(+ Mace) The truth.

  Pour faire de la psychiatrie, il faut avoir de la compassion pour les gens, mon amour.  Je levais les yeux au ciel avec amusement et continuais à marcher. On ne pouvait pas dire que Mace soit le mec le plus à l'écoute qui soit et il le savait aussi bien que moi. Il n'avait pas du tout l'étoffe d'un Quincy. Et il fallait dire qu'il n'y avait que très peu d'hommes dans ma confrérie. J'ai grave les crocs... Ah, la bouffe ! Ca va ça ne me concernait pas.   J'te ferai à manger en rentrant. Parce que je suis gentille contrairement à ce que tu sous-entends ! Je souris, moqueuse.

Bon ok, elle avait gagné la bataille mais pas la guerre. J'étais resté sans voix lorsqu'elle avait rétorqué, mais je finis par rire. Elle avait pas tort de toute façon, j'étais pas doué dans ce domaine moi. J'lui disais que j'avais faim et elle me répondit qu'elle me ferait à manger tout en rajoutant qu'elle était gentille contrairement à ce que je disais. Je fis un sourire. « Au pire... je peux te manger toi », disais-je alors en lui pinçant les fesses et lui mordant légèrement le cou.

Au pire... je peux te manger toi. Je riais amusée alors qu'il posait ses lèvres sur mon cou.   J'crois pas qu'ce soit légal. Je fronçais les sourcils avec amusement. En effet aux dernières nouvelles, le cannibalisme n'était pas légalisée. Bien que j'avais compris ce qu'il voulait dire, j'aimais bien l'embêter.   Et puis .. Ca s'mérite. J'avais dis cela avec un air de défi alors que je continuais à marcher. Oui, c'était bien connu qu'il fallait se mettre à genoux pour m'avoir dans son lit. Tout le monde me disait qu'en plus de ma beauté, c'était ma dangerosité qui attirait les hommes.

J'avais envie de rire lorsqu'elle me disait que ça se méritait, vraiment envie de rire. Genre, me rouler par terre et tout. A mes yeux, je le méritais mille fois. J'étais même trop trop gentil avec elle, et je me demandais si elle voulait me taquiner ou pas. « Genre, j'mérite pas ? », demandais-je. Ouais, j'allais faire semblant de faire la gueule si elle me disait que je le méritais pas. Enfin, faire semblant était un grand mot d'ailleurs.

Je n'étais pas méchante, ou encore moins nombriliste. J'aimais taquiner les gens, quelque soit mes affinités avec eux. Certains le prenaient mal d'autres non mais je m'en fichais. Je n'étais pas le genre de personne à porter grande attention à ce que les gens pouvaient bien penser de moi. En outre, je modérais tout de même mes paroles afin de ne pas les blesser. Je regardais Mace tout en souriant amusée, celui me demandant si j'étais sérieuse. Je ne répondis pas et me mis face à lui, m'arrêtant de marcher. Je relevais légèrement la tête afin de le regarder dans les yeux, étant plus petite que lui et mis mes bras autour de son cou. Embrasse moi. C'était plus un ordre qu'une requête, aha.

Elle s'était mise face à moi, ses bras autour de mon coup et elle m'ordonna de l'embrasser. Ouais, j'avais terriblement envie de ses lèvres ,mais je savais que ça allait dégénérer et je voulais pas qu'elle craque à nouveau comme tout à l'heure, je devais faire extrêmement attention à ne pas craquer inutilement. Je mis mes bras autour de sa taille, la faisant s'approcher un peu plus de moi et je l'embrassais aussi amoureusement que possible.

Je prolongeais le baiser, aussitôt qu'il posa ses lèvres sur les miennes. Je perçus l'amour qu'il éprouvait à mon égard, j'le ressentais très distinctement. Pourtant, autrefois, il n'était pas aussi tendre qu'à présent. Et j'en vins à me demander si il m'avait réellement aimé. Cette pensée m'échappa tandis que j'étais enivrée par tout cet amour. Mon cœur battait à tout rompre, j'me sentais bien, j'me sentais à l'aise. Je détachais alors mes lèvres des siennes durant un instant.   T'es l'homme de ma vie.. Cette déclaration était sincère, bien que j'eus du mal à le dire, ma timidité reprenant le dessus.

Genre, je souriais tout seul comme un gros con posté là. On s'était embrassés et elle m'avait dit que j'étais l'homme de sa vie Je m'y attendais pas du tout, donc je la regardais, souriant bêtement. En plus, je savais que Mélodie ne parlait pas à la légère sur ses sentiments. Et, je savais qu'elle était faite pour moi. « Je t'aime vraiment, t'sais.... », disais-je avant de poser ma main sur sa joue, alors que la pluie commençait à tomber, « toi, t'es la femme de ma vie », avais-je alors ajouté.

Mace me disait très rarement, voire quasiment jamais qu'il m'aimait. C'était un mec quoi. Alors les fois où il se prononçait, je pouvais être sûr qu'il ne bluffait pas. Et j'espérais que ce ne soit guère le cas. Car j'étais tellement amoureuse que ça me briserait littéralement si il venait à me mentir. J'étais fragile, même si je n'en avais pas l'air et manipulable aussi. Les mecs m'avaient souvent manipulé, à mon issu et dans ce cas là, je n'avais été qu'une épave.   Je le laissais poser sa main sur ma joue et mes yeux bleus scintillaient tandis qu'il ajouta que j'étais la femme de sa vie.   Tu m'avais jamais parlé comme ça, avant. Jamais. J'étais en effet émue tan et si bien que je ne fis pas attention à la pluie qui tombait.

Avant. Ouais, la première fois que nous étions en couple tout les deux. A cette époque là, c'était réellement différent aussi. J'étais même pas prêt à avoir une véritable relation amoureuse, et encore moins avec une mère de famille. Et, j'avais jamais trouvé qu'il y avait de l'amour entre nous deux. « Ouais, c'est vrai... mais , c'est le passé », lui disais-je, ne préférant pas du tout m'éterniser sur ce sujet là. J'allais pas lui dire que je ressentais rien pour elle avant, ça la faisait pas du tout.