Je prenais un malin plaisir de la faire se languir de ma personne. Alors que je jouais avec les zones les plus érogènes de son corps, elle retrouvait sa voix. « Wyatt… » Intérieurement, je jubilais. « Prend moi… » J’avais gagné. Je relevais mon visage vers elle, avant de lui répondre d’une voix autoritaire : « Tais-toi » Je continuais ma terrible torture, retardant sa demande. Son corps était brulant et elle semblait être sur le point de céder à mes attentes. Je refusais de la toucher plus de peur de faire mal au bébé qu’elle portait, mais est-ce que cela allait l’atteindre ? Elle devait être à trois mois de grosses. Il prenait donc peu de place, non ? Arrêtant tout mouvement, je retenais mon souffle durant une fraction de seconde. Elle ne le savait pas, mais je me retenais de ne pas fuir. Passant une de mes mains sous sa taille, je la forçais à se retourner. Une fois qu’elle le fit, de cette même main, je faisais une légère pression pour qu’elle relève légèrement son postérieur. Retirant mon boxer, je regardais son magnifique corps. Elle m’était totalement offerte. Elle voulait tellement me sentir en elle, qu’elle était prête à n’importe quoi. Complètement soumise. Caressant ma verge, je me rapprochais d’elle et doucement, je la pénétrais. Au début, je n’osais pas trop y aller fort. J’avais encore peur de lui faire du mal. Seulement, je n’avais pas prévu le désir sombre qui s’emparait de mon être. D’un premier coup de rein, je rentrais poussais d’un coup sec. Sentant sa chaude intimité entourée mon sexe, je fus pris d’un plaisir sourd. Je refusais de gémir, car je ne voulais pas qu’elle l’entende. C’était ma punition. De là commençait les vas-et-viens. J’y allais de plus en plus fort, la labourant de coup de reins.
Allez savoir si mes supplications allaient fonctionner, mais je ne pouvais plus retenir ces paroles. Je voulais vraiment qu’il me prenne, je n’en pouvais plus. Sa tête se releva vers moi et son visage s’illumina. « Tais-toi » J’aurais voulu sourire, mais j’avais peur de gâcher le moment alors je me contentai de me mordiller encore plus la lèvre. Il cessa tout mouvement et je le regardai en silence, attendant la suite avec impatience. Mon intimité pulsait de désir et mon corps tremblait d’anticipation. Finalement, une de ses mains passa sous ma taille pour m’inciter à me retourner. Je suivis docilement ses gestes, m’agenouillant dos à lui et relevant les fesses lorsqu’il pressa un peu pour me faire bouger à sa guise. J’attendis ensuite impatiemment, bougeant un peu les fesses pour l’inviter à la suite. Lorsqu’enfin il me pénétra, je cru m’écrouler sous mon propre poids. C’était si bon, si doux…. Et vlan! Il accéléra considérablement la cadence, m’arrachant un nouveau cri. Un cri de plaisir, mais aussi de satisfaction et de soulagement. J’avais maintenant la preuve formelle qu’il m’aimait toujours et que je lui faisais toujours autant d’effet. J’avais eu tellement peur ces derniers temps. J’avais cru que plus jamais il ne poserait les mains sur moi. Que plus jamais je n’aurais droit à ce genre de traitement de sa part. Je me redressai sur mes genoux, appuyant mon dos contre le torse de Wyatt en tournant la tête vers lui et en me tenant sur son corps, les mains posés sur ses fesses bien dures, sentant ses muscles se contracter sous sa peau tendue par l’effort. Sans même le voir je savais à quel point il était sexy et ô combien j’avais envie de lui.
Je la labourais de coup, la remplissant pleinement. A chaque coup de rein, j’y allais un peu plus fort. Me surprenant, Torrey se relevait, plaquant son corps contre le mien. Dans cette position, j’avais une vue magnifique sur sa chute de rein. Je glissais une main jusqu’à sa poitrine pour la caresser avec douceur. Puis, je remontais jusqu’à son cou et enfin, je caressais sa nuque. Je lui laissais croire que j’agirais avec douceur, mais tout cela n’était qu’illusion. Lui maintenant fermement la nuque, je la forçais à s’abaisser. Cette fois-ci, je l’allongeais de tout son long. Dos à moi, je me penchais en avant et remontais ses mains sur les draps. Je les bloquais avec la force de mes mains. Y prenant tout mon appuie, je continuais de la labourer toujours aussi fort. Je sentais le plaisir monter en moi comme une bombe sur le point d’exploser. Certes, je lui faisais l’amour, mais pour la première fois, je ne pensais pas à elle. Non, je pensais qu’à mon plaisir personnel. Inconsciemment, je me vengeais de notre situation et de cette distance que j’instaurais entre nous.
Toujours plus vif dans ses mouvements de reins, Wyatt me pilonnait d’une façon telle que j’avais du mal à rester debout. Sa main glissa sur ma poitrine, remontant vers mon cou et ma nuque. Je frissonnai à chaque mouvement qu’il faisait. J’adorais qu’il me touche. Peu importe où et comment, je voulais simplement sentir ses mains partout sur moi. Néanmoins, je ne m’attendais pas à la suite. Lorsqu’il me poussa vers l’avant, je m’écrasai sur le matelas et il releva rapidement mes deux mains au-dessus de ma tête, les plaquant sur le lit devant moi. Sans un mot, je tressaillis de plaisir, c’était encore mieux que ce que j’avais pu imaginer. Cette position était si intense, je ne pouvais que m’en trouver à mon avantage, le visage contre le matelas, au moins je pouvais crier à ma guise sans alerter un Winthrop qui serait rentré de la vente de charité. Ainsi positionné, Wyatt touchait directement mon point g et m’entrainait toujours plus haut vers le septième ciel. J’étais totalement soumise, complètement sienne et je n’espérais qu’une chose : qu’il y prenne plaisir. Qu’il m’aime et qu’il aime me faire l’amour. Qu’il prenne son pied tout autant que moi. J’aurais voulu le regarder dans les yeux à cet instant précis, me plonger dans son regard et lui dire combien je l’aimais. Mais chaque chose en son temps. Pour l’heure, je me contentais de bouger légèrement les fesses, me cambrant juste assez pour faciliter ses mouvements et de gémir comme jamais je n’avais gémis auparavant.
Continuant de prendre mon plaisir, les jouissements de Torrey me prirent de court. Même si le son était amoindris à cause du matelas, ça n’enlevait pas toute l’excitation que cela me procurais. Continuant notre danse effrontée, je sentis le mouvement de ses hanches. Mes derniers coups de reins furent plus puissants que les précédents. Le plaisir au fond de moi était sur le point d’exploser. Ne me retenant plus, je fus submergé par une vague de plaisir. Je serrais les dents pour ne pas crier. J’étais trop en colère pour lui donner cette satisfaction. A présent, je ne savais plus pourquoi, je lui en voulais, mais c’était toujours là. Dans un dernier coup, je me déversais en elle, avant de m’écrouler de tout mon poids sur elle. Je mis plusieurs secondes à me rendre compte que je l’écrasais. Me décalant sur le côté, je m’allongeais, fixant le plafond d’un regard vide. Plongé encore dans cette plénitude d’après sexe, je ne réagissais pas tout de suite. Je ne prenais même pas la peine de me tourner vers elle. Si je le faisais, la culpabilité m’envahirait et je ne le voulais pas. Après ce que je venais de faire, elle ne voudrait surement plus me voir. Du moins, pas pour la soirée.
Wyatt accéléra encore un peu ce qui me laissa croire qu’il était sur le point d’atteindre son orgasme. Étrangement, il n’émettait pas un son. Peut-être s’inquiétait-il qu’on ne l’entende quelque part ailleurs dans la maison. Peu importe, je savais au tremblement de son corps cotre le mien qu’il avait du plaisir. Je me concentrai donc sur ses gestes pour atteindre le summum en même temps que lui. Je poussai un ultime cri étouffé par les couvertures avant qu’il ne se laisse retomber sur moi. Il y mettait tout son poids, mais je n’en avais rien à faire. Au moins, comme ça, il était tout contre moi. J’esquissai un sourire stupide, tentant de reprendre une respiration normale. Puis, il se décala pour se coucher à côté. Je tournai légèrement la tête vers lui, il fixait le plafond. Qu’est-ce qui n’allait pas? Il aurait préféré que je lui fasse quelque chose moi aussi? Je me retournai lentement sur le côté avant de me coller doucement contre lui. Une jambe contre la sienne et un bras par-dessus le siens, rien de plus comme je n’osais pas trop le déranger. J’appuyai mon front contre son épaule avec un petit sourire. « Je t’aime.. »
Reprenant mon souffle, je fixais le plafond comme si j’y voyais quelque chose de captivant. En réalité, je fuyais le regard de Torrey. Peu après, elle venait se blottir contre moi, me laissant entendre les mots que j’affectionnais d’ordinaire : « Je t’aime.. » Je restais sans voix, ne sachant pas trop quoi dire. Comment pouvait-elle m’aimer, après ce que je venais de lui faire subir. A croire que cela importait peu pour elle, tant que je lui donnais ce qu’elle me réclamait. En guise de réponse, je passais mon bras autours d’elle, caressant du bout des doigts la peau de son bras à elle. Je restais dans cette position plusieurs minutes, sans pour autant lui répondre. Enfin, je brisais le silence. « C’est quand que tu as rendez-vous pour une écho ? » Ce n’était pas le genre de conversation que l’on devrait avoir après avoir fait l’amour. Seulement, cela me permettais de fuir un échange plus sérieux et puis, j’étais curieux d’en savoir un peu plus sur sa grossesse. « Au fait, j’ai demandé à Théo d’être le parrain… »
Je dis à Wyatt que je l’aimais et mes paroles flottèrent dans l’air autour de nous. Il ne répondit pas. Pas même au bout de plusieurs minutes. Il passa simplement le bras autour de moi pour caresser doucement ma peau. Je ne le relançai pas, jugeant qu’il avait déjà fait des progrès énormes. Puis, sa voix s’éleva entre nous et je l’écoutai avec toute l’attention du monde. « C’est quand que tu as rendez-vous pour une écho ? » Seigneur.. je n’aurais pas cru qu’il pose la question un jour. J’avais pratiquement pris pour acquis que j’irais seule ou alors je demanderais à Leyna. « Il faudrait que je prenne rendez-vous prochainement pour m’assurer que tout va bien avec le bébé… » Il est vrai que je n’avais pas encore prit de rendez-vous, mais ça me foutait un peu la trouille. Je n’osais pas demander à Wyatt s’il voulait m’accompagner, je préférais qu’il se manifeste de son propre chef. « Au fait, j’ai demandé à Théo d’être le parrain… » Je levai rapidement les yeux vers lui. Oh bah tient, c’est sympa de me demander mon avis! J’avais envie de rire, mais j’avais peur de l’offenser. « Oh… Eh bah, tant mieux. Il a accepté? » D’ailleurs, il faudrait bien lui trouver une marraine aussi… J’avais depuis longtemps pensé à Leyna, mais je ne savais pas ce que Wyatt en penserait. Je ne voyais pas pourquoi il refuserait, mais tout de même. « Que dirais-tu de Leyna pour la marraine? »
« Il faudrait que je prenne rendez-vous prochainement pour m’assurer que tout va bien avec le bébé… » Nous n’avions pas eu l’occasion de parler des échographies. Aussi, elle ne m’avait jamais demandé de l’accompagner quelque part et j’avais supposé qu’elle n’avait pas encore pris de rendez-vous. « Tu veux que je t’accompagne ou …. ? » Ma phrase restait en suspens. Je préférais changer de sujet et lui dire que j’avais choisis Théo en parrain. « Oh… Eh bah, tant mieux. Il a accepté? » ça n’avait pas l’air de lui faire plaisir. « Oui, il a accepté. A moins que tu voyais quelqu’un d’autre ? » Je lui laissais le choix de la marraine, mais j’avais déjà des doutes sur la personne à laquelle, elle avait pensé. « Que dirais-tu de Leyna pour la marraine? » Bingo. « J’avais aussi pensé à elle. Donc, on est d’accord ? »
« Tu veux que je t’accompagne ou …. ? » Il ne m’avait pas laissé le loisir de lui répondre, enchainant tout de suite en disant qu’il avait demandé à Théo d’être le parrain. Ce à quoi je lui avais donc demandé s’il était d’accord. « Oui, il a accepté. A moins que tu voyais quelqu’un d’autre ? » Je secouai la tête, un léger sourire étirant mes lèvres. « Non, c’est parfait. Ça me convient parfaitement. » Théo était son meilleur ami en plus d’être un bon ami à moi alors je n’y voyais aucun inconvénient. Disons juste qu’il m’avait prise de cours et que je ne m’attendais pas à ce qu’il trouve si rapidement quelqu’un pour combler ce rôle même si la personne s’imposait. Je lui proposai donc celle qui, pour moi, devait être la marraine; Leyna. « J’avais aussi pensé à elle. Donc, on est d’accord ? » Je souris à nouveau, contente qu’on s’entende si bien cette fois. « Oui, on est d’accord! » Je fermai les yeux un instant, profitant de la chaleur de son torse près de mon corps avant de me risquer sur un terrain glissant. « Pour revenir à ta question… j’aimerais beaucoup que tu m’accompagnes juste.. je ne veux t’obliger à rien Wyatt. »