WYATT & EMRYS ♣ Alors on baise plus cheri ? (A)

Oh il me disait vraiment des trucs chelous ce petit, je l'écoutais me parler de sa Torrey qu'il avait peur de baiser pour une raison étrange. Je faisais un effort pour le comprendre mais je ne comprenais pas du tout. Je grimaçais en montrant mon inquiétude pour son cerveau endommagé à mon avis. Et il me disait d'abord d'abandonner toute compréhension avant de finalement m'expliquer crument que clairement, il avait peur que le zizi touche l'endroit où était le bébé et là ce fut le choc. Mes yeux sortaient de mes orbites choqués par ses propos et je n'en revenais pas et je ne pus qu’acquiescer en manquant de glisser du rondin tant je ne m'attendais pas à ce genre de ... conneries. Et là, il se disait clairement ridicule, j'eus un rire nerveux et dit simplement ; disons que je crois que la femme est étudiée pour que meme en cas de grossesse tu puisses y foutre ta queue ! Dis-je crument.

Voilà, j’étais ridicule ! Emrys faisait une tête étrange et me regardait comme si j’avais perdu la boule. « disons que je crois que la femme est étudiée pour que meme en cas de grossesse tu puisses y foutre ta queue ! » Oué surement, mais ça ne m’empêchait pas d’avoir peur. « J’aurais dû me taire… » Je me sentais vraiment con à ce moment-là. « C’est juste que je trouve ça étrange » Je ne pouvais pas contrôler ma libido et encore moins ma peur. Je savais que c’était irrationnel, mais c’était plus fort que moi. « T’sais aussi bien que moi, qu’on peut pas contrôler ses envies »

Je n'en croyais pas mes oreilles. Le mec, quand meme, il osait croire que sa queue pouvait toucher le foetus qui était pourtant, c'est bien connu, protéger une petite poche supra secrète et impénétrable alors là, ça me dépassait mais c'était mon meilleur, un des êtes les plus importants pour moi alors je le soutenais et tentais de ne plus rire de ce que je venais d'entendre. Un doux sourire et je l'écoute montrer sa peine face au ridicule qu'il a l'impression d’être. Mais je ne veux pas le voir ainsi et lui tape gentiment sur l'épaule en le serrant contre moi. Il m'explique alors que je dois mieux comprendre que n'importe qui qu'une envie sa se contrôle pas forcément et j’acquiesce en soupirant : Oh ouais je sais mais si tu as des envies qui risquent de lui faire mal dans ce cas, quitte là et va faire d'autres filles comme ça tu verras qu'elle te manquera et tu arrêtera de lui faire du mal alors que ce n'est pas toi mon cher ami ... on le sait tous les deux, t'es pas ce que tu es entrain de devenir ! Je le regardais avec tant de gentillesse, tant d'envie de l'aider.

Emrys me prenait dans ses bras et je jurerais avoir entendu la musique des feux de l’amour. « Oh ouais je sais mais si tu as des envies qui risquent de lui faire mal dans ce cas, quitte là et va faire d'autres filles comme ça tu verras qu'elle te manquera et tu arrêtera de lui faire du mal alors que ce n'est pas toi mon cher ami ... on le sait tous les deux, t'es pas ce que tu es entrain de devenir ! » De quoi parlait-il ? Je devais vraiment quelqu’un d’autre ? « C’est elle qui est venu se plaindre ? » A présent, tout ce mettait en place dans ma tête. Etrangement, je me sentis agacer. « C’est bien ça ?! » Qu’il ne me mente pas. Je me relevais du rondin, m’éloignant de mon meilleur ami pour inspirer un bon coup. Depuis quand ce plaignait-elle de cette manière et surtout à un de mes meilleurs amis ?!

Oups ! J'aurais surement pas du le formuler comme ça. Enfin peu importe ! J'essayais de l'aider c'est tout alors fallait pas qui prenne les choses ainsi quoi. Je sentis que j'allais passer un sale quart d'heure qu'il comprenait que j'en étais pas venu à ça tout seul et clairement, je me demandais si j'avais pas fait une connerie en tentant de l'aider. Je l'écoutais alors me demander si sa copine était venu se plaindre et je portais ma main à mon front, navré qu'il s’intéresse plus à ça qu'à son soucis de couple. Là, je ne répondais rien cherchant une feinte pour la sauver en quelques sortes, il me demandait de ne pas mentir mais là, il se levait, je sentais qu'il s'énervait. Je le regardais, incrédule. Il s'éloignait et je le sentais entrain de pester. Je ne savais pas quoi répondre mais je devais faire quelques choses alors je mettais ma tete entre mes mains et me décidais à lui dire : elle ne s'est pas plainte ... je lui ai demandé de me parler ... elle n'a émit que son ressenti alors le prend pas ainsi ! Dis-je nerveusement.

« elle ne s'est pas plainte ... je lui ai demandé de me parler ... elle n'a émit que son ressenti alors le prend pas ainsi ! » Toujours est-il qu’elle avait trouvé le moyen de le raconter à un de mes meilleurs amis, alors que je n’avais encore pas eu le temps de lui dire. « Si tu le dis…. » J’étais vraiment trop sur les nerfs, mais je ne pouvais pas m’en empêcher. Lorsqu’on me parlait de ce qui se passait dans mon couple, ça me mettait hors de moi. « Elle t’a dit quoi d’autre ? » demandais-je d’une voix plus douce et moins agressive. J’avais au moins le droit de savoir cela. Me tournant vers lui, je restais debout, attendant une réponse de sa part. Qu’il ne pense pas que j’étais énervé après lui. En réalité, c’était contre moi que j’étais en colère, mais il fallait bien que je trouve un autre coupable, non ? N’était-ce pas là, la complexité de l’humanité ?

Je le trouvais tout de meme bien sur le nerf face à ce qu'aurait pu dire sa copine. Ne me faisait-il pas confiance ? Je n'allais pas le raconter à qui que ce soit, je l'utilisais que dans une optique : l'aider. Je ne comprenais pas son soucis avec ça forcément mais ce n'est pas grave, j'essayais de le calmer mais il niait mes paroles déjà, en émettant la possibilité que j'ai pu mentir sur ce qu'elle me disait et là, il poursuivait, ruminant, je le sentais. « Elle t’a dit quoi d’autre ? » Et là, il se tournait me montrant un visage qui ne faisait que confirmer son énervement vis à vis de cette histoire et je ne savais guère quoi dire de plus pour lui expliquer surtout qu'elle avait surtout dit ça quoi. Elle n'avait pas dit grand chose d'autres et puis vu ce qu'il faisait, le peu d'effort, je m'énervais aussi alors sans m'en rendre compte, je lui parlais assez nerveusement, promptement : Ouais, bah je viens te dire ce qu'elle a dit et c'est tout ... Tu veux pas qu'elle en parle a ton pote, ton soi disant meilleur pote mais je suis un étranger ou quoi ? Je viens t'en parler pour t'aider voilà comment tu le prends ... avais-je dit presque en boudant.

« Ouais, bah je viens te dire ce qu'elle a dit et c'est tout ... Tu veux pas qu'elle en parle a ton pote, ton soi-disant meilleur pote mais je suis un étranger ou quoi ? Je viens t'en parler pour t'aider voilà comment tu le prends ... » Il n’avait pas tort. Seulement, c’était difficile pour moi. C’était avouer concrètement mes problèmes de couple ou du moins, mes problèmes depuis qu’elle était enceinte. Soupirant, je revenais m’assoir près de mon meilleur ami. « C’est juste que…c’est dur d’admettre que ça ne va pas » J’avais été tellement heureux avec elle, que cette situation me paraissait invraisemblable. Le pire, c’est que cela venait de ma personne et non de la sienne. C’était ça le plus dur : réaliser qu’on était le seul fautive de notre propre mal être.

Je m'énervais enfin parce que je ne comprenais pas son raisonnement ni son mécontentement car on savait tous les deux qu'elle lui avait fait comprendre que ça allait pas et il faisait rien donc elle s'était confiée à la personne qui s'était intéressée alors pourquoi lui en vouloir là ? Il ne semblait pas comprendre mais bon tant pis là ça me saoulait. Je m'attendais aux cris, à l'engueulade pourtant il reconnut ces tords mais surtout ce qui empêchait sa compréhension : il avait du mal à admettre les choses qui n'allaient pas ... En fait, il avait du mal à admettre que ça allait mal et je le voyais si mal que ça me fendait le cœur surtout qu'il venait se poser comme une masse à mes cotés, désespéré. Je souriais un instant, sourire en coin avant de dire : mon biquet, tu dois pas avoir peur d'admettre que ça va pas parce que c'est con de la laisser comme ça ... C'est pire ! Je frottais doucement dans son dos faisant des cercles.

«mon biquet, tu dois pas avoir peur d'admettre que ça va pas parce que c'est con de la laisser comme ça ... C'est pire ! » D’ordinaire, son petit surnom m’aurait arraché une petite réplique, mais pas ce soir. Non, ce soir, je ressemblais à une loque désespérée. « Je sais, mais c’est plus fort que moi…J’ai l’impression de suffoquer » Je n’avais pas d’autre mot pour décrire ce que je ressentais. J’avais accepté qu’elle est cet enfant, mais cela ne m’empêchait pas d’avoir la sensation que l’on m’étouffe. J’étais coincé dans une pièce close comme un claustrophobe et je n’arrivais pas à y voir l’issue. « ça va passer. Je crois qu’il me faut juste du temps. » disais-je en me redressant.