(+ Caleb) Everything was so perfect... but it's over now.

« Tu risques de me donner tout plein d’excuses pour utiliser ton corps, tu es au courant ? » fit-elle remarquer avant de rougir violemment lorsque Caleb la qualifia de grande gourmande. Thaïs avait à la fois honte et était honorée qu’il veuille l’aider à ce point… « Tu seras pas choqué, hein ? Tu me promets ? Non tu n’es pas obligé d’attendre mais… tu as vu la taille du manuscrit, tu en as juste pour un moment, et pas sûr que tu n’aies pas des envies en plein milieu, c’est juste pour te prévenir. Tu veux que je te fasse un thé ? »

« Je suis au courant et j’assume entièrement ! » rétorquais-je avec un sourire des plus charmant et séducteur. Je fondis littéralement alors sous ses rougissements. Comment pouvait-on écrire des livres érotiques et rougir aussi facilement ?! J’étais totalement sidéré de cette dualité en mon épouse et pourtant, cela ne m’empêchait pas de la trouver exquise. « Chérie, m’en faut plus pour être choqué…Et si j’ai des envies et bien, je ferais une pause dans ma lecture pour mieux te dévorer » rigolais-je avant de secouer la tête, me calant correctement contre la tête de lit. « Viens plutôt ici ! » lui dis-je en écartant les jambes pour qu’elle vienne s’adosser à mon torse. « On va lire tout ça ensemble »

« Tu en es même sûrement content d’ailleurs » ajouta-t-elle avec malice même si ses joues laissaient toujours apparaître une jolie couleur rosée. Pour être un joli paradoxe en la matière, Thaïs en était un… « Je sais qu’il t’en faut plus pour être choqué mais quand même… pas envie que tu aies honte de ta femme ! » reprit-elle non sans se caler contre son torse, caressant doucement sa cuisse en le laissant lire. « Tu ne veux pas que je te fasse la lecture si ? Je n’aime pas me relire… »

« Thais !! Je ne vais pas avoir honte de toi parce que tu écris des bouquins érotiques. Tu me connais bon sang ?! C’est une forme d’écriture comme une autre. Regarde, cette femme qui a écrit le truc des nuances avec son homme d’affaires sado masochiste… Perso, ça me choque pas plus que ça » lui dis-je essayant de ne pas m’agacer mais qu’elle puisse croire que je puisse avoir honte d’elle, ça me dépassait. « Si tu n’aimes pas te relire, je pourrais te faire la lecture… Je suis sûr que lu par moi, tu risques d’adorer cette relecture »murmurais-je à son oreille.

« Je n’ai pas dit ça pour te vexer ou te blesser, bien sûr que je te connais quelle question ! Mais j’ai tellement peur que tu n’aimes pas, je sais pas… je fais d’un grain de riz une montagne, comme d’habitude » soupira-t-elle en baissant la tête. Thaïs serait toujours du genre à raser les murs de toute façon. « Fais-moi la relecture alors, sait-on jamais… » On verrait qui craquerait en premier.

« Je sais mais dès fois j’aimerai juste que tu saches que quoiqu’il arrive, je te soutiendrai, que l’on soit ensemble ou pas. Tu as toute mon admiration et tu l’auras toujours » lui dis-je tout simplement en déposant un baiser sur son épaule nue. Je remontais la couverture sur nous pour ne pas qu’elle attrape froid et commença la lecture. Au bout de la première scène de sexe, je fis une pause. « Je sais pas à quoi tu pensais quand tu l’as écrite mais ouaw… c’est chaud »rigolais-je et elle pouvait juger de l’effet de sa plume sur mon corps car placée comme elle était placée, junior n’en était que plus « palpable ».

« Le fait que tu me le dises me rassure au-delà des mots tu sais… je n’ai pas vraiment l’habitude qu’on me soutienne, en dehors de mon père, Declan et Mina. Mais toi, c’est pas pareil. C’est un peu comme si tu avais pouvoir de vie ou de mort sur moi, tu comprends ? » avoua-t-elle d’une voix intimidée même s’il ne s’agissait que de la pure vérité. « Pour cette scène là ? Tu ne veux pas savoir à quoi je pensais… » rougit-elle violemment avant de l’embrasser. « Tu… te sens de continuer ? »

« C’est un peu ce que je ressens… Alors oui, je comprends tout à fait mais sache que même si tu désirais te lancer dans les films pornographiques, je me ferais une raison et te soutiendrais. Bon… je t’avoue que ma jalousie me ferait perdre la tête mais si t’es heureuse, le reste peu m’importe » lâchais-je même si l’exemple était tarabiscoté. De tout de manière, j’avais tellement besoin de me racheter que je serais prêt à dire amen à tout –néanmoins, j’étais sincère au sujet de son livre. « Oh si justement j’ai envie de savoir »rigolais-je sous ses lèvres avant d’hocher la tête. « Oui… je veux te lire » lui dis-je avant de reprendre la lecture mais au bout de la deuxième scène de sexe, je balançais le livre par terre pour mieux la plaquer contre le matelas. « J’en peux plus, j’ai trop envie de toi ! »

« Je te rassure de suite, ce n’est pas dans mes plans ! En revanche l’écriture, j’aimerais bien… ça me botte, même si je ne sais pas si je peux me faire publier à vrai dire. J’ose pas demander à mon père, il ferait une crise cardiaque si je lui disais ce que j’écris ! » s’exclama-t-elle en soupirant avant de rougir de plus belle et d’énoncer, les joues prêtes à exploser : « quand j’ai imaginé la scène, tu faisais à manger dans ce petit jean qui te moule les fesses et… miam. J’ai imaginé que tu t’arrêtais pour me prendre sur le plan de travail… » fit-elle avant de se retrouver bientôt plaquée contre le matelas. « La deuxième c’était pendant une séance de danse… mais je te rassure j’ai extrêmement chaud là ! »je pensais… »

« C’est sûr que Sam’ depuis qu’il a enfin pu t’avouer qu’il était ton père, te considère un peu trop comme son bébé d’amour tout innocent mais tu sais, je suis certain que tu pourrais te faire publier. Pourquoi tu ne demandes pas à ton ami Hippolyte ? Il me semble qu’il est propriétaire d’une agence d’Escort, il pourrait avoir quelques contacts intéressants à te présenter »haussais-je les épaules car je ne connaissais presque rien de cet homme mais qui sait, il possédait sûrement une clientèle assez élargie et dans celle-ci, peut-être un éditeur. Thais termina tout de même par allumer un véritable brasier en moi alors qu’elle m’expliquait la source de son inspiration et je gémis haut et fort avant de prendre ses lèvres avec une fougue encore jamais atteinte. « Bon sang, tu me rends dur comme de la pierre… t’en es consciente… Tu pensais à quoi lors de cette danse, dis-moi tout » exigeais-je tandis que je parsemais des baisers sur sa gorge offerte.