OLIVER&JACKIE. la folie s'empare de nouuuus.

Un petit sourire de victoire s’installa sur le visage de Jackie, elle était contente que son chantage ai marché. Enfin non, il n’avait pas marché parce qu’elle n’avait pas réussi à avoir les baguettes, mais elle avait déstabilisé le jeune homme. Je risque pas grand-chose de toute façon, j’suis pas ton genre. dit-elle en lui faisant un petit clin d’œil, faisait référence au fait qu’il était gay. Eh oui, Sasha avait tout dit, BOUUUM ! Un, deux, trois ! Jackie tira sur la ceinture du peignoir, se mordillant la lèvre inférieur. AAAH ! TON ZIGOUIGOUI ! dit-elle, morte de rire, ses mains devant sa bouche. Elle ne riait pas parce qu’elle n’en avait jamais vu, loin de là, elle riait parce que c’était drôle, that’s all.

Si il y avait bien un truc qu’Olive n’aurait pas pu prédire, c’est qu’elle mettrai ses menaces à exécution, et qu’elle se moquerai de lui. « Je risque pas grand-chose de toute façon, j’suis pas ton genre. » Il se retrouva surprit, immobile, la fixant avec incrédulité. « Comment ça, pas mon genre? » Il écarquilla les yeux, avant de se retrouver avec Rox et roucky à l’air. « AAAH ! TON ZIGOUIGOUI ! » Il se dépêcha d’essayer de fermer son peignoir avant de finir rouge de honte. « Mais c’est pas vrai ça! J’pensais pas que tu le ferais vraiment ! » Il était tout rouge, d’autant plus que l’inconnu riait toujours comme une baleine. C’est pas vrai ça! il la connaissait même pas que déjà, elle pourrait se vanter d’avoir vu l’énorme serpent de serviette man.

C’est bon, Sasha m’a tout dit. J’irais pas crier partout qu’t’es gay, puis en plus j’sais même pas comment tu t’appelles. répondit la Lowell en pouffant de rire. Et ça lui était bien égal qu’il le soit. Bon, mine de rien c’était un peu du gâchis pour la gente féminine parce qu’il restait un morceau de choix quand même. Même en dessous de la ceinture. Devant le minois rouge pivoine du colocataire de Sasha, Jackie ne pu s’empêcher de rire à nouveau. Finalement, elle retrouva son calme avant de tendre la main. Leçon numéro une, toujours se méfier d’une Lowell. Maintenant donne moi les baguettes. Sinon j’dis à tout le monde ce que j’ai vu ! dit-elle en lui tirant la langue.

J'ai décidé d'aller chercher ma guitare pour aller faire un tour dans la salle de musique, je passe donc à l'appartement des mousquetaires rapidement, allant dans la salle de musique chercher ma guitare électrique, je vis Jackie et serviette man dans la pièce. « Ah ! Apparemment je dérange, désolé. » Il était en serviette avec elle seulement et dans la salle de musique, je ne sais pas trop comment réagir, j'attrape ma guitare et ressors immédiatement, adressant quelques mots à Oliver : « Faites pas trop de bêtises, surtout toi avec ton spaghetti, d'ailleurs ton copain va pas être content. » J'éclate de rire et je quitte l'appartement direction la salle de musique.

Il la dévisagea alors qu’elle doutait de son orientation sexuelle. « C’est bon, Sasha m’a tout dit. J’irais pas crier partout qu’t’es gay, puis en plus j’sais même pas comment tu t’appelles. » Et bien sur, Sasha arriva pile à se moment pour bien enfoncer le clou. « Faites pas trop de bêtises, surtout toi avec ton spaghetti, d'ailleurs ton copain va pas être content. » Oliver attendit patiemment que son idiot de coloc sorte de l’appart pour se justifier. « Premièrement, je ne suis pas gay, et ensuite, j’ai pas de copain! » Il la regarda dans les yeux tandis qu’elle le menaçait presque. « Leçon numéro une, toujours se méfier d’une Lowell. Maintenant donne moi les baguettes. Sinon j’dis à tout le monde ce que j’ai vu ! » Il soupira et croisa les bras sur son torse. « Vas y! J’ai rien à craindre, personne te croira, on se connait même pas, et en plus, mon anaconda est une légende! »

Sasha avait fait une irruption dans l’appartement, sans même dire bonjour à Jackie. Tu parles d’un ami, elle aurait préféré qu’il lui dise bonjour et qu’il lui propose de l’accompagner. Elle voulait s’en aller loin du mec chelou qui servait de coloc’ à son ami. En fait non, ce qu’elle voulait c’était jouer de la batterie. A la base elle n’était pas du tout venue pour ça, mais comme on lui interdisait, elle le voulait plus que tout. Leçon n°2 : ne jamais interdire quoi que ce soit à une femme enceinte ! A d’autres que t’es pas gay ! Sasha m’a tout dit, j’vois pas pourquoi il m’aurait menti ! soupira-t-elle, exaspérée par le comportement du garçon. Rien à craindre ? Attends que j’aille raconter ça à Cambridge’s Secret, on en reparlera. Et crois moi, si j’dis en plus ton p’tit secret à tout le monde, t’as tous les gay du Massassuchets à ta porte en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Les baguettes, s’il te plait ! Je sais pas ce qui était le pire : voir une Jackie en furie faire de grands gestes qui criait d’une voix aigüe ou une Jackie avec une voix calme, posée, mais prête à tout pour obtenir ce qu’elle souhaitait.  

« A d’autres que t’es pas gay ! Sasha m’a tout dit, j’vois pas pourquoi il m’aurait menti ! » Oliver soupira, lui balança les baguettes et partit dans le salon en criant. « Je ne suis pas gay bordel! Sasha à dit ça pour se moquer de moi, et de toi, visiblement, puis que tu es assez naïve pour le croire! » Elle lui répondit avec exaspération, le forçant à revenir dans la salle de musique. « Rien à craindre ? Attends que j’aille raconter ça à Cambridge’s Secret, on en reparlera. Et crois moi, si j’dis en plus ton p’tit secret à tout le monde, t’as tous les gay du Massassuchets à ta porte en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Les baguettes, s’il te plait ! » « Écoute moi bien, mademoiselle "je m’incruste chez les batteurs pour les foutre à poil", ici c’est mon appart, et je te dégage quand je veut. Un mot de tout ça à cambridge secret et je te tue, personne doit savoir que tu m’as vu nu. » Il reparti de la salle de musique en se disant que finalement, tant qu’elle se taisait, elle pourrait faire ce qu’elle voulait de sa batterie, et il partit s’habiller.

Naïve, c’était bien le mot. Jackie l’a toujours été et le sera probablement toujours, la preuve en était encore aujourd’hui. Elle le regarda partir, stupéfaite. Le faiblard, il préférait fuir que de parler, elle n’y croyait pas. Finalement il revint au niveau de la salle de musique lorsque la Lowell s’était remise à parler. Que dis-je, aboyer. J’me suis pas incrusté ! C’est pas toi que j’voulais voir à la base, c’est Sasha ! Bah allez, t’attend quoi ! Fou moi dehors ! Elle le regarda partir en direction de sa chambre. Jackie soupira, le suivant. Tant pis, la batterie attendrait. Elle ouvrit la porte de la chambre du garçon, sans même frapper (comme chez elle, j’vous l’avais dit !) apercevant un p’tit bout d’fesses du jeune homme qui peinait à enfiler son boxer. Qu’est ce qu’il se passe si tout le monde apprend que j’ai vu tout ça ? dit-elle en montrant du bout des doigts le corps du jeune homme. De toute façon tu m’fais pas peur ! Essaye de me tuer, et j’te mange ! Oui, manger les gens était la plus grande menace de Jackie. Take care, elle a des dents en béton cette nana là ! 

« J’me suis pas incrusté ! C’est pas toi que j’voulais voir à la base, c’est Sasha ! Bah allez, t’attend quoi ! Fou moi dehors ! » Il se mit à pester. Il ne l’aimait vraiment pas. D’abord, elle venait s’incruster chez lui, après elle s’arranger pour le voir à poil, et pour couronner le tout elle niais en bloc! « Qu’est ce qu’il se passe si tout le monde apprend que j’ai vu tout ça ? De toute façon tu m’fais pas peur ! Essaye de me tuer, et j’te mange ! » Il était donc dans sa chambre, en train de se changer quand évidemment, l’espèce de barge était entrée, en mattant ses fesses « Putain dégage! J’ai pas envie de dire pourquoi c’est un secret, et puis merde! Vas t’en! Toi non plus tu me fait pas peur! Et puis tu peut toujours essayer de mem manger, y’a de la place dans ton ventre ça c’est sur! » Il se dit que pour ce coup là, il y avait peut être été un peu fort, et il se tut en attendant sa réponse.

S’il aurait pu la manger, lui il l’aurait fait. Vraiment, si vous auriez vu avec quelle férocité il lui parlait ! Non, elle ne partirait pas. Elle était venue voir Sasha, elle attendrait qu’il rentre pour lui parler. Même si elle devait rester quelques heures ici, avec l’horrible compagnie de son colocataire. Il faisait passer le temps, c’était cool au moins. QUOI ? T’es entrain d’insinuer que j’suis grosse ? Elle avança en vitesse jusqu’au garçon qui avait enfin enfilé son caleçon ! Jackie qui était aussi épaisse qu’un carrelet de six semaines. Peut-être que c’est parce que sa grossesse commençait à se voir. Non, pas possible, pas à un moins et demi. Bref. Tu t’es vu avant de dire que j’suis grosse ? Regarde ton cou, il tellement grand qu’on dirait une girafe ! lâcha-t-elle dans un rire incroyablement ironique.