(+ Caleb) sus au problème ! ~ flashforward

Thaïs esquissa un petit sourire amusé alors que Caleb avouait que la séduire était effectivement dans ses cordes. « Comment tu as deviné qu’il s’agissait de l’idée de Mina ?? » lui demanda-t-elle néanmoins, les yeux écarquillés de surprise. En même temps, c’était une excellente idée puisqu’elle avait marché… « Une semaine rien qu’à moi ? Tu sais que je risque d’y prendre goût ? » fit-elle avant de l’embrasser tendrement, l’incitant à se lever du bain en même temps qu’elle pour mieux le sécher et lui enfiler un peignoir. « Va m’attendre dans le lit mauvaise troupe ! On va parler de cette fameuse semaine… » murmura-t-elle mais à peine avaient-ils posé un pied en dehors de la salle de bain que le téléphone fixe sonnait pour mieux laisser entendre la voix d’Isobel, proposant à Caleb de sortir le lendemain… chose qui fit évidemment soupirer Thaïs au passage.

« Une intuition mais surtout, tu n’es pas du genre à avoir ce genre de plan en tête. Non, en règle général, tu te punis plus que tu ne me punis alors je me suis dit que tu n’étais pas derrière ce plan » haussais-je les épaules. Thaïs était plutôt du genre à m’envoyer dans le canapé plutôt que de me faire savoir qu’elle allait voir d’autres hommes. « C’est fait pour… une semaine rien que pour toi, je pense que c’est un bon début pour me faire pardonner non ? » lui répondis-je non sans lui voler un baiser au passage. « A vos ordres mon capitaine » m’exclamais-je quand elle m’ordonna de retourner dans notre lit quand le téléphone sonna. C’était ma jumelle me proposant de sortir avec elle le lendemain. « Désolé sœurette mais je vais être longuement indisponible… Je m’occupe de ma femme ! » lui dis-je avant de raccrocher sans autres mots pour mieux attraper ma femme au passage. « Je t’ai dit… toute une semaine »

Thaïs soupirait déjà à l’idée que la jumelle de Caleb soit capable de lui faire rompre sa promesse en une proposition mais contre toute attente, l’allemand de son cœur la rattrapa bientôt après avoir raccroché. « Tu sais qu’à la fin de cette semaine je risque d’avoir envie de te menotter une nouvelle fois à moi pour que ça continue ? » fit-elle en l’embrassant langoureusement, non sans entourer son cou de ses bras. « Ceci dit pour une fois tu aurais mérité que je sois vraiment derrière ce plan pour te punir vilaine troupe ! »

Je sentais bien que ce coup de téléphone allait agir comme un test mais la leçon de ce soir était suffisante pour que je décline l’offre de ma sœur. J’adorais Isobel mais je ne voulais pas risquer mon mariage pour elle car j’aimais bien trop ma femme pour cela. « Menottes moi dans ces cas-là » lui souriais-je tout en reculant vers la chambre où je comptais bien poursuivre mon massage. « Je sais et je suis heureux que l’idée ne vienne pas de toi, je peux te l’assurer »répondis-je en gardant mes bras autour de sa taille. « Allez, dis toi que tu as un homme à ton servir pour toute une semaine… tes désirs seront des ordres »

« Fais attention tu sais que j’en suis capable » le menaça-t-elle faussement avant de se laisser délicieusement entourer de ses bras puissants et protecteurs, lui ayant tant manqué dernièrement. A partir de là, toutes les idées les plus folles lui passèrent par l’esprit mais elle laissa quelques secondes de silence les entourer avant même de reprendre la parole. « Tu n’aimerais pas que je sois sadique ? C’est étonnant ça… je te rassure je n’ai pas l’intention de changer. Ceci dit c’est dur de choisir quoi faire en premier… d’un côté je peux te demander de m’offrir tout le plaisir du monde, d’un autre de me chanter la sérénade, de me faire le plus délicieux plat, de m’émerveiller devant un striptease de folie, de réaliser un de mes fantasmes, d’agrandir notre famille… et si tu me surprenais tiens ? »

« J’ai envie de dire, même pas peur » lui souriais-je face à cette menace qui semblait pour le moins inoffensive –du moins, je ne serais pas le premier à me plaindre d’être à nouveau attaché à elle. Je la laissais donc m’exposer tous les projets qu’elle avait pour notre couple et je fus tenté de lui dire que nous pourrions tout faire cette semaine. « Te surprendre ? Je pense déjà que je pourrais finir par détendre totalement tes muscles par un message. Je crois que nous allons laisser ton corps se remettre avant de songer de remettre le couvert » plaisantais-je en déposant un baiser sur son front, lui ôtant son peignoir. « Va t’allonger sur le ventre chaton, je m’occupe du reste »

« Oh je sais ! Tu avais parfaitement assuré la première fois que nous avons été attachés… » fit-elle d’une voix douce avant de frissonner et de lâcher un petit cri de surprise alors qu’il venait de lui ôter son peignoir. « Bien chef ! » répliqua-t-elle en ronronnant littéralement pour mieux s’allonger délicatement sur le lit, offrant au regard de Caleb toute la beauté de sa plastique tandis qu’elle jouait souplement avec ses pieds. « Je crois que je vais définitivement adorer que tu prennes soin de moi… mais viens vite ou je vais me frigorifier ! »

« C’est le but, je veux te faire oublier ces dernières semaines en te prouvant que je peux être au bon mari de temps en temps » répondis-je avant de sortir de la table de nuit, une lotion que nous utilisions beaucoup lors de nos massages. Elle avait le mérite d’être comestible bien qu’aujourd’hui, j’escomptais surtout à la détendre. « C’est idiot mais des fois, cela me manque de ne plus être attaché à toi. Bon c’est sûr qu’il n’y avait pas que des avantages mais c’était sympa » avouais-je tandis que je massais ses épaules.

« Mais tu es un bon mari Caleb, ce n’était qu’un accident de parcours, tous les couples en ont » minimisa-t-elle leurs semaines en berne, comme elle avait toujours l’habitude de le faire en cas de problème. A croire que Thaïs soit définitivement la personne la moins rancunière de toute la planète. « Serait-ce une presque invitation ? Non parce que ça y ressemble… non d’un chien mon ange tu es définitivement doué de tes mains ! »

« On va dire ça… » balayais-je sa réponse d’un haussement des épaules. Heureusement que j’étais rancunier envers ma propre personne sinon, Thaïs m’accorderait toujours le bon dieu sans confession. « Qui sait… cela pourrait être intéressant de faire une lune de miel attaché l’un à l’autre ? Surtout que cette fois-ci, je ne serais pas avec le bras dans le plâtre » plaisantais-je tandis que mes mains glissaient le long de son dos jusqu’à sa chute de rein. « Je suis doué qu’avec mes mains ? » la taquinai-je ensuite.