Maëlys & Diego - Bad party for us

"A toi de me dire quelque chose de privé.. On sera quitte." Maintenant, elle faisait tourner la situation à son avantage. Maligne comme fille. Seulement, je n’avais pas envie de parler de moi ou de dire quelque chose de privé. J’étais ainsi fait. Avec moi, mes secrets restaient bien enterrés. « J’ai toujours aimé les cornflakes de toutes les couleurs » Ok, ce n’était vraiment pas sérieux, mais que voulez-vous que je dise ? J’esquissais un sourire, encrant mon regard dans le sien. « Me regarde pas comme ça ! C’est un truc hyper intime ! » J’étais taquin. Sans doute à cause du joint, mais j’étais tellement habitué à ses effets que cela ne me faisait plus rien. Quoi que, je me permettais de rire un peu. Chose que je n’avais pas l’habitude de faire aisément. Sauf, si je voulais me faire la fille sans m’intéresser vraiment à ce qu’elle me disait. Or, j’écoutais vraiment ce que Maëlys me racontait. 

Diego & Maëlys.
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Te demander de me dire quelque chose de privé sur toi, c'était quite ou double, tu n'étais pas du genre très bavard, et encore moins quand il s'agissait de parler de ta personne « J’ai toujours aimé les cornflakes de toutes les couleurs » je me mis à sourire sur le coin de mes lèvres, te regardant toujours "Ah oui? Je les trouvais infectes quand j'étais petite.." j'étais plus croissant mais, là, on s'égarait et ça me faisait doucement rire « Me regarde pas comme ça ! C’est un truc hyper intime ! » et j'haussais les sourcils, comme si je ne voulais pas te froisser "Je vois ça.. C'est souvent que tu ramènes des filles sur le sommet de cette colline pour parler de cornflakes ou c'est une première?" mon regard se voulait taquin, malicieux, tandis qu'une étoile filante passait derrière moi, sans que je la vois.

"Ah oui? Je les trouvais infectes quand j'étais petite.." Chacun ses goûts. Personnellement, j’adorais en manger avec du lait froid. C’était une chose que j’avais découvert en arrivant en Amérique. Certes, le pensionnat n’était pas réputé pour son excellente nourriture, mais ils nous avaient permis de déjeuner des bonnes choses. "Je vois ça.. C'est souvent que tu ramènes des filles sur le sommet de cette colline pour parler de cornflakes ou c'est une première?" ça l’intéressait vraiment de savoir ça ? Qu’est-ce qu’elle pouvait y gagner ? Vraiment, je ne comprenais pas son délire. « Et c’est souvent que tu poses ce genre de questions aux mecs ? » Je m’appuyais sur le capot sans m’y assoir. « Franchement, j’comprends pas c’que ça peut te faire de savoir si je ramène d’autre fille ici. »

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Tu t'appuyais à nouveau contre le capot et je me retournais, le ciel était toujours étoilé. « Et c’est souvent que tu poses ce genre de questions aux mecs ? » ben c'était juste pas tous les jours qu'un mec me parlait de cornflakes en haut d'une colline, je t'écoutais continuer de râler « Franchement, j’comprends pas c’que ça peut te faire de savoir si je ramène d’autre fille ici. » et je me mis à sourire plus grandement en m'approchant de toi, prenant un air plus sûr et sérieux "Tu fais bien ce que tu veux en haut de cette colline, j'voulais simplement savoir si t'avais toujours des sujets passionnants comme celui de tes céréales..." et ça me faisait rire. T'étais mystérieux, presque froid et distant, mais quelque chose me disait que c'était une carapace. Je le reculais ensuite, marchant vers mes talons pour tenter de les remettre, en vain, j'avais trop mal aux pieds et je manquais de me tordre la cheville "Et merde..."

"Tu fais bien ce que tu veux en haut de cette colline, j'voulais simplement savoir si t'avais toujours des sujets passionnants comme celui de tes céréales..." Je reconnais que ce n’était pas hyper passionnant, mais en général, j’évitais de trop faire parler les filles. Cela m’évitait de leur servir une anecdote pourri pour qu’elles changent de sujet. « Les sujets peuvent variés » disais-je avec un demi-sourire. La jeune femme reculait pour aller chercher ses chaussures et j’en profitais pour la regarder. Il n’y avait pas de mal, si ? "Et merde..." La jeune femme venait de trébucher sous mes yeux et d’instinct, je venais l’aider à se relever. « J’crois que tu devrais abandonner les talons pour la soirée. » Lui tenant toujours le poignet, je dominais la jeune femme de toute ma hauteur. Glissant ma main de son poignet à sa paume, je la caressais avec mon pouce.

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« Les sujets peuvent variés » ça j'imaginais bien et heureusement de toute façon! J'étais repartie en tentant de remettre mes talons mais finalement, c'était pas trop une bonne idée. Heureusement que tu étais venu pour me tenir le poignet sinon, j'étais par terre « J’crois que tu devrais abandonner les talons pour la soirée. » je relevais mon regard au tien "Ouais, mais je me sens naine.. surtout là, tout d'suite." tu étais grand, musclé. Enfin, une bonne présence masculine. Dans tes gestes, tu étais doux, puisque je sentais tes doigts caresser la paume de ma main, mais hors de question d'être faible face à toi, je voulais que tu me vois comme avant, avec notre petit jeu de chat et de la souris. Je riais légèrement "Si ta voiture a plus de batterie à cause de la radio qui marche, on va dormir là..?" ouais, ça me faisait tilt là.

"Ouais, mais je me sens naine.. surtout là, tout d'suite." Et c’était si dérangeant que ça ? Personnellement, ça flattait ma virilité ! Du pouce, je caressais la paume de ta main, plongeant mon regard dans le tien. Pendant un instant, je crus qu’elle allait céder à ce contact, mais elle n’en fit rien. "Si ta voiture a plus de batterie à cause de la radio qui marche, on va dormir là..?" Est-ce que son rire masquait une certaine nervosité ? Peu importe. « J’ai une bonne batterie, chérie. Elle devrait tenir » Moi, vantard ? Pas du tout, mais ma voiture m’avait couté assez cher pour tenir. Surtout, que j’avais coupé le moteur. D’un geste, je lâchais sa main. Elle n’était pas encline à plus, alors pourquoi la forcer ? Je reculais, un sourire moqueur sur le visage. Me rapprochant de ma voiture, je passais une main à l'intérieur et coupais la radio. A présent, il n'y avait plus que le silence et le bruit des grillons. « C'est mieux, comme ça ? »

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Pour dévier tes caresses et ne pas paraître trop faible, j'avais parlé de ta batterie, mais c'était un prétexte simplement « J’ai une bonne batterie, chérie. Elle devrait tenir » je te souriais finement, tandis que tu te reculais pour aller éteindre le contact et donc, on se retrouvait dans le noir, et dans le silence le plus complet. « C'est mieux, comme ça ? » et je secouais la tête en te fixant "C'est plus silencieux quoi.. Va pas falloir crier, ça doit résonner.." je ne sais pas si tu t'ennuyais ou bien même si tu voulais rentrer dormir chez toi. Je me rapprochais de toi, me rendant compte que j'étais peut-être trop distante, j'avais envie que tu saches peut-être implicitement que tu ne me déplaisais pas tant que ça.. "J'espère juste que tu n'es pas un malade mental qui va me découper et me mettre dans le coffre de ta voiture.."

"C'est plus silencieux quoi.. Va pas falloir crier, ça doit résonner.." C’est sûr que l’écho allait être plus prenant, mais ici, il n’y avait pas un chat. Dans l’obscurité naissante, je vis son corps se mouver dans l’obscurité, alors qu’elle se rapprochait de moi. "J'espère juste que tu n'es pas un malade mental qui va me découper et me mettre dans le coffre de ta voiture.." De quelques pas, je me rapprochais d’elle. « T’espère ? Donc, tu m’as suivis ici sans en être sûr » Nous retrouvant dans la même position que toute à l’heure, je me permettais de dégager une de ses épaules en repoussant ses cheveux dans son dos. « Tu crois que je suis un psychopathe ? » M’abaissant légèrement, je frôlais son épaule de mes lèvres, avant d’y déposer un baiser. A cet instant, je ne réfléchissais pas à sa réaction. Peu importe, si elle me repoussait.

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Dans cette obscurité, on pouvait entendre simplement le vent, les avions qui n'était pas au rendez-vous et puis, c'est tout.. « T’espère ? Donc, tu m’as suivis ici sans en être sûr » c'était possible que tu sois un malade mental, mais je ne pensais pas, j'en étais sûre. Et j'étais prête à te découvrir, même avec du temps si il le fallait. Tu te rapprochais de moi et je me laissais adosser à ta voiture « Tu crois que je suis un psychopathe ? » j'esquissais un fin sourire, qui venait se nicher au coin de mes lèvres "Je.. non.. Enfin, c'est pas très bien c'que tu fais là.." c'était de la torture ce baiser sur l'épaule. J'étais très tactile, et tu allais vite découvrir que ça me rendait légèrement.. plus vulnérable. Je pinçais mes lèvres entre elles discrètement, j'avais des frissons "Il fait froid, non?" je relevais ma tête, pour te regarder, mais nous étions si proches que.. j'étais à deux doigts de t'embrasser.