bien de pas faire les choses à moitié, non ? Elle s'était redressée après que j'ai mentionné un cadeau que j'allais lui offrir. Nan mais bon, j'avais quand même des arguments de choc. Geeenre, Nevada m'avait aidé à trouver cette robe et il était clair que ça allait lui plaire. J'en étais certain. Et donc mentionner la présidente de notre confrérie, ça allait sûrement l'aider à accepter ce cadeau sans qu'elle n'aie rien à m'offrir en échange. « Ouuuh un cadeau de la présidente Quincy, je peux certainement pas refuser ça. » Je secouais la tête négativement. En effet, elle ne pouvait pas refuser ça et elle ne le fera pas. C'était un cadeau alors c'est tout. Je la regardais se lever et mon sourire se décomposait. « Eh, tu vas où ? On est pas bien là ? » J'voulais pas qu'elle parte rejoindre ses amies dans sa cabine, non. J'voulais qu'on reste ensemble, une bonne partie de la nuit si possible.

Il voulait vraiment tous les détails de sa journée ? Non parce qu'elle préférait omettre de parler de la préparation de ses tomates quotidiennes, la recherche du rouleau de papier toilette neuf parce qu'évidemment quand elle arrivait pour faire pipi il n'y avait plus de papier, et ensuite elle ne jugeait pas nécessaire de lui dire qu'elle s'était lavé les dents avec des gestes horizontaux plutôt que verticaux. Du coup il ne restait plus grand chose à dire, too bad. Elle releva la tête vers lui en continuant à chercher un truc intéressant à dire. « Ma journée va se résumer à ce soir, c'est le seul truc intéressant que j'ai fait désolé de te décevoir. » En même temps, en lui sortant un truc comme ça, elle n'était pas sure de le décevoir heiiiiiin. Monsieur refusa de se lever, cria au scandale, - et aux chaussures, si t'as pas compris la blague, et ben va te coucher je peux plus rien pour toi, visiblement mécontent d'avoir une petite amie active qui ne tenait pas en place deux secondes. C'était le principal défaut de la Lindley : la lassitude. Elle se lassait vite. Sauf des trucs importants comme les tartes au citron et ses petits copains. En principe, mouahhahahahahaha. « Tu veux pas bouger ? Je vais avoir des fourmis aux jambes à te regarder dans le blanc des yeux sans rien faire. » Chercher le rapport entre les jambes et les yeux.

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Je voulais savoir un peu ce qu'elle avait fait aujourd'hui puisque, jusqu'à preuve du contraire, on avait passé la journée séparément, d'où le petit tête à tête de ce soir. Bon, aussi parce qu'à la base on devait regarder les étoiles et y'a que le soir qu'on peut. Mais c'est aussi, et je le jure, parce qu'on a passé la soirée séparément. L'avantage d'être dans la même équipe quand on est en couple, c'est qu'on peut se voir n'importe quand, journée, nuit, n'importe où. Comme ici, sur les transats. Alors que tout le monde dort. « Ma journée va se résumer à ce soir, c'est le seul truc intéressant que j'ai fait désolé de te décevoir. » Je fis mine d'être triste, déçu par cette nouvelle accablante. Elle n'avait rien fait d'intéressant, elle. Joan Lindley. C'était étrange quand même, mais je ne disais rien de plus. Enfin, sauf « Nul. » Et puis elle décidait de se lever, comme ça, sans prévenir. Et donc je lui demandais explicitement où elle allait, puisque j'étais clairement contre le fait qu'on soit séparé quand on est si bien installé. « Tu veux pas bouger ? Je vais avoir des fourmis aux jambes à te regarder dans le blanc des yeux sans rien faire. » Je la regardais, faisant une tête d'incompréhension. Dafuck did she say ? Je m'étais redressé, assis sur le transat sans pour autant la lâcher des yeux. « Mais bien sûr, et la marmotte met le chocolat dans le papier d'alu ? » disais-je en rigolant avant d'enchaîner. « Tu veux bouger où maintenant ? » J'ai pas envie de retourner dans ma chambre tout de suite donc autant la suivre.