Emrys & Wyatt - Tu crois que c'était le papa noël ?!

«Ecoute-moi bien mon petit Guerin, je ne te permet pas ... »[/color] Il essayait de me faire peur là ? Pour toute réponse, je pouffais de rire. Il n’arrivait même pas à tenir sur ses jambes ! Pour compléter le tout, il était en train de baver devant sa rouquine. Comme je le lui signalais, il ne lui manquait plus que le mouchoir. [i] Bon ... là, ça suffit ... tu te moques mais toi, tu es là ... et tu ne fais rien du tout avec ta meuf alors au moins, moi je la regarde tu vois ... What ?! C’était déloyal d’utiliser mes problèmes de couple pour justifier sa béatitude. « Non mais dit donc ! J’te permets pas ! J’la ken quand j’veux d’abord, alors que toi, non ! » Et toc !

J'avais utilisé ses problèmes de couples. Et si habituellement, j'aurai eu des scrupules et aurait pu regretté; là je n'y arrivais guère. J'avoue que c'était trop compliqué de lui en vouloir de me parler si mal vu ce que je venais de dire mais à la limite, je m'en foutais trop à cause de ma béatitude en regardant Charlie : c'est sur, je voulais rester près d'elle ... Amant ou bien ami, elle serait la seule, c'était ma pensée. Lui, était entrain de se vénère, j'écoutais à moitié ; « Non mais dit donc ! J’te permets pas ! J’la ken quand j’veux d’abord, alors que toi, non ! » Je m'en foutais complètement et pour seul réponse, je jouais l'arrogant en disant ; Ouais, c'est ça ! Comme si je niais que cela était vrai ou comme si je me moquais de lui. Je souriais et m'appuyais contre un mur en disant : N'est-elle pas jolie ? N'est-elle pas si adorable, douce ? Dis-je les yeux en cœurs en regardant mon ami prenant presque ses épaules en secouant pour qu'il me dise la vérité.

«Ouais, c'est ça ! » Le petit venait de se braquer. « C’est qu’on est arrogant dis-moi » Je ricanais de lui, alors qu’il ne trouvait pas la situation amusante. L’alcool virait mauvais chez lui ! Finalement, il finissait par me sourire, tout en continuant d’observer Charlie tel un psychopathe amoureux. « N'est-elle pas jolie ? N'est-elle pas si adorable, douce ? » Comme je l’avais dit plus tôt, les rouquine n’était pas forcément ma tasse de thé, mais Charlie était mignonne. Je comprenais qu’elle plaise à mon meilleur ami et dieu merci, il n’avait pas pris une blondasse peroxydée. « Oh…J’en suis sur » Je mettais ma main sur son épaule. « T’es sûr que ça va ? » Oué, il me faisait peur là et ses grands yeux emplis d’admiration n’étaient pas en sa faveur. Depuis quand, s’extasiait-il devant une nana ?

Je m'énervais pour rien. La chaleur montait à mes joues, tout montait à mon cerveau tel un liquide bouffeur de cervelle et je ne me sentais pas super bien mais peu à peu, à force de sucer le remède de mon ami, je me sentais mieux. Cependant, j'avais eu le temps de m'énerver puis de m'extasier alors qu'il ne niait guère la beauté de ma ... j’espérais... future copine. Enfin je sais pas ! Là, sa main vint se poser sur mon épaule et il osa demander si j'allais bien. Je secouais ma tete en me rendant compte du ridicule de ma situation et tentait de tout zapper pour redébuter normalement parce que au départ, j'étais venu pour l'aider lui et il me venait à présent en aide. Zombie, je répondais : Ouais, je crois ... c'est les restes d'alcool ! Je grimaçais avant de dire : Viens ... on bouge encore, je vais pas retourner comme ça, si ? Je me grattais l'arrière de la tete, nerveux.

«Ouais, je crois ... c'est les restes d'alcool ! » Maintenant qu’il le disait, je me sentais beaucoup mieux comme si l’air frais m’avait fait du bien. « Viens ... on bouge encore, je vais pas retourner comme ça, si ? » On avait peut-être besoin d’un peu d’eau fraiche sur le visage. « On ferait peut-être mieux de se mettre de l’eau sur la tronche » Je le forçais à se retourner, alors que je me dirigeais vers les toilettes des hommes. Poussant la porte, je croisais mon regard dans le miroir et me trouvais un air blaffard. Mon dieu, on aurait dit un autre homme. Tournant le robinet, je m’aspergeais le visage d’eau froide, avant de m’essuyer avec une serviette.

Hop. Il fallait vraiment que je me soigne ou que j’arrête de boire n'importe comment ou aussi que j'apprenne à mieux connaitre mon corps car l'agitation augmentait mon taux d'alcool comme un air pris mal. Je n'avais vraiment pas de pot sur le coup et après un repenti auprès de mon meilleur ami accompagnateur, celui-ci montra un air navré sur son visage proposant alors la douche froide pour se réveiller définitivement. J’acquiesçais simplement en me dépêchant de le suivre aux toilettes. Là, on se trouvait donc devant les lavabos et on échange des regards déconfits après avoir vu nos gueules. Là, je plongeais mes mains sous l'eau, baissant mon visage et l'aspergeant. Je secouais un peu comme un chien, ouais et je me rendais compte que ça allait définitivement mieux ! Je suis désolé pour tout ça mon gars ... enfin bon tu étais pas mieux a vrai dire ! Avais-je à la fois navré et souriant.

A son tours, Emrys s’aspergeait d’eau le visage pour se raffraichir. J’espérais que cela lui fasse du bien et qu’il se réveille un peu de sa mauvaise humeur. « Je suis désolé pour tout ça mon gars ... enfin bon tu étais pas mieux a vrai dire ! » C’est vrai que je n’avais pas été mieux. « Mais moi, j’ai l’alcool euphorique ! » Aller une petite pique pour la fin. Il savait que je le taquinais. Emrys était un écrivain et ne disait-on pas, que les artistes pouvaient avoir l’alcool mauvais ? « Mais ça ta fait parler ! Ecoute, je ne veux pas m’en mêler, mais t’as l’air de vraiment tenir à cette fille…Charlie » Pourquoi ne se lançait-il pas, tout simplement ? « Alors pourquoi tu doutes ? »

Je m'excusais platement auprès de mon ami tout en me laissant bonne conscience en lui disant qu'il n'avait pas été mieux. Lui, bien sur, il voulait pas dire le contraire forcément et me laisser gagner alors un pique fut lancé et j'ouvrais les yeux, outrés. Je n'étais méchant habituellement mais surement avait-il raison alors je baisais le regard, honteux sans répondre. Là, il se tourna vers moi, sérieux, convaincu de je ne sais quoi mais vraiment, ça se voyait dans son regard. Il m'expliqua avoir vu que je tenais vraiment à Charlie et surtout, pensif, il avoua ne pas comprendre pourquoi je doutais. Passant une main dans mes cheveux ébouriffés en les coiffant doucement, je lui répondais grimaçant : Et bien, je flippe toujours et je veux pas faire du mal à une demoiselle aussi ... pure, splendide, formidable et surtout innocente ... avais-je dit comme déchiré de l'intérieur.

« Et bien, je flippe toujours et je veux pas faire du mal à une demoiselle aussi ... pure, splendide, formidable et surtout innocente ... » En me disant ses mots, j’avais l’impression qu’il plaçait Charlie sur un pied d’estale comme si, elle n’était qu’une pauvre petite créature tout droit sortie de Lourde. «Tu sais, je crois qu’elle est assez forte. J’veux dire, à mon avis, elle peut très bien se protéger toute seule » Je comprenais qu’il veuille faire attention à elle, mais à trop la protéger, elle risquait de se détourner de lui et de ne plus l’approcher. A mon avis, ce n’était surement pas ce qu’il voulait.

Je sentais que je le choquais lègèrement dans mes mots parce que surement qu'il voulait pas voir Charlie de cette façon, qu'il ne voyait pas a quel point, c'était une fille bien ! Je ne savais pas si j'avais raison en fait tout simplement. Je cherchais comment lui prouver mes dires mais ça semblait dur de le convaincre en réalité. Je l'écoutais alors, toujours bon conseillé : «Tu sais, je crois qu’elle est assez forte. J’veux dire, à mon avis, elle peut très bien se protéger toute seule » Il était beaucoup plus différent de moi dans l'approche d'une fille, je voulais souvent les protéger quoique en fait, c'était pas toujours le cas; Charlie était-elle encore plus spéciale que Grace ou Eliah l'avait été ? Alors que pourtant j'avais aimé ses filles réellement quoiqu'on en pense. Je grimaçais et tentais de me creuser la tete avant de dire : tu penses que je veux trop la protéger là ? Que je me prend trop la tete ? Avais-je dit en montrant que je me plaçais mes espoirs sur ses conseils.