Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility(+ aaron) and i'm THAT awesome - Page 4
-67%
Le deal à ne pas rater :
Carte Fnac+ à 4,99€ au lieu de 14,99€ (nouveaux clients / ...
4.99 € 14.99 €
Voir le deal


(+ aaron) and i'm THAT awesome

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
and i'm that awesome (+ aaron)

Sans coeur va. Déjà, il me réveille de trop bonne heure - certes, en m'offrant un petit déjeuné mais quand même - et ensuite, il ne me prévient même pas que le café est brûlant; résultat, mes papilles gustatives ne pourront même pas apprécier ce petit déjeuné. Je lui lançais un regard faussement méchant quand il me tira la langue. « Non, je nous ai apporté le petit-déjeuner au lit, donc je ne bougerais pas de là avant de l’avoir pris. Nah ! » Je le regardais alors, clignant des yeux, avant de rire devant son attitude. Je passais alors ma main dans ses cheveux. « Non mais regardez-moi cet enfant! » Enfin, faut dire que sur ce coup-là, je n'avais pas été mieux en fait. Je crois que c'était moi qui avait commencé ces gamineries. Mais ce n'est pas de ma faute, c'est lui qui me rend comme ça! Ouais, j'ai une excuse à tout, vous voyez? Finalement, je décidais de le laisser et de manger. C'est que mon ventre commençait à gargouiller légèrement. Je me servis donc d'un croissant et l'enfonçais dans ma bouche. Pas en mode barbare non plus hein. Je soupirais de plaisir tout en buvant une gorgée de mon café, à bonne température cette fois-ci. Qu'est-ce que ça faisait du bien... Après quelques minutes, le plateau - maintenant vide - se retrouva à nouveau sur ma table de nuit, tandis que j'avais repris ma place enroulée dans la couette, l'épaule d'Aaron me servant de coussin. Mes doigts entrelacés au sien, je fermais les yeux, me sentant agréablement bien. J'aurais très bien pu me replonger dans mon sommeil, surtout avec le ventre rempli, mais non, j'étais bel et bien éveillée, malgré mes paupières fermées. Mais quand Aaron reprit la parole, je les rouvrais. « Dis-moi, tu sais qu’Harvard organise un bal de fin d’année ? Loin de moi l’idée de vouloir me fondre dans la masse mais, comme on y est convié, tu accepterais d’être ma cavalière ? » À sa première question j'acquiesçais. Oui, tous les ans, chaque confrérie un thème pour le bal de promo et celui qui obtenait le plus de vote était mis en place. Cette année, les Quincy avaient opté pour le thème du cirque, très original à mon avis. Par contre, quand il me demanda d'être sa cavalière, je me relevais légèrement, sur mes coudes, un sourire amusé sur mes lèvres. « Et être victime de tes gamineries? Laisse-moi réfléchir... » J'en fis mine, tapotant mon menton avant de sourire et l'embrasser sur la joue. « Si tu te comportes bien, alors ce sera avec plaisir. » Et je reposais ma tête sur mon oreiller vivant. Déjà, je réfléchissais à comment m'habiller, me coiffer, quel allait être le thème choisi. Bref, j'suis une femme quoi.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


And i'm THAT awesome



Analind & Aaron


Si je n’étais pas véritablement d’humeur à aller à un bal de fin d’année, je me réjouissais davantage que ce soit tout simplement une fête. Le bal, c’est trop typique des Etats-Unis, trop cliché. En revanche, les fêtes de fin d’année, uniquement pour tous se dire « au revoir » ou tout simplement « bonnes vacances », j’adhère. J’aime le principe où étudiants et professeurs se retrouvent pour passer une bonne soirée. Cependant, je me trouvais aux Etats-Unis désormais, non plus en Irlande. Le bal était donc de mise. Mais j’imaginais que si Ana venait comme ma cavalière, la soirée n’en serait que meilleure.

- Tu aimes mes gamineries.

La coupais-je avant de lui laisser le temps de reprendre la parole. Oui, j’étais prêt à argumenter pour qu’elle accepte de venir avec moi. Certes, ça ne retirerait pas l’idée que tout le monde se fait de nous. La plupart du temps, nous concernant, deux hypothèses sont mises en avant. La première : « Ils sont forcément ensemble. L’amitié fille/garçon, pourquoi pas, mais pas autant poussée. ». Et la seconde : « Non, ils ne sont peut-être pas ensemble. Mais ce qui est sûr, c’est qu’ils sont terriblement amoureux l’un de l’autre et qu’ils se le cachent. ». Au final, nous étions vus comme l’un des couples de professeurs les plus adorables et les plus énigmatiques puisque, de toute évidence, personne n’avait jamais eu aucune preuve pour confirmer une relation sérieuse.

- Avec toi, je me comporte toujours très bien.

Voilà qu’elle venait d’accepter après avoir déposer un baiser sur ma joue. Ce geste ainsi que sa réponse fit naître un large sourire enfantin sur mon visage. Puis je la laissais reprendre place contre moi, sa tête posée sur le creux de mon épaule. Mes doigts caressaient ses cheveux machinalement. J’aimais la sentir là, contre moi. J’avais cette agréable sensation de pouvoir la protéger des dangers extérieurs, mais également de ses vieux démons. Je la sentais également apaisée et, à fortiori, je l’étais moi-même.

- Les étudiants vont penser qu’on est enfin ensemble, ou bien que l’on se montre enfin.

J’esquissais un nouveau sourire amusé. Oui, il faudrait être aveugle pour ne pas voir les étudiants chuchoter sur nous lorsque nous étions ensemble, l’un dans les bras de l’autre, ou bien trop occuper à se chamailler. Oui, nous étions tous les deux conscients de tout ceci.


BY .TITANIUMWAY

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
and i'm that awesome (+ aaron)

« Tu aimes mes gamineries » Genre... Bon d'accord, c'est vrai que je joue souvent le jeu, notamment comme la veille, où je me suis vengée en recouvrant sa joue de sauce tomate. Mais ça ne voulait pas dire que j'y participais toujours. Non, je savais quand m'arrêter et surtout, être responsable. J'évitais de me comporter ainsi avec lui devant les élèves même si c'était parfois peine perdue. Je soupirais alors, faisant mine d'être peinée. « Malheureusement... » En fin de compte, j'acceptais d'être sa cavalière. De toute façon, je ne voyais pas avec qui d'autres je pourrais y aller. Non pas que j'y allais en sa compagnie parce que personne me le proposerait. Non, j'y allais parce que ça me faisait vraiment plaisir qu'il me le demande. Faut dire que je ne m'y attendais pas, à ce qu'il me le demande, bien que je sois contente qu'il l'ai fait. « Avec toi, je me comporte toujours très bien. » C'est vrai. Nos disputes étaient rares et il m'avait toujours respectée. Le courant passait vraiment bien entre nous et il était sans doute le seul homme sur qui je pouvais vraiment me reposer. D'ailleurs, je repris ma place dans ses bras. Je sais qu'il serait peut-être temps de sortir du lit mais je n'en avais juste pas envie. J'étais juste bien. « Les étudiants vont penser qu’on est enfin ensemble, ou bien que l’on se montre enfin. » Je pouffais légèrement. J'imaginais déjà certains de mes élèves quincys me faire des regards équivoques. « Ces rumeurs... personne ne peut s'en passer, n'est-ce pas? » Ça me faisait bien rire en réalité, même si je savais qu'au fond, il y avait peut-être une part de vérité. Parce que même s'ils sont infondés, les ragots viennent toujours de quelque part, d'une certaine réalité. Finalement, je décidais de me lever. Je me glissais hors de mon lit et m'étirais. « Allez, on arrête de paresser. Baggy doit être impatient de retrouver son petit maître. » Et faut dire qu'il me manquait aussi. J'adorais ce chien, et je savais que lui aussi. Je ne comptais même plus le nombre de fois où je les ai accompagné au parc, à m'amuser avec eux.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


And i'm THAT awesome



Analind & Aaron


- Je ne crois pas, malheureusement.

J’esquissais un sourire amusé à mon tour. Effectivement, les rumeurs vont toujours bon train. Davantage dans entre jeunes, ou bien entre femmes. Pour ma part, je n’ai jamais prêté attention aux rumeurs et aux commérages, comme je n’en suis jamais l’auteur. Cependant, je ne pouvais m’empêcher de penser que dans le fond, les étudiants avaient peut-être raison : et si Ana et moi étions faits pour être ensemble ? Cette simple question, je ne vais pas le nier, je me la posais souvent. Cependant, les nombreuses raisons pour lesquelles, à mes yeux, il ne se passera jamais rien, me reviennent sans cesse en pleine tête. Ensuite, une seconde question revenait éternellement : et si nous passions à côté de quelques choses en refusant de tenter de devenir plus que des amis ? Et face à cette question, souvent, je m’ordonnais de me taire.

Finalement Ana sortit du lit en se détachant de moi. Je grognais de mécontentement, comme un gamin que l’on prive de son jouet. Mais je me calmais vite en observant la jeune femme s’étirer. Je penchais légèrement la tête sur le côté. Oh my God, quel beau spectacle. Stop Aaron ! Regarde ailleurs ! Rapidement, je tournais la tête sur le côté. Oh, très intéressant ce mur. Mh… Ah oui, Baggy ! Quel maître indigne je suis. Je sautais donc vivement du lit, atterrissant aux côtés d’Ana.

- Allez, file te préparer. Je t’emmène avec moi. Je sais qu’il t’a manqué. Beaucoup plus que moi…

Je pris un air faussement vexé, avant de lui tirer la langue. J’aurais très bien pu demander à Ana de garder Baggy dans son appartement. Je sais qu’elle se serait très bien occupée de lui et que le chiot aura été aux anges. Seulement, il a à peine un an. Cela signifie qu’il est parfaitement dans l’âge où il détruit presque tout ce qu’il trouve : chaussures, canapé, sacs, et j’en passe. Je ne souhaitais donc pas qu’il ruine l’appartement d’Ana. Déjà qu’il bousillait bien assez le mien… Vivement que cette « crise d’adolescence » soit terminée.

Et en attendant qu’Ana finisse de se préparer, j’avais débarrassé le petit-déjeuner au lit et fais la vaisselle avant de l’avoir rangée. Une fois tout ceci fait, j’allais sur le balcon afin de m’allumer une cigarette tout en profitant de la vue. Je m’étirais doucement puis tirais sur la clope, pensif.


BY .TITANIUMWAY

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
and i'm that awesome (+ aaron)

« Je ne crois pas, malheureusement. » Je n'avais jamais été une de ces filles qui raffolent des ragots, ou qui lancent des rumeurs. Mais je reste une femme, du coup, les commérages, ça me connait un minimum. Et puis, c'est bien connu, les filles sont les pires dans ce domaine-là. Je n'avais jamais compris à quoi ça servait de nuire à une réputation, mais ça fonctionnait. Je n'ai jamais eu de problèmes dans mon enfance. Bon c'est vrai, j'avais été victime d'une rumeur ou deux mais qui ne l'a jamais été? Même maintenant, je savais qu'on parlait de moi dans mon dos, surtout mes étudiants. Pas forcément de mauvais ragots hein... Bref, ça ne servait à rien d'y penser. Je savais que, de toute façon, après ce bal, d'autres en apparaîtrons sur mon pseudo couple avec Aaron.

Je m'étais finalement dégagée de son étreinte, et même de la chaleur de mon lit. Il était grand temps de me lever, de me préparer et enfin, d'aller chercher le chien d'Aaron. À en voir la tête qu'il faisait quand je le lui ai rappelé, il avait dû l'oublier. Méchant maître. Je ne comprenais pas comment c'était possible. Je veux dire, il est adorable! Bon, un peu trop excité par moment mais c'est l'âge. Il est encore tout jeune, faut le laisser grandir, comme un enfant. Peut-être que moi aussi, j'aurais dû adopter un animal, peut-être que j'aurais pu revoir le jour un peu plus tôt... Mais je ne l'avais pas fait. Je n'y avais même pas pensé. « Allez, file te préparer. Je t’emmène avec moi. Je sais qu’il t’a manqué. Beaucoup plus que moi… » Je ris en voyant sa fausse mine vexée. Et comme pour rajouter une petite couche, je lui dis: « T'as bien raison. Lui au moins, il n'étale pas de la sauce tomate partout sur mon visage. » Un sourire malicieux sur les lèvres, je me dépêchais de fuir vers la salle de bain. Je pris une douche rapide, ne voulant pas le faire attendre. Au bout de dix bonnes minutes, j'étais déjà en train de me sécher les cheveux. Je m'habillais d'un simple jeans et pull, rien de bien spécial; du mascara sur les cils et un baume à lèvre légèrement rosé. Rien de plus, rien de moins, je préférais toujours rester au naturel. Je sortais de ma chambre et me rendis au salon. Je vis alors Aaron accoudé au balcon, une cigarette à la bouche, l'air pensif. Je me dirigeais vers lui et posa une main sur son épaule, rapidement suivi de mon menton dessus. « Tu penses à moi j'espère. » Ma phrase était sortie sur un ton amusé. Bref, je ne faisais que plaisanter.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


And i'm THAT awesome



Analind & Aaron


Je portais ma cigarette à mes lèvres en observant l’horizon, l’air pensif. Il ne se passait pas une journée sans que mes pensées ne se concentrent sur mon fils. Comme Ana ne devait pas en passer une seule sans penser à son défunt mari. Il existe des évènements qui traumatisent. L’un comme l’autre, nous avions vécu une perte importante et choquante. Si pour ma part je semblais croquer la vie à pleines dents, et si je m’efforçais d’avancer, je n’en restais pas moins un homme brisé par ce que j’avais pu vivre. Et à cet instant précis, je me plongeais dans ces pensées, dans ces souvenirs, si bien que je ne réalisais plus que le temps passait. Ainsi, je sentis la main de Fawkes se déposer sur mon épaule, puis son menton. C’est sa parole qui me fit revenir à la réalité. Je tournais la tête vers elle en tentant d’esquisser un sourire. Un sourire qui fut malheureusement triste. Visible sans que je ne le veuille. Je n’eus pas la force de répondre. Elle savait aussi bien que moi l’objet de mes pensées. Je me contentais de laisser mes lèvres se déposer sur sa tempe avec tendresse. Une dernière fois, je tirais sur ma cigarette avant de l’écraser dans le petit cendrier qui m’était destiné dans la mesure où Ana, elle, ne fumait pas. Ou plus.

- Tu es prête ? Alors on y va.

Je me tournais vers elle en posant mon regard sur elle. Un fin sourire se dessina sur mes lèvres. Fawkes était bien le genre de femme à n’avoir besoin d’artifices pour être belle. Son charme naturel restait plus que suffisant. Ainsi, un peu maquillée et seulement vêtu d’un jeans et d’un pull simple, elle restait magnifique. J’ouvrais de nouveau la porte-fenêtre qui donnait sur le balcon en la laissant passer en première, par galanterie. J’attrapais mon portefeuille, mon paquet de cigarettes, mon téléphone et mon trench et nous sortîmes.

Par habitude, je faisais le tour de sa voiture rapidement avant de la prendre. Disons que je la connaissais bien et en temps normal, c’était moi qui vérifiais les niveaux d’huile. Je conduisais jusqu’à l’endroit où j’avais laissé Baggy. Une maison avec terrain à plusieurs kilomètres d’ici, mais toujours bien plus proche que de mon appartement. Là-bas, un couple de personnes âgées s’occupait à plein temps des chiens. Une passion qui rendait leur retraite plus confortable. Des personnes de confiance qui faisaient de l’élevage, qui recueillaient des chiens abandonnés et qui faisaient de leur établissement une pension. Deux autres personnes travaillaient ici, en tant que salariés, afin de les aider. Je me garais dans le chemin, non sans remarquer quelques chiens qui se dégourdissaient les pattes tandis que d’autres se voyaient en plein dressage puisqu’ils en formaient certains à des métiers de la sécurité.

- Aaron ! Comment s’est passé ton séjour ? Oh tu nous as ramené ta petite copine. Toujours aussi belle, mademoiselle.

Lui, c’est le gérant de cet endroit. Un vieil homme grisonnant avec un cœur sur la main. Le grand-père dont on rêverait tous. Cependant, sous le terme « petite-copine », je me mordillais la lèvre inférieure, entre la gêne et l’amusement. Un rapide coup d’œil vers Ana et j’avais envie de rire. Je crois que nous passons trop de temps ensemble pour que l’hypothèse de « meilleurs amis » soit concevable pour les personnes que nous croisons. Le fait est que Fawkes m’a déjà accompagné ici une fois. J’ai beau rappeler au couple que je ne suis pas avec Ana, ils ne veulent rien entendre. J’ai donc abandonné l’idée de protester.

- Bagheera n’a pas été trop intenable ?

Le vieil homme se mit à rire.

- Disons qu’il est… énergique. Un bon chien. Je vais te le chercher.

Il s’éloigna alors que je restais à l’extérieur en compagnie de Fawkes. Il revint deux minutes plus tard. Je vis Baggy sortir de la maison. Je me mettais à sa hauteur, l’animal me reconnu et aboya à de nombreuses reprises tout en se ruant vers moi afin de me faire la fête.

- Mon Baggy ! Tu m’as manqué, mon beau !

Le jeune chien remua la queue en me léchant le visage, intenable. Finalement je le pris dans mes bras alors qu’il sautait dans tous les sens, heureux. Et quand il remarqua Ana, croyez-le ou non, il m’abandonna sans culpabilité pour lui faire la fête à elle.

- Traitre, va !


BY .TITANIUMWAY

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
and i'm that awesome (+ aaron)

Bien sûr, je savais qu'il ne pensait pas à moi. Je veux dire, pourquoi il le ferait? Mais je lui avais quand même posé la question, plus pour m'amuser qu'autre chose. Sauf que, quand il afficha son sourire triste, je compris. Il n'avait pas besoin de me répondre, j'avais compris par ce simple air peint sur son visage. J'enroulais alors mes bras autour de sa taille, pour lui montrer que j'étais là. Je n'avais pas besoin de parler, je savais qu'il le ferait s'il le voulait. Je lui montrais tout simplement par ce geste que je ne le quitterais pas. Pas tant qu'il me le demande. « Tu es prête ? Alors on y va. » J'acquiesçais tout en laissant retomber mes bras. Je retournais à l'intérieur, attrapais mon trench, mon sac à main et mes clefs avant de sortir. Je verrouillais la porte derrière nous et direction la voiture. Comme la veille, je le laissais conduire, prenant directement place côté passager. Il ne fallut que quelques minutes pour arriver devant la maison où Baggy était resté pendant le séjour. Je sortis tandis que le gérant venait à notre encontre. Je lui souris poliment, rougissant quand il me complimenta. « Merci. » Je ne pris pas la peine de le corriger quant à mon statut. Pour être déjà venue une fois, je savais que ça ne servirait à rien. Le couple était vraiment adorable et ils semblaient toujours aussi amoureux l'un de l'autre. C'était le genre d'amour que j'espérais pouvoir vivre mais...

Le gérant revint quelques minutes plus tard avec le chien. Il était tout excité, encore plus quant il vit Aaron - je me demandais même si c'était possible. Tout de suite, il se mit à japper avant de courir vers son maître. « Mon Baggy ! Tu m’as manqué, mon beau ! » Je sortais rapidement mon téléphone pour prendre une photo le plus discrètement possible. Ils étaient adorables tous les deux et ça se voyait à quel point Aaron était attaché à son animal. Même s'il le délaissa dès qu'il me vit. Directement, je m'abaissais tandis que Baggy dandinât vers moi « Coucou mon beau. » Tout de suite, mes doigts se perdirent dans sa fourrure tandis que je riais de ses petite léchouilles. « Traitre, va ! » Je tournais mon visage vers Aaron, un sourire amusé sur mes lèvres. « Jaloux? » De moi ou du chien? Je ne l'avais pas précisé alors que j'embrassais son museau.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


And i'm THAT awesome



Analind & Aaron


Entre Ana et Baggy, une grande histoire d’amour est née le jour où je les ai présentés. Très rapidement, l’animal était tombé sous son charme, probablement conscient qu’il s’agissait là d’une personne au grand cœur. Il paraît que certains animaux ont un sixième sens pour savoir s’ils peuvent avoir confiance ou non envers l’individu qui se trouve en face d’eux. Et, sans aucun doute, le jeune bouvier bernois de tout juste un an s’était entiché d’elle. Probablement comme le maître, en fait…

- Jaloux ? Moi ? Tu plaisantes, j’espère !

Allô, mauvaise foi, j’écoute ? Je croisais mes bras contre mon torse bombé, fier comme un coq. Cependant, du coin de l’œil, je les observais tous les deux. A croire que Baggy était plus heureux de la retrouver plutôt que moi. Mais effectivement, je n’étais pas jaloux. Au contraire, j’appréciais beaucoup le fait qu’ils puissent aussi bien s’entendre. Cependant, joué le vexé restait amusant.

- Bon d’accord, peut-être juste un peu alors. Disons que je n’ai pas le droit à autant de marques de tendresse de ta part.

Et voilà que je lui tirais la langue, comme le dernier des enfants. Chose fausse dans la mesure où Ana et moi étions très affectifs l’un envers l’autre, même si la plupart du temps, nous nous appelions par nos noms de famille, comme pour se rassurer sur le fait que nous n’étions pas un couple, que sais-je ? Finalement je laissais Ana et Baggy ensemble afin d’entrer dans la maison et régler l’homme qui s’était occupé de mon chien durant mon séjour. Une fois fait, je le remerciais encore d’une poignée de main. Laisse à la main, je ne la fixais cependant pas au collier de l’animal, conscient qu’il savait se tenir tranquille. Je la gardais en cas de nécessité. Passant à côté des deux amoureux, j’ouvrais la portière arrière de la voiture.

- Allez Baggy, monte !

L’animal tourna la tête vers moi, vola une léchouille sur la joue d’Ana puis monta sur la banquette arrière. Je le gratifiais d’une caresse et d’un baiser avant de refermer la portière. Je me tournais ensuite vers Ana.

- Je pensais qu’on aurait pu aller jusqu’à la plage vu qu’il fait beau. Ca t’intéresserait ?


BY .TITANIUMWAY

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
and i'm that awesome (+ aaron)

« Jaloux ? Moi ? Tu plaisantes, j’espère ! » Je me tournais vers lui, haussant un sourcil, un sourire amusé sur mes lèvres. Vraiment? On ne dirait pas vu sa manière de se comporter. Oh oui, il était fier, mais il voulait surtout se prouver qu'il ne l'était pas, jaloux. Sauf que, je ne savais toujours pas s'il était jaloux de Baghera ou de moi en réalité. Je veux dire, il pourrait peut-être m'en vouloir que son chien me préfère à lui? Non, bien sûr que non. Ou alors, que je me montre affectueuse avec? Ce serait ridicule. Bref, je ne faisais que le taquiner. Néanmoins, sa réponse me surpris quand même. « Bon d’accord, peut-être juste un peu alors. Disons que je n’ai pas le droit à autant de marques de tendresse de ta part » Il me tira la langue. Il ne faisait que plaisanter. Du moins, c'est ce que je croyais. Je décidais donc de rentrer dans son jeu. « Oh donc tu es jaloux de ton propre chien? Mais moi aussi, je te fais des câlins. » J'osais alors un petit clin d'oeil avant de rougir légèrement et reporter mon attention au petit chien. Il était vraiment adorable. Et tandis que je jouais avec lui, Aaron rentra pour régler le gérant avant de ressortir de suite. Nous retournâmes donc vers ma voiture et laissa Baggy monter à l'arrière. Ce n'était pas la première fois qu'il faisait un tour dans mon véhicule et ça ne me dérangeait pas du tout. « Je pensais qu’on aurait pu aller jusqu’à la plage vu qu’il fait beau. Ca t’intéresserait ? » La plage! C'est vrai que ça faisait un petit temps que je n'y avais plus mis les pieds. Mais... Aaron venait de revenir de Punta Cana, peut-être qui en avait marre? Mais si c'était le cas, il ne me le proposerait pas. Je décidais quand même de lui poser la question. « Ça ne t'ennuie pas? Je veux dire, tu viens de revenir de Punta Cana. » Et la plage là-bas doit être nettement plus agréable que la nôtre. Je repris finalement place dans la voiture.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


And i'm THAT awesome



Analind & Aaron


- Oui c’est vrai, Punta Cana. Un endroit horrible. Effectivement, je vais avoir besoin de temps pour me reposer et donc m’en remettre.

J’arquais un sourcil, non sans esquisser un large sourire. J’ai passé un séjour à Punta Cana. En quoi cela pouvait-il être fatiguant ? Et ce que semblait oublier Ana, c’est que désormais, j’étais en sa compagnie et ça valait toutes les vacances du monde. Passer la journée avec me ferait le plus grand bien en vue du manque que j’avais pu ressentir durant son absence. Et comme aujourd’hui était une belle journée et où la chaleur de la ville rendait l’air presqu’irrespirable, la plage semblait une bonne alternative. Il y ferait frais, et je connaissais un bout de littoral peu fréquenté, là où les endroits touristiques devaient déjà être noirs de monde.

Je laissais Fawkes s’installer côté passager tandis que je prenais la place du conducteur. Je démarrais enfin afin de prendre la route de ce petit coin de Paradis. La plage était à un peu plus de trente minutes d’ici. Et lorsque je garais le véhicule, ce fut face à une étendue de sable bordée par une mer calme. Très peu de personnes étaient présentes et lorsque je sortis Baggy de la voiture, il semblait déjà excité par l’air marin. Je plongeais les clefs dans la poche de mon jeans tout en allant vers le sable avec Ana et le jeune chien. Ce dernier ne tarda pas à courir comme un dératé sur la plage en aboyant de bonheur. Un sourire se dessina sur mes lèvres. Le vent soufflait dans une brise chaude et agréable.

Je retirais mes chaussures pour être pieds nus et profiter de la chaleur du sable sans voir mes pompes être envahies par les grains. Finalement, je m’asseyais en observant l’horizon.

- C’est mieux que Punta Cana.

Parce que cette fois-ci, tu es là.


BY .TITANIUMWAY

(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)