OLIVER&JACKIE. la folie s'empare de nouuuus.

Jackie avait pris la fâcheuse habitude de rendre visite à Sasha assez souvent, et pas seulement parce qu’il portait le nom du mec dans Pokémon, truc qu’elle adorait regarder, parce qu’elle adorait jouer de la guitare. Alors vous m’direz, à la LH y’en a des guitares. Oui, mais chez Sasha, en plus de la guitare, bah y’avait Sasha qui vous complimentait même si vous étiez nul, et ça sa change tout ! Bref, alors qu’elle sonnait à la porte de l’appartement de son ami le Quincy (punaise, ça rime !) ce ne fut pas Sasha qui lui ouvrit, mais l’un de ses colocataires. Alors lui, c’était lequel ? Faut dire qu’elle en avait tellement entendu parler des colocs, mais elle les avait rarement vu, voir même jamais pour la plus part. Ah oui, serviette man, le loustique qui passe le plus clair de son temps entouré d’une serviette de bain. D’ailleurs, il l’était. Jackie pointa son index sur le torse du garçon, entrant à l’intérieur de l’appartement sans même y avoir été invité. T’façon Jackie faisait toujours comme si elle était chez elle. TOI ! C’est toi qui m’as arraché les baguettes des mains l’autre jour ! grogna-t-elle.

Oliver stark aimait deux choses: Rose, et son corps. A vrai, dire, son corps était ex aequo avec sa batterie, mais qu’importe… Il prenait une longue douche brulante quand il entendit toquer (assez fortement et violemment) à la porte. Il enroula une serviette bleue turquoise autour de sa taille et traversa l’appartement pour aller ouvrir. Il ouvrit et tomba nez à nez avec l’amie de Sasha. L’espèce de tarée qui avait joué sur sa batterie. Purée, elle avait le don de le faire sortir de sa douche en vitesse celle là! « TOI ! C’est toi qui m’as arraché les baguettes des mains l’autre jour ! » Elle poussa Oliver et rentra en trombe dans l’appartement, le montrant du doigt d’un air à la fois féroce et ridicule. Il fit un sourire moqueur et répondit « Pardon? Mais tu rigoles! Tu massacrais ma grosse caisse, et en plus, c’est ma batterie! Qu’est ce que tu fais chez moi ? » Il réajusta sa serviette autour de sa taille pour qu’elle ne tombe pas, et il referma la porte derrière elle, en soupirant Non mais c’est pas vrai ça, on peut jamais être tranquille dans cette appart de fous!

Je massacrais ta grosse caisse ? Mais tu rigoles ! Je me débrouillais parfaitement bien ! dit-elle en faisant de grands gestes avec ses bras. Le sourire que le garçon affichait sur son sourire manqua de la faire tressaillir. Même s’il était moqueur, il était beau. Ouais, la dernière fois Jackie n’avait pas vraiment eu le temps de regarder à quoi ressemblait l’homme à la serviette, il était arrivé et reparti aussi sec. Mais non, Jackie était forte et elle allait rester sur ses grands chevaux. Euuuuh, chez toi c’est aussi chez moi. Chez Sasha j’veux dire ! D’ailleurs il est là ? Elle avait posé sa question en baissant un tantinet le son de sa voix, croisant ses bras contre sa poitrine. Ses yeux se posèrent sur la petite serviette bleu qu’il avait autour de la taille, Jackie eu un petit rictus en se demandant ce qu’elle apercevrait si le morceau de tissus venait à tomber.

« Je massacrais ta grosse caisse ? Mais tu rigoles ! Je me débrouillais parfaitement bien ! » Cette fille manquait pas de culot! Même quand Sasha était bourré il jouait mieux, que dire, même un éléphant drogué à la kétamine jouerait mieux que cette espèce de barge. « Faux! Archi faux! Tu jouais hyper mal. Ne t’approches plus JAMAIS de ma batterie, d’accord? » Elle le dévisagea, et ajouta « Euuuuh, chez toi c’est aussi chez moi. Chez Sasha j’veux dire ! D’ailleurs il est là ? » Oliver en était presque sur le cul. Chez elle? Mais fallait pas qu’elle abuse non plus! Elle devait venir pour la deuxième ou roisième fois à tout casser, et elle considérait déjà l’appart comme le sien! Les mousquetaires sont cinq, et ne seront jamais six! Et même si le boucan de Sasha, le caractère d’Albert (enfin, de Camus), la batterie d’Enzo, ou bien la féminité de Pippagaille le faisait un peu suer parfois, Ils étaient cinq et resteraient cinq, alors Elle n’avait pas intérêt à dire à Serviette Man que c’était SON chez elle! « Non il est pas là, et d’ailleurs, c’est notre chez nous, à Enzo, Sasha, Pippatate, Camus et moi, donc ne prétend pas que c’est chez toi! Je sais même pas qui t’es en plus! Et arrête un peu de me reluquer là, c’est gênant! » Il partit dans la salle de bain chercher son peignoir pour mieux se couvrir et que la brune arrête un peu de le dévisager.

Elle s’apprêtait à ouvrir la bouche pour répondre aux affronts du colocataire de Sasha, mais il ne lui laissa pas le temps, enchaînant sur la petite erreur que Jackie avait dite en parlant de l’appartement. Je me suis trompééééé ! Ca t’arrive jamais à toi ça ? Non, t’es parfait ? dit-elle en reprenant ses grands gestes avec ses bras, manquant de faire tomber un objet sur le petit meuble à côté d’elle. Finalement, le garçon s’en alla à la salle de bain, Jackie en profita pour se rendre en catimini dans la salle de musique où elle s’installa derrière la batterie. Elle attrapa les baguettes et commença à taper un peu partout, sur toutes les caisses, en fermant les yeux comme le font si bien les rock stars. Au moins, l’homme à la serviette n’aurait pas à trop la chercher dans l’immense appartement en revenant.

« Je me suis trompééééé ! Ca t’arrive jamais à toi ça ? Non, t’es parfait ? » A peine était il partit se changer qu’il entendit un fracas dans la salle de musique. Le folle jouait encore de sa batterie! Il couru la voir et manqua de s’évanouir. Elle s’acharnait littéralement sur l’instrument. « NON MAIS C’EST PAS VRAI ÇA! T’as quel âge, douze ans? Même ma soeur est pas aussi immature! » Il aurait bien aimer courir pour lui arracher les baguettes, mais si il faisait de trop grandes enjambées, il prenait le risque de laisser rox et rouky balloter dans le vent sous son peignoir. (oui, il avait donner un nom à ses parties génitales, ET ALORS?) Il marcha jusqu’à elle, lui arracha pour la seconde fois les baguettes et lui dit « Tu vois toutes les guitares là? Tu touches à toutes celle que tu veux, mais la batterie… La batterie, c’est sacré. SA-CRÉ! »

Quand elle aperçut l’homme à la serviette – en peignoir du coup – elle amplifia ses battements sur l’instrument, faisant toujours un peu plus de bruit. Quoiii ? J’entends rien ! dit-elle, hilare, fière de faire autant de boucan avec ce qui semblait être la prunelle des yeux du colocataire de Sasha. Elle s’y attendait, le garçon ne serait pas resté dans l’entre porte à la regarder jouer, non non. Il lui arracha, pour la seconde fois, les baguettes des mains. Non mais, il avait osé, à nouveau ! Quelle enflure ce mec. L’enflure de la baguette quoi ! J’sais pas si ça veux dire quelques chose, mais je m’en fou. Mais j’m’en fiche des guitares de Sasha, c’est d’la batterie que j’veux faire ! Elle se releva du siège furibonde et essaya d’arracher des mains les baguettes qu’il avait récupéré.

Mais quel culot bon sang! Elle se leva et essaya d’attrapper les baguettes, baguettes qu’Oliver tenait trop haut par rapport à elle. « Mais j’m’en fiche des guitares de Sasha, c’est d’la batterie que j’veux faire ! » Il leva les baguettes un peu plus haut et cria « Tu sais quoi? Si tu veut une batterie, y’en a une autre dans la chambre d’Enzo, et il sera surement d’accord pour que t’y joue, Mademoiselle l’inconnue sans gêne! » Il posa les baguettes en haut de l’étagère la plus haute et regarda la fille « T’es piégée, c’est trop haut pour toi, minimoys! » il continua de la faire tourner en bourrique, malgré le fait qu’il se sente incroyablement gêné dans son peignoir.

Mais je ne veux pas d’la batterie de ton pote, j’veux la tienne ! dit-elle en continuant d’essayer d’attraper les baguettes qu’il tenait à bout de bras. C’était trop haut pour elle, beaucoup trop haut. Soudain, elle eu une idée. On ne dit pas que ce qui est petit est malin ? Elle attrapa la ceinture qui retenait le peignoir du jeune homme fermé. Si tu me rends pas les baguettes, je tire dessus. dit-elle avec un regard provocateur. Elle en était capable, oh ça oui. Le chantage, elle n’en était pas pro, mais elle savait quand et comment l’utiliser. Elle renforça son étreinte autour de la bande du tissus, simple assurance au cas où il essaierais de retirer sa main.

La brune dit alors à Olive « Mais je ne veux pas d’la batterie de ton pote, j’veux la tienne ! » Ah parce qu’en plus, c’était bel et bien Oliver qu’elle voulait emmerder! SA batterie, pas celle d’Enzo, la sienne. Et si c’était la sienne, cette folle n’aurait pas le droit d’y toucher. Elle s’accrocha à son peignoir, et Oliver arrêta de sourire et palit. « Si tu me rends pas les baguettes, je tire dessus. » Il réfléchi deux secondes avant de se remettre à sourire. « C’est à tes risques et périls si tu fais ça ! » Ajouta il. Il savait qu’il pouvait largement lui enlever sa main de la ceinture, mais il préféra laisser les baguettes en haut de l’étagère, regardant la fille avec un air de défi dans les yeux.