Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityKitathina • My walking-dead lover
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Kitathina • My walking-dead lover

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Une après-midi comme toutes les autres au Lord Hobo. Je bosse tranquillement, mais Briony me manque. Elle est dans le coma depuis la nuit du bal et je souffre atrocement de son absence. J'pensais pas tenir à elle comme ça, mais elle me manque tellement et je suis très inquiète pour elle... Nos pauses clope me manquent, nos délires, nos discussions... J'essaie de tenir le coup, j'pense que son petit copain doit encore plus souffrir. Son frère aussi, le pauvre Avery. Je vais dans la salle, un plateau plein de verres à la main et je me prépare à aller servir  une table d'étudiants. Etudiants qui me reluquent pas forcement très subtilement. Faut vraiment que Ruben mette en place ce système de post-it. "Pas touche à Athina, c'est la mienne.", ce genre de choses... Bref, je rentrais dans cette foutue salle quand j'ai vu quelqu'un. Quelqu'un de mort. Kit. "Oh bon sang !" je lâche en laissant tomber mon plateau. La tête me tourne. C'est lui, c'est sûr. Mon fiancé mort. Ca y est, je suis devenue définitivement folle. Au bruit des verres qui se brisent sur le sol, il se tourne vers moi et au moment où nos regards se croisent les souvenirs affluent. Je revois notre rencontre dans une soirée donnée par un pote commun à Boston, je revois notre amour, notre fuite à Glasgow. On s'est aimé, putain ! On s'est aimé, on s'est blessés, on s'est soignés l'un l'autre. Je revois le moment où j'ai reçu l'appel de Matt, son demi-frère : "Kit est décédé, désolé.... Il a eu un... Grave accident de voiture. Inutile de chercher à assister aux obsèques. On veut pas de toi là-bas." Ma descente aux enfers à Paris. Les bars, les clubs privés, la débauche absolue. Ma dépression, quand j'etais au fond du gouffre. Et maintenant, il est là, il me regarde dans les yeux. Ses yeux. Je me secoue la tête, j'suis au milieu d'un bar merde ! Je commence à tout ramasser mais un de mes collègues vient à ma rescousse. Ils sont géniaux ici. Je le remercie et je me dirige, les genoux tremblants vers ce garçon ressurgi d'on ne sait où. Min fiancé mort vivant. Arrivé en face de lui je lui dis... Rien absolument rien. Rien ne sort. Puis je prends ma respiration et je murmure, la voix cassée : "Kit... Kit... Merde, t'es pas mort ?" Totalement ridicule je sais. Mais je suis choquée. Compréhensible, non ?
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J'aimais bien les débuts de soirée. J'veux dire, les débuts de soirée annonçaient forcément les soirées en elles-mêmes, et les soirées, j'en était raide dingue. Entre elles et moi, c'était un genre d'amour passionnel, fusionnel, même. Alors, comme les débuts de soirée annonçaient les soirées, je ne pouvais en être que réjoui au plus haut point. J'allais finir à l'envers, j'aurais des trous noirs le lendemain, je me réveillerais je ne sais pas où, mais peut importait, je sentais déjà l'excitation monter. J'étais un véritable oiseau de nuit. Alors, on avait commencé tout doux, en guise d'apéritif, au Lord Hobo, un petit bar très sympa et bien fréquenté. Je n'y faisais que rarement un saut, et me sentais très con pour ça ; cet endroit était quand même pas mal du tout. A ma table, nous n'étions pas moins de huit, huit potes plus ou moins proches avec qui je passais régulièrement du bon temps ; c'était les amis de la beuverie. Et puis, comme ça, sans que je m'y sois attendu, j'entendis un plateau se fracasser sur le sol. Rien de dramatique, en somme, mais j'avais machinalement tourné la tête vers le maladroit. Grave erreur. Là, crise cardiaque ; Athina Hiwel-Castil en personne, j'en aurais mis ma main à couper. J'avais croisé son regard, et puis j'avais déconnecté de la réalité. Tout s'était flouté autour d'elle, et là, je ressentais tout à nouveau, comme il y a deux ou trois ans ; la douceur de ses cheveux, son délicat parfum, ses mains fines, son regard profond. Tout passait au ralenti, je la regardais, je ne pouvais plus décrocher mes yeux de sa personne. Tout ce qui gisait en moi, tout, tout ce que j'avais voulu oublier parce que ça faisait mal, tout revenait, tout affluait, et j'étais comme transi devant elle, éberlué, choqué... Et merde, mais j'avais jamais arrêté de penser à elle, de toute façon. Toutes nos sorties, tous nos rires, tous nos maux, tout... Je revoyais en bref et en accéléré ma relation avec elle. Et je me sentais stupide, paralysé, honteux. Je ne bouge pas, je suis bouche bée. Je ne peux pas m'empêcher de la contempler, et je n'arrive pas à dire tout ce que je ressens, tout ce à quoi je pense, parce que tout s'emêle, c'est le choc. Alors, j'ai quand même la présence d'esprit de me casser, de laisser mes potes en plan parce qu'ils ne savent rien de ma relation avec cette fille. Si j'suis mort ? Je l'ai été. Non... Non, je... Enfin, j'étais vivant jusqu'à maintenant. T'étais vivant jusque là, cher Kit, parce que maintenant tu vas devoir assumer, tu vas devoir répondre de tes actes et subir les conséquences de tes conneries. Et je ne savais pas quoi dire d'autre, parce que, quoique je dise, je sentais que ça allait être foireux. T'as le droit de me frapper, Athina, si tu veux j'peux casser moi-même cette bouteille sur mon crâne, t'as le droit de m'en vouloir, t'as le droit de me gifler, t'as le droit de... Oh. Putain. J'suis désolé. Et ça y était, j'entrais dans les justifications. Enfin... Pour le moment, ça n'en était pas, à vrai dire, je tentais plutôt de faire en sorte que... Que rien du tout, en fait. Je savais plus ce que je faisais, j'étais dans un état second. Mais bordel, qu'est-ce que je l'avais aimée, cette fille.
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Je tentai en vain de reprendre mes esprit. Mais j'étais comme perdue au milieu de l'océan, submergée par des vagues de sentiments contradictoires. Je ne pouvais tout simplement pas le croire. Mon Kit, avec trois ans de plus. Putain mais t'es mort mec ! J'ai fait ton deuil, tu peux pas réapparaître dans ma vie comme ça ! Kit, tu t'foues de moi ?? Voilà quelles étaient mes premières pensées, ce que je voulais lui cracher à la figure. Mais je restai muette. Vinrent ensuite les larmes, mais je les retins, par fierté je crois. Ou alors j'avais déjà trop pleuré pour lui, je sais pas. Et puis je réalisai que l'esprit humain avait vraiment ses limites. Ma conscience n'arrivait pas à se rendre compte que oui, y avait bien un garçon que je pensais mort en face de moi. Il me dit des mots dont j'oubliai la signification instantanément. Sa voix... Sa voix, c'était sa voix bordel ! Un peu plus rocailleuse, un rien enrouée. Il devait pas en avoir fini avec la drogue, la cigarette, l'alcool. il avait pas arrêté d'être lui. Alors que moi, j'étais devenue quoi après sa pseudo-mort ? Une moins que rien, un déchet ! Je lui fais signe de me suivre et on sort. La nuit commence à tomber. "Je... C'est quoi ce cirque ? T'es à Harvard ? Depuis quand ? Pourquoi ? Pourquoi tu m'as abandonnée Kit ? J'croyais qu'on s'aimait, j'croyais que c'était toi et moi, et fuck le monde ! Les autres on s'en balançait ! Et tu m'as laissée ? Tu m'as fait croire que t'étais mort ! L'idée que je fasse ton deuil avant que tu aies cessé de vivre te plaisait ? C'était censé être l'ultime souffrance que tu me causais ? Ben tu sais quoi Kit, ce genre de souffrance là elle s'éteint jamais. Alors t'as gagné." Prononçant ces mots, mes larmes affluent sur mes joues, et se déversent en torrent. Je voudrais le toucher, passer mes doigts sur sa peau... j'esquisse un geste, je commence à porter une main vers son visage, mais je me retiens au dernier moment et mon bras retombe mollement le long de mon corps. J'sais pas ce qui me retiens. Je sais pas, p'têtre que j'ai peur qu'il se volatilise, qu'il disparaisse. Je veux comprendre. Je veux savoir ce qui l'a poussé à me faire ça. Je veux pas croire que ce soit par désintérêt total ou juste pour me faire du mal. Il aurait pu trouver quelque chose de mieux, il me connaissait trop bien. "Explique-moi Kit..." Mes paroles sonnent comme une supplication.
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Avant qu'elle me fasse signe de sortir, j'arrêtais pas de me dire ; fais le mort, Kit, fais le mort. Et je me serais laissé tomber, j'aurais simulé une attaque cardiaque, je me serais écroulé, je serais parti à l'hosto et je me serais cassé d'Harvard, j'aurais été... Clodo, et je me serais laissé mourir pour de bon dans un squat. Mais non, Kit, assume bordel, reviens à la réalité, même pas en rêve tu feras penser à ta mort une fois encore. Parce que la vision que j'avais en face de moi était insupportable ; Athina n'avait pas l'air triste, non. Elle avait l'air complètement brisée. Détruite. Cela confirmait très bien ce que je pensais depuis quelques années ; elle méritait bien mieux que moi. Voilà ce que j'en faisais, je la bousillais, alors qu'elle aurait pu être si heureuse. Parfois, je maudissais le destin de nous avoir fait nous rencontrer. Parce qu'on était tombés amoureux comme des cons, ça nous était tombé dessus et on ne pouvait pas lutter contre ça. Je m'en bouffais tellement les doigts que je n'arrivais même pas à la regarder en face, je fuyais son regard autant que ma responsabilité dans cette histoire. La dernière fois que je m'étais senti si nerveux, c'était quand j'avais eu la bonne idée de lui pondre un si gros mensonge. Ça fait... Depuis deux ans que j'suis là. Depuis... Quelques mois après... Après ton mensonge, Kit, ouais. Simplement, ça n'arrivait pas à sortir. J'pouvais plus lui mentir, j'pouvais plus, mais j'arrivais pas non plus à dire la vérité. A formuler clairement que j'étais un sale con. Chaque mot qu'elle sortait me semblait lointain, perdu. Et chaque mot, chaque lettre, c'était un véritable coup de poignard qui s'enfonçait bien profondément dans mon cœur d'ordures. Et puis, elle s'était mise à pleurer, ce qui eut pour seul effet de m'achever définitivement. J'avais envie de la prendre dans mes bras, d'essuyer ses larmes comme j'avais pu le faire auparavant. Mais j'pouvais pas, non, ça aurait été m'accorder des libertés que je ne méritais pas. Je ne voulais pas qu'elle prenne ça comme du foutage de gueule de ma part. Même moi, je sentais des larmes monter, ce qui me faisait détourner encore plus la tête. J'ai jamais voulu... C'était pas prévu, je... Ben dis-lui, Kit, putain, tu lui dois bien ça. J'ai eu des gros problèmes, et... Et j'voulais pas te décevoir encore plus, je... J'ai pas arrêté de te faire du mal et... J'pensais que tu serais mieux sans moi. En fait, j'en étais encore intimement convaincu. Elle méritait mieux qu'un tox qui ne voulait rien faire d'autre que de rester un tox. A ce moment, j'aurais voulu la réconforter. Mais comment ? J'étais coincé, et je la voyais, plus belle encore qu'il y a trois ans, à portée de bras, si inaccessible.
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Je me devais de reprendre une attitude convenable. Plus facile à dire qu'à faire. C'est pas tous les jours qu'on retrouve son petit ami. Son ex. Putain ! C'est vrai que je suis en couple... J'ai légèrement oublié mon Ruben. Oh merde... Ca va clairement être un bordel monstre. J'lui ai parlé de Kit, j'étais bien obligée... C'est mon premier amour, qui m'a valu mes meilleurs moments et mes pires souffrances... Mon premier baiser qui compte, ma première fois, ma première demande en mariage. Comment j'ai pu penser que ce que je vivais avec l'australien était mieux que ce que j'avais vécu avec Kit ? En face de lui, là, je réalise que malgré son départ, je peux pas m'empêcher de l'aimer. C'est aussi clair que ça. Kit parti, j'ai cessé de vivre, j'ai sombré dans l'alcool, la drogue. J'suis sortie avec des gars à problèmes, des fantômes de mon fiancé perdus. J'ai tenté de le retrouver en eux, dans chacune de mes relations. Je le voulais près de moi. Mais il était clair qu'il ne reviendrait pas. Et Ruben... Ruben est le premier garçon que j'aime depuis Kit. Le premier avec qui je vis quelque chose de beau et d'indestructible. Je lui fais plus confiance qu'à moi-même. Mais ce jeune homme blond au cheveux mi-longs, ce visage dont je connais chaque trait et que je redécouvre aujourd'hui... Ca change la donne. Vraiment. Il essaie de se justifier, je l'écoute. Ma douleur, mon malheur, ma colère, tout ce que vous voulez, tout ça disparaît. Il est là, à Harvard depuis deux ans. "Depuis ta pseudo-mort quoi. Faut que tu m'aides à comprendre là, je suis pas sûre de bien saisir POURQUOI tu m'as fait croire que t'étais mort. Y a qu'une seule question que je te pose, c'est POURQUOI ? Nan. En fait j'en ai une mieux, je suis pas sûre de vraiment être prête pour tes histoires d'embrouilles entre tox. Nan, ma question c'est COMMENT ? Comment t'as pu nous infliger ça ?" Il peut dire tout ce qu'il veut, il pourra essayer de me faire croire qu'il n'a pas souffert de la situation, il n'arrivera pas à me convaincre. Ses yeux embués le trahiront. Quant à moi, je sèche mes larmes d'une main rageuse et je l'observe encore et toujours.
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Ma pseudo-mort. Alors, on y était. Aïe. Que répondre, au juste ? J'étais censé dire la vérité ? Ouais, mais la vérité, est-ce qu'elle voulait vraiment l'entendre ? Est-ce que je voulais vraiment la dire ? Non, à coup sûr. Mais là, j'étais mis face à face avec tout ce que j'avais essayé d'oublier pendant des années -sans succès. Si j'avais pu disparaître, comme ça, rétrécir jusqu'à devenir tout petit et invisible, je l'aurais fait. Bordel, j'étais pas prêt à tout balancer. La seule personne dans la confidence, c'était Matthew. Et... Nan, je serai jamais prêt à la dire à quiconque, la vérité, même pas à Athina. J'aurais voulu lui demander, plutôt, ce qu'elle avait fait, elle, depuis... Qu'on s'était perdus de vue. C'était manifestement pas le moment. J'veux dire, au bout d'un temps, j'avais arrêté de demander de ses nouvelles. J'voulais la sortir de ma tête, me faire croire que c'était qu'un cauchemar, parce que, non, j'avais pas pu faire virer un tel rêve comme ça, j'étais pas si con. Mais fallait croire que si. Et j'pouvais pas lui en vouloir, non, j'pouvais pas. En revanche, j'aurais nettement préféré qu'elle me mette une beigne plutôt que d'avoir à tout lui dire. Pourquoi j'avais fait ça ? Beeen... Pour qu'elle n'espère plus rien de moi, parce qu'il n'y avait rien à espérer. Athina, crois-moi, s'il te plaît, rien que pour une fois, une dernière fois, mais crois-moi. J'ai jamais voulu que ça arrive. Enfin... Merde, Athina, j'étais paniqué, je savais plus quoi faire et j'pensais... Je suis d'accord que... Que j'aurais jamais dû. Mais c'était trop tard, après, j'pouvais pas me pointer et te dire... La vérité, Kit, ça s'appelle la vérité. En plus, elle ne voulait pas entendre parler de "mes embrouilles entre tox". J'étais le tox, maintenant. J'étais vraiment plus que ça, pour elle ? Un tox ? Maintenant, je sentais même mon ton virer à la panique. Je passai une main sur mon visage. J'me sentais nul, tellement nul. J'étais rien, sans toi... J'eus un rictus. Et j'suis toujours rien, regarde le résultat. Une vraie loque, fidèle à moi-même. Je savais même pas quoi lui dire de plus. Il aurait déjà fallu... Fallu qu'on se calme tous les deux. Qu'on discute dans un coin. Là, c'était pas possible. Y'avait trop de sentiments qui se bousculaient et qui s'faisaient la guerre. Et j'arrivais pas à dire lequel avait le dessus. L'amour ?
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Ca fait bientôt un an que je vis ici, à Cambridge, que j'étudie à Harvard. J'suis pas du genre à rester enfermée chez moi à rien faire. Depuis que je suis ici, j'ai fait le tour des bars, des cafés . J'ai des amis dans toutes les maisons. Comment est-ce possible que je n'ai pas croisé Kit depuis tout ce temps ? C'est juste un hasard de fou. Ou sors il m'a évitée. Nan, ça je peux pas le croire. Suffit de le regarder là. Franchement, j'aurai pu lui en foutre une. J'aurai peut-être dû ? Mais j'y peux rien. Vous me croirez si je vous dis que je fonds encore devant lui ? Vous me comprenez si je vous affirme que ce que je ressentais pour lui, eh bien, c'est peut-être en train de revenir. Je suis pas une fille à problèmes. Il m'est pas arrivé de grands malheurs dans ma vie -en fait si, jusqu'à aujourd'hui j'avais vécu la mort de mon fiancé. Le gars avec qui je projetais de passer ma vie à 19 ans, mais il semblerait que finalement non- j'attire pas les embrouilles sans le faire exprès. Non, en fait je plonge dedans la tête  la première, sourire aux lèvres. Ouais, le premier mec que j'ai aimé est un drogué qui a jamais rien fait pour se sortir de la drogue, je l'ai aimé. Et ce que j'ai fait après sa mort, ces moments que j'essaye d'oublier, ces emmerdes eh ben, je suis tombée dedans par choix. Bref, tout ça pour dire que les problèmes, j'aime ça en temps normal. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? C'est l'histoire de ma vie. (référence Disney obligée). Mais j'ai arrêtée, Ruben est un garçon simple et authentique en qui j'ai confiance, que j'aime. Oh oui, je l'aime. Chaque parcelle de mon corps et de min coeur ne crie que son prénom. Mais Kit, j'l'ai dans la peau. Quand on était ensemble, j'lui ai tout pardonné, ça ne peut pas être autrement que comme ça entre nous. Il déconne, je pardonne. Visiblement, la règle s'applique encore aujourd'hui. Je vous bien qu'il est pas à l'aise pour parler là, devant le Lord Hobo. Alors je lui prends le bras et alors que mes doigts ne se referment sur rien d'autre que ses vêtements, mon coeur tambourine dans ma poitrine. J'le prends par le bras et je l'entraine derrière le bar, là où Bri et moi on a l'habitude de faire une pause clope. Arrivé là, je lâche son bras et je lui dis : "Regarde moi Kit, s'il-te-plait. Je veux te voir me dire dans les yeux c'que t'as à me dire. Tu peux plus fuir, tu peux plus me prendre pour cette gamine de 19 ans qui croit tout ce qu'on lui dis. J'ai changé, j'ai grandi. Et j't'en veux de pas avoir été là quand je suis devenue celle que je suis aujourd'hui. J't'en veux d'avoir agi de la sorte, alors que j'ai TOUJOURS été honnête avec toi !" Il a l'air tellement désemparé, choqué par ce que je lui lance à la figure. Nan bien sûr que nan il n'est pas qu'un tox pour moi. Il ne l'a jamais été et il ne le sera jamais à mes yeux. C'est un tout qui me plait chez lui. C'est ce tout là que je voulais épouser. Je le voulais lui, même si la drogue restait une part de lui. J'avais fini par accepter que je ne pourrai pas le changer mon Kit. Pas tant qu'il le voulait pas.
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Depuis longtemps, je me posais cette question : est-ce que j'avais vraiment une excuse ? Ou peut-être étais-je seulement un lâche ? Ou était-ce une preuve d'amour du genre sacrifice ? Pour sûr, je l'avais aimée comme jamais je n'avais aimé personne, ça ne fait aucun doute. Mais... Quand elle allait savoir la vérité, n'allait-elle pas m'en vouloir de façon ferme et définitive et refuser de me voir à jamais ? Elle avait essuyé tellement de mes conneries... A Glasgow, je pouvais rentrer chez nous complètement défoncé, elle s'occupait quand même de moi. Peu importe ce que je j'avais pu faire, en fait, elle était cette personne merveilleuse et compréhensive qui passait l'éponge tellement souvent... Cette fois, n'était-ce pas la goutte d'eau ? Allais-je pouvoir la revoir après ce soir ? Non, ça, l'abandonner à nouveau, c'était inconcevable. Le fait de la voir, en chair et en os devant moi, quelque chose qui tranchait avec les fantômes de mon passé, avait réveillé en moi des sentiments que je n'avais pas ressenti depuis... Depuis notre dernière discussion. Même si je mourais de trouille à l'idée qu'elle refuse à présent que l'on se revoit... Je me sentais vivant depuis bien longtemps. J'avais pas besoin d'exta, de coke ou de méth pour faire surgir cette vie en moi, non, sa simple présence me suffisait. Athina, ça avait toujours été mon héroïne, j'me balançais de l'Athina dans les veines et j'planais, je quittais ce monde de merde et j'allais direct au paradis. C'était ça, c'était elle, Athina, c'était notre relation, j'en faisais une dépendance. Et puis, elle m'avait entraîné à l'arrière du bar. Elle n'avait saisi que ma chemise du bout des doigts, comme si elle avait refusé de me toucher. Et là, c'était le moment, le moment redouté, le moment où elle me demandait la vérité, et rien que la vérité. J'arrivais pas à la regarder dans les yeux, les miroirs de son âme, et j'voulais pas voir à quel point son âme avait du morfler à cause de moi. Je fis quelques pas dans l'arrière cour, et soufflai. Je prenais mon temps, je choisissais mes mots. J'assumais, je me préparais, la fuite étant manifestement impossible. Puis, je me passais une dernière fois la tête dans les mains et me retournai vers elle, peut-être prêt à affronter son regard. Y'a trois ans... Je me suis fait chopper, Athina. Juste avant... Notre mariage. J'avais... Beaucoup, sur moi. Et j'me suis fait embarquer. Je... Je suis resté quarante-huit heures au poste, à peu près, et... Et j'ai comparu après, y'avait trop de... Preuves. Et je me suis pris deux ans. Jusque là, j'avais réussi à ne pas baisser les yeux. Mais j'avais pris sur moi, et pour la suite, je n'y arrivais plus. J'ai pu sortir au bout de deux mois, grâce à... Mon père. Et j'ai demandé à Matthiew de te dire... Ce qu'il t'as dit. Deux jours avant notre mariage, Athina, j'pouvais pas te décevoir à ce point. J'pouvais pas. Je suis tellement désolé. Je regardais le sol, j'étais flingué, complètement bousillé, hors d'usage. J'voulais même pas entendre sa réponse. Elle ne pouvait que trop m'en vouloir, et j'la comprenais. Mais maintenant que je l'avais revue, non, j'pouvais plus la laisser partir, elle était mon véritable manque de ces dernières années.
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A partir du moment où j'avais croisé son regard, la toute première fois où l'on s'était rencontrés, j'avaiis compris. J'avais compris que ce garçon là allait devenir le centre de mon monde. J'savais qu'il y aurait toujours quelque chose entre nous. Quelque chose de fort. J'savais pertinemment que je ne pourrai rien lui refuser et qu'il prendrait une place vraiment importante dans ma vie et que je prendrai moi-même une place privilégiée dans la sienne. A partir de ce moment où il m'avait adressé la parole, à partir du premier sourire que je lui avait accordé, un lien s'était créé entre nous. Et là, alors que je le retrouve, je ressens encore la force de ce lien. Je veux que tout redevienne comme avant entre lui et moi, qu'on efface tout et qu'on recommence. Qu'on vive quelque chose de beau et d'unique. Mais je pourrai jamais lui pardonner. Il a merdé. Il m'a fait trop de mal pour s'en tirer comme ça. J'voudrais lui faire payer son absence, lui faire regretter ses actes. Mais quelque chose me dit qu'il en a pas besoin. Je me doute bien qu'il en a souffert, qu'il a cru faire ça pour moi et qu'il a dû se rendre compte de son erreur. "Mais tu croyait quoi ? Tu pensais que j'allais faire quoi au juste ? Te foutre à la porte ? Mais bon sang Kit ! J'en aurai été incapable !" Et j'en serai toujours incapable maintenant. Je peux pas imaginer le planter là et lui dire de tirer un trait définitif sur nous et de s'en aller. Je peux pas. Il est de retour et c'est trop incroyable pour qu'on puisse vouloir détruire ça. "Et puis de toute façon, si jamais j'avais pu te mettre à la porte et plus jamais te revoir, au moins, j'aurai pas cru que t'étais mort ! T'imagines même pas tout ce que ça m'a fait souffrir. Putain Kit, y avait que toi dans ma vie, on avait tout laissé tomber, on avait tout abandonné, y avait que nous deux, tu te rappelles ? Quand on est partis à Glasgow, on l'a fait pour être ensemble, pour plus vivre dans la bulle des petits aristos de Boston. On avait des idéaux, des rêves. T'as tout foutu en l'air et ça j'te le pardonnerai jamais." C'était bien la vérité. Je lui en voudrai toujours. Ma rancoeur pourra pas s'éteindre. S'apaiser oui. Elle s'apaise déjà... Que voulez-vous, je suis accro à ce garçon.
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Athina avait changé. Elle avait grandi, elle avait peut-être même mûri à cause des claques que la vie lui avait balancé en pleine tronche. Elle était différente, et pourtant, je voyais toujours en elle celle que j'avais connue, la gamine qui me suivait dans mes délires même quand j'abusais, celle que j'avais aimée comme nulle autre personne. Cependant, tout avait changé. Notre relation. Qui j'étais, à présent ? Le fiancé mort ? Mais surtout, qu'est-ce que j'allais devenir pour elle ? Juste un pote, un mec à qui elle allait faire un signe de la tête quand elle l'aurait croisé -pour peu qu'elle veuille encore reconnaître mon existence-, et ce serait tout ? Merde, merde, merde. J'voulais plus rien savoir, j'aurais voulu me boucher les oreilles, au lieu de quoi je me prenais la vérité en pleine gueule, celle-là même à laquelle je ne voulais pas même croire. Si elle m'avait mis à la porte ? Si ça avait été le cas, je l'aurais peut-être encore plus mal vécu. Lui faire croire que j'étais mort, en somme, c'était pour qu'elle refasse sa vie sans moi sans garder une trop mauvaise image de ma personne. Et pourtant, derrière les barreaux, toutes mes pensées d'envolaient toujours vers elle. Tous mes souvenirs, toutes mes peurs, toutes mes appréhensions, tout la concernait. J'avais pas seulement été emprisonné physiquement, je l'avais été surtout mentalement. J'étais enfermé de ma relation avec Athina. Elle était mon monde, et là, en rien de temps, elle le redevenait. Alors cette fois-ci, je craquais. Je m'étais planté juste en face d'elle, j'avais plongé dans son regard et je lui avait pris les mains -parce que j'en avais besoin-. Je sentais même des larmes me remonter, que j'essayais de contenir, et ma voix semblait supplier Athina. Elle devait me croire, elle devait, à défaut d'y arriver, essayer de comprendre. Mais Athina, y'avait que nous, je te le jure, c'était toi et moi, j'avais rien d'autre en tête que toi, t'étais toute ma vie. J'aurais pu butter n'importe qui pour toi, t'étais la seule chose que je possédais, je me souviens de tout nous concernant, de tout, je me souviens de tout ce que j'ai pu te dire, de tout ce que j'ai pu faire et j'en suis pas fier. Mais merde, Thina, c'était y'a trois ans, j'étais qu'un gamin paniqué, j'avais peur, je savais plus quoi faire, d'accord ? Pour la première fois depuis notre rencontre, je me sentais totalement seul. Et j'voulais plus rien te faire subir parce que j'étais un sale con. C'était pas intelligent, c'est vrai, mais je pouvais plus réapparaître. Je regrette tout. Laisse-moi... Laisse-moi juste te reparler. J'peux pas passer à côté de toi, plus maintenant, plus jamais. Si quelqu'un avait jeté une allumette, je me serais à coup sûr enflammé comme un brasier. Tant pis pour tout ce qui pouvait m'arriver, je l'avais enfin, là, devant moi, depuis bien trop longtemps. Mais sa phrase, là, elle me faisait mal. T'as tout foutu en l'air et ça j'te le pardonnerai jamais. Alors, je lui avais lâché les mains et m'étais reculé d'elle. Je comprends, tu sais. Et si... Si tu veux que j'm'en aille... Si veux qu'on fasse comme si on se connaissait pas... T'as refais ta vie et j'en fais plus partie, je sais, c'est comme ça. Même si je... Je comprends. Pan, un coup de feu imaginaire, et mon cœur se retrouvait troué, traversé de part en part par ses propos. Elle était bien dans son droit de ne jamais me pardonner. C'était même normal. Ça faisait juste horriblement mal. Et dire que j'avais pensé pourvoir me reconstruire sans elle. Sans Athina, j'étais rien de plus qu'un cadavre.
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