(+ Caleb) sus au problème ! ~ flashforward

Thaïs préférait mille fois se concentrer sur le côté positif des choses plutôt que sur de la rancœur, qui n’avait aucun bénéfice et permettait juste de se déchirer plus profondément encore. « Une lune de miel attachés ? Oh mais moi je suis pour, mais on a déjà eut notre lune de miel amour de ma vie… » fit-elle remarquer en papillonnant des yeux même si l’irlandaise ne serait pas contre en avoir une deuxième, bien au contraire ! Surtout pas alors qu’il taquinait ainsi sa chute de reins n’en demandant pas tant, la faisant frissonner violemment au passage. « Caleb Weyss, tu es un démon ! »

« Ah bon ? Je dois avoir un problème de mémoire, je m’en souviens plus… Je crois qu’il va falloir en revivre une nouvelle alors… » rigolais-je doucement tandis que mes mains continuaient de masser la chute de ses reins pour mieux déborder sur son magnifique séant. « Quoi ? J’ai absolument rien fait de pervers… Je te masse mon cœur » protestais-je dans la plus grande expression de l’innocence incarnée alors que je poursuivais mon massage sur ses cuisses.

« Oh mais tu sais, moi je fais rapidement un sac et on part où tu veux quand tu veux amour de ma vie ! » s’exclama-t-elle non sans esquisser un petit rire taquin. Thaïs avait hâte de voir jusqu’où Caleb serait capable d’aller pour cette fameuse lune de miel second édition et pour le coup elle avait grande hâte, même si les attentions de Caleb avaient une fâcheuse tendance à lui court-circuiter le cerveau. « Ce n’est pas pervers mais tu es une tentation à toi tout seul, heureusement que je ne te regarde pas, je peux encore résister un tantinet ! »

« Et on fait quoi des jumeaux ? » lui demandais-je amusé de la voir prête à démarrer au quart de tour. Nous ne pouvions pas partir pour le moment mais qui sait, nous avions toute la vie devant nous pour vivre cette lune de miel. « Ah bon ? C’est idiot parce que j’allais te demander de te retourner pour pouvoir poursuivre mon massage. C’est vrai, il faut que je te détende complétemeeeent si je veux que tu ne souffres pas les jours prochains »lâchais-je avec délectation, bien décidé à la pousser dans ces derniers retranchements. « Cela te dérange pas que j’enlève le peignoir ? Non parce qu’il faut chaud dans la chambre »

« Tu sais que si j’appelle mon père en lui demandant de les garder quelques jours il va rappliquer dans la seconde ? » lança-t-elle d’un ton parfaitement sérieux car en la matière, il n’y avait pas meilleur grand père gâteau que son papounet chéri ! « C’est ça, prends-moi pour une truffe espèce de vil manipulateur ! » fit-elle avant de se retourner non souplesse et grâce, lui arrachant limite son peignoir pour mieux s’allonger, mains derrière la tête, comme si de rien n’était. « Ton peignoir n’est officiellement plus un problème ! »

« Et après, c’est moi la tentation de notre couple ? » rigolais-je tandis que je sentais gros son appel du pied. « On s’offre le week-end prochain, ton père a des jumeaux aussi donc laisse lui le temps de s’organiser avec Anna, impatiente va » continuais-je de rigoler avant qu’elle ne m’arrache presque mon peignoir. « Je vois ça… »souriais-je avant de grimper sur le lit, la forçant à écarter les jambes pour que je vienne m’agenouiller entre elle, massant son ventre en remontant vers sa poitrine sans jamais l’effleurer une seule seconde.

« Tu vas limite me faire passer pour une égoïste… » marmonna-t-elle en rougissant, un peu trop emportée par la tentation. A sa décharge, après toute la panique qu’elle avait ressentie lors de ces dernières semaines, Thaïs avait des circonstances atténuantes. Elle avait longtemps pensé que Caleb ne la désirait plus après tout ! « Il faudra que tu m’expliques pourquoi tu n’as pas devenu masseur… oh moi je sais ! J’aurais eu envie de tuer toutes tes belles clientes ! » sourit-elle avant que ses frissons ne laissent bientôt la place à de petits gémissements qu’elle tentait de contrôler non sans mal.

« Oh non chérie… j’ai tout autant envie que toi » la rassurais-je tandis qu’elle m’arrachait encore un rire. « Cette carrière ne m’a jamais tenté non plus » rétorquais-je en haussant les épaules. Déjà que la personne qui m’avait enseigné le massage avait failli me traumatiser à vie des femmes, je crois qu’il était plus sage que je me contente de la mienne et c’est ce que je fis. Mes mains vinrent prendre en coupe sa poitrine, massant ses seins non sans me repaitre de ses gémissements qui commencèrent doucement mais sûrement à réveiller une certaine partie de mon anatomie.

« J’espère bien qu’elle ne t’attire pas car je suis tout à fait capable de mettre ma menace à exécution tu sais ! » avait-elle répondit en riant à son tour, non sans se laisser gagner par les multiples sensations apportées par le massage on ne peut plus efficace de Caleb. Le moins que l’on puisse dire, c’est que bientôt, leur chambre fut le témoin le plus illustre de leurs ébats les plus passionnés.