WYATT & EMRYS ♣ Alors on baise plus cheri ? (A)

Je sentais que mon ami voulait vraiment m'écouter et m’épauler à fond et bien que ça me faisait plaisir, je me sentais étrangement gêné. Ça me choquait littéralement quand meme ! Il était moins proche que certains devrait l’être de moi et s'occupait beaucoup plus de se montrer présent. Je pensais à le remercier intérieurement par des regards prévenants. Il me demanda ce que je voulais dire par innocente et je soupirais, lasse de question : Je veux dire que ça se voit qu'elle n'est pas le genre de fille qui a eu 25 mecs, 25 conquêtes, qu'elle n'en a surement presque pas eu, ... et je trouve ça beau chez elle... J'étais tellement gêné. Un sourire s'afficha néanmoins en voyant son visage apparaitre dans ma tete alors qu'il me disait que je ne serais pas mauvais pour elle ; je ne veux pas lui attirer mauvaise réputation... regarde avec Charlie et regarde Cambridge secret, tu l'as lu ..regarde ce qu'ils y disent ! Il fallait dire que j'étais souvent une des premières victimes.

« Je veux dire que ça se voit qu'elle n'est pas le genre de fille qui a eu 25 mecs, 25 conquêtes, qu'elle n'en a surement presque pas eu, ... et je trouve ça beau chez elle... » Dans un sens, elle ressemblait un peu à Torrey là-dessus. « C’est une bonne chose, donc, mais concrètement, tu comptes ne rien faire ? » Emrys pourrait être une bonne chose pour elle, tout comme elle pourrait être une bonne chose pour lui. « je ne veux pas lui attirer mauvaise réputation... regarde avec Charlie et regarde Cambridge secret, tu l'as lu ..regarde ce qu'ils y disent ! » Je levais les yeux au ciel, car j’étais agacé par ce Cambridge secret. « Tu ne vas pas me dire, que tu prends en considération ses ragots ?! Laisse tomber, ce journal, c’est qu’une fouille merde ! Tu t’en fou de ce qu’ils disent. L’important, c’est ce que tu vas faire ! »

Il avait l'air vraiment attentif à tous ce que je lui disais et je trouvais ça réellement sympathique comme toujours de vouloir m'écouter et me guider. Il se posait des questions sur ma relation avec Charlie et je le sentais à fond pour me mettre avec elle. « C’est une bonne chose, donc, mais concrètement, tu comptes ne rien faire ? » Je grimaçais parce que je me demandais justement cela, je ne savais pas vraiment ce que je voulais là dessus, prenant mes mains pour les foutre sur ma tete. Je me prenais bien trop le chou et en parlant de ça, outré, Wyatt n'était pas bien heureux de ma prise en compte du journal de pouf qui parlait tout le temps de moi alors je répondais enfin : Ouais, mais ce journal est lu par tous ... il faut le dire et je suis tout le temps dedans quoi comme un objet de foire putain ! Dis-je en m'énervant lègèrement montrant que ça me saoulait. Le truc c'est que j'ai envie de l'avoir près de moi car elle me rend meilleure mais je flippe trop et je veux pas l'entrainer dans une merde sans fin ! Mes mains sur mes joues, je m'appuyais sur mes genoux.

« Ouais, mais ce journal est lu par tous ... il faut le dire et je suis tout le temps dedans quoi comme un objet de foire putain ! » Ce journal c’était clairement de la merde. Il ne fallait pas faire attention à ce qu’il raconter. « Le truc c'est que j'ai envie de l'avoir près de moi car elle me rend meilleure mais je flippe trop et je veux pas l'entrainer dans une merde sans fin ! » Je comprenais un peu mieux son point de vue. Il avait juste peur qu’elle fuie à cause de tout ça. Du moins, c’était une des causes. « Si tu fais attention à ce qu’ils disent là-dedans, tu leur donne raison. Tu les laisse te pourrir la vie, alors qu’ils ne connaissent pas le vrai Emrys »

Je ne souriais pas pensant que ce truc était vraiment un torchon. Je ne comprenais pas franchement pas l'idée de faire ce truc mais du coup, ça me prenait la tete. Je voulais vraiment pas lui faire du mal à Charlie donc j'essayais d'expliquer ça tant bien que mal à Wyatt et il semblait comprendre mais voilà, il essayait lui aussi de me passer un message ; ne leur donne pas raison. Ouais bah plus facile à dire qu'à faire. Un sourire en coin, je souriais en disant ; ouais, tu as surement raison... Je grimaçais en me levant et décidais d'avancer en lui disant : Bon ça te dit, on rentre mon chat ? Dis-je en rigolant suite à l'utilisation du pseudo. Il me répondit et on s'éloigna de la place où nous nous trouvions rejoignant nos camarades.

« ouais, tu as surement raison... » Je sais qu’il n’était pas vraiment convaincu, mais c’était mieux que rien, n’est-ce pas ? « Bon ça te dit, on rentre mon chat ? » Il commençait à faire vraiment chaud et j’avais bien besoin d’un peu de fraicheur pour refroidir mon corps. « Allons-y » Je lui souriais, avant de rentrer avec lui à l’intérieur de la hutte principale.