J’ai parfaitement conscience qu’Elsy n’est pas très à l’aise avec le sexe. C’est pourquoi je me montre aussi patient que respectueux avec elle, afin de lui faire comprendre qu’elle n’a rien à craindre. Elle est très désirable, même si elle ne semble pas en avoir conscience. Et pourtant, l’effet qu’elle me fait est bel et bien visible. Je me tiens dans son dos, désireux de reprendre possession d’elle. Finalement je sens sa main s’enrouler autour de ma virilité afin de la caresser. C’est à ce moment précis que surpris, je la sens me guider entre ses fesses. J’arrive tout de même à entendre son murmure. Je n’en reviens pas et pourtant, en tant qu’homme, cette idée m’est particulièrement attirante.
- Vous êtes sûre de vous… ?
Et en effet, elle le semble. Mes lèvres s’attardent à nouveau entre ses omoplates pour remonter jusqu’à sa nuque que j’ai dégagé de ses cheveux bruns. Mes doigts s’immiscent entre ses cuisses et la caresse avec tendresse. Je me sers d’ailleurs de son excitation afin de la préparer à ma présence. Et quand je sens venir le moment opportun, je décide d’entrer en elle avec une plus grande douceur encore que tout à l’heure. Je sais que le passage sera douloureux, mais je souhaite qu’il le soit le moins possible. Je progresse ainsi lentement, centimètre par centimètre, n’hésitant pas à me stopper le temps qu’elle s’habitue à moi. Et à chaque fois, j’attends une forme d’autorisation de sa part pour reprendre mon chemin. Bien évidemment, le fait qu’elle soit si étroite me rend fou. Pourtant, je garde le contrôle afin de ne pas me laisser emporter par mon excitation.
Ce type de pratique est toujours délicat lorsque l’on veut que les deux parties prennent simultanément du plaisir. C’est ce que je souhaite d’ailleurs que ce soit le cas pour Elsy. Je pourrais tout aussi bien passer en silence sa douleur et la prendre sans ménagement en cédant à mon excitation dans sa totalité. Mais je savais qu’ainsi, je me frustrerais moi-même. J’ai toujours respecté les femmes, même si j’ai connu de nombreuses conquêtes. Et ça, on ne me le retirera pas.
Je progresse donc en prenant mon temps et en m’assurant qu’Elsy est capable de faire face à la douleur de mon intrusion. Je crois d’ailleurs comprendre qu’elle laisse vite place au plaisir. Je continue donc jusqu’à m’enfoncer en elle de tout mon long, jusqu’à la base. Mon bas ventre et ainsi écrasé contre ses fesses. Une sensation délicieuse, davantage face à son étroitesse. Je reste un instant en elle sans bouger, afin qu’elle puisse s’habituer à ma présence. Mes lèvres se déposent sur son épaule que je mordille finalement avec sensualité. Ce n’est qu’après cela que je débute une série de vas et viens. C’est d’ailleurs au cours de ses lents coups de bassin que le chemin devient plus accessible et ainsi moins douloureux pour Elsy. Un gémissement s’échappe de ma gorge tandis que ma respiration est plus appuyée. C’est délicieux.
Je suis surpris d’entendre Elsy me remercier de bien m’y prendre. Pour tout avouer, je trouve cela normal. Seulement, j’oublie que pour certaines personnes de la gent masculine, le respect est difficile à imprimer, ce qui est dommage puisqu’une femme ne devrait pas avoir à remercier un homme d’être respectueux envers elle. Cependant, je suis ravi de voir que mes précautions fonctionnent. C’est aussi important pour elle que pour moi. J’en profite qu’elle ait la tête tournée vers moi pour venir sceller mes lèvres aux siennes pour ensuite partager un baiser langoureux.
Si d’une main, je maintiens sa hanche, la seconde se perd sur son ventre, remontant jusqu’à sa poitrine pour finalement redescendre entre ses cuisses. Je continue mes vas et viens qui deviennent plus prononcés au fur et à mesure que le temps passe et que le corps d’Elsy s’est habitué à ma présence. Mais cette fois-ci, mes doigts s’attardent sur son intimité que je caresse avec expérience, afin qu’elle puisse ressentir du plaisir des deux côtés en lui donnant toutes les chances d’avoir un orgasme là où je sentais le mien arriver à grands pas.
Je sens l’orgasme arriver à grands pas. Mes doigts ne cessent pour autant pas de caresser son intimité, tandis que mon bassin effectue des vas et viens en elle. Ma respiration est plus prononcée. Mon torse se plaque contre son dos et je me rends ainsi compte que nos deux corps sont en sueur. Finalement, ma main qui, jusque là, maintenait sa hanche, remonte jusqu’à sa poitrine. Mes coups de reins se montrent plus vifs et plus profonds alors que j’atteins un orgasme violent. Un râle de plaisir s’échappe de mes lèvres, que je tente de taire en mordillant l’épaule d’Elsy. J’ai l’impression que mes jambes ne souhaitent plus soutenir mon corps. Je continue cependant mes caresses quelques temps et mes baisers s’attardent de sa nuque jusqu’au creux de ses omoplates.
Bien que j’ai atteint l’orgasme avant elle, je tâchais de continuer mes coups de reins le plus longtemps possible, jusqu’à ce que cette partie de mon intimité ne devienne trop sensible et ainsi douloureuse. Je gardais cependant ma main placée entre ses cuisses pour l’assouvir de cette façon. Hors de question que je termine unique vainqueur. Je mettais donc retiré d’elle, mais mes doigts, eux, continuaient leurs caresses sur elle. Mes lèvres ne restaient pas inactives puisqu’elles se déplaçaient dans son dos, sur cette peau brûlante.
Ce n’est qu’une fois qu’elle eut pris autant de plaisir que moi que je l’invitais à se retourner. Maintenant que je m’étais habitué à l’obscurité, les quelques sources de lumières me permettaient de la distinguer avec bien plus de faciliter. Mes lèvres se déposèrent sur les siennes, pour un tendre baiser. Mon corps s’était calé contre le sien lorsque je vins murmurer quelques morts à son oreille.