OLIVER&JACKIE. la folie s'empare de nouuuus.

Il soupira pour la millième fois (au moins!) depuis que Jackie était là. Il en avait marre du fait qu’elle soit aussi chiante, et marre de ses grands gestes. Il ne répondit rien, il voulait pas lui donner raison. Il attrapa le tee-shirt (un sale en plus!) au vol, et ouvrit sa commode pour en prendre un autre. Il vit dans un miroir que Jackie avait l’air intriguée par ses lèvres. « T’inquiètes pas, Oh grande princesse Jackie, ton rouge à lèvre ne s’est pas éparpillé partout sur ton visage! »

Fichtre – oui, j’utilise de vielles insultes -, il l’avait capté entrain de se pincer les lèvres. Comment était-ce possible ? Ah oui, le miroir. Jackie croisa le regard du jeune dont elle ignorait toujours l’identité, elle, à l’intérieur de l’objet qui les reflétait. Chut, tait-toi, ta gueule ! dit-elle en se retournant furibonde, faisant quelques pas rapide pour se retrouver plus près qu’elle ne l’avait jamais été, posant ses lèvres contre les siennes, lui offrant un baiser pour le moins.. sauvage !

La tornade hyperactive lui cria dessus avant de se jeter sur lui (enfin presque) pour l’embrasser. Ce coup ci, c’était lui qui était troublé, mais il n’osa pas se décoller d’elle. Il pria intérieurement pour qu’aucun de ses colocs ne rentrent, parce qu’il n’avait pas franchement envie qu’on le voit en compagnie de cette fille alors que tout le monde pensait qu’il aimait Roselia. Il finit cependant par se séparer d’elle en la regardant, interloqué. « Alors là, ce coup ci, c’est pas moi! »

Lorsque le jeune homme délaissa les lèvres de la Lowell, se fut comme une déchirure. En fait, c’était quelque chose que Jackie n’arrivait pas à contrôler, comme si son corps lui avait ordonné de le faire, sans passer par la case cerveau. Certainement une drôle d’envie de femme enceinte que ça ne serait pas étonnant. C’est vrai, t’as raison. Et alors ? Un problème ? dit-elle en arquant un sourcil en le regardant.

Il la regarda avec étonnement. Il n’avait jamais compris comment on pouvait embrasser quelqu’un comme ça, sur un coup de tête, et pourtant, il l’avait fait, et il avait laissé cette fille le faire. Elle arqua encore son sourcil (visiblement, à part faire des grands gestes et arquer ses sourcils, elle ne savait pas faire grand chose) « C’est toi qui a dit que tu ne voulais pas que je t’embrasse, mais par contre, toi ça te gêne pas de le faire hein! »

La jeune femme essaya de se rappeler ce qu’elle avait bien pu dire. Ah oui, qu’il ne devait jamais refaire ça. Oups. Pourquoi disait-elle des choses aussi stupides ? Dis moi dans les yeux que tu n’as pas apprécié ce baiser ! Allez, dis le ! reprit-elle avec son petit air agressif, croisant les bras contre sa poitrine.

Il souria un peu et leva les yeux au ciel. Exaspération? Non, il admettait juste que pour la première fois de la journée, elle avait raison. « Okay. T’as raison, j’ai aimé. Mais si tu veut m’embrasser, la prochaine fois, sache que tu n’auras pas besoin de t’arranger pour me mater quand je suis nu! » Il faisait allusion au peignoir qu’elle avait ouvert, et qui gisait sur le sol après qu’Oliver l’ai jeté là quand Jackie avait vu son derrière.

Un sourire pris place sur les lèvres de la Lowell. Bon, même quand ça allait plutôt bien, la vraie nature du garçon ressortait. Chiant, chiant, chiant. Sérieux, pourquoi ? Han ! T’abuses ! On s’r’apelle qui a embrassé qui le premier ? répondit-elle, outrée. Comme si tout était calculé depuis le début, quel culot ! En fait, si on devait résumer Oliver et Jackie en quelques mots, se serait nous ne nous supportons pas. C’est tout, pour le moment.

Il éclata de rire et la décoiffa en passant sa main sur sa tête. « C’était moi, mais j’en ai pas redemandé moi. » Il la trouvait marrante, mais sérieusement, ils étaient comme chiens et chats. L’avantage, c’est que tout le monde aime ça, les chiens et les chats. (HJ: bon, là je m’égare clairement )

Voilà que maintenant elle était toute ébourriffée. Sympa, très sympa. AAH, elle avait envie de le manger, sérieusement ! Enfin non, pas sérieusement. Manger les gens était le menace la moins sérieuse et pourtant la plus utilisée par la jeune femme. Bref, elle voulait pas le manger, juste le taper, comme elle l’aurait fait dans un punching ball. Tu m’agaces ! dit-elle avant de le tirer fougeusement par le morceau de tissus qu’il portait sur les épaules – par le tee-shirt quoi – et de l’embrasser à nouveau. C’était bien, au moins comme ça ils se prenaient pas la tête.