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Kitathina • My walking-dead lover

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Je suis faible d'esprit. Ca peut être que ça. Pourquoi suis-je incapable d'en vouloir à Kit ? Comment est-ce possible d'avoir aussi peu de force morale ? Bon. Si j'en ai, pour certains trucs. Et Kit fait partie des choses et des personnes qui me neutralisent. Ce qui est marrant en fait, c'est de comparer Kit et Ruben. Je sens que ça va devenir mon jeu préféré. Ruben est stable, authentique, toujours de bonne humeur. Il a un humour détonnant qui se manifeste dans des situations parfois saugrenues. Alors que Kit traverse des phases qui vont avec ses moments de lucidité ou de planage, notre amour est puissant, notre relation forte, fusionnelle, on ne souffre pas de la solitude pourvu qu'on soit ensemble. Avec Ruben, les choses ont été en douceur, en romantisme. Avec Kit, c'était un besoin impérieux d'être ensemble, de se voir sans jamais se quitter, de s'aimer, de se toucher, de se parler. Et ce besoin, j'le ressens comme un manque. Je manque de Kit, et Ruben comble ce  manque comme il peut. C'est le meilleur ersatz que j'ai trouvé jusqu'à maintenant. Vous me croyez quand je vous dis que la seule chose à laquelle je pense en ce moment, au-delà de ma colère, c'est de le prendre dans mes bras, de toucher sa peau, de retrouver ses lèvres ? Mais y a eu tellement de temps entre nos "adieux" et nos retrouvailles. Je sais pas s'il veut ça. En ce qui me concerne, j'ai besoin de le retrouver. Maintenant que je sais qu'il est là, je pourrai jamais me l'enlever de la tête ! Impossible. No way. J'm'en fous des autres. J'm'en suis toujours foutue. J'me fiche de leur regard, de ce qu'ils vont dire quand ça se saura. Tout d'un coup, Kit prends mes mains dans les siennes et ce simple contact me fait frissonner, mon coeur bat à la chamade. Il me dit exactement ce que je veux entendre, qu'il n'y a que nous qui comptait pour lui, qu'il veut me retrouver. Mais il lâche mes mains et il me demande si je veux qu'il disparaisse à nouveau. "Kit" dis-je en passant ma main sur sa joue, déclenchant une autre  salve d'électricité dans mon corps."Y a toujours eu que toi pour moi. Même quand t'as...disparu. J'ai vécu une descente aux enfers, mais je t'en veux pas. J'me suis enlisée dans la dépression parce que je le voulais bien. Simplement. Mais j'm'en suis sortie. Et t'es là en face de moi. Je te vois, je te touche... Et j'peux pas oublier ce que je ressens pour toi. Pars pas. Me laisse pas à nouveau." Je ferai tout pour qu'il reste désormais.
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Je ne pouvais m'empêcher de penser au pire, alors que, quoi, finalement ? Le meilleur était devant moi, à coup sûr. Je veux dire... Le ton de sa voix, sa proximité, ses yeux, tout en elle la trahissait. Je la connaissais trop comme elle me connaissait à la perfection, et je l'avais déjà vue réellement en colère. Sa colère, la colère d'Athina, elle ne ressemblait en rien à celle-là. Ou était-ce le choc ? J'étais trop paumé pour le dire avec certitude. Elle me heurtait avec ses paroles, mais après tout, ne la heurtais-je pas par ma présence ? Je crois que ça avait été par moment le propre de notre relation ; on se bouffait, mais on s'aimait, alors on était forts, tous les deux, invincibles, indestructibles, infinis. Et bien sûr, je n'en avais conscience que maintenant, devant le fait accompli. Et puis, elle avait passé sa main sur ma joue. Comment dire ? J'avais arrêté de respirer, et le temps s'était un instant, un très court instant, suspendu. Il avait arrêté son cours, juste pour moi, juste pour nous, pour que ce moment, en soi insignifiant, prenne une ampleur considérable, une dimension de héros de tragédie grecque, de théâtre shakespearien. Car c'était ce que nous étions ; les deux pauvres amants d'un drame. J'ai jamais voulu te faire de mal, Athina, jamais. J'prenais régulièrement de tes nouvelles, mais si j'avais su... J'pensais que t'allais bien à Paris... Je... J'espère que tu vas mieux ? Je suis désolé ? Je te souhaite plein de bonheur ? Je... t'aime ? Mieux valait ne pas achever la phrase, j'allais dire une connerie. Et puis... C'était moi, ou... Elle venait de m'avouer ses sentiments ? J'veux dire, non, elle avait pas le droit. Non, ça allait trop vite. On se voyait que depuis cinq minutes, non, c'était pas possible. Je devais plus faire partie de sa vie, elle devait m'en vouloir, elle devait m'oublier, j'étais qu'une partie de son passé, et là, avec mes beaux discours, tout était foutu. Bien sûr que je voulais que ça redevienne comme avant. Je n'avais jamais cessé de le vouloir. Mais j'm'étais fait une raison, non, ça pouvait pas repartir comme ça. Elle n'avait donc personne dans sa vie ? En deux ans, elle avait pu se reconstruire, elle aurait dû se reconstruire. Non, non, elle pouvait pas se faire hanter comme ça par son passé, j'avais pas pu la tourmenter ainsi. Si je morflais, je m'en foutais. Mais elle, nan, elle ne devait pas sombrer comme je l'avais fait. Elle méritait tellement mieux... J'aurais donné n'importe quoi pour la tenir dans mes bras, maintenant. Et c'est ce que je fis. Le moment était bien choisi. Je l'enlaçai de mes bras, parce que ça faisait trop longtemps. Tu m'as tellement manquée, bordel. Je te promets que j'vais rester là. On peut... On peut rester là toute la vie, même, si tu veux. Tu... Tu veux venir chez moi ? On sera mieux qu'ici, je suppose, on pourra... Discuter, et... Je suis tellement content de te voir. J'pouvais même pas dire précisément comment je me sentais, ni ce à quoi je pensais. Le fait de l'inviter chez moi était étrange, compte tenu des circonstances, mais j'imaginais que c'était ce qu'il y avait de mieux pour nous. Pour faire des retrouvailles dignes de ce nom.
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Je rêve ou je viens de dire à Kit que je l'aime ? En soi, c'est pas nouveau, on a été ensemble, on s'est dit qu'on s'aimait plein de fois. Mais là, c'est un autre contexte. Un contexte inédit. Et je devrais peut-être pas me jeter comme ça sur lui, lui dire que je l'aime... C'est pas vraiment le comportement à adopter quand on vient de retrouver son ex-fiancé. Mais que voulez-vous, j'l'ai dans la peau... Je respire Kit par chacun de mes pores. Mais il y a un gigantesque problème. Un probleme australien, que j'aime... Ruben. Comment vais-je lui annoncer la chose. Un truc du genre : "Ouais, j'ai retrouvé mon fiancé mon coeur. Tu sais, ce garçon censé être mort. Ah ! Tu ferais mieux de me recouvrir de post-its, parce que j'ai la fâcheuse tendance à t'oublier quand je suis avec lui." Il va sans dire qu'il me piquerait la plus grosse crise de jalousie de tous les temps. En fait, c'était trop simple, trop beau pour durer. Trop de douceur, le calme avant la tempête. Mais en réalité, j'suis plus comme l'Inde qui reçoit la mousson et qui renaît grâce à la tempête. Kit est ma tempête. Mes doigts quittent sa joue et la sensation qui reste sur mes doigts. Bon sang, il y a que lui qui me fait le sentir comme ça... Il a les clés de mes sentiments et il lit en moi comme je lis en lui. Il a envie qu'on retrouve un semblant de ce qu'il y avait entre nous. Est-ce encore possible après tout ce temps ? N'est-ce pas un peu utopique ? Idéaliste ? Je suis dans mes pensées quand il me prend dans ses bras. Et lae, ne retrouve toute son odeur. Intacte, c'est bien lui, c'est mon Kit. Je le sens et je veux que ça ne s'arrête jamais, c'est comme si mon coeur se reparaît. Affreusement cliché. Mais mon coeur doit être rafistolé. "Oui, allons chez toi. De toute façon, j'avais fini mon service." lui murmure-je dans son épaule. Je décide de ne pas m'étendre sur le sujet Paris. C'est trop sensible, il aura bien assez de temps pour comprendre comment j'ai fait mon deuil.

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En chemin pour aller à la résidence, j'aurais bien aimé lui prendre la main. Mais non, je me laissais aller à mes divagations alors que je savais très bien que c'était impossible. Heureusement, je n'habitais pas très loin, sans quoi je sentais que le trajet pour y arriver aurait été affreusement long. Alors c'était mieux ainsi, je plantais mes potes sans rien dire, mais après tout, nous aurions été bien plus à l'aise pour discuter, et je me voyais mal m'inviter chez elle. En rentrant, finalement, je me mis à penser que mon idée n'était peut-être pas si bonne. Même si Wade était absent, l'appart, comme d'habitude, était un peu en foutoir. Bon, elle me connaissait, mais les cendriers pleins, les bouteilles vides, la vaisselle dans l'éviter, les miettes sur la table, ça le faisait pas trop. Encore moins le pochon d'herbe que j'avais négligemment laissé traîner sur mon bureau avec quelques cachets et un peu de méth. Ça, c'était la merde. Discrètement, j'avais essayé de camoufler un peu tout ça, mais je ne me faisais pas trop d'espoirs. Désolé pour le bordel... Fais pas gaffe. Tu... Tu veux boire quelque chose ? Finalement, étions-nous plus à l'aise chez moi ? A la base, j'avais juste balancé ça pour le confort et l'intimité -car j'aimais pas raconter ma vie en public et j'en avais déjà trop dit-, mais finalement, la faire rentrer chez moi, c'était lui redonner d'office une grande place dans ma vie. Merde, merde, merde, ça n'aurait jamais du se passer ainsi. J'étais encore plus gêné, même, voire carrément mal à l'aise. C'était presque malsain, d'être ici, finalement, parce que je réalisai soudainement qu'Athina, je ne la connaissais plus. Du moins, ce n'était plus la Thina que j'embrassais. Elle avait pris trois ans, trois ans de blackout où j'ignorais totalement ce qu'elle avait bien pu faire. Athina, on... Faut que... Faut que tu me parles. J'crois qu'on se connaît plus, ça m'emmerde. A qui la faute ? Enfin... Je n'avais plus qu'une envie ; la redécouvrir. Ce moment était gênant, trop gênant pour que je retrouve mon enthousiasme d'avant, au Lord Hobo. Mais maintenant, c'était bien pire. Plus aucune fuite possible, on était coincés entre quatre murs, on se heurtait à la vérité, et je flippais, parce que je m'attendais à me prendre plus d'une claque dans la tronche. Mais Thina, parle-moi, laisse-moi rentrer dans ta vie, je ne demande rien d'autre, rien d'autre que toi. Dis-moi qui tu es maintenant.
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On prend le chemin de la Mather House. Ca explique en partie pourquoi je ne l'ai pas croisé cette année. J'ai pas beaucoup de connaissances Mather, donc j'ai jamais mis les pieds chez les verts. Et attendez une minute ! Ca veut dire que Kit est un Mather ? Il connait sûrement Briony, elle aurait pu me dire pour lui, pour son appartenance à sa maison. Quoique non en fait... Les seules personnes à être au courant pour "l'histoire Kit" sont Éloïse et Ruben. J'ai fini par le dire à mon amie parce qu'elle en avait vraiment besoin, de savoir quelque chose sur moi, tout comme je sais beaucoup de choses sur elle. Et Ruben... Ben il fallait qu'il comprenne pourquoi j'avais du mal à me lancer avec lui. Quelle patience il a eu quand même. Je pense à lui et je regrette. Je regrette d'être en route pour l'appart de mon ex-fiancé et pas en route pour le sien... Je regrette parce que j'ai peur de tout gâcher entre nous et j'ai peur qu'il souffre par ma faute. Je veux tellement m'accrocher à ce qu'on vit lui et moi... Enfin bon, ce soir je mets Ruben de côté. Arrivé à la Mather House, on monte les escaliers jusqu'à chez Kit. Le trajet a été silencieux, presque gênant. Ni l'un ni l'autre n'avons esquissé un mouvement vers l'autre. Et une fois dans son appart ça ne s'arrange pas. Cadavres de bouteilles, cendriers débordants de cendres, de l'herbe et des cachets trainent un peu partout. J'm'attendais à rien de mieux. Je suis chez Kit, à la Mather House... Je le vois qui essaie d'arranger un peu les choses, je trouve ça mignon. Il s'excuse pour le bordel. "T'en fais pas, j'te connais Kit... L'ordre et l'organisation c'est pas ton truc." Et puis je me demande : est-ce que je connais vraiment Kit ? De l'eau a coulé sous les ponts. Sous le pont Mirabeau coule la Seine et nos amours, l'écrit Apollinaire. Le poète n'a pas tort, le temps passe et emporte bien des choses. Et on se retrouve là, comme deux inconnus. "J'vais prendre une bière, si t'as. Sinon, n'importe quoi, peu importe. " Quelle question... Il doit avoir de la bière ici, obligé ! Et puis il met le doigt sur le gros problème. On se connait plus vraiment... "Ca m'emmerde aussi...." Je m'assois sur le canapé. "Demande-moi ce que tu veux, je répondrais à tes questions." Oui, repartons sur de bonnes bases.
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La présence d'Athina dans l'appartement avait quelque chose... De trop étrange, trop étrange à mon goût. Quand je pensais au nombre de filles qui étaient venues ici... Et là, elle, la seule qui avait jamais compté pour moi, assise sur ce canapé... Bref, inutile de se torturer encore plus, j'avais bien le temps de me prendre la tête plus en longueur dans la soirée, je m'en faisais pas pour ça. Alors, j'essayais de ne penser à rien pendant que je décapsulais une bière à sa demande et que je lui apportai. J'aurais préféré lui apporter quelque chose de plus corsé, mine de rien, histoire de détendre l'atmosphère et de réchauffer la froideur qui s'était installée. Mais non, rien, je ne pouvais pas lui faire ça, inutile qu'elle me déteste encore plus. Au pire, si elle voulait une autre boisson par la suite, j'avais de tout, un genre de bar ambulant dans ma chambre. Et puis, on en arrivait à la partie la plus délicate. J'sais même pas par quoi commencer... On a loupé tellement de choses. Par quoi j'aurais dû commencer ? Lui demander si elle allait bien ? Si elle voulait toujours de moi ? Depuis combien de temps elle était ici ? Si elle s'y plaisait ? Si... Si elle avait quelqu'un ? Il y avait tellement de questions qui se bousculaient dans ma tête. Je sais pas, je... Raconte-moi tout ce que j'sais pas. Dis-moi ce que t'as fait après... Après nous. Après nous, ouais. Jolie façon de dire que tu l'avais plantée, Kit. Mais c'était le point le plus important, plus que tous les autres, c'était, je crois, la question la plus pertinente que je pouvais bien lui poser. Qu'est-ce qu'elle était devenue ? Je devais le savoir. Pourquoi on se retrouvait qu'aujourd'hui ? Maintenant, qui était-elle, en fin de compte ?
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J'ai tout fait pour retarder l'échéance. Mais nous y voilà, je vais devoir raconter ma vie à Kit. Le pourquoi du comment de ma présence ici, ma vie à Paris, ce qu'il a provoqué sans s'en rendre compte. J'ai pas envie de l'épargner, je veux qu'il sache, qu'il s'en veuille. Ce nous fera un point commun : je m'en veux d'être sur ce canapé qui a dû en voir passer des autres femmes. Des histoires d'un soir, des aventures sérieuses ? Qu'en sais-je ? Qu'ai-je envie de savoir moi-même ? Je prends la bière qu'il me tend et j'en bois une bonne gorgée. Je suis du genre imperméable à l'alcool, mais vu les circonstances, je ne garantie pas la qualité de mon état quand je ressortirai de cette piaule. Y a un truc qu'on a toujours partagé avec Kit, c'est l'alcool. Autant les drogues c'est pas mon truc, autant j'ai pas mon pareil pour me saouler sans penser aux conséquences. On en a descendu des bouteilles tous les deux, et celle que je tiens dans ma main ne sera pas la première ni la dernière... Après quoi, il semble hésiter sur la question à me poser. Tant mieux, je peux réfléchir à comment tourner la chose... Au final, il me demande l'intégrale des 3 années après nous. Je vois ce qu'il désigne par cet "après-nous", seulement j'espère que ça veut pas dire qu'il a tiré un trait sur notre couple... Bon quand faut y aller, faut y aller... "Quand t'as disparu, j'ai décidé d'aller vivre à Paris. Glasgow, y avait trop de toi partout, c'était pas bon pour moi. Je te passe les détails. Faut juste que tu saches que mon deuil a été essentiellement une dépression. J'essayais de trouver le refuge dans l'alcool, le sexe, la drogue parfois. Je suis tombée sur des connards pas possibles, j'ai côtoyé des junkies qui vivaient dans la rue, des héritiers richissimes que je rencontrais dans des clubs privés qui me jetaient comme une merde après une ou deux nuits. J'ai bien failli louper ma deuxième année de médecine, mais je m'en suis tirée. Après ça, j'ai revu mes fréquentations. Et je suis devenue plus sage, j'en avais terminé avec les excès. Je suis revenue à Harvard pour me rapprocher de ma mère et de Dianna, ma soeur. Elle a eu un gosse, je suis la marraine." Voila. Je passe le problème Ruben.
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Trop lourde, trop lourde, cette discussion devenait bien trop lourde pour moi. Moi, qui avait toujours eu un penchant pour la fuite et le déni de mes responsabilités, là, je ne pouvais plus faire semblant. Je ne pouvais plus me mentir à moi-même, c'était fini. Bien sûr que oui, elle avait souffert de ma pseudo-mort. Bien sûr que oui, je ne m'attendais pas à grand chose d'autre. Bien sûr que oui, j'avais moi-même souffert. Et j'étais même pas en droit de me plaindre, puisque tout ça était de ma faute, de ma responsabilité pleine et entière. Alors, à la suite de ses mots, je m'étais psychologiquement écroulé, j'étais mort pour de bon, cette fois, j'étais brisé complètement. J'avais bu une grosse gorgée de bière, puis je l'avais posée sur la table basse, tout en l'écoutant et en essayant de ne rien faire transparaître de mon ressenti -raté, je crois, j'étais pas toujours un bon comédien-. Puis, j'avais mis ma tête entre mes mains, et je réfléchissais à la suite. Qu'allait-il se passer ? Qu'allait-il advenir de nous, si "nous" il y avait encore ? En tout cas, je devais lui répondre. Et je sentais déjà la voix étranglée se pointer, le signe que quelque chose avait du mal à passer et que je n'arrivais pas à digérer. Oui, en fait, il me serait impossible de digérer son histoire, impossible à jamais. Elle avait morflé, au moins autant que moi, et... Tout savoir d'un coup, comme ça... Félicitations pour Dinna. Je n'avais rien réussi à sortir d'autre. J'aurais voulu lui dire que j'étais désolé, mais depuis qu'on s'était revus, j'avais pas arrêté, alors une fois de plus ou de moins n'allait probablement rien changer. J'étais, là, actuellement, dans un état trop mauvais pour songer aux excuses, quand bien même elles auraient été sincères. J'suis content pour toi que tu aies réussi à... Passer outre. Ouais, parce que moi, j'y arrivais toujours pas. Je n'avais aimé qu'elle. Et si, maintenant, Athina allait mieux, de mon côté, rien n'avait changé. J'étais toujours si con. Et toujours si amoureux, j'crois bien.
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Je lui ai tout foutu dans la figure. Je crois que j'en avais besoin, pour qu'il puisse mesurer l'ampleur des dégâts qu'il a causé. Après ma tirade, je bois une autre gorgée de bière, puis une autre encore, j'aime pas remuer le passé. Je suis pas du genre à m'appesantir sur le passé, ce que j'ai fait de bien ou de mal... Cette période de ma vie ne prouve que trop bien ma faiblesse, et je n'aime pas ce que ça veut dire. Je préfère croire que j'en suis grandie et que ça m'a appris des choses pour mon avenir. En tout cas, ça a forgé ma personnalité ! Kit est totalement détruit après ce que je lui ai dit. Ouais, voilàce que ça fait de se rendre compte qu'on a merdé... Mais en même temps, je veux pas qu'il s'en veuille trop... Je ressens des trucs trop forts à son égard pour pouvoir trouver agréable son mal-être. Il félicité Dianna, la parfaite petite aristo qui me sert de soeur. Je l'aime, j'adore son bout d'chou, mais bon. On est pas vraiment du même monde tous les deux ! Revenir aux US a pas été un choix facile, j'aime l'Europe, malgré les souffrances qui sont attachées à cette partie du monde. Ca signifiait en plus me rapprocher de ma famille, retrouver mes parents... Ils ne m'en ont pas voulu de les avoir ignoré ces 3 dernières années. Ce qui me fait me rendre encore plus coupable. Je déteste ce sentiment de culpabilité... Je sens qu'il faut que je rassure Kit. "Tu sais, si je suis tombée aussi bas, c'est parce que je le voulais bien. Te perdre etait tellement horrible... J'ai plongé parce que penser était trop douloureux. J'ai fui la douleur. Mais je vais mieux maintenant et t'as pas toute la responsabilité dans cette histoire. Je t'interdis de te faire du mal en pensant ça !" C'est peine perdue. Il n'en fera qu'à sa tête et il s'en voudra. Je bous ma bouteille. Quasiment vide. C'est dingue ça, on dirait que la bière se dissous dans l'air, c'est pas possible autrement. Du coup, je la finis entièrement. J'aime pas la bière en fait, j'ai sorti le premier truc qui me passait par la tête en fait. Du coup, je dis à Kit, lui montrant la bouteille vide - Ouais, je bois vite, et alors ? : "Tu me ressers quelque chose ? Tout ce que tu veux, mais pas de la bière. Je veux connaître ton histoire à toi ! Parce que Lit Langdon à Harvard, c'est juste incroyable !"Disons que c'est pas vraiment son genre de vouloir intégrer une université si élitiste que notre chère Harvard, si proche de Boston qui plus est !
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Putain de merde. A la réflexion, si j'avais pas fait le con, j'aurais pu être tonton, quoi ! Tonton Kit ! Sûr que j'aurais été un tonton génial, en plus, si je m'étais marié comme convenu avec Thina. Et j'aurais pu nager dans le plus parfait bonheur, mais non. Non, nope, que dalle. Au lieu de quoi j'passais mes journées à picoler et à dealer. Putain ! Bon. Au moins, le bon côté des choses, c'était que Thina essayait comme elle pouvait de me faire déculpabiliser. Manque de pot, ça ne marchait pas tout à fait. Même avec ses paroles rassurantes -enfin, disons, moins dramatiques-, je ne pouvais m'empêcher de me sentir toujours aussi mal. Mais je la connaissais, je la connaissais par cœur, et je savais qu'au fond, si elle voulait quand même m'en faire baver un peu -et elle avait raison-, je crois qu'elle tenait encore à moi pour ne pas vouloir que je m'enfonce encore plus. Cette fille, elle était vraiment... Pfff, j'avais même pas de mots pour la décrire, rien n'était assez fort pour en donner l'image que j'avais d'elle. Et puis, elle voulait que je lui serve autre chose. Sans souci ! Au moins, sa remarque eut le mérite de chasser au moins partiellement mes sombres pensées, et même de me faire sourire, d'un sourire complice et malicieux, le genre de sourire que je pouvais lui faire à Glasgow. D'accord, mais on va passer à la vitesse supérieure. Vodka ? Ça passe toujours bien, une vodka. Et je me pointais deux minutes après, deux shooters dans la main et la bouteille sous le bras -au cas où-. Si on sortait les bouteilles, au moins, ça me détendait. Ça me rappelait nos jours en Ecosse, et bordel, qu'est-ce que c'était bien. Mon histoire, maintenant. Bah, elle savait presque tout, maintenant, et lui en parler ne me dérangeait plus, il ne s'agissait plus que de points de détail. Cul, sec, je me sifflais la vodka, et sortis mon paquet de clopes. Cigarette ? Ouais, j'étais poli, je lui proposais. Et puis, je ne manquais pas de rire, parce que oui, Kit Langdon à Harvard, c'était franchement improbable. Moi-même, j'avais encore parfois du mal à y croire. Eh ben... J'avais appelé Matthiew une fois en détention, et deux mois plus tard, un gros chèque, un casier effacé, et papa qui m'attend à l'aéroport. J'devais revenir à Boston, c'était bien la moindre des choses, parce que s'il avait pas été là, j'en avais pour deux ans. Et puis, il s'est mis en tête de me payer une... "Vraie éducation." Ce terme me faisait rigoler. Alors, j'avais ri. Ça faisait du bien de dire la vérité et de l'assumer, surtout à Thina. Et hop, j'me retrouve à Harvard j'sais pas trop comment. L'insoluble mystère Langdon-Goodwin. Et tout ce qu'on avait fui... Retrouvé. Autrement, j'crois que c'est tout. Même pas une copine sérieuse, puisque je pensais toujours à toi. Foutu cooon, mais ferme là ! N'en dis pas trop ! Sinon, ça allait devenir carrément gênant. Mais bon, y'avait plus qu'à espérer que l'alcool se manifeste rien qu'un petit peu, histoire de rendre les choses plus faciles.
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