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Aaron ♣ Un parfum de honte... /!\ hot

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Premier cours d'histoire médiévale depuis le retour des harvardiens de Punta Cana et on ne peut pas dire que la jeune Elsy se sente bien à l'aise à l'idée d'être de nouveau confrontée au professeur Connor, après qu'il l'ait vu nager en sous-vêtements pour un bain de minuit en sa compagnie d'autant plus qu'un peu plus tard dans la soirée elle avait commencé à plus ou mois l'allumer. Non, elle ne se sentait pas très fière de ce qu'elle avait fait c'est vrai et on pouvait même dire qu'elle se sentait un peu honteuse de ce qui était arrivé, de ce comportement qu'elle avait eut devant lui de fait, elle était consciente que ce premier cours allait lui demander pas mal de temps de préparation psychologique à ces plus ou moins retrouvailles. C'est ainsi qu'elle ne se pressait pas, pour une fois, pour arriver en avance. Arriver à l'heure serait déjà absolument parfait après tout.

Comme la cloche sonne la demoiselle gagne une place au fin fond de la classe tout en se disant que de là au moins, elle ne devrait pas être trop vu par son enseignant ce qui dans le fond vaux beaucoup mieux pour qu'elle ne se sente pas plus mal à l'aise qu'elle n'a déjà l'impression de l'être. Ce qui n'est déjà pas vraiment agréable en soit. Soigneusement de son côté, la jolie princesse Hongroise évide de regarder l'homme, évite son regard et elle espère de tout cœur, elle prit tout le long du cours, pour qu'il ne se mette pas en tête de la faire rester après la fin de la leçon pour s'expliquer, dans la mesure hypothétique bien sûr, où il voudrait avoir une conversation avec elle après avoir remarqué le malaise qui la parcourait, l'habitait en cet instant. Pourvu qu'il ne la fasse pas rester, pourvu pour elle qu'il ne la fasse pas rester. Elle n'avait pas très envie, maintenant sobre, de devoir assumé ce qu'elle avait dit en étant éméchée à Punta Cana.
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Elsy & Aaron


Le retour de Punta Cana avait été difficile, aussi bien pour les accompagnateurs que pour les étudiants. Davantage pour les étudiants, certainement, qui pour la plupart, avaient abusé de l’alcool chaque soir. Des vacances hautes en couleur que le retour aux Etats-Unis avait flingué toute cette bonne humeur. Fini les soirées beuveries à répétition, les paysages fabuleux, les activités sportives et de découvertes. Le travail les attendait et la raison pour laquelle ils avaient été acceptés à Harvard leur revenait en pleine face.

C’est donc face à des étudiants blasés que je faisais cours les premiers jours du retour de Punta Cana. Et encore aujourd’hui, le retour à la réalité semblait difficile. Les étudiants n’étaient pas dissipés, mais plutôt absents intellectuellement. Certains arrivaient tout de même à se plonger dans le cours afin de prendre des notes. J’usais donc, comme à mon habitude, d’un humour légendaire afin de leur faire relever la tête. Et peu à peu, les étudiants semblaient plus animés.

Dans la mesure où cette fois-ci, le cours ne se déroulait pas en amphithéâtre mais dans une salle de TD avec un effectif plus réduit, je pouvais dévisager chaque étudiant présents dans la mesure où ils n’étaient qu’une vingtaine. Ainsi, je pus tout à fait remarquer Elsy qui fuyait mon regard et faisait tout son possible pour ne pas relever la tête une seule seconde. Cela m’amusa grandement dans la mesure où la dernière fois que nous avions discuté, nous avions pris un bain de minuit à Punta Cana et l’alcool l’avait poussé à me faire des avances que j’avais refusé avec difficultés, soyons honnêtes.

Une fois que le cours pris fin, les étudiants ne perdirent pas de temps à partir. Et, comme Elsy se trouvait au fond de la salle, elle fut la dernière à se diriger vers la porte. J’effaçais le tableau blanc, le dos tourner à elle. Cependant, avant qu’elle n’ait le temps de sortir, sans avoir à tourner la tête afin de l’observer, je prenais la parole, conscient que personne ne pouvait nous entendre.

- Vous comptez m’éviter, désormais ?

Enfin, je me tournais vers elle avec un sourire amusé sur les lèvres.

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La demoiselle sursaute tout à coup alors que la voix de l'homme la stoppe dans son élan quand elle se pensait presque sauvée, avançant vers la porte lui permettant de quitter les lieux. Mais non elle doit se mettre dans la tête que tout cela c'est pour plus tard. L'homme semble avoir envie de parler. Ah ouai, la merde. La brune pourtant ne veux pas avoir à parler de ce qui est arrivé la dernière fois qu'ils se sont vus. Comment dire... elle sait bien qu'elle a été trop loin ce jour là. Elle sait qu'elle a dit des choses qu'elle n'aurait jamais dût dire au jeune homme, jamais dût dire à un professeur. Même si c'est vrai que quelques jours après ça seulement, elle était en compagnie du professeur Carter sur un Yacht. bref. il n'empêche que ce n'est pas pareil parce que William cela fait tout simplement des années que la brune le connait. Là... qu'est-ce que celui-là peu penser d'elle après ce qu'elle a dit, après le comportement qu'elle a montré ? Elle sait comme elle n'aurait pas dût dire toutes ces choses au jeune homme et pire encore elle sait aussi qu'il a probablement fallu à ce dernier beaucoup de volonté pour ne pas lui céder, sans vouloir se vanter. Elle a tout de même remarqué qu'à un moment elle lui avait fait de l'effet et elle est reconnaissante à l'homme de ne pas avoir profité de la situation alors.

"- Je euh... c'est à dire que euh... en fait... en fait merci de... de euh l'autre jour vous savez... ne pas avoir... profité de la situation pour... pour ce que vous savez."

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Elsy & Aaron


Je ne ressentais pas nécessairement le désir de reparler de cette soirée et de ce que nous aurions pu faire si j’avais décidé de répondre uniquement à mes désirs. Cependant, j’appréciais Elsy ainsi que sa personnalité. Je ne souhaitais donc pas que toute cette histoire mette un terme à nos discussions. Ainsi, s’il fallait briser la glace en remettant ce sujet sur le tapis, je le ferais sans l’ombre d’une hésitation. Et puis, pour tout avouer, je trouve toujours un malin plaisir à gêner les personnes en face de moi. Ca m’amuse beaucoup.

- Oh, et bien écoutez, de rien. Je dois avouer qu’une partie de moi-même m’en a voulu, mais bon.

Oui, quand le cerveau arrive à battre les attributs masculins. D’accord, ça n’arrive pas tous les jours, même lorsque cela se produit, on ressent autant de fierté que l’on peut se maudire. Effectivement, j’aurais pu profiter de la situation. Malheureusement, Elsy reste mon étudiante et je n’avais probablement pas bu assez d’alcool pour oublier ce détail et ne pas chercher à savoir comment aurait-pu se passer nos retrouvailles si nous avions été ensemble dans la chambre de la jeune femme.

Finalement je m’avançais vers elle, les mains plongées dans les poches de mon pantalon de costume. Oui, ça changeait de la tenue légère que j’avais pu porter durant notre bain de minuit. D’ailleurs, on pouvait en dire tout autant d’elle.

- Et si on oubliait tout ça et partions dans l’esprit qu’il ne s’est strictement rien passé ce soir-là ? Car après tout, il ne s’est rien passé.


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Une partie de luii-même lui en a voulu. la brune se sent toute gênée, elle sent que ses joues se mettent à rougir. Bon sang de bonsoir cela veut donc dire qu'il l'a vraiment désiré, ça rend les choses, les événements, plus réels. La jeune femme a l'impression qu'elle va défaillir. Non, elle ne se sent pas bien du tout en cet instant comme elle comprend la chance qu'elle a eut. Ils auraient pu faire une grosse bêtise ce soir là et l'homme malgré tout a réussit à ne pas céder à la tentation, à ne pas pousser la jolie brune à tomber dans le vice, comment ne pas de fait lui en être reconnaissante ?

Comme la brunette s'en veux elle entend l'homme qui essaye de la rassurer en lui disant qu'il ne s'est rien passé et qu'il vaudrait mieux de ce fait ne plus penser à cette soirée qu'ils ont vécut ensemble. Oui c'est vrai, il a raison et rien ne s'est produit alors mais la brunette ne peut s'empêcher de se faire mentalement quelques réflexions qui ne sont pas nécessairement des plus plaisantes.

"- Oui mais si il ne s'est rien passé ce n'est qu'à votre gloire parce que je crois bien que moi... Enfin, sous l'emprise de l'alcool vous voyez, je n'ai pas été nécessairement très sage. C'est étonnant d'ailleurs, je ne bois normalement pas au point de ne plus être maîtresse de moi-même alors je euh... pourtant je n'avais pas trop abusé... je ne sais pas comment... c'est arrivé, comment j'ai pût être... comme ça."

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Elsy & Aaron


J’écoutais la réplique d’Elsy avec un brin d’amusement. L’alcool a toujours bon dos. Cependant, l’ivresse nous donne confiance en nous, nous pousse à oser ce que l’on ne souhaite d’habitude que secrètement. Du moins, tel est mon point de vue. Ainsi, les bras croisés contre mon torse, je ne quitte pas la jeune femme de mon regard perçant, bleu et vert.

- L’alcool rend extravertis les plus timides. Et, peut-être ne voulez-vous pas tout simplement vous avouer que vous êtes attirée par moi.

Non, je ne suis pas le genre d’homme à tourner autour du pot et à me complaire dans les non-dits. Je suis franc, et manque certainement de tact comme peut l’être un enfant. Cependant, cela m’a toujours rendu très sincère et j’ose même croire que c’est cette assurance qui me qualifie qui ne plaît que davantage aux femmes. J’ai fait un pas vers Elsy afin de me retrouver en face d’elle. Je la dominais d’une bonne tête alors que je gardais mes yeux dans les siens.

- Mais sachez que c’est uniquement l’alcool que vous avez pris, qui m’a convaincu de vous repousser. Sobres, je n’aurais certainement pas été dans ce sens.

Spoiler:


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Comme le jeune homme avance l’hypothèse que la jeune femme soit potentiellement attirée par lui, cette dernière ne peu pas s'empêcher de rougir et de se sentir immédiatement très mal à l'aise ce qui se comprend aisément. Voilà bien des choses qu'elle eût préféré ne jamais entendre de la bouche de son enseignant, parce que maintenant forcément, d'avoir entendu pareils propos, elle se pose des questions sur ce qu'il veux, ce qu'il s'est passé, ce qu'il aurait souhaité qu'il se passe entre eux cette nuit là... En tout les cas une chose est sûre, la demoiselle n'ose pas répondre à la question à peine dissimulé d'Aaron, qui tend à savoir s'il se trompe ou non sur les pensées de la demoiselle. En tout cas apparemment le seul élément qui le fit rester gentleman était l'alcool. Si elle avait été sobre... d'accord elle en l'aurait pas allumé mais si elle l'avait quand même fait alors lui aurait poursuivis... Les joues devenues désormais écarlates la jeune femme n'ose plus lever le regard de peur de croiser celui du professeur, ce qui ne pourrait lui provoquer que plus d'embarra.

"- Sobre vous.... vous.... vous auriez ?"
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Elsy & Aaron


Elsy ne répond pas lorsque je lui explique qu’elle n’ose peut-être pas s’avouer que je l’attire. Il paraît que « qui ne dit mot, consent », non ? Mais la question ne se pose pas réellement puisque dans tous les cas, il ne s’est rien passé et il ne se passera jamais rien. Et même si ça m’amusait de mettre la jeune femme mal à l’aise, je me rendais compte que je passais le plus clair de mon temps à faire rougir la gent féminine. Ca en deviendrait presque handicapant. La seule chose qu’elle semble retenir est le fait que si elle avait été sobre, je ne me serais très certainement pas retenu pour céder à ses avances. Mais une fois encore, sans alcool dans le sang, elle n’aurait probablement jamais eu le courage de tenter de me séduire comme elle a pu le faire.

- Je suis un homme, mademoiselle Esterhazy, tâchez de ne pas l’oublier. Je ne suis pas uniquement enseignant.

Oui, elle semblait oublier ce petit détail. Et les hommes sont connus pour ne pas savoir trop se retenir lorsqu’une belle femme leur fait des avances. SI pour ma part, j’avais réussi à me contenir, de retour dans ma chambre, une partie de moi s’en était voulu de ne pas avoir tenté ma chance. Mais ce n’était que l’alcool qui avait parlé, n’est-ce pas ?

- Et puis, si effectivement, nous avions été sobres, jamais vous n’auriez eu le courage de tenter de me séduire. Je n’aurais donc jamais eu besoin de céder.


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Le raisonnement de l'homme était on ne peut plus juste elle ne devait pas oublier qu'avant d'être son enseignant il était un homme comme les autres avec ses envies, ses désirs, et sa petite résistance à une jeune femme lui faisant du charme. Oui fatalement il n'était pas le saint-père, il ne pouvait pas faire preuve d'une grande retenue face à une charmante demoiselle apparemment désireuse de... Mais en tant que professeur n'avait-il pas le devoir de tenir néanmoins, à toute épreuve ? ERlsy a néanmoins l'impression de faire sa mijorée, parce qu'avec William Carter elle a déjà couché. Et il est professeur. Sauf que bon, il ne 'létait pas encore à l'époque. Sauf que, à Punta Cana ils avaient remis le couvert et... Et Will était désormais prof alors venir faire la morale à Aaron serait vraiment mal venu. Soit.

"- Je... je suis désolée professue ril est rvai... vous êtes un homme et... navrée."
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Elsy & Aaron


Il était amusant de voir le contraste entre une Elsy sobre et une Elsy ivre. Aujourd’hui, elle semblait beaucoup trop timide, prête à rougir à la moindre occasion. Alors qu’à Punta Cana, elle m’avait fait des propositions, les yeux dans les yeux, me laissant le choix d’accepter ou non de céder à la tentation. Et oui, comme je suis avant tout un homme, je m’en suis voulu un moment de ne pas avoir tenté ma chance. Seulement, j’avais des principes et ce n’était pas comme si je ne pouvais jamais m’envoyer en l’air, sans vouloir me vanter. J’ai toujours eu de la chance avec la gent féminine, et j’en suis conscient. Plus j’ai conscience de cela, plus j’ai d’assurance. Et plus j’ai d’assurance, plus j’ai de femmes dans mon lit. Il n’y a rien de plus simple au final. Donc, malheureusement, Elsy n’aurait été qu’une conquête de plus, comme j’aurais été un simple coup d’une nuit. Nous avons donc bien fait d’aller dormir dans nos chambres respectives car ce type de « one night stand » est bien pour des inconnus. Mais nous ne le sommes pas, nous somme justement menés à nous voir souvent.

- Navré également d’avoir laissé sous-entendre que ça ne m’étais pas désagréable.

Car oui, si Elsy avait continué ses avances, c’est parce qu’au début, j’entrais dans son jeu, lui laissant voir que ça avait son petit effet. De toute façon, nous avions tous les deux trop bu.

- Allez, passez une bonne journée, mademoiselle.


BY .TITANIUMWAY


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