(+ Shishi) et c'est reparti...

« Oh mais on ne serait pas attendue je t’aurais bien proposé de rentrer à la maison en quatrième vitesse mais il va falloir que ça attende juste un peu chérie… » avoua Bambi non sans esquisser un petit clin d’œil, preuve qu’une fois rentrées, Shiloh crierait de plaisir foi de brunette ! En attendant, sa jalousie amusa follement l’artiste d’autant que cela la rendait follement sexy… « On est pas là pour votre cul en prime mais plutôt pour que vous nous parliez du tableau impressionniste, là bas » fit-elle en mettant soigneusement une main aux fesses de sa femme.

« Oh god ! Tu te rends compte que je vais être en mode impatiente jusqu’à ce qu’on rentre à la maison ?! » boudais-je légèrement acceptant néanmoins de la suivre mais là encore, une femme me coupa l’appétit. J’y crois pas, elle lorgnait tellement sur Bambi que limite, si elle avait pu lui sauter dessus, elle l’aurait fait. « Même que ma femme s’y connait énormément en peinture » lui dis-je non sans sourire à Bambi frottant mes petites fesses contre sa main avant de dissimuler mon rire dans une quinte de toux. La femme de la galerie ne se laissa pas démonter et fit semblant de faire tomber quelque chose pour bien montrer ses formes à Bambi. « J’ai envie de shooter dans son cul ! » marmonnais-je tout bas. En plus, ça tomberait bien, c’était la coupe du monde de football.

« Patience est mère de sureté chérie ! » avoua-t-elle en espérant que cela la fasse tenir au moins un peu et puis… qui sait, Caleb ferait peut-être rapidement son affaire à Thaïs ? Bambi esquissa un sourire follement amusé à l’attention de Shiloh dont la jalousie ne pouvait pas être plus évidente mais autant dire qu’elle soupira en revanche en voyant la stagiaire se pencher outrageusement exprès. « Admire la pro chérie : quand vous vous serez décidée à arrêter de chercher à me montrer votre arrière train dont je n’ai que foutre, vous répondrez peut-être à ma question ?! »

Je commençais à en avoir marre de cette femme car si j’avais beau être une gentille bisounours la plupart du temps, quand on draguait Bambi, j’étais plutôt en mode furie prête à mordre et refiler la rage. Heureusement, ma femme n’était pas du genre à alimenter la connerie des autres et elle n’hésita pas une seule seconde à remettre la bonne femme en place si bien que je n’hésitais pas une seule seconde à l’embrasser passionnément. « Désolée, lieu public toussa toussa mais bon sang, t’es trop sexy quand tu envoies chier une pouffiasse… Euh sans rancune madame mais faut avouer ce qu’il en est ! » m’exclamais-je avant de laisser la galérienne répondre maladroitement à la question de Bambi. « Eh bien c’est une peinture datant du mouvement impressionniste… D’un peintre très célèbre mais sûrement bien trop cher pour votre bourse. Nous avons de nouveau peinture qui pourraient vous intéresser »

Au départ, Bambi fut surprise de sentir Shiloh lui sauter au cou mais ça ne l’empêcha pas de lui rendre son baiser au-delà des mots… pourquoi diable se priver d’une telle friandise ? Après tout, la « pouffiasse » était le seul public, la brunette n’en n’avait donc rien à cirer. « Déjà, un peu de précision : quel peintre, quel prix ? Et puis j’ai plus d’argent que vous ne serez jamais capable d’en avoir dans toute votre misérable vie alors maîtrisez vos propos sinon croyez-moi, votre patron va se la jouer montgolfière et lâchez du lest avec vous ! »

Elle allait finir par pleurer la dame car quand Bambi avait quelque chose à dire, elle ne prenait jamais le dos de la cuillère. « J’ai envie de faire l’amour après avoir jouer avec de la peinture »lâchais-je le fond de ma pensée avant d’hausser les épaules comme si de rien n’était. Bambi était habituée à ce que je vide ma tête des pensées salaces pour pouvoir essayer de me contenir en public. « Je ne voulais pas vous froisser… Je vais aller chercher mon collègue » commença-t-elle à dire et je lui sautais dessus pour l’agripper par les épaules. « NAAAAAAA… Je veux dire, répondez-lui, c’est moi la miséreuse du couple, mon banquier en a même fait une dépression mais au moins, il aura rencontré sa femme… Bref, répondez à ma femme, vous êtes pas plus conne que la moyenne non ? »

« Fais-moi penser à te donner de la peinture pour que tu puisses faire mumuse sur moi » murmura Bambi avec un poil plus de discrétion que Shiloh, se moquant bien en revanche d’avoir été une véritable bitch face à la stagiaire. Après tout, elle l’avait mérité, non ? Plus tard, elle la remercierait ! « Je n’ai pas posé la question à votre collègue mais à vous, c’est de vous que je demande une réponse, pas du Pape… »

« Owii owi owi ! Je vais te recouvrir de peinture comme à la Nouvelle-Orléans »murmurais-je cette fois-ci avec plus de discrétion en m’éloignant à nouveau de la femme pour venir me blottir dans les bras aimant de ma biche adorée. « Je ne sais pas ! Je ne m’occupe pas des clients d’ordinaire »avoua-t-elle piteusement et j’eu presque pitié d’elle. « Tu vois chérie, c’est ça comme étude qu’il faut que tu fasses parce que contrairement à elle, tu es dans ton élément ! » lui dis-je en déposant un tas de baisers aux creux de son cou. « Envie de faire l’amouuur »murmurais-je ensuite.

« J’ai de la peinture spéciale pour body painting » lui apprit-elle avec fierté pour mieux ne pas avoir la moindre pitié envers la stagiaire. Après tout, même si elle ne s’occupait pas des clients, ça ne l’empêchait pas de se renseigner pour autant… « Faites donc marcher votre cervelle, je vous ai donné un indice en disant « impressionnisme » tout à l’heure. » Bambi éclata cependant de rire avant de murmurer à l’attention de Shiloh : « va falloir qu’on attende au moins que Thaïs sorte… »

« Tu es la femme de ma vie ! Aucun doute là-dessus » pouffais-je de rire alors que ma main se glisser sous son haut pour venir caresser son dos, restant blottie tout contre elle. J’aimais être dans ses bras mais dommage, il me fallait rester sage. « Picasso ? »tenta-t-elle en donnant un peintre des plus connus mais j’avais aucune idée si c’était la bonne ou la mauvaise réponse étant donné que l’Art et moi, ça faisait longtemps que nous n’étions pas amis. J’aimais dessiner oui mais peindre non –sauf sur ma femme. « Elle pouvait pas épouser un éjaculateur précoce ? »râlais-je.