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Kitathina • My walking-dead lover

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Ouais, j'ai embrassé Kit. Parce que c'est bon, parce que c'est le goût du passé que je retrouve sur ces lèvres : les premières à avoir parcouru ma peau. Kit compte pour moi en partie parce que je m'accroche aux souvenirs, et d'autre part parce que le moment présent est intense... J'aime l'intensité, sentir mon coeur partir en vrille, mes sens se lâcher. J'aime son contact, sa peau, sa bouche contre la mienne. Et j'en veux plus, je veux qu'il m'en donne plus. La douce chaleur qui m'envahit n'est plis due à l'alcool : c'est Kit qui me rend ivre. Il me dit qu'il sait que je mens et je sens mon coeur se serrer... Oui, je lui mens : Ruben déclenche aussi des sensations intenses chez moi, parce que je l'aime aussi. D'une autre manière, moins absolue et inévitable, plus douce et réaliste. Kit et moi... On idéalise tout, même si on a les pieds sur terre, notre relation a toujours semblé appartenir à d'autres cieux. Je me sens néanmoins rassurée quand après m'avoir embrassée dans le cou, il m'assure s'en foutre. Alors je souris en fermant les yeux, goûtant à cette sensation qui me grise. C'est vrai, comment ai-je pu croire qu'il ne se rendrait pas compte de mon mensonge ? Quelle idiote, il me connait beaucoup mieux que ça... Je frissonne en sentant sa main dans mon t-shirt, je caresse son dos de ma main et je le laisse faire. C'est tellement bon de le retrouver... Mais soudain, je le sens s'eloigner de moi et il me dit qu'il ne peut pas. Qu'il ne peut pas quoi ? Allons-y en douceur, on va pas aller trop vite. "Mais Kit, qu'est-ce qu'il faut que je te dise ? Ca me plait trop d'être avec toi... Je t'aime, bien sûr que si on peut, bien sûr que si... C'est trop bon pour qu'on y renonce..." Je prends sa main dans la mienne en le regardant dans les yeux.
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Bien évidemment, je ne pouvais pas dire que ce n'était pas bon. Mais je planais, j'étais au dessus des nuages, tout ce que j'avais consommé me jouait des tours, et j'essayai de lutter contre ça, tant bien que mal. J'voulais rien brusquer, j'voulais rien faire de travers et... Merde, mais elle avait bu, elle décollait plus vite que moi, et... J'voulais rien qu'elle regrette. Parce que les regrets arrivaient vite, et je ne pouvais décemment pas... Aller plus loin alors qu'elle n'était pas elle-même et que je n'étais pas moi-même non plus. C'était pas possible. Alors, j'avais fumé à nouveau de la méth. J'voulais pas redescendre, j'étais si bien en haut... Je voyais le monde flou et distant, j'étais qu'un morceau de décor, l'action était centrée ailleurs, et fixai la fumée, je la regardai monter au plafond de l'appartement, et je respirai les effluves du parfum de Thina qui me restaient dans les narines. Et, résolument, je ne savais pas dire si la soirée que je passais était la meilleure ou la pire de mon existence. En tout cas, elle était là, près de moi, et ça aurait pu être tout ce qui comptait, si on faisait abstraction du problème Ruben. Bon sang, mais ça lui faisait ni chaud ni froid de tromper son copain avec moi après trois ans ? Jamais j'avais voulu en arriver là ce soir, tout était trop... Précipité. Elle jouait tellement facilement avec mes sentiments, elle en faisait ce qu'elle en voulait. Alors, elle avait pris ma main disponible et m'avait, encore une fois, fait un monologue, auquel je ne savais toujours pas si je devais croire ou pas. Thina... T'as bu, t'es pas dans ton état normal. Et... Et moi non plus. J'veux rien que tu regrettes, j't'ai pas ramenée ici pour ça, mais... Oh, mais quel cas de conscience, bon sang. Ouais, j'en avais autant envie qu'elle, mais pour une fois dans ma vie, je réfléchissais. Alors, j'étais parti m'allonger sur le canapé. J'étais crevé, je planais complètement, j'avais besoin de m'allonger histoire de ne pas finir comme la bouteille de rhum en plein milieu du salon. Je déconnectais, je partais dans un trip empli d'alcool et de bien trop de sentiments.
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Est-ce que je vais trop vite ? C'est sûr. Est-ce que je suis trop impulsive ? Ca c'est certain, on peur même dire que je vais trop loin. Est-ce que je me fais du mal ? Ben ouais, je me sens coupable. Je voudrais tellement que Ruben ne fut qu'un détail, ce qui n'est pas le cas... Je voudrais tellement qu'il n'y ait que Kit qui compte pour moi ce soir et que chaque fois que je lui sorte un truc, il ne soit pas truffé de bobards... Putain, mais qu'est-ce qui me prend ? Je suis bourrée, résolument. Le monde tangue autour de moi, et ça fait longtemps que je me suis pas autant sentie lâcher prise. Y a rien qui puisse contrôler mes réactions, je suis trop bourrée pour écouter ma raison, pour penser aux conséquences. Je veux vivre le moment présent, merde. Et bizarrement, j'ai l'impression que je suis déjà partie plus loin que Kit alors qu'il a quand même fumé de la meth, mais bon... D'ailleurs, il recommence avec cette merde. C'est bien al première fois qu'il fait ça devant moi... Même quand on vivait ensemble, il trouvait un moyen pour pas se droguer à l'appart. Faut croire que je suis vraiment en train de le détruire le pauvre garçon. Je reste debout, la main vide alors qu'il va s'allonger sur le canapé. J'ai besoin d'un point d'appui moi aussi, parce que je suis à deux doigts de finir par terre. Je sais pas si c'est l'alcool, le choc ou les deux qui m'a foutue dans cet état là, mais je me complais dans la perte de conscience. Allongé sur le canapé, il me dit que je suis pas dans mon état normal. Qu'est-ce qu'il en sait de mon état normal ? Bon d'accord, il a pas tort. Et qu'il veut pas que je regrette : Je suis peut-être dans mon état normal, mais je suis assez lucide pour savoir que je ne vais pas regretter ce que je fais ce soir avec toi. Ou ce que je ne fais pas. Peu importe." Il m'a tendu une perche de fou en disant qu'il ne m'avait pas ramenée ici "pour ça", moi non plus au départ je ne suis pas là dans cet optique. Mais c'était avant les verres que j'ai vidés... J'ai la tête qui me tourne un peu, faut que je m'assois, du coup je me laisse tomber au pied du canapé, la tête qui repose non loin du torse de Kit. Ca va mieux comme ça. Bon sang, on doit donner un beau spectacle tous les deux...
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A ce moment là, je sais que c'est la panique dans ma tête. J'veux dire, encore plus que d'habitude. Là, je déraille complètement, et elle aussi, elle déraille. On débloque, tous les deux, on ne sait plus ce que l'on fait, ce qu'on est censés faire, même. Oh, ce que je suis censé faire, c'est bien simple ; dégager de sa vie à tout jamais. Mais ça, je m'en sens complètement incapable. Elle vient d'y (re)rentrer comme un boulet de canon, et elle détruit tout sur son passage. Ma petite vie morne et sans accroche venait d'être balayée en quelques heures, et pour cause, ces heures doivent figurer sans conteste dans le top 5 des heures les plus intenses de ma misérable existence. Et là, en plus, même si je savais pertinemment au fond de moi que j'avais raison de ne pas pousser les choses trop loin avec Athina, je me sentais quand même obligé de me justifier. Thina c'est... C'est pas que je veux pas mais... T'as pas le sentiment qu'on a pas le droit ? T'es en couple putain... Et... ça me fout trop mal à l'aise, t'as beau me dire ce que tu veux, c'est pas ton genre de... Faire des infidélités. Bien sûr, je ne demandais qu'à ce qu'elle me fasse changer d'avis sur la question. Je n'en restais pas moins relativement pessimiste sur l'issue de cette soirée,  mais alors qu'elle s'était assise près de moi, sur le sol, je fus pris d'une irrésistible envie de lui passer la main dans les cheveux. Ils étaient aussi beaux qu'il y a trois ans, et je partais dans mes délires de camé en lui caressant les cheveux, coincé dans un monde qui n'était pas tout à fait conforme à la réalité. Putain, qu'est ce que je t'aime Thina. Athina, elle avait toujours été mon point d'ancrage à ce monde. Mais partie avec moi, j'avais plus personne sur qui compter. J'aurais bien voulu que cet instant dure toute la vie, quand même.
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Assise sur le sol, je regarde en l'air. J'essaie de trouver des réponses sur le plafond de la chambre  de Kit. Des réponses à des questions telles que : Qu'est-ce que je vais faire maintenant ? Faut que je fasse un choix ? En fait, est-ce que je dois vraiment faire un choix ? Et on peur dire que le plafond est pour le moins avare de conseils, il me donnerait pas une réponse ce connard ! La tête me tourne moins maintenant que je suis assise et c'est officiel : je ne suis pas en état de rentrée... Quel mensonge vais-je servir à Chrissy er Éloïse ?... Haha ! Bonne question ! Je pourrai leur dire que je suis sortie en boîte avec Idylle et que j'ai dormi chez elle parce qu'elle était trop défoncée... Bonne idée. Mais est-ce que Kit veut de moi ici ? Je me la joue égoïste, agissant comme me le dictent mes envies, sans songer aux conséquences... FUCK les conséquences ! Je sens la main de Kit dans mes cheveux après son sermon sur la fidélité. Je suis fidèle, enfin jusqu'à ce soir... Embrasser un autre mec quand on est en couple, c'est considéré comme de la tromperie, non ? Dans ce cas-là, c'est déjà foutu. "Qu'est-ce que t'en sais ? J'ai peut-être changé ? Peut-être que je trompe mes copains maintenant..." Pas le moins du monde, mais ça il a pas besoin de le savoir... Il me dit qu'il m'aime alors je fais la seule chose qui me passe par la tête, d'une part parce que je suis crevée et que j'ai besoin de m'allonger et d'autre part parce que j'ai besoin de sentir Kit proche de moi. Du coup, je me lève et je viens me coucher directement sur Kit à plat ventre sur lui. Ma tête sur son torse, je m'installe sur mes bras confortablement en écoutant son rythme cardiaque. Là je suis bien... "Je t'aime aussi Kit..." Je tiens à préciser que je n'ai pas prévu de finir dans le lit de Kit ce soir. Pas vraiment, non... Mais là j'ai besoin de contact...
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Tu devrais rentrer chez toi, Thina. Vraiment, tu devrais rentrer chez toi, là. Bon sang, Kit, mais dis-lui, c'est pas dur ! Rentre chez toi, t'as pas ta place chez ton ex. Sauf que... J'avais aucune envie qu'elle rentre chez elle. Sa présence ici était néfaste à tout le monde, je le savais bien. Et d'ailleurs, je me félicitais d'avoir réussi à calmer le jeu dans un état semi-conscient, sans quoi, demain, je sais qu'on s'en serait bouffé les doigts. Mais qu'est-ce que je voulais, au juste ? Thina était là, et on se bousillait mutuellement. Mon cœur faisait des loopings dans ma poitrine, et mes émotions vacillaient aussi vite que si quelqu'un avait soufflé une bougie. Pourtant, je voulais qu'elle reste à mes côtés pour toujours. Et en parallèle, je la détestais d'aimer deux personnes à la fois. Je ne savais plus quoi penser... Alors j'attendais quoi, qu'elle parte ou qu'elle reste ? Toujours était-il que je ne relevais même pas sa remarque sur sa fidélité et ses copains -je n'avais carrément pas envie d'en savoir plus-. Mais là, son départ était bien compris ; elle s'était allongée sur moi, et une fois encore, mon cœur s'emballait et se mettait à faire n'importe quoi. On avait vraiment l'air d'un couple, mais non, j'étais actuellement relégué au rang d'amant. Alors du coup, comme je planais encore, j'avais l'impression de rêver. Je ne croyais pas à cette soirée de A à Z. Comment j'aurais pu y croire ? Sérieusement ? C'était tellement improbable. Et elle me redisait qu'elle m'aimait. J'avais commencé, d'accord, mais... Je n'avais aucune idée de si je devais lui faire confiance ou pas. Comment pouvait-elle m'aimer après ce que je lui avais fait ? Toujours était-il que je voulais la croire, et je faisais mon possible pour ça. Cette idée était trop rassurante pour que je la laisse filer. Thina... Tu veux quoi, au juste ? Pourquoi t'es si proche de moi ? J'veux dire, pourquoi tu veux pas quitter ton mec, là ? Il pourrait y avoir plus que toi et moi comme avant. T'as juste à me dire une seule chose, que tu quittes l'autre gars, et j'suis tout à toi. Mais pour l'instant, je pouvais pas. J'pouvais pas la voir comme une simple pote, ou la voir en cachette pour pouvoir lui dire que je l'aimais. Hors de question. Putain, mais Thina, barre-toi de chez moi, t'as rien à foutre ici. Tu peux rester ici cette nuit, si tu veux, tu peux pas rentrer comme ça. Bordel, quelle force mentale, Kit. J'étais partagé entre l'envie d'aller plus loin avec elle, et celle qui me disait que non, c'était pas possible. Putain... En attendant, je me contentais de lui caresser le dos. Son corps, sa proximité, tout en elle m'avait manqué.
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Couchée sur Kit, je me rends compte qu'on a pas été aussi proches depuis trois ans, trois années de manque constant... Et même s'il est tout contre moi, même avec cette proximité entre nous, on est comme ailleurs tous les deux. Partis dans les limbes de l'alcool et de la drogue. Mais bizarrement, ça fait bien longtemps que je ne me suis pas sentie aussi vivante. L'adrénaline de la connerie que je suis en train de faire, l'irrealisme criant de la situation m'aveuglent et m'empêchent de prendre les choses au sérieux... Je réfléchis à aucune conséquence, j'envoie valser le monde derrière la porte de chez Kit, même ce qu'il y au-delà de ce canapé je m'en fiche ! Je veux juste vivre le moment présent. J'ai l'impression que c'est comme s'il n'avait jamais été mort en fait, même si techniquement il ne l'a jamais été, pour moi en tout cas il etait mort et le retrouver comme ça réduit à néant toutes les pensées rationnelles qui devraient me faire quitter cet endroit. Mais qu'est-ce qui prouve qu'une fois que j'aurai passé la porte, il va pas disparaitre ? J'l'ai peut-être tout simplement rêvé ce moment... Mais je sens trop le poids de la réalité peser sur mes épaules. J'ai pas encore assez bu, ça doit être ça... Mais j'imagine déjà la gueule de bois que je vais me taper demain matin, j'ai pas envie d'en rajouter encore... Concrètement, après les paroles de Kit, je suis dans la merde. Il peut pas me demander ça. Bon, si il peut... J'ai trop peur qu'il me repousse, ne veuille plus jamais me revoir alors je lui dis : "Ecoute, toi et moi on est habitués à souffrir. C'est notre lot quotidien et on vit avec... Mais Ruben il vit pas ça. Tu m'en veux de vouloir l'épargner ? Je ferai les choses en douceur." Est-ce une promesse ? Je m'en préoccupe même pas dans l'ivresse de la soirée... Je compte pas quitter Ruben, mais je VEUX Kit. Sa main caresse mon dos et je frissonne, j'ai des papillons dans le ventre : je me sens trop bien... "Merci Kit..." Je dépose un baiser sur son torse, au-dessus de son t-shirt, qui est à portée de mes lèvres. Pourvu que ce moment dure toujours et tant pis pour la souffrance que ça va occasionner. Que ça occasionne déjà.
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J'avais toujours eu cette tendance à vivre dans le passé, tendance qui s'était accentuée depuis trois ans. Mais là, wow. C'était carrément une explosion de souvenir faramineuse. Voir Athina, sur moi, comme ça, ça déclenchait en moi une déferlante d'images, de trucs qu'on avait pu vivre à Glasgow et... J'avais pas l'impression de sortir la tête de l'eau, finalement. Et plus la soirée progressais, plus j'avais peur. J'avais peur de la perdre comme avant, qu'on ne se retrouve plus et qu'on finisse notre vie l'un sans l'autre. La perdre une fois était déjà bien suffisant, c'était même la fois de trop. Là, j'pouvais plus, je savais qu'à partir de cet instant, je ne la lâcherai plus jamais, en dépit de Ruben, de ses futurs copains potentiels, de tout. Maintenant, c'était elle et moi, et plus rien. Le reste n'était qu'annexe. J't'en veux pas... Mais tu me le promets ? Ah putain. Fallait vraiment que je la croie, parce que je n'avais pas d'autre choix. Ce moment était bien, trop bien pour que je gâche tout. Mais d'un côté, il valait mieux quand même que je prenne mes précautions. Et pourquoi je lui en aurais voulu ? C'était à elle de m'en vouloir, pas l'inverse. Elle ne m'avait pas attendu et elle avait raison. J'aurais fais la même chose à sa place. Seulement, moi, je ne l'aurais probablement pas accueillie aussi bien à son retour. Quoique... Ses baisers, je fondais sous ses baisers, si quelque chose pouvait encore fondre en moi. Alors, je tendis mon visage vers le sien pour l'embrasser... Encore. Normalement, n'importe qui devrait être en train de s'engueuler à notre place. On peut vraiment pas vivre l'un sans l'autre, hein ? Ouais, j'imaginais bien que c'était la vérité, si deux heures après s'être retrouvés on finissait pas se rouler des pelles sur mon canapé. Et je savais pas comment me sentir vis-à-vis de ça, de tout. Ça voulait dire quoi, alors, qu'on était redevenus un couple ? Ou tout du moins, qu'on allait le redevenir une fois qu'elle aurait largué Ruben ? Y'avait trop de questions qui se bousculaient dans ma tête, et j'avais ni le temps ni l'envie de toutes les poser. Et puis, même sans cela, y'en avait pas mal auxquelles  je ne voulais même pas avoir de réponse. Si j'étais un adepte du carpe diem, aujourd'hui, je l'étais plus que jamais. Tout était irréel, tout, j'avais même pas l'impression d'être chez moi. Et j'arrivais pas à dire si c'était l'effet de la méth ou l'effet d'Athina...
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Mon esprit s'envole vers d'autres latitudes, enivrée par Kit : le contact de Kit, l'odeur de Kit, les mains de Kit sur mon dos, le souffle de Kit qui me réchauffe, sa poitrine qui me soulève un petit peu au rythme de sa respiration. Le moment est magique, les sensations douces et agréables. Je me trouve emportée vers notre passé, nos soirées à Glasgow, notre vie ensemble là-bas. Tout n'était pas toujours tout rose, loin de là. Mais on partait du principe que comme nous étions ensemble, on était heureux. On ne s'occupait pas du reste, on avait quelques amis, mais on était trop aveugles, notre amour si exclusif qu'il ne souffrait que très peu la compagnie d'autrui. On était pas non plus toujours ensemble : il faisait ses petites combines dans son coin, et moi j'étudiais dans le mien. Ce qui était vrai en tout cas c'est que dès l'instant qu'on était ensemble, le reste on l'envoyait valdinguer... Kit me tire de ma rêverie en me demandant de lui promettre que je vais quitter Ruben. C'est le genre de choses auxquelles je m'attendais de toute façon, je ne suis pas surprise... Je me dis un instant que je peux pas faire ça, que ce serait le mensonge de trop. Mais en même temps, j'ai tellement peur de le perdre.. Alors je ferme les yeux en murmurant un tout petit : "Oui. Après quoi il m'embrasse à nouveau et notre étreinte est plus passionnée, plus intense que les deux autres. Comme renforcée par cette promesse que je ne vois pas comment tenir... Mon pauvre australien, si tu savais ce qui se trame ce soir... Je l'imagine qui doit dormir tranquillement dans son lit. J'aurai peut-être pu le rejoindre ce soir-là et je dormirai actuellement dans ses bras. Mais je ne l'ai pas fait, à la place je suis là, dans ceux de Kit. Et est-ce que je regrette ? Non. Non, c'est mon choix et on ne peut pas aller contre ses sentiments. J'ai du mal à croire que je viens à peine d'apprendre qu'il est encore en vie. : c'est comme s'il n'avait jamais quitté la mienne. La lutte semble s'être terminée et tant mieux, je le sens qui abandonne sa colère. Peut-être se résigne-t-il ? De toute façon il le reconnait de lui-même : on peut pas vivre l'un sans l'autre. je fais des petits dessins avec mon index sur sa peau, au-dessus du col de son t-shirt. "Crois-moi, la vie que j'ai mené après ton départ... C'était pas une vie. Maintenant je revis. J'peux pas me passer de toi." Dans un sens c'est vrai. La cicatrice, le vide laissé par son départ se referme peu à peu et oui, peut-être que j'aurai dû être plus en colère que ça ! Peut-être que j'aurai dû lui en vouloir, le frapper, le haïr... Mais j'en suis incapable ! Kit est ma drogue, ma seule et unique addiction. Et j'aimerai bien être sa seule et unique drogue aussi...
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Avec Athina dans les bras, en fait, y'avait pas à dire, je me sentais carrément bien. Des trois ans où nous avions été séparés, j'avais jamais rien connu de tel avec aucune autre fille. Personne ne me faisait me sentir si vivant et si... Intouchable. Avec elle, j'étais inaccessible, rien ne pouvait plus m'atteindre, ni le mauvais temps, ni la dépression, ni rien de mauvais. Elle avait ce rare don de me faire me sentir pleinement vivant, elle faisait surgir en moi des attentions, de la bienveillance -chose qui se manifestait peu chez ma personne-, et même mieux, elle me faisait presque passer pour quelqu'un de bien, même si je savais que ce que nous faisions était absolument immoral. Mais je m'en foutais, j'étais dans la sphère protectrice de ses bras. Alors, quand elle m'avait promis de quitter Ruben, je l'avais crue. Je n'avais plus aucune raison de ne pas la croire, au vu de ce que nous étions présentement en train de vivre. Bien sûr qu'entre elle et moi, c'était éternel. Immuable. C'était presque comme une loi physique de ce monde. Dans une équation, si X était égal à Athina et si Y était égal à Kit, alors sans conteste, X+Y=∞. Et je me surprenais par tant de niaiserie, mais c'était ainsi. C'était peut-être ses mains sur ma peau qui me faisaient penser comme ça. C'est bon, j'suis là maintenant. Et je serai toujours là pour toi, toujours, même quand t'auras soixante-dix ans et que t'auras plus de dents. Je rigolais à ce que je venais de dire, mais je le pensais. Elle aurait pu être cancéreuse, édentée, chauve, rien à faire, je l'aimerais toujours autant. Parce que nous vivions, là, c'était tellement... Tellement surréaliste, que je savais bien que mon cœur s'était emballé et que c'était de nouveau foutu. Pendant trois ans, je m'étais dit que c'était bon, que je pensais plus à elle et que j'avais tourné la page. Mais, si on se retrouvait après tout ce temps, c'était le destin, non ? Combien de chances y avait-il pour que je finisse à Harvard ? Pas des masses. C'était un signe, sans conteste, ça ne pouvait pas en être autrement. Alors, j'avais remis mes mains sous son tee-shirt. Naaan, Kit, naan, tu peux pas faire ça. Oh que si, j'pouvais. Et je l'embrassais en même temps, elle m'avait trop manquée, parce qu'au fond, c'était elle ma vraie dope. Du moins, la plus agréable, et ça, c'était certain.
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