Emrys & Wyatt - Tu crois que c'était le papa noël ?!

Atipipapa ! Je titubais dans le couloir en direction de la sortie. Fallait que je prendre l’air pour décuver. Je sentais que l’alcool montait dans mon cerveau, faisant éclater ses petites bulles dans ma tête. Un peu comme le champagne. Vous voyez ? Les bulles remontent à la surface et explosent, délivrant tout leur saoule dans le liquide doré. M’enfin, bref, j’avais besoin de prendre l’air. « Petit papa nouël, quand tu descendras du ciel !! » Clairement, je venais de m’exploser une case. C’était surement ça ! J’avais un trop plein d’emmerde sur les bras et me saouler avec Théo, Em, Demyan et Rox, ne m’avait en rien aidé.

L'autre machin, il se levait comme un abruti et moi, je le regardais tout en regardant mes copains. Je me sentais pas mieux que lui que je voyais déjà avancé sans grande assurance dans le couloir. Je montrais aux autres que je m'en occupais sans assurance un peu perdu et j'allais à sa suite avec difficulté, marchant un peu de travers mais tout de meme, en meilleur état. Je l'attrapais alors par l'épaule ; Pourquoi tu cherches le Papa Nowel toi ? c'est mère fouettard pour faire des cochonneries qu'il te faut ... Dis-je en me marrant tout seul comme un débile et avançant avec lui. Je tentais par instant de me donner seul des claques, on dirait un débile.

Il était où barbe blanche ?! J’allais lui régler son compte pour m’avoir refilé des cadeaux empoisonnés ! Soudain, je me sentis partir en arrière. « Pourquoi tu cherches le Papa Nowel toi ? c'est mère fouettard pour faire des cochonneries qu'il te faut ... » C’était mon pote Emrys qui m’avait suivis. « Queque t’as ! Espion de barbe blanche ! » Je brandissais le point ! Oué, j’étais proche de ce salopiot, sinon pourquoi MON meilleur ami m’aurait arrêté ! Je me dégageais de son emprise, manquant de me prendre le mur. J’amortissais ma chute en plaçant mes mains devant moi.

Il semblait totalement saoul. Pire que moi sur le coup et je restais ebahi en voyant ça. Il restait toujours aussi drole quand il l'était et ça me tuait car moi je pouvais changer du tout au tout. Néanmoins, je remarquais que lui aussi car il décida de m'agresser lègèrement en me confondant dans sa folie avec un espion de ce que je crois etre le père Noel avant de manquer de se tuer contre un mur. Je soupirais et ouvrait la bouche en o de peur en voyant qu'heureusement, il avait mis ses mains en avant, empêchant la chute. Je vins derrière lui et monopolisais ses bras avec difficulté avant de le trainer avec moi dehors toujours en tournant virant parce que j'avais aussi un peu l'alcool en tete. Je suis pas espion, j'suis là pour t'aider tete de rennes ... avais-je dit en murmurant pour pas que ça lui fasse mal à la tete comme ces paroles m'avaient fait résonance.

Des mains froides venaient s’emparer des miennes. Je le savais bien que c’était un espion du pôle nord ! « Je suis pas espion, j'suis là pour t'aider tete de rennes ... » me murmurait-il. Bizarre, l’espion ne criait pas. Finalement, il me tirait dehors et la brise nocturne venait claquer mon visage. Dieu que ça faisait du bien ! Me sentant nauséeux, j’abaissais le haut de mon corps pour reprendre mes esprits. « Tu veux me faire une tête de rennes ? » Même moi, je ne contrôlais plus ce que je racontais. Bon sang, il fallait que je me ressaisisse, avant de vomir. Torrey, allait me faire la peau sinon !

Je le sortais avec une force que je ne savais pas où trouver honnêtement. J'avais du chercher bien au fond parce que l'alcool ne m'aidait pas à prouver ma force aujourd'hui. Je ne sais meme pas pourquoi j'avais bu autant surement parce que j'avais pas vu le bout du tunnel avec Charlie mais je devais me sentir mieux pour elle et l'emmener danser, vivre son bal à fond. Bien sur, malgré qu'on soit dehors, il comprenait toujours rien et se baissant pour aller mieux, faire tomber l'alcool ou je ne sais quoi, il me demandait pourquoi je voulais le trasformer en rennes. je rigolais un instant en prenant sans le vouloir la meme position exactement comme faisant son reflet vu notre carrure similaire sauf ma taille plus petite que lui et je répondais : Je veux pas te transformer dis pas des conneries, pauvre abruti ! Dis-je en rigolant toujours. je tapotais son dos avant de demander; bon ça va mieux ou pas ?

« Je veux pas te transformer dis pas des conneries, pauvre abruti ! » En plus, il m’imitait ce petit renne ! « Permet moi d’en douter ! » Je gardais la même position, mais en levant le petit doigt. Emrys me tapotait le dos, avant de me demander : « bon ça va mieux ou pas ? » Etrangement, prendre l’air m’avait fait un bien fou. Je me sentais beaucoup mieux et le nuage d’alcool, semblait s’être dissipé. Je relevais la tête pour m’assoir sur le rebord des escaliers. A présent, ma bouche était pâteuse. « Désolé gars, je crois que les effluves nauséabondes de chiottes plus le champagne, ça a fait un mauvais mélange. »

Le pire c'est qu'il me croyait pas ce petit con et se foutait limite de moi quand je lui disais que je voulais pas le transformer. Ah d’accord ! Comme ça, il ose douter de moi. Pas de soucie, je secouais la tete de lassitude et m'occuper de mes affaires ; le protéger. Je le secouais lègèrement d'une tape dans le dos alors qu'il était toujours dans sa position tete bêche. Je me contentais de l'observer avant d'oser demander pour son état et là, il se relevait et allait s'assoir plus loin. Je me mis à le suivre époussetant à présent tout aussi conscient que possible mon costard un peu chiffonné par sa faute. « Désolé gars, je crois que les effluves nauséabondes de chiottes plus le champagne, ça a fait un mauvais mélange. » Je rigolais doucement en portant ma main à ma bouche ne sachant si mes rires étaient les bienvenus. Je tapotais toujours son dos comme pour le réconforter : oh t'inquiète moi je m'en fou mais pas ta copine choubidou ... dis-je en me marrant plus encore. En plus, j'suis pas mieux !

« oh t'inquiète moi je m'en fou mais pas ta copine choubidou ... » A sa phrase, je manquais de m’étouffer avec ma salive. « Ptain, elle va me castrer » Si elle me voyait comme ça, j’étais bon pour un castrage en plus d’une baffe. C’était mignon de voir qu’il s’inquiétait pour moi. « En plus, j'suis pas mieux ! » Je le regardais avec plus d’attention. Ses pupilles étaient dilatées et son visage était pâle avec des reflets dorés comme si tout le champagne était remonté à son visage. « Mec, regarde ton visage ! » Je sortais mon portable de ma poche et prenais une photo. Puis, je la lui montrais maladroitement. « Look at you ! »

Je ne sais pas pourquoi mais le mec, il a failli s'étouffer en me regardant. Non mais pourquoi ? J'avais l'air de quoi moi. Ah non, en fait, il avait simplement pas pensé à sa petite femme et du coup, il imaginait son castrage prochain. En l'entendant me dire ça, je suis limite tombé en arrière tellement je riais. Je ne tapais plus son dos pour le soutenir, je me marrais simplement. Mais là, il commença à se tourner vers moi et à me regarder choqué. Pourquoi me regardait-il comme ça ? il me demanda de regarder mon visage mais j'avais pas de quoi. Il me prit en photo et me la montra, panique, je sautais sautant sur place en faisant des tours en mode panique : Mon dieu, on dirait un vers luisant ... ou une luciole ... Mon dieu, je deviens ray de la princesse et la grenouille ! Dis-je presque en pleurant. Je courais dans tous les sens avant de crier ; Mais fait quelques choses bordel de crotte ! Je devenais fou.