WYATT & EMRYS ♣ Alors on baise plus cheri ? (A)

Bon clairement, c'était génial ce voyage parce qu'on avait à fond des choses formidables à vivre, terriblement dure souvent aussi mais on en sortait plus grand parce que en plus, ici, on se sentait vachement utile et on apprenait pleins de choses, on en comprenait pleins. J'étais en plus entouré d'un de mes meilleurs amis, l'autre se faisant assez invisible dans le bataillon. Je voulais partager ça avec un maximum de personnes que j'aimais et là, c'était le cas, mon frère étant là aussi. Que dire a part que c'était la perfection ? Rien. Je me retrouvais justement avec l'un de mes meilleurs potes qui devait surement encore m'en vouloir pour ne pas avoir dévoiler mon coté écrivain malgré mon rattrapage à Disney. Un coup de peigne, rien de plus, préférant rester simple ici vu que j'avais vu pas mal de choses qui faisaient prendre conscience à nouveau des choses fondamentales, je sortais rejoindre dans la belle nature du Kenya mon ami et le retrouvait solitaire, assis sur un rondin de bois qui se trouvait là. J'avais reçu un message de sa copine quelques jours plus tôt si bien que d'humeur à provoquer et charrier, je lui lançais : Bah alors bébé, on baise plus ? Je rigolais en venant m'assoir à ses cotés en tapant sur son épaule de mon poing.

Assis sur un rondin de bois, j’essayais de profiter du peu d’ombre qu’il y avait. Le rondin se trouvait près d’un arbre, qui grâce à ses branches me procurait un peu de vent frai. Oué, m’enfin ce n’était pas le luxe. J’étais heureux de ce voyage, car j’avais l’habitude de faire des trucs humanitaires. Après tout, je faisais partie de ce club à Harvard, alors cela ne me changeait pas trop. Néanmoins, la chaleur était encore plus insupportable qu’au Nouveau-Mexique. Ma peau me piquait tellement il faisait chaud. C’est la tête rejeté en arrière, les yeux fermé, qu’une voix interpellait mon attention. Bien sûr, je ne parlais pas du coup de poing qui se voulait amical ! « Bah alors bébé, on baise plus ? » What ? Quéqui dit le couillon ? J’ouvrais un œil, puis un autre. « D’quoi tu parles ? » De quoi, je baisais plus ? « Depuis quand tu t’inquiètes de savoir si je vide mes bourses ? » Bah oué quoi !

Alors que je lui demandais en quoi le bien être de mes bourses le regardaient, il pouffait de rire, perdant une claquette dans la bataille. « Bah oui, je m'inquiète de savoir si le pinceau n'est pas trop aéré ... il faut qui visite du pays notre chaton et surtout celui de ta copine ... enceinte ... hein !? » J’explosais de rire en l’entendant s’exprimer de cette façon. Il était sérieux là ? « Je comprends toujours pas en quoi ça t’importe ? » J’avais envie de rajouter : merci de me rappeler que j’allais être un père minable, car c’est ce que j’allais être clairement. « D’ailleurs…comment tu sais ça ? » Je plissais des yeux en attendant sa réponse. Pour la peine, je prenais sa tong en otage. « Je te la rendrais pas tant que tu ne me diras pas la vérité ! » Lui, il savait quelque chose que je ne savais pas. Il était bien trop renseigné pour ne rien savoir. La preuve, il avait tapé en plein dans le mille. Entre Torrey et moi ça n’allait pas fort de ce côté-là. Bien que la pauvre soit en chaleur, je n’arrivais pas à répondre correctement à ses désirs sans être en colère ou sans avoir peur de faire du mal au bébé. C’était au choix !

Il ne prenait meme pas au sérieux le petit con là ! Il se marrait clairement et nettement face à moi en plus me regardant comme si je me trouvais être un extraterrestre mais ce n'est pas le cas et j'allais lui faire comprendre qu'il pouvait se faire confiance, ne pas avoir peur, qu'il serait parfait en tant que père et qu'il pouvait donc rester avec sa copine, normal ! Pourtant, lui, rabacher que ce n'était pas mes ognons mais a partir du moment où les deux me faisaient rentrer dans les histoires, je considérais que si et là bien sur, il jouait les curieux demandant à connaitre ma source pour cela et je pensais bien qu'il s'en doutait mais ne voulant pas créer de soucis, je répondais sur le ton de l'humour tout en le voyant prendre ma chaussure et me menacer de garder en otage ma tong ; Et bien ... mon petit doigt est observateur c'est tout ! avais-je en soufflant. Je le regardais ensuite de nouveau, me tournant plus vers lui et posant un bras sur son épaule et je repris sérieusement ; je veux juste ... en gros .. que tu saches que si tu as un soucis quelconque tu dois, tu peux simplement m'en parler... je suis là, je veux pas que tu le zappes, ça tu comprends ? J'essayais juste de le faire avec humour ... dis-je souriant en grimaçant lègèrement déçu.

« Et bien ... mon petit doigt est observateur c'est tout ! » Moué, j’étais pas convaincu par sa réponse. Emrys devenait soudainement sérieux, mettant sa main sur mon épaule. « je veux juste ... en gros .. que tu saches que si tu as un soucis quelconque tu dois, tu peux simplement m'en parler... je suis là, je veux pas que tu le zappes, ça tu comprends ? J'essayais juste de le faire avec humour ... » Je ne rêvais pas, il me proposait son aide ! J’étais légèrement déstabilisé. « Heu…oué, mais ça va t’inquiète » Je tentais de sourire, mais il venait de toucher une corde sensible. Je me décalais pour lui faire de la place sur le rondin, m’exposant un peu plus aux rayons du soleil. « Disons que c’est compliqué » Je lui rendais sa tong, tout en faisant un petit commentaire. « T’as des grands panards ! » A ma façon, je tentais de changer de sujet, mais mes efforts étaient vains. Emrys savait déjà que quelque chose se passait.

Il me regardait étrangement comme si je ne proposais jamais d'aide mais clairement, je le faisais à chaque fois avec mes meilleurs amis donc j'étais quelque peu véxé sur le coup. néanmoins, je ne dis rien regardant mon pied nu. Il m'assurait que ça allait alors bon, si il le dit mais je n'appréciais pas son manque de respect envers Torrey au fond. Il m'annonça juste que c'était compliqué et je soupirais en ayant marre qu'il avoue pas que c'était lui qui rendait la chose compliqué mais d'un coté, je comprenais donc j'avouais me perdre un peu. Il me redonnait enfin ma tong en s'exclamant comme pour éviter les sujets qui fache que mes pieds étaient grand alors je rétorquais ; Mes pieds t'emmerdent de un, de deux, tu vas pas t'en tirer comme ça ... Tu peux pas la repousser comme ça par peur... sans au moins ne pas avouer à ta propre personne que tu flippes ! Dis-je avec sérieux en braquant mes yeux dans les siens.

« Mes pieds t'emmerdent de un, de deux, tu vas pas t'en tirer comme ça ... Tu peux pas la repousser comme ça par peur... sans au moins ne pas avouer à ta propre personne que tu flippes ! » Clairement, j’étais foutu. Le connaissant, il n’allait pas me laisser m’en tirer aussi facilement. Il plantait ses yeux de faucons dans les miens comme un prédateur à la recherche de la vérité. « N’importe quoi.. » Je détournais mon regard de sa personne, soupirant un bon coup. « J’te dis, c’est compliqué…Je sais pas quoi faire.. » Ce que je disais, n’était pas un mensonge. Je ne savais pas quoi faire avec Torrey, ni comment me comporter. Puis, comment est-ce que j’allais pouvoir lui faire l’amour avec un bébé dans son ventre ? Sérieusement, j’avais trop peur de lui faire du mal. J’aurais comme l’impression de me faire observer par un témoin indésirable. « Elle…fin merde…j’ai l’impression de me faire observer…j’peux pas… »

Pourquoi était-il aussi têtu ? Je ne comprenais pas trop pourquoi il ne voulait pas me comprendre, comprendre ce que je voulais dire. Je m'étais décidé à le faire parler, se rendre compte des choses pour lui et pour sa copine que j’apprécie. Et voilà qu'il niait encore me disant que je disais n'importe quoi mais je ne voulais pas lui dire qu'on stoppait la conversation parce que c'était mon ami alors je voulais l'aider, je secouais la tete, lasse qu'il n'assume pas. Il soupirait, crachouillant presque et là, je l'écoutais me dire qu'il ne savait pas quoi faire voyant sa perdition : Non tu sais mais tu veux pas le dire ... Là, il ne me regardait plus mais semblait en pleine réflexion, il me répondit : « Elle…fin merde…j’ai l’impression de me faire observer…j’peux pas… » Je ne comprenais pas ce qu'il voulait dire clairement, je tombais dans une forte réflexion. Observer ? mais observer par qui ... non, il psychotait pas pour la chose dans le ventre de sa maman, ce futur petit bout, son fils, ou sa fille ? Non quand meme pas, il faisait un blocage, j'ouvrais les yeux d’étonnement en posant ma main sur son épaule, incrédule ; tu veux dire que tu flippes de te faire voir par ton enfant pendant que vous faites l'amour ? Dis-je avant d'avoir un fou rire nerveux.

« tu veux dire que tu flippes de te faire voir par ton enfant pendant que vous faites l'amour ? » C’est sûr que dit comme ça, ça semblait être complètement idiot. Comment pouvais-je avoir peur de me faire observer, alors que le bébé était dans son ventre ? Je faisais un mouvement de main lasse. « Laisse » Je détournais mon regard, avant de reprendre d’une voix hésitante. « Fin’…quand je la pred, j’ai peur que ça soit trop porche. Tu vois c’que je veux dire ? » Autrement dit, quand on rentrait notre zguegue là-dedans, ça risquait pas de toucher la maison de l’ovule ? Non, mais sérieusement, ça faisait flipper ! « Je sais…je suis ridicule » Je me décourageais moi-même. C’était pour vous dire !