What are you doing? ♡ TORRYATT

Wyatt me faisait devenir une toute autre femme. Rien qu’en posant le regard sur moi, il me faisait prendre feu. Alors imaginez un peu la sensation lorsqu’il me touchait… et aussi intimement en plus. « Tu es exquise » J’esquissai l’ombre d’un sourire, ne perdant pas une miette du regard qu’il posait sur moi. Comme ça m’avait manqué… Même la dernière fois que nous avions couché ensemble ce n’était pas comme ça. Il avait été sec, brutal. Non pas que je n’ai pas aimé, juste qu’il ne semblait pas à l’aise. Pas du tout même. Quoi qu’il en soit, cette fois c’était autrement. Il avait d’abord refusé et maintenant il semblait y prendre plaisir. C’était tout ce que je demandais. Qu’il ait autant de plaisir que moi. S’agenouillant devant moi, je cru perdre la tête lorsqu’il posa les lèvres et la langue contre ma vulve, aspirant mon petit mont de plaisir et me pénétrant de son doigt si habile. Je poussai un léger cri, le laissant continuer jusqu’à être sur le point de ne plus pouvoir m’empêcher de jouir. « Wyatt… pr… prend moi. » parvins-je à articuler entre deux ou trois gémissements incontrôlable.

Sentir son corps se tendre à cause de mes caresses, ne faisait que renforcer mon excitation. L’avoir à ma merci, m’avais réellement manqué. Je voulais qu’elle se souvienne de moi comme étant le seul homme à lui faire ressentir autant de plaisir. « Wyatt… pr… prend moi. » Un sourire prenait forme sur mes lèvres, alors qu’elle me suppliait. M’arrêtant, je me redressais pour lui faire face, la surplombant de toute ma hauteur. Un doigt toujours en elle, je décidais de m’amuser un peu. « Maintenant ? » J’appuyais sur le point sensible, tout en la regardant. « Il va falloir que tu me supplie plus pour que je te libère » Une vengeance ? Non. Avec elle, nos rapports ont toujours été intenses, alors pourquoi devrait-il changer ? J’aimais l’entendre me supplier, avant de ne faire qu’un avec elle. Retirant mon doigt, je me penchais pour embrasser ses douces lèvres. Attiré à elle, je me rapprochais un peu plus, mon membre au bord de son intimité. Passant mes mains derrière son dos, je déliais ses liens. Elle avait surement des traces et je ne voulais pas que cela empire, au risque, que l’on croit que je la bat.

Wyatt se redressa et je suivis son mouvement, ne manquant pas une seule seconde de remarquer que sa main était toujours contre mon intimité, son doigt à l’intérieur. « Maintenant ? » Il poussa sur un point sensible et je poussai un gémissement. « Il va falloir que tu me supplie plus pour que je te libère » Oh seigneur… encore? Il y prenait goût ma foi! Mais n’était-ce pas ce que je venais tout juste de faire, le supplier de me prendre là maintenant? Lentement, il retira son doigt pour se pencher vers moi. Ses lèvres retrouvèrent les miennes comme si c’était là qu’elles devaient toujours être –et il me semblait que c’était le cas. Passant les mains derrière mon dos, il délia enfin mes liens, me libérant de ce maudit foulard qui m’avait empêché de le toucher jusque-là. Je passai immédiatement les mains autour de son cou, caressant sa peau, remontant dans ses cheveux et glissant les doigts sur son torse musclé de l’autre main, détaillant ses tablettes de chocolat et planquant mes ongles dans la peau tendre de ses fesses alors que sa verge frôlait mon intimité. Je fis un léger mouvement de bassin vers l’avant, l’encourageant à se perdre en moi. L’embrassant passionnément jusqu’à en perdre haleine, je m’approchai ensuite de son oreille. « Fais-moi l’amour Wyatt…. J’t’en prie… »

Déliant ses liens, je lui donnais l’autorisation de me toucher. Chose qu’elle s’empressait de faire. S’attaquant d’abord à mon torse, elle finissait par planter ses ongles dans la chair tendre de mes fesses. Ce contact me surpris et me fit avancer un peu plus vers elle, ma verge touchant son intimité. Bordel, elle était maligne ! « Fais-moi l’amour Wyatt…. J’t’en prie… » Ses mots m’achevèrent comme un pauvre débutant. Ouais, j’avais envie d’elle depuis le début et l’entendre me supplier me procurait une satisfaction sans limite. Posant ma main sur son menton, je la forçais à me faire face. Mes yeux sondaient les siens, faisant naitre un sourire. M’emparant une nouvelle fois de ses lèvres, je la pénétrais avec une lenteur insupportable. Sadique, moi ? Pas du tout. En rythme avec les ondulations de son corps, j’y allais doucement, me mouvant en elle comme si nous faisions plus qu’un. Une de mes mains, venaient prendre son sein, le serrant avec fermeté. De là, j’accélérais un peu plus la cadence, tout en n’évitant de lui labourer de coups de reins comme j’avais l’habitude de le faire.

Wyatt posa une main sous mon menton et je levai vers lui un regard plein de désir et d’amour sans limite. Il souda le sien au mien et, lorsqu’il sourit, je cru que j’allais fondre sur place. Je ne me souvenais pas de la dernière fois qu’il m’avait souris ainsi et je ne pus que sourire à mon tour. Lentement, très lentement, je sentis sa verge entrer en moi. Je poussai un soupir d’aise à peine audible, plantant mes ongles plus à fond dans sa peau si tendre alors qu’il atteignait enfin son objectif. Il était si lent, si doux, comme bourré d’amour. Son attitude contrastait tellement avec celle qu’il avait eu un peu plus tôt que je me demandai s’il y avait un truc qui clochait. Puis je me souvins. C’était clair comme de l’eau de roche. Il ne voulait pas me faire de mal, il y allait doucement pour éviter de me blesser ou de blesser le bébé. Seigneur, je ne pouvais que l’en aimer d’avantage. J’étirai le cou, prenant ses lèvres avec passion et amour, mêlant doucement ma langue à la sienne. Gémissant contre ses lèvres, je lui glisser dans un souffle : « Je t’aime… »

Ses lèvres sur les miennes, je lui rendais son baiser avec passion et amour. L’étreinte de son corps m’avait manqué à un point qu’elle n’imaginait pas. « Je t’aime… » Ses mots provoquèrent ce battement de cœur qui lui était unique. Une de mes mains remontait jusqu’à sa nuque, tandis que l’autre caressait son bras. J’approfondissais notre baiser, en même temps que mes mouvements de vas-et-viens. J’y allais lascivement, profitant pleinement des courbes de son corps. Mettant fin à notre baiser, je venais mordiller le lobe de son oreille, avant de murmurer : « Tu seras toujours mienne… » Ce que je ressentais pour elle, ne partirait jamais. Je me savais lier à elle, depuis notre rencontre à Santa Fe, alors que nous n’avions que quinze ans à l’époque. Mes lèvres sur la peau de son cou, je déposais un baiser, qui se transformait vite en suçon, alors que ma cadence, prenait un autre rythme. J’y allais un peu plus vite sans être brutale, cette fois. Je sentais le désir emplir mon être et de cette façon, je n’allais pas tenir longtemps.

Des papillons dans le ventre et des étoiles dans les yeux, voilà comment je me sentais quand j’étais près de Wyatt, quand il m’embrassait. Je redevenais la petite fille de 15 ans qui l’avait rencontré dans un camp et qui avait fantasmé sur lui tout l’été durant sans pour autant faire quoi que ce soit avec lui. Mon père m’aurait tué et Wyatt était si respectueux… Des années plus tard, la chimie entre nous était la même. Alors que j’avais cru être amoureuse pour la première fois avec Brandon, je devais bien admettre que c’était faux puisqu’il y avait eu Wyatt. Il y avait toujours eu Wyatt…. « Tu seras toujours mienne… » Je fermai les yeux, profitant du moment comme si c’était le dernier et me collai contre lui le plus avant possible voulant sentir ses muscles se contracter avec lui. Puis, je relevai la tête et le regardai à nouveau, caressant son front en repoussant ses cheveux vers l’arrière alors qu’il accélérait la cadence. « Alors ne me quitte jamais… » conclus-je sachant que s’il continuait comme ça, j’allais bientôt atteindre l’orgasme.

« Alors ne me quitte jamais… » Ses mots étaient un retour brutal à la réalité. La quitté ? A l’heure d’aujourd’hui, j’étais complètement perdu et je ne savais pas ce que j’allais faire. Néanmoins, je savais qu’il m’était impossible de vivre sans elle. Accélérant la cadence, je mettais de côté la pression que ses mots me faisaient ressentir. M’emparant de ses lèvres pour la faire taire, je l’embrassais avec ardeur, lui donnant des coups de reins un peu plus forts. Sans le vouloir, mes gestes trahissaient le bouleversement qu’elle me faisait ressentir. A chaque mouvement, le désir ne faisait qu’enfler et finissait par atteindre un niveau insoutenable. Dans un râle rauque, je me déversais en elle, la remplissant de ma semence. A bout de force, je tombais sur elle, l’écrasant de tout mon poids. Mes bras lourd, l’étreignaient de toutes mes forces restantes, alors que je me trouvais toujours en elle. Fermant les yeux, je m’imprégnais de son odeur et de ce qu’elle me faisait ressentir lorsque j’étais avec elle. « Je refuse que tu le revois… » Un seul moment de faiblesse et je lui avouais ma jalousie.

J’avais osé lui dire ça. Oui, parce que je ne voyais pas comment je pourrais vivre sans lui. Parce qu’il était tout pour moi et j’aimais à croire que j’étais tout pour lui. Mon monde s’effondrerait sans lui et j’avais peur pour la suite. Je savais qu’il avait besoin de temps… mais s’il me laissait au terme de ses réflexions? Bref, à mes paroles, ses mouvements s’accentuèrent, devenant de plus en plus profonds et intenses, me forçant à ouvrir la bouche, quelques gémissements en sortant entre deux halètements de plaisir alors que mes ongles se plantaient plus fermement dans sa peau. Dans un grognement rauque, il évacua finalement tout, relâchant la tension et je poussai en même temps que lui un cri ultime avant de devenir molle. Heureusement que j’étais assise sur le comptoir d’ailleurs puisqu’il se laissa aussi tomber tout contre moi, me serrant plus fort dans ses bras. Je lui rendis son étreinte, l’embrassant doucement sur l’épaule et dans le cou. « Je refuse que tu le revois… » Quoi? Qui ça…? Oh… Kovu. Il était donc.. jaloux? Mais comment est-ce qu’il pouvait me demander une chose pareille? C’était le père de ma fille! Je ne pouvais pas simplement ne plus le revoir… Et puis, il devait se souvenir de moi, il le fallait! Je pinçai les lèvres. Accepterait-il lui de ne plus revoir Elysa pour moi? Je fermai fort les yeux, espérant peut-être que j’arriverais ainsi à chasser la réalité en vain. Je reculai lentement la tête, caressant sa joue dans une infime douceur. « Je ne peux pas…. »

Dans un murmure, je lui avais avoué mon souhait qu’elle ne revoit pas Kovu, mais à la minute où j’avais prononcé ses mots, je savais que cela était impossible. Il était le père de sa fille et de ce fait, elle serait amenée à le revoir souvent. Autant dire tout de suite, que cela ne me plaisait pas. Me redressant, je la sentie se reculer, me forçant à me retirer d’elle. Sa main venait caresser ma joue d’un doux mouvement. « Je ne peux pas…. » Ses mots résonnaient difficilement dans mon esprit. Me mettant hors de sa portée, je remontais mon pantalon, bouclant ma ceinture un peu trop rapidement. « Je sais. Oublie ce que j’ai dit. C’est le père de ta fille et c’est mieux pour le bien de Cadence. » Restant torse nu devant elle, je relevais mon visage vers elle, avant de me rapprocher d’elle pour prendre mon t-shirt sur le lavabo. « On devrait revenir au stade. Les autres vont s’inquiéter. » Je me sentais idiot d’avoir dit que je ne voulais pas qu’elle revoit Kovu. Aussi, je ne voulais pas rester plus longtemps dans ces toilettes qui me paraissaient étroits.