Emrys & Wyatt - Tu crois que c'était le papa noël ?!

« ouais, j'suis qu'un queutard, un connard qui veut que de la baise de ouf ... hein un gros baiseur allez ! » Oh bon sang, ça commençait à me prendre la tête ! Je ne faisais que dire la vérité et monsieur partait en vrille juste pour quelques mots. Je n’avais pas pensé à mal, alors pourquoi autant de haine ?! Surement, parce que je lui balançais une part de vérité. « Bon écoute, je vais te laisser. Tu comprends mal ce que j’veux dire, mais c’est pas grave. » On me prenait assez la tête comme ça. J’allais être père et je n’avais surement pas besoin qu’un de mes meilleurs amis me prennent la tête. Torrey me suffisait. « Quand tu te seras calmer, préviens moi » Je lui disais ses mots avec un regard entendu, avant de rouvrir la porte des toilettes et de sortir dans le couloir.

Je le regardais avec une certaine n'appréciant pas comment elle parlait. Je ne comprenais pas trop. Pourtant, monsieur ne semble pas vouloir comprendre. Il ne comprend pas mes positions et c'est comme si monsieur avait raison car il nie et me dit que je ne le comprend pas et ça m'énerve mais je me force de me calmer. Je cherche au fond pour bien rester calme. « Quand tu te seras calmer, préviens moi » Il sort et je le suis. Enervé mais déjà plus calme. Je ne comprend pas trop son délire mais je répond au plus calme : C'est bon, j'ai compris... je dois juste digérer ! Dis-je en baissant le regard ne voulant plus affronter parce que ça me saoule. Je souris très difficilement et lui dis : Bon ce serait bien qu'on rejoigne nos cavalières, non ? Je grimace vu le piètre cavalier que je suis pour le moment.

« C'est bon, j'ai compris... je dois juste digérer ! » Il me donnait l’impression d’avoir dit quelque chose de mal, alors que ce n’était pas le cas. « Je veux juste t’aider et tu prends mal ce que je dis. » Je savais que l’alcool lui était monté au crâne et que cela lui faisait dire certaines choses, mais tout de même. Je n’étais pas obligé de subir tout ça. « Bon ce serait bien qu'on rejoigne nos cavalières, non ? » Emrys avait l’air plus détendu. « Oué sans doute » J’esquissais un faible sourire comme pour meublé. En réalité, je n’étais pas pressé, mais je l’avais assez fait attendre.

Je sentais que la tension était trop montée alors je tentais d'apaiser la crise avec mon meilleur pote. Là, il m'expliquait qu'il voulait seulement m'aider et je souriais touché par ce qu'il me disait et de me rendre compte que j'étais trop irritable. Après avoir apaisé tout ça, mon ami poursuivit en concluant très simplement. Apparemment, il voulait vraiment pas y retourner, je le voyais, je le connaissais quand même un minimum. Tu veux pas y retourner hein ? ça fait quand 30 minutes qu'on reste tous les deux et du coup, elles doivent s’inquiéter surtout ta femme ... Je grimaçais en imaginant les reproches que lui ferait Torrey à son retour auprès d'elle.

« Tu veux pas y retourner hein ? ça fait quand 30 minutes qu'on reste tous les deux et du coup, elles doivent s’inquiéter surtout ta femme ... » Je savais qu’il avait raison. Il était temps pour nous de retrouver nos cavalières. Espérons que Torrey ne se sente pas mal à cause de moi. C’est dernier temps, j’avais le don de te foutre en l’air. Le pire, c’est que je ne le faisais même pas exprès. J’essayais de bien faire, mais je finissais par me casser la figure. « T’as raison. Allons-y » On ne pouvait plus reculer maintenant.

Alors là, je voyais clairement que ça ne l'enchantait pas du tout le petit gars de devoir rejoindre sa cavalière et pour le mien, c'était un peu la même chose parce que j'avais peur de Charlie ou du moins, de moi vis à vis d'elle. Je ne sais pas si elle m'en voudrait mais voilà, c'était ainsi. Je le vis changer de couleur surement face à l’appréhension mais il me donna raison et on entama de repartir. Un sourire, je lui répondais alors : Oh tu sais, j’appréhende aussi mais ça va aller ... Une tape, une caresse dans le dos et on avançait tous deux vers nos cavalières.

« Oh tu sais, j’appréhende aussi mais ça va aller ... » Je ne pouvais pas fuir éternellement et puis, cette petite pause m’avait fait un bien fou. Je lui souriais, incapable de dire un mot de plus. D’ailleurs, à quoi bon ? Je tâchais de ne pas faire une tête de malheureux et me dirigeais vaillamment vers notre table.  

FIN