I needed to be saved, and you came • Socrate

Socrate & Danae

I needed to be saved, and you came

Des pensées contradictoires se bousculaient dans ma tête. Socrate était un très beau jeune homme et nul doute que j'avais apprécié notre baiser. Cependant, c'était un membre du corps professoral d'Harvard et nous n'étions donc pas censés nous embrasser. C'était interdit. L'interdit. C'était justement cela qui rendait les choses exaltantes et déclenchait une certaine passion en moi. Une passion et un désir que je n'avais pas l'habitude de ressentir. Que je ne m'autorisais pas souvent à ressentir. Je n'étais pas du genre à ramener des garçons chez moi. Et si je n'avais aucune arrière pensée quand j'avais amenée Socrate à mon appartement en premier lieu, j'étais beaucoup moins innocente maintenant. Mon baiser sembla ne pas déplaire à Socrate qui se dépatouilla pour me faire comprendre qu'il l'avait apprécié. Ma conscience me disait de tout arrêter là et d'aller me coucher mais le reste de mon corps n'approuvait pas. Je restais quelques instants sans bouger, à fixer Socrate, alternant mon regard entre ses yeux et ma bouche. Oh et puis zut. Pour une fois, je pouvais bien me lâcher. Juste une fois. Je m'élançais une nouvelle fois vers Socrate, passant mes bras autour de son cou et l'embrassant à pleine bouche.

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Idiot moi ? Surement. Elle était belle et je ne pouvais pas le nier cette fille m'intriguait au plus haut point. Pourtant, ce baiser m'avait fait rappeler la scène qui s'était passé avec Athina. On s'était embrassé, je l'avais ramené chez moi et au final, je l'avais... viré. Là, je n'avais pas envie d'être désagréable avec Danae. Ce n'était mon genre d'être comme ça, je ne l'ai jamais été. Avec Athina, j'avais pris peur et c'était si rapide. Là, j'avais le choix. Parler et tout lui expliquer ou fuir. Encore fuir. J'en avais tellement marre de fuir ces problèmes. Elle entoura mon cou de ses bras et m'embrassa. Je ne la repoussais pas. Une nouvelle fois, je la laissais faire et je tentais de faire mon mieux pour bien embrasser. Je n'étais pas vraiment habituer. Le baiser prit fin, et je me reculais un peu. Je pris mon inspiration, j'allais tout avouer. Tout. « Je... Danae... tu es une fille superbe. Magnifique, et je rêverais de t'avoir... ». Tais-toi Socrate, tu t'enfonces. « Mais... écoute.... concrètement, je n'ai jamais eu de rapports sexuels, voilà... », avais-je lâché. Comme une bombe. « Je vais y aller, et ne pas te déranger plus longtemps... Je viendrais demain pour aller au poste de police. » Je préférais partir plutôt que de recevoir des critiques en pleine face.

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Socrate & Danae

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Socrate se laissa embrasser une nouvelle fois et nos langues dansèrent un ballet passionnée pendant quelques instants. Le désir grandissait en moi tandis que mes mains parcouraient le torse de Socrate au dessus de son t-shirt. Le baiser prit alors fin et le jeune professeur se recula, me fixant quelques secondes sans parler. Oh, oh. Ca ne présageait rien de bon. Socrate ouvrit alors la bouche et m'avoua son énorme secret, qui me fit l'effet d'une bombe. J'ouvris la bouche à mon tour, mais aucun son ne sortit. Je le fixais, complètement interloquée. « Je... Wow. », fut la seule chose que je réussis à dire. J'avais été totalement freinée dans mon élan, mais je ne me sentais pas vexée. Au contraire, j'étais impressionnée par le courage avec lequel Socrate m'avait fait cette révélation. Il ne me connaissait même pas, et il m'avait déjà avoué qu'il était puceau. Bien sûr, j'étais quelque peu surprise. Un magnifique jeune homme comme lui, n'ayant jamais eu de relation sexuelle... Mais je respectais son choix, et m'écartais de lui à mon tour. Il se leva alors pour partir et je lui attrapais le bras. « Attend ! Tu n'es pas obligé de partir, tu sais... Tu peux rester dormir ici, mon canapé est plutôt confortable. », lançais-je avec un sourire. « Et on ira au poste de police ensemble demain matin. », proposais-je. Je voulais lui faire comprendre que je ne lui en voulais pas de ne pas vouloir coucher avec moi, que je ne le forcerais pas, que je comprenais et respectais sa décision.

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L'effet du bombe, il était rare que j'avoue que j'étais puceau à quelqu'un. Surtout une fille, et là j'avais sauté le pas avec elle. Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre, et je préférais éviter toute discussions sur le sujet et m’éclipser. Alors que je me levais, la jeune étudiante m'attrapa le bras. Sa main douce qui me touchait me donnait des frissons. Elle me disait de rester là et de dormir dans le canapé, je baissais la tête. Nous étions tout les deux debout, je ne savais pas quoi faire. Mes mains se posèrent sur les joues de Danae. Je ne savais même pas pourquoi je faisais cela. « Je... j'ai vraiment envie d'aller plus avec toi, tu sais... mais, j'ai peur de ne pas être à la hauter... de ce qui va se passer après », avais-je dit. Elle m'attirait, et je ne pouvais pas le cacher. Mais après, il se passerait quoi ?

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J'avais attrapé le bras de Socrate et l'avait prié de rester. Je ne voulais pas qu'il parte ainsi. Il m'avait sauvé la vie et je ne voulais pas qu'un malaise subsiste entre nous parce qu'il avait refusé d'aller plus loin. Le jeune homme posa ses mains sur mes joues et un frisson me parcourut à ce contact. J'avais une folle envie de l'embrasser mais je me contenais. Je n'étais pas ce genre de fille d'habitude. Je n'étais pas celle qui chauffait les mecs. J'étais plutôt celle qu'on tentait de séduire mais qui rembarrait rapidement car justement, je ne couchais pas avec n'importe qui. Il fallait croire que ce soir, les rôles étaient inversés. « Bien sûr que tu seras à la hauteur, mais... » Je marquais une courte pause. « Je ne sais pas ce qui peut se passer après, je... » Je n'avais tout simplement pas réfléchi à cela. Pour moi, on aurait repris le cours de nos vie. Peut-être même serait-on devenus amis. Je ne savais vraiment pas quoi dire. « Ecoute... C'est vraiment adorable de me l'avoir dit... Mais si tu ne veux rien faire, on ne fera rien. Je respecte ta décision. », avouais-je. Avais-je envie de coucher avec Socrate ? Oui. Mais je ne voulais pas qu'il se sente contraint à faire quoi que ce soit.

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Devais-je passer ce cap ? J'avais énormément envie d'elle, mais j'avais peur du futur. Je pensais trop. Énormément trop même. Aller plus loin, faire l'amour avec elle et après ? Elle me disait qu'il n'y aurait rien entre nous ? Et, Athina, je me demandais comment elle allait réagir. Elle-même me disait qu'elle ne savait pas ce qui se passerait après, et moi j'aimais prévoir les choses qui se passeraient. Je lâchais un sourire alors que mes mains étaient toujours sur ses joues. Ma bouche s'ouvrit, mais aucun son ne put en sortir. Socrate, réveille toi ! Mes lèvres s'approchèrent de celle de l'étudiante, et elles se posèrent sur celle-ci. Je tentais un baiser délicat et empli de désir. Je m'écartais légèrement, essayant de sourire. « On verra bien ce qui se passera après alors... », murmurais-je alors.

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Socrate & Danae

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Mon cerveau était en stand-by tandis que j'attendais la réaction de Socrate. A ma grande surprise, le jeune professeur posa une fois de plus ses lèvres sur les miennes et je me laissais faire. « On verra bien ce qui se passera après alors... » Etait-une proposition ? Une invitation ? Je le fixais pendant quelques instants sans rien dire. Aussi forte était mon envie d'avoir Socrate pour une nuit, je ne pouvais pas lui promettre un lendemain à notre histoire. Pour moi, c'était clair. Cette histoire - si elle se produisait - ne serait qu'une histoire d'une nuit. Rien de plus. Car mon futur était avec... Cody. Ce prénom résonna quelques instants dans ma tête. C'était ça le truc, Cody m'avait embrassé et maintenant j'avais du mal à le sortir de ma tête. Et Socrate croyait certainement que mon esprit et mon coeur étaient libres comme l'air. Il allait s'offrir à moi, me laisser avoir sa première fois, et moi je savais pertinemment qu'une romance ne pouvait pas se produire. Je me mordis la lèvre. « Je ne peux pas... », murmurais-je. « On ne peut pas faire ça, je ne peux pas te faire ça... » Je n'arrivais pas à croire que je venais de dire ça. Je l'avais chauffé et maintenant je me stoppais net dans mon élan. C'était sûr, il allait me prendre pour une folle.

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J'avais envie de passer ce cap, j'avais envie de Danae tout simplement. Elle m'attirait au risque de me répéter, et ce soir là, c'était avec la fille que je venais de sauver que j'avais envie de perdre cette fameuse virginité. Trente trois ans, et ce soir j'étais prêt à passer ce cap. Mais pourtant, rien ne se passait comme cela devait se passer. Elle s'écartait et me disait qu'elle ne pouvait pas continuer. Encore une fois, ça m'arrivait. Est ce que je perdrais cette putain de virginité un jour ? Je riais. Plus de nervosité qu'autre chose, et je me sentais bien con. « Je n'ai jamais demandé que l'on ait un futur tout les deux... enfin, je comprends, ça m'apprendra... », répondis-je sans la regarder. J'avais honte.

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Socrate & Danae

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Voilà que j'avais tout foutu en l'air. Socrate n'osait même plus me regarder et je me sentais ridicule. J'aurais peut-être dû penser à deux fois à ce que j'étais en train de faire au lieu d'embrasser ce mec comme si ma vie en dépendait. Je me mordais la lèvre, honteuse. Il allait se dire que je ne le trouvais pas séduisant, il allait se remettre en question alors que c'était moi la fautive dans l'histoire. « Je sais mais... Tu as attendu trop longtemps pour juste la perdre avec une fille qui ne te donnera rien de plus. Ce n'est pas de ta faute tu sais, c'est moi... J'aurais pas dû agir comme ça, je suis désolée. », disais-je doucement en baissant la tête. C'était pas mon genre de donner de faux espoirs à un homme comme ça. Mais là, Cody était bien trop présent dans ma tête pour continuer à faire quelque chose avec Socrate.

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Idiot, c'était ce que je me répétais sans cesse dans ma tête. J'avais été bête de croire qu'une telle fille avait véritablement envie de moi, elle m'avait surement embrassé parce que je l'avais sauvé. Pour me remercier. Encore une fois, j'avais raté l'occasion d'être dépuceler. Pour moi, il valait mieux que je m'en aille. Je pris mes affaires, toujours sans regarder Danae. Je n'avais même pas remarquer que j'étais toujours torse nu, alors j'enfilais mon tee-shirt. Enfin, je posais mon regard sur la brune. « Je vais y aller, il vaut mieux. Je serais au commissariat de police demain pour neuf heures. », lui disais-je simplement. J'attendais qu'elle m'indique où était la sortie.

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