« Pourquoi tout de suite de la violence ? Et après c’est moi qui suis violente tss !! » fit-elle remarquer avant de laisser à nouveau à soutenir ses jambes, ne sachant pas si cela allait la soulager avant que la crampe s’installe mais au moins Bambi aurait essayé… « On va y aller mollo justement si tu es enceinte, ça va te fatiguer sinon ! Je vais être un adjudant chef, je te préviens, je sais pas si tu y gagnes au change mon ange ! »
« Mais euhhh, tu vas quand même pas te transformer en un Caleb ou un Declan bis ?! Je veux manger des sushis moi ! »boudais-je à moitié alors que je soupirais d’aise, la crampe était heureusement passée grâce à ses soins. « Merci ma namoureuse… » lui dis-je avant de parler de tout et de rien mais surtout du Summer Camp pendant les minutes restantes jusqu’à ce que le médecin nous libère. « Ah ça fait du bien d’avoir les jambes en mode normale ! Je ne sais pas comment ils font les gens qui ont les jambes en l’air toute la journée ! » m’exclamais-je en offrant mon visage au soleil.
« Oh que si ! Exit sushis sinon je vais tellement hurler que tu vas plus avoir de tympans » lui apprit-elle et autant dire que Bambi avait un sixième sens on ne peut plus féminin en la matière. Shiloh n’était pas dans la merde à ce sujet. « Tu peux me citer des gens qui ont les jambes en l’air toute la journée ? » éclata-t-elle de rire avant de la suivre pour mieux lui mettre ses lunettes de soleil sur le nez. Sait-on jamais !
« C’est… criminel ça… J’adoooore les sushis » couinais-je un peu avant de froncer les sourcils. J’allais devoir manger en secret, un comble pour une anorexique en voie de guérison. « Ben… là de suite… j’ai pas de noms à te citer » pouffais-je de rire avant de l’embrasser tendrement. « T’es un amour d’épouse toi, tu le sais ?! » ronronnais-je avant de pencher la tête sur le côté. « Euh c’est le tiens ou le miens qui sonne là ? »
« Que tu adoooores les sushis ou pas, pas d’aliment cru point final ! » Bambi ne comptait pas transiger et même la faire suivre, au cas où. Elle connaissait trop bien Shiloh pour la laisser errer dans la nature avec toutes les tentations à portée de ses didis. « Bien sûr que je le sais, attends ! Mais j’ai un trésor à protéger… heu pas mon portable qui vibre ! »
« Ouais ben pour le moment je suis pas enceinte alors ce soir, je me fais péter le ventre ! » décidais-je tandis que nous remontions la rue. « J’aime être ton trésor, personne m’a jamais protégé comme toi… J’adooore ! Dis, j’ai le droit de te protéger aussi hein ?! » lui demandais-je avant que mon téléphone ne sonne. C’était Caleb. « Il s’est planté de portable, il voulait t’appeler toi » haussais-je les épaules en lui tendant le portable.
« Mouais, va pour ce soir, je nous commanderai des sushis » fit-elle en tranchant la poire en deux afin que Shiloh ne se sente pas lésée. « Tu as le droit avec tes petits poings musclés, bien sûr… va pas me jouer les Rambobettes en culotte hein ! » reprit-elle avant de décrocher le portable pour mieux écouter les propos de Caleb. « Grosso merdo, tu veux que j’occupe une stagiaire relou pour que tu puisses te taper ta femme en toute impunité ? Bouge pas on arrive » accepta-t-elle avant de rendre son portable à Shiloh. « Ça te dis de visiter la galerie que gère Caleb ? »
« YEAHHH »sautillais-je de la voir capituler aussi facilement. J’étais certaine que cela n’arriverait pas souvent alors autant savourer comme il se doit ma victoire. « Ma quoi ?! » lui demandais-je avant d’éclater de rire. Sérieux, des fois, elle pouvait dire de moi mais elle en sortait des bonnes. « Promis, je te laisse jouer à Rambo pour deux ma sexy amazone d’amour de moi » lui dis-je avant de lui tendre le portable, n’écoutant qu’à moitié puisque j’étais bien plus concentrée sur une coccinelle sur son épaule. « D’accord mais avant fait un vœu, tu as une coccinelle sur l’épaule »
« Moi être ta Rambo personnelle, t’inquiètes de rien » bomba-t-elle fièrement la poitrine avant d’afficher un air étonné car elle n’avait pas du tout fait attention à la coccinelle qu’elle avait sur l’épaule. Bambi fit un vœu avant de la prendre sur son doigt pour la pousser à s’envoler. « Vœu fait ! Tu as vu je l’ai même pas tuée, trop balèze hein ? On y go maintenant ? »
« Tu sais que tu es très sexy quand tu bombes ta poitrine… Cela me donne envie de te faire des choses pas très catholiques » avouais-je sans aucune honte alors que je lui mettais une main aux fesses. Ben quoi, c’est à moi après tout ! « Tu es la meilleure, je suis prête ma chérie ! » lui dis-je avant de me laisser tirer par la main jusqu’à la fameuse galerie où une jeune femme vint nous accueillir mais vu la manière dont elle reluquais ma femme, je savais que nous ne serions pas amies. « Tenez, je crois que vous en avez besoin »lui dis-je en lui tendant un paquet de mouchoirs. « Euh non ça va mais c’est gentil mademoiselle. » me répondit-elle. « Déjà c’est madame et deuxièmement j’insiste vu comment vous bavez devant MA femme ! »
