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Sautillant presque de joie, j'acquiesce en souriant franchement à sa proposition. « Comme j'ai hâte, j'adore tester de nouveaux trucs c'est toujours sympa. » Bon, tout dépend ce que l'on essaie évidemment. En général, je suis rarement déçue dans ce que j'entreprend, j'essaie de choisir avec minutie ce qui me fait réellement envie. Quand j'en viens à lui présenter ma soeur, le regard d'Alexia change de suite. Ils brillent d'excitation je dirais même, et je réalise pourquoi quand elle parle du célèbre nom de famille de Candice. Swarovski et oui, c'est bien ça ! Je suis tout à coup gênée quand elle me demande si je suis une héritière moi aussi. Pas vraiment. Loin de là même. Je me racle la gorge, hésitant à lui dire que je viens à peine de connaître l'existence de ma jumelle.. mais je me lance. J'ai l'impression de connaître cette fille depuis toujours, je sais pas comment l'expliquer. « Elle est bien héritière Swarovski, pas moi. En fait Candice a été adoptée à la naissance, ainsi que mon autre soeur, dans des familles très riches. Et moi je suis restée dans ma famille d'origine au Mexique. Donc pour répondre à ta question, je suis loin de faire parti de cette famille si célèbre ! » dis-je en ricanant, me rendant compte que j'en ai peut-être dit trop. Peut-être qu'elle se contrefiche de ce que je viens de lui apprendre mais bon.. C'est fait. Je lui proposais même de continuer la soirée en ma compagnie, pour rattraper cette soirée où j'avais fini à moitié nue. « Y'a des bars sympas, à côté de l'université. » Tandis que je sortais mes clés pour entrer dans mon appartement, Alexia me demande si elle peut me surnommer Addi. Je lui adresse un sourire, car effectivement, j'aime mieux que l'on me surnomme ainsi. « Bien sûr que non je t'en prie ! » m'exclamais-je en ouvrant la porte, allumant la lumière et me dirigeant rapidement vers mon placard. Mon appartement n'était pas très grand : une simple chambre étudiante d'une vingtaine de mètre carré. J'ouvrais mon armoire en désignant mon lit de la main, Alexia n'allait tout de même pas restée debout. « J'en ai pour deux secondes ! » Sur ces mots, je sors un haut quelconque et retire la veste que m'avait donné la jeune femme. J'enfile ce dernier et me retourne vers elle, fin prête pour partir en soirée. « J'suis prête ! Tu crois que je prend un t-shirt de rechange au cas où ? » la taquinais-je gentiment.
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