OLIVER&JACKIE. la folie s'empare de nouuuus.

Il prennait ça comme un jeu. Elle avait dit qu’elle ne craquerait pas? Tant pis, il y arriverait. Il enleva son tee-shirt et alla s’asseoir sur son fauteuil à lui dans le salon. Il était carrément sexy, il le savait, et il savait qu’elle ne tiendrait pas longtemps avant de l’embrasser, parce que quand Oliver porte pas de Tee-shirt, il est irrésistible.

Jackie fut d’autant plus outrée lorsqu’elle vu que le jeune homme la suivit jusqu’au salon et qu’en plus, il avait retiré son tee-shirt. Non mais, WTF. J’croyais que tu voulais t’habiller tout à l’heure ? Elle allait rajouter qu’il avait un putain d’esprit de contradiction, mais elle se serait pris une réflexion en pleine tronche car elle aussi elle l’avait avec lui. Tu m’as tellement saoulé pour que j’te laisse, et maintenant tu m’suis ? C’est quoi ton problème avec moi ? dit-elle en roulant des yeux, se levant pour rejoindre la petite salle de musique. Elle ramassa les deux baguettes avant de s’assoir sur le siège derrière la batterie et croiser ses jambes, attendant. Attendant quoi ? Que le temps passe peut-être, Sasha, ou que son coloc’ viennent encore lui casser les pieds.

Il la regarda et ria. « Je pense que c’est hyper mal venu de la part d’une fille qui ne voulait pas que je l’embrasse, mais qui elle, se permet de le faire. » Elle partit du salon, alors il attendit trente seconde et partit s’habiller dans sa chambre. L’avantage de cette appart, c’est que pour aller jusqu’à son petit bout d’appart à lui, il devait passer devant la salle de musique, qui n’avait plus de porte depuis que lui et Enzo l’avaient cassé quand ils étaient bourrés. Il passa lentement, sans la regarder, en sachant très bien qu’elle le matait. Il alla s’habiller et repassa devant la salle au ralenti pour aller dans le salon. C’était plus qu’une question de temps avant qu’elle ne revienne l’emmerder.

Il se permettait de la faire languir, passant aussi vite qu’un escargot devant la salle de musique, torse poil. C’était même pas humain de faire ça. Il repassa, cette fois-ci vêtu d’un tee-shirt. Repasse une fois devant cette salle et j’te lance ta baguette ! grogna-t-elle du haut de son tabouret, levant son bras avec l’une des baguettes, prête à mettre sa menace à exécution.

Quand il l’entendit crier, il ne put s’empêcher de rire, tant c’était ridicule. Elle n’arriverai jamais à lui faire de mal avec une baguette de batterie! Mais pourtant, rien que pour la faire chier, il repassa trèèèèèès lentement, en riant. « Oh lala! je suis devant la porte et j’ai trèèèès peur de toi, jackie l’inconnue! »

En boxer et en tee-shirt, le garçon repassa devant la salle, cette fois encore pluuuuus lentement qu’une tortue, ou qu’un escargot, comme vous voulez. Laisse moiiiiii ! cria-t-elle dans les aigües, en lui lançant les baguettes en visant son entre-jambe. Oh presque, il avait eu de la chance. La prochaine j’te loupe pas… Sa phrase resta en suspend, puisqu’elle se rendit compte qu’elle ne savait même pas comment il s’appelait. Bref, elle arqua un sourcil, s'armant de la seconde baguette.

Il ramassa la baguette et se barra dans sa chambre. « Bonne chance pour jouer si t’en as qu’une seule! » il rentra dans sa chambre et se jeta sur son lit. Elle finirait bien par venir la récupérer, et là, il aurait gagné son pari.

Elle se retrouva dans une situation bien maline lorsqu’il s’en alla avec la baguette. Maintenant elle était seule, derrière la batterie, avec une seule baguette. Elle tapa avec sur un peu toutes les caisses avant de se rendre compte qu’avec deux, c’était bien mieux. Elle se leva et glissa la baguette dans la poche arrière de son jean avant de regagner en catimini la chambre du garçon. Elle se jeta littéralement sur lui. Rends la moi, redonne moi cette baguette, dépêche toi ! dit-elle en essayant d’attraper l’objet tant convoité.

L’avantage quand on pas trop con, c’est qu’on peut prévoir les réactions des filles. Jackie était trop prévisible, et Oliver pas si con. Il avait mis la baguette bien en évidence en faut de son armoire. Trop haut pour mini-Jackie. « On dirait bien que t’es bloquée! »

Jackie qui essayait d’attraper la baguette des mains du garçon, c’était pire qu’un combat entre Harry Potter et Drago Malfoy pour attraper le vif d’or. Si bien qu’il fini par lancer la baguette. La Lowell essaya de l’attraper, en vain, et la regarda s’échouer en haut de l’armoire bien trop haute pour elle. Jackie était à califourchon sur le coloc’ de Sasha, et elle lui jeta un regard noir. MAIS ! Enfoiré ! T’es casse bonbons putain !! dit-elle en le tapant sur les épaules et sur le torses. Bien sûr, avec sa force de poisson, elle ne risquait pas de lui faire mal. Puis de toute façon, loin de là était son intention.