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I needed to be saved, and you came • Socrate

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Socrate & Danae

I needed to be saved, and you came


Socrate m'expliqua alors qu'il n'était pas un étudiant d'Harvard mais un professeur d'histoire. C'est donc pour cela que je ne l'avais pas jamais croisé, je n'avais pas de cours d'histoire. Quoiqu'il en soit, il était plutôt séduisant, dommage qu'il fasse partie du corps professoral. Enfin je dis ça, mais je ne lui aurais pas sauté dessus même s'il avait été un étudiant. Je n'étais pas comme ça. « Oh, ça doit être intéressant. C'est pour ça qu'on ne s'est jamais croisés. », continuais-je. Je trouvais ça bizarre de le vouvoyer car il paraissait jeune. Mais maintenant que je savais que c'était un professeur, ça me paraissait de rigueur. Socrate s'exécuta et enleva son haut, laissant découvrir son torse couvert d'ecchymoses. Il me demanda ensuite dans quel état son visage, et je ne pus m'empêcher de grimacer. « Pas très beau à voir, ils se sont bien acharnés... Mais ça pourrait être pire. Je pense que vous aurez besoin de quelques points de suture. », expliquais-je. Son arcade sourcilière était en piteux état. Je me saisissais d'une compresse et de désinfectant et commençait à nettoyer les plaies sur son torse. « Dites-moi si ça vous fait mal ou si ça vous pique, surtout. », disais-je avec un léger sourire.

© charney for ilh
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Je souriais, et hochais la tête lorsqu'elle disait que ça devait être intéressant. L'histoire. C'était un peu toute ma vie cette matière, j'adorais ça et j'avais envie de découvrir plus de choses que je ne savais déjà encore. Bref, j'avais enlevé mon tee-shirt tout en lui demandant comment était l'état de mon visage. Au vue de sa tête, ça ne semblait pas très beau à voir et je laissais échapper un soupir. Elle commençait à passer la compresse sur mon corps. « Aie.. ah... j'ai l'impression d'avoir les côtes fêlées... », avais-je réussi à murmuré malgré la douleur que me provoquait mes blessures. Et puis en plus, Danae était la première femme qui touchait mon corps.



HJ : c'est vraiment nul  :hmm: 
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Socrate semblait vraiment souffrir et ça me faisait beaucoup de peine. Le pauvre, il était venu à mon secours, et c'était lui qui s'était fait tabassé. Il avait été courageux et je lui en serais éternellement reconnaissante. Devant une scène d'agression, beaucoup auraient pris leurs jambes à leur cou et m'auraient laissée avec mes malfaiteurs. A présent, je nettoyais les contusions sur le torse de Socrate. En dépit de ses bleus, il était plutôt bien foutu. Mais bon, ce n'était pas le moment de penser à ça, il était mon patient ce soir. Tandis que je passais mes mains sur son corps, celui-ci gémit de douleur. Il était persuadé qu'il avait des côtés fêlées. Je tentais de le rassurer. « Je vous assure qu'elles ne sont pas cassées. C'est probablement la douleur due aux nombreux coups. Mais par sécurité, je vous emmènerais passer une radio quand j'aurais fini de vous nettoyer. », disais-je avec un sourire. « Est-ce qu'il y a quelqu'un que je peux appeler ? Votre femme, peut-être ? », demandais-je. C'est vrai, peut-être que quelqu'un l'attendait et était en train de s'inquiéter à ce moment même.



Spoiler:
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Je soupirais, on ne m'avait jamais frappé auparavant mais il y avait une première fois à tout. Mes agresseurs ne s'étaient pas loupés, et ils avaient fait fort. J'avais peur d'être défiguré à vie, et j'espérais m'en tirer avec une petite égratignure. Je regardais Danae, elle avait réellement des yeux magnifique. Et, j'avais simplement envie de plonger dedans et d'oublier la douleur. Elle me demanda alors si j'avais quelqu'un à prévenir, et j'hochais négativement la tête. « Non... non, je vis seul. », avais-je répondu, je n'allais pas rajouter que de toute façon, j'avais pas vraiment de gens à prévenir. Qui se souciait de moi vraiment ? Mes parents étaient en Norvège, et je ne voulais pas les inquiéter. J'étais en vie encore.
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Socrate était pas mal amoché mais j'étais certaine qu'il s'en remettrait. Ce n'était que des contusions : elles passeraient sans doute par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel pendant deux semaines puis tout cela ne serait plus qu'un mauvais souvenir. Lorsque Socrate m'annonça qu'il n'avait personne à prévenir, j'acquiesçais. Il n'avait donc pas de femme, ni même de petite copine. C'était une bonne nouvelle pour toutes les filles célibataires de Cambridge. Dont moi. Mais soit. « J'imagine que c'est juste vous et moi, dans ce cas. », disais-je avec un sourire. J'avais à présent fini de nettoyer son torse. « Vous pouvez remettre votre haut, si vous voulez. » Mais si vous vous ne voulez pas, restez torse nu, ça me dérange pas, j'aime bien la vue, pensais-je. Je reportais mon attention sur son visage et grimaçais. « Votre arcade sourcilière est pas mal amochée... Je vais devoir vous recoudre. » Tout d'abord, je me saisissais d'un coton et d'alcool afin de désinfecter la plaie.

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N'avoir personne à prévenir, ça me rendait malheureux en réalité. Je n'avais pas de véritables amis ou autre choses, hormis mon cousin par alliance, Matthéo. Mais, je doutais qu'il soit du genre à venir pour moi ou autre. J'avais un petit sourire triste, bien que je tentais de ne pas le montrer. Elle avait nettoyer mon torse et me disait que je pouvais me rhabiller, j'avais essayé mais les blessures me faisaient beaucoup trop mal pour que je puisse bouger. « Je crois que je vais rester comme ça... », disais-je tout doucement. J'avais l'impression que ma voix s'était tout simplement cassée. Puis, la brune me disait qu'elle allait me recoudre l'arcade. Mes yeux firent un tour complet, et je m'empressais de dire: « Obligatoirement recoudre ? Je... j'ai peur des aiguilles, tout ça... ». Je la regardais, et je rajoutais : « Je pense pas être le meilleur sauveur de tout les temps... »
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Un sourire triste se forma sur les lèvres de Socrate lorsqu'il m'expliqua qu'il vivait seul. Cela ne l'enchantait visiblement pas mais je ne relevais pas. Ca ne me regardait absolument pas. Le jeune professeur préféra rester torse nu. Le simple fait de bouger lui procurait sans doute une douleur atroce. « Comme vous voulez. », répondais-je avec sourire. Socrate possédait un corps plutôt agréable à regarder et bien qu'ecchymosé, je n'allais pas m'en plaindre. Lorsque je lui annonçais que j'allais devoir le recoudre, il me lança un regard affolé, m'expliquant ensuite qu'il avait la phobie des aiguilles. Pour moi, celles-ci n'étaient qu'un simple outil, mais elles pouvaient se révéler être un véritable instrument de torture. A l'hôpital, j'avais déjà vu des personnes faire des crises de panique pour un simple vaccin. Malheureusement, je n'avais pas d'autre choix. « Je ne peux pas faire autrement... », disais-je d'une voix désolée. « La coupure est trop profonde et ne cicatrisera pas si je ne recoud pas. », expliquais-je patiemment. « Fermez vos yeux. Imaginez vous sur une plage des Caraïbes, le soleil chaud réchauffe votre corps, les vagues clapotent, c'est le paradis. » Il fallait à tout prix qu'il se détende pour que je puisse le recoudre. Socrate s'inquiété ensuite de ne pas être le sauveur idéal. Je m'empressais de le rassurer. « Peut-être n'êtes-vous pas le meilleur. », disais-je avec un sourire malicieux. « Mais si vous n'aviez pas été là, je ne sais pas ce qu'il me serait arrivé. Alors pour cela, je vous en suis éternellement reconnaissante. Vous êtes mon héros. »

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Les aiguilles, j'en avais eu peur depuis toute ma vie. Les piqûres, les points du suture, je préférais éviter ces choses là. Mais là, je n'avais pas le choix et j'avais préféré dire la vérité à mon infirmière. Puis, ses remarques et sa voix furent réconfortantes. Je fermais les yeux et je m'imaginais à la plage sirotant un cocktail, j'étais accompagné d'une femme. C'était Danae. J'aimais bien cette pensée, alors que je l'entendais dire que j'étais son héros. Je souriais. « Ravi de vous avoir sauvé alors... », murmurais-je, toujours à moitié dans mon petit rêve.



HJ : c'est nul  I needed to be saved, and you came • Socrate - Page 2 927261665 :hmm: 
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Visiblement, mes paroles apaisèrent mon patient qui ferma ses yeux et plongea dans ses pensées. Un sourire était inscrit sur ses lèvres, et j'étais curieuse de savoir à quoi il pensait pour sourire ainsi. Je souriais à mon tour et posais un regard bienveillant sur lui lorsqu'il me murmura qu'il était ravi de m'avoir sauvée. J'en profitais pour me saisir de compresses et désinfecter les plaies sur son visage. Tandis que Socrate était toujours dans ses rêves, je prenais une aiguille fine ainsi que du fil et m'attelais à la tâche de recoudre son arcade sourcilière. Heureusement, celle-ci ne nécessitait que quelques points, et mon travail fut terminé en un rien de temps. Je passais doucement ma main sur le visage de mon sauveur pour le sortir de ses pensées. « J'ai fini de vous recoudre. Vous voyez, ce n'était pas si terrible que ça ! », disais-je avec un sourire.

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Mes pensées étaient parfaites, et je ne savais absolument pas pourquoi je pensais à Danae. Je venais juste de la rencontrer (et de la sauver en l’occurrence) et je ne connaissais strictement rien d'elle. Mais, il y avait quelque chose en elle qui m'attirait, c'était comme ça. Elle avait fini, me disant que c'était pas terrible que ça. Je plongeai mon regard dans ses yeux clair, ils étaient magnifiques. Je souriais bêtement, et je tentais de me redresser pour être assis. Ce fut chose faite avec bon nombre de gémissement de douleur. « Vous habitez seule ? », avais-je alors demandé en regardant l'appartement. Il était pas mal, j'aimais bien l'atmosphère qui y régnait.
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