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Je n'avais vraiment pas compris pourquoi j'avais accepté de faire ça. Je veux dire, il n'a fallu qu'un seul message de sa part et me voilà au volant de ma voiture?! Mais quelle idiote je faisais! Je n'étais pas non plus du genre à obéir au doigt et à l'oeil. Je veux dire, je ne suis plus une enfant, mais bien une adulte qui respectait ses propres règles. Je savais qu'un jour, ma bonté me perdra. Enfin, ce jour-là n'était pas encore venu. Quoiqu'il en soit, ça ne m'empêchais absolument de me traiter de tous les noms en ce moment. J'avais reçu son message alors que j'étais bien calée dans mon canapé, une couverture sur moi, en jogging, et un bon pot de glace en main. Et surtout, j'étais en train de suivre ma série préférée, "Desperate Housewifes". Oui bon, je connaissais toutes les saisons par coeur, mais je ne supportais pas me faire déranger pendant un de mes visionnages - bien que je ne le fasse jamais remarquer, que voulez-vous, je suis trop gentille. J'aurais très bien pu ne pas répondre et faire comme si je n'avais pas vu son message, mais il a fallu que, dans ma politesse presque ennuyante, je lui réponde, et positivement en plus! J'ai dû donc me sortir de ce canapé, ranger un peu mon appartement, puis prendre une douche, me changer, me coiffer, me maquiller... Bref, tout le tralala. Et pour quoi?! Pour aller chercher MONSIEUR CONNOR à l'aéroport! Il ne pouvait pas tout simplement prendre le taxis comme tout le monde non?! Mais le pire, c'est que je ne savais même pas pourquoi je faisais autant d'effort. Et puis, pourquoi moi hein?! C'est pas comme si je suis sa femme ou qu'est-ce! À cette pensée, je sentis mon coeur se serrer, et machinalement, je vins jouer avec mon alliance que je portais toujours. Non, il ne fallait pas que j'y pense, c'était une très mauvaise idée. Je ne voulais pas finir dans un accident comme lui, il m'en voudrait. J'essayais alors de reprendre mes esprits. J'allumais donc la radio. Mauvaise idée. Il a fallu que cette stupide chaîne passe NOTRE chanson. Je changeais rapidement de poste. Urg, quelle horreur, une de ces musiques qui rendait sourd. Je soupirais une nouvelle fois. Oh et puis, une ride ou deux en plus, ça ne changera pas grand chose. De toute façon, vu ma banalité... Et cette fois-ci, je lâchais un petit rire - oui, sans raison. S'il avait été là, il m'aurait encore dit quelque chose dans le genre "rien n'est banal chez toi Line". À nouveau, je secouais la tête, essayant de me changer les idées et surtout, me contrôler sur la route.

Après quelques minutes, je finis par me garer au parking de l'aéroport. Je jetais un coup d'oeil à ma montre. Son avion avait sûrement déjà atterri. Je fouillais rapidement dans mon sac à main pour en sortir un miroir de poche et un rouge à lèvre. Je l'appliquais alors consciencieusement avant de froncer les sourcils à mon reflet. Mais qu'est-ce que je faisais? Je fermais le miroir d'un coup et remettais tout dans mon sac. J'inspirais profondément avant de sortir de ma voiture. Il ne fallut que quelques minutes pour que j'arrive à la salle d'arrivée. Il avait tout intérêt à se dépêcher parce que je n'allais certainement pas perdre mon temps à l'attendre. Déjà que, dans ma grande bonté, j'avais accepté à sa requête. Il m'en devra une tien! Mais finalement, la minute où mes yeux bleus se posèrent dans les siens, j'en oubliais tout mon ennui et je ne pus que lui sourire.
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T’as six heures pour venir me chercher à l’aéroport. J’ai un cadeau pour toi, Fawkes.

J’esquissais un sourire en appuyant sur la touche « envoyer ». Loin de moi l’idée de lui donner un ordre. Elle me connaît et sait que ce genre de message n’a rien d’autoritaire, mais est plutôt rempli de bonne humeur. Et puis, si elle ne peut pas ou ne veut pas, je sais qu’elle se fera un plaisir de m’envoyer sur les roses. Depuis que nous nous connaissons, c’est toujours ainsi. On est proches, très complices, et on aime se taquiner. Cependant, nous n’avons jamais été plus loin. Chacun de nous est passé par des épreuves trop difficiles pour ne serait-ce qu’envisager cette option. Pourtant, les attentions sont toujours là. Du moins, pour ma part, j’avais pensé à elle durant ce séjour. Et dans ma valise, j’avais quelques cadeaux pour elle.

Je suis un adepte des cadeaux personnalisés. Je n’y mets pas spécialement de l’argent, j’y mets en revanche des idées. Ce n’est pas une question d’être radin ou pas, j’ai toujours pensé qu’il valait mieux avoir un cadeau qui correspond à une seule personne, plutôt qu’un présent banal mais cher, que n’importe qui aurait pu nous offrir.

Une fois arrivé à l’aéroport, j’avais eu le temps de récupérer ma valise avant de croiser le regard d’Ana. Automatiquement, un large sourire se dessina sur mes lèvres, en réponse au sien. Tous les étudiants partaient de leurs côtés, ainsi que les collègues qui prirent naturellement le temps de saluer Fawkes. Une fois en face d’elle, les mains derrière le dos pour cacher un petit sac, je me penchais pour déposer un baiser sur sa joue. J’ai toujours été tactile avec elle. J’aime la prendre dans mes bras autant que j’apprécie la décoiffer. Oui, beaucoup pourrait croire que nous formons un couple. Et pourtant, ce n’est pas le cas.

- C’est pas grand-chose mais… je voulais te rapporter quelque chose et ne pas passer dans les fameuses boutiques de souvenirs.

Je lui tendais donc le sac contenant une pierre ambrée – sans insecte à l’intérieur, n’ayez crainte, un petit récipient en verre contenant du sable de la plage de Punta Cana, sans oublier une photo du ciel étoilé représentant la Grande Ours.

- Tu ne pourras plus te moquer de moi parce que je n’arrive pas à reconnaître les constellations maintenant. Et ça, c’en est la preuve.

Je lui adressais un beau sourire charmeur, assez fier de moi. Je connais la passion que possède Ana pour les étoiles. Pour ma part, je suis presqu’inculte sur ce sujet.

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Bon d'accord, faut dire que j'avais aussi accepté parce que son message disait qu'il m'avait préparé un petit cadeau, du coup, je pourrais peut-être le pardonner de me tirer de mon petit confort. Mais il pouvait quand même venir jusqu'à chez moi et me l'offrir! Ce n'est pas comme s'il ne connaissait pas mon adresse non plus. Sauf que, d'un côté, s'il était arrivé, je lui aurais ouvert la porte dans un état assez... bref, pas bien habillée quoi. Et avec mon appartement un peu sens dessus dessous. Bref, peut-être avais-je bien fait? De toute façon, la question ne se posait même plus, j'étais déjà sur les lieux. Je tappais presque du pied à l'attendre. En fait, je trépignais d'impatiente de le revoir mais plutôt mourir que de l'avouer. Comme une enfant, j'étais excitée de voir ce qu'il m'avait ramené comme souvenir de Punta Cana. Je savais que j'allais l'apprécier même s'il ne serait pas à mon goût. Et enfin, monsieur se décida à sortir. Un large sourire s'afficha alors sur mes lèvres tandis que nos regards se croisèrent. Je m'avançais alors, faisant des petits signes de mains à quelques collègues et à mes élèves. Il s'avançait aussi pour me rejoindre et face à face, il vint poser ses lèvres sur ma joue. Il m'avait manqué... mais chuuut, il n'avait pas à le savoir non plus. « C’est pas grand-chose mais… je voulais te rapporter quelque chose et ne pas passer dans les fameuses boutiques de souvenirs. » Sa phrase piqua ma curiosité. Il ne m'avait rien acheté? Qu'est-ce qu'il m'offrait alors? Telle une enfant le jour de Noël - j'crois que mon comportement viens de mon deuxième prénom en fait - mes yeux s'illuminèrent quand il me tendit son petit sac. Je le pris alors et en sortais une pierre ambrée et un petit bocal remplit de sable avec la représentation de la Grande Ours. « Tu ne pourras plus te moquer de moi parce que je n’arrive pas à reconnaître les constellations maintenant. Et ça, c’en est la preuve. » Cette petite attention m'émeut tout particulièrement. Je riais légèrement à sa justification avant de me mettre sur la pointe des pieds et embrasser sa joue. « Merci Connor, ça me fait vraiment plaisir. » J'étais sincère, les cadeaux aussi personnels ne pouvaient que me faire plaisir. « D'ailleurs, je te pardonne pour m'avoir fait venir jusqu'ici! Et je suis même prête à te cuisiner un bon petit plat pour ces petites attentions! » Un sourire malicieux s'afficha alors tandis que je décidais de ranger les souvenirs dans mon sac. « Ton vol s'est bien passé? Tu n'es pas trop fatigué j'espère. » C'est que les vols sont toujours éreintants, j'en avais pu en faire l'expérience.
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Dans le fond, j’aurais pu tout aussi bien prendre un taxi pour rentrer jusqu’à chez moi, déposer ma valise, récupérer mon Bagheera, mon jeune bouvier bernois d’à peine un an, qu’un éleveur du coin avait accepté de me garder. Et seulement après tout ça, j’aurais pu débarquer chez Ana pour lui faire une surprise. Mais pour avouer toute la vérité, je ne me voyais pas attendre tout ce temps pour la voir. Elle me manquait terriblement, elle et son froncement de sourcils lorsque je la taquinais. Le cadeau n’aurait pu être qu’un prétexte, mais j’imaginais aisément que même sans, elle serait venue tout de même.

J’espérais de tout cœur que ces petites attentions lui plairaient. Ce fut visiblement le cas. Mon regard se posa sur elle tandis qu’elle se plaçait sur la pointe des pieds pour venir déposer un baiser sur ma joue. J’appréciais ce genre de gestes de sa part, signe que nous étions complices. S’ils nous arrivaient d’hausser la voix contre l’autre, nous ne boudions pas si longtemps que ça pour finalement nous retrouver. En mettant l’attirance que je pouvais avoir pour elle de côté, je pouvais sans difficulté nous qualifier de très bons amis. Toujours présents, dans les bons moments comme les difficiles.

- Me cuisiner un bon petit plat ? Seulement si je t’aide.

On ne pouvait pas me considérer comme macho. Si je l’étais, c’était uniquement pour rire et énerver un peu les femmes. Finalement elle me demanda si le voyage n’avait pas été éreintant. Le fait est que je n’étais que rarement fatigué. Mon corps ainsi que mon cerveau avait dû s’habituer à ne pas recevoir beaucoup de sommeil entre mes sorties et mes insomnies à répétition.

- Non, je vais très bien. Je pète la forme. Tu me connais, j’suis increvable.

Petit sourire arrogant sur le visage, finalement je fis face à elle pour finalement lui adresser un regard de gamin.

- Tu m’as manqué Fawkes. C’était long sans toi.

Je venais de l’enlacer, la gardant contre moi. C’était si bon de la retrouver. Ana faisait partie de ses personnes qui représentaient un véritable repère dans ma vie. J’en avais besoin dans la mesure où je me retrouvais loin de mon Irlande natal, et totalement seul. Et quand je me détachais d’elle, le bout de mon nez vint effleurer le sien dans ce que certains appelleraient un « baiser d’esquimaux ». J’entendis ensuite un gloussement un peu plus loin provenant d’un groupe d’étudiantes qui nous observaient. L’une d’elles finit même par avouer « Ils sont trop mignons ensemble. ». Mais nous ne sommes pas ensemble. Je reposais mon regard sur Ana, fanfaronnant. Oui, j’étais fier comme un paon.

- Aller, on part d’ici. J’ai une dalle monstrueuse.


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« Me cuisiner un bon petit plat ? Seulement si je t’aide. » Quand je parlais de cuisiner, je pensais plutôt à ce que je fasse tout le travail. Ça ne me gênait absolument pas, j'aimais faire de nouveaux petits plats et ravir mes invités avec de succulents mets. Bon, je sais que je ne suis qu'une petite amatrice, mais je savais quand même concocter une panoplie d'assiettes. J'avais tout appris dans les livres de cuisine ou à la télé. Parce qu'IL avait été un vrai ventre sur patte. Mais je chassais rapidement son visage de mes pensées. Aaron était juste devant moi, je n'avais pas à penser à feu mon mari. Un sourire malicieux sur les lèvres, je lui rétorquais. « Oh mais tu sais, quand je parlais de cuisiner, je faisais plutôt référence à toi, dans mon tablier et moi, dans mon salon. » Bien sûr, je ne le laisserais jamais seule dans ma cuisine. Parce que les hommes mettaient toujours cette pièce sens dessus dessous. Alors valait quand même mieux que je garde un oeil. Je ris légèrement avant de lui demander s'il n'était pas trop fatigué. « Non, je vais très bien. Je pète la forme. Tu me connais, j’suis increvable. » À ses mots, je levais les yeux au ciel. Bien sûr qu'il n'était pas fatigué, il ne l'était que rarement, malgré ses petites heures de sommeil. J'étais quand même inquiète à ce propos mais j'évitais juste de le lui montrer. « Rappelle-moi de te la sortir le jour où je devrais te visiter à l'hôpital. » Ce que, j'espérais, n'arrivera jamais. Je détestais les hôpitaux et je fuyais cet endroit comme la peste. Même quand j'étais malade comme un chien, je préférais rester chez moi. Parce que ce lieu ne faisait que remonter les pires souvenirs de ma vie: la maladie de ma mère, le décès de mon mari et la perte de mon bébé. Rien de bien joyeux quoi. Heureusement, l'étreinte d'Aaron réussit à me faire oublier tout ça en une seconde. « Tu m’as manqué Fawkes. C’était long sans toi. » Je fermais les yeux, profitant de son étreinte que je rendis, humant légèrement son parfum. Oui, il m'avait manqué, trop même, et je ne m'en rendais vraiment compte que maintenant. Cet attachement me faisait peur mais j'y passais outre. Parce qu'il était vraiment important pour moi. « Toi aussi Connor. » Je me détachais doucement de lui, un sourire épanouit sur mon visage. Les yeux toujours fermés, je sentis son nez contre le mien et je lâchais un petit rire. C'est alors que j'entendis les commentaires d'une élève. Je rougis violemment avant de m'écarter un peu plus. « Aller, on part d’ici. J’ai une dalle monstrueuse. » Passant ma main autour de son bras, je me mis en marche. « Mais à vos ordres monsieur. » Je nous dirigeais vers le parking où était garé ma voiture. J'ouvris le coffre pour qu'il puisse mettre ses affaires avant de prendre place sur le siège passager. « Je te laisse conduire! » De toute façon, il connaissait le chemin vers mon appartement par coeur. Et puis, je préférais toujours quand on homme était au volant. Pas que je doutais de mes capacités, mais presque.
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Ana pouvait tout aussi bien me laisser seul dans sa cuisine. Je m’amusais comme un enfant derrière les fourneaux. Loin d’être un professionnel, je me débrouillais bien en tant d’amateur. Même si je devais avouer qu’elle-même était capable de réaliser des plats délicieux. D’ailleurs, cette pensée me mettait déjà l’eau à la bouche. Je ne répondis cependant pas, trop amusé de la voir jouer les machos. Finalement la conversation dévia sur le fait que je n’étais jamais fatigué. J’espérais aussi que je n’aurais pas à aller à l’hôpital. Comme Ana, ce type d’établissement me filait la chair de poule à présent. Disons que nous avions de trop mauvaises expériences pour qu’une simple visite en ces lieux fasse renaître des sensations désagréables.

- Je n’aurais pas à aller à l’hôpital puisque tu t’occuperas de moi pour me soigner.

Large sourire de gamin sur le visage. Puis l’heure fut à quelques marques de tendresse qu’elle me rendit sans rechigner. J’aimais ces moments câlins avec elle, qui semblaient plus nombreux que l’on ne voulait le croire. Combien de fois avons-nous passé des soirées chez elle ou chez moi, posés dans le canapé confortablement installés devant un film idiot, l’un dans les bras de l’autre jusqu’à s’endormir en mode Koala : agrippé à l’autre ? Ca arrive souvent. Très souvent. Trop souvent pour vouloir être un minimum détaché.

Nous quittâmes finalement l’aéroport pour rejoindre le parking. Ma valise termina dans le coffre tandis que je récupérais les clefs d’Ana. Ce n’était pas la première fois que je conduisais sa voiture. Et en vue de son passé, j’acceptais de le faire sans broncher. De toute façon, conduire ne me dérangeait absolument pas. Si, en plus, Fawkes pouvait se sentir rassurée, raison de plus de me plier à cette requête. Je passais donc côté conducteur et une fois que nous fûmes tous les deux attachés, je démarrais le véhicule afin de quitter le parking. Sur la route, je me montrais très respectueux du code de la route, en faisant preuve de beaucoup d’assurance sans tomber dans l’extrême. J’avais l’habitude de conduire et cela se ressentait. Une fois à un feu rouge, je tournais la tête vers Ana qui semblait pensive. Mes doigts se déposèrent sur sa joue afin de caresser sa peau et d’attirer son attention. Là je lui adressais un sourire en coin avant de redémarrer.

Nous finîmes par arriver jusqu’à l’appartement d’Ana. Je laissais ma valise dans le coffre puis me dirigeais vers l’immeuble avec la jeune femme. Une fois la porte d’entrée passée, je ressentis une sensation d’apaisement en sentant le parfum de l’américaine dans les pièces. J’ai comme un sentiment d’être de retour chez moi. Une impression agréable pour quelqu’un qui a le mal du pays. Mon regard se pose automatiquement sur une photo d’Ana et de son mari dans l’entrée. Elle a gardé l’alliance à son doigt, et j’imagine que c’est l’une des raisons pour lesquelles je n’ai jamais rien tenté avec elle. Allez concurrencer un homme décédé en sachant que s’il n’avait pas eu cet accident de voiture, jamais Ana n’aurait posé les yeux sur vous de manière différente ? De toute façon, je ne suis prêt à rien. Elle non plus. Je secoue la tête pour chasser cette idée de mes pensées.

- Qu’est-ce que tu voulais faire à manger ? Et je dois me mettre nu sous le tablier pour t’apporter une bière dans le canapé ou ça ira ?

Je me mordille la lèvre inférieure avec un sourire profondément amusé.


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« Je n’aurais pas à aller à l’hôpital puisque tu t’occuperas de moi pour me soigner. » Un simple sourire s'afficha sur mon visage. Je savais qu'il avait raison, je ne pris donc même pas la peine de lui répondre. Et je l'entraînais avec moi vers le parking où était garé ma voiture. Comme bien souvent, je lui passais mes clefs pour qu'il puisse conduire. Ça me rassurait dans un sens, sachant qu'il était toujours prudent, et que moi, je ne voulais pas me perdre dans mes pensées et... Bref, vous voyez quoi. J'évitais d'ailleurs de conduire tout court quand je le pouvais. Et j'avais de la chance, l'université n'était qu'à quelques minutes à pieds de mon appartement donc, finalement, ma voiture restait dans le garage la plupart du temps. Et dire qu'avant, je me faisais toujours une joie de conduire. Comme quoi, toute bonne chose à une fin. Tandis que nous nous dirigions vers mon appartement, un silence s'installa. Pas du genre pesant, mais un silence confortable. Nous n'avions pas besoin de parler, la présence de l'autre suffisait. Alors que je regardais le paysage et les passants insouciants de tout problème, je sentis ses doigts venir effleurer ma joue. Je me tournais alors vers lui et souris tout simplement. Pas besoin de mot, juste un petit geste suffisait.

Quelques minutes plus tard, nous nous retrouvions dans mon appartement. Mon regard se posa sur la photo à l'entrée et directement, une petit pointe de je-ne-sais-quoi perça mon petit coeur. Peut-être aurais-je dû l'abaisser? Non, je n'en aurais jamais eu la force. Et puis, je ne voyais pas pourquoi je ferais ça. Peut-être parce que je ne voulais pas qu'il croie que je ramène toujours des hommes dans notre appartement? Non, je savais que ce n'était pas lié à lui, mais plus à Aaron. Je ne fis rien, accrochant juste ma veste sur le porte-manteau et balançant mon sac dans un fauteuil. « Qu’est-ce que tu voulais faire à manger ? Et je dois me mettre nu sous le tablier pour t’apporter une bière dans le canapé ou ça ira ? » Là, j'éclatais de rire. Heureusement qu'il était là pour me changer les idées. Malgré la petite pointe de rougeur sur mes joues, un sourire malicieux s'afficha sur mes lèvres. « Je t'autorise à rester en caleçon si tu veux. Et je préfère le vin à la bière. » Je plaisantais bien sûr, jouant le jeu. « Par contre, je t'avoue que je n'ai aucune idée. Surprends-moi! » Et montre-moi donc tes talents de chef!
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Sans réellement savoir pourquoi, j’aurais aimé faire la connaissance du mari d’Ana. Une part de moi-même me sentait proche de lui. Probablement parce que la jeune femme restait très importante dans ma vie, ce qui nous faisait désormais un point commun. Et parfois, je le voyais comme un adversaire de taille contre qui je ne pouvais que perdre. Un ressentiment stupide de ma part quand on sait que ce n’est pas l’unique raison pour laquelle je ne cherche pas à m’engager avec la jeune femme. Probablement arrivions-nous à nous satisfaire de cette relation que nous entretenions. Nous étions d’une forte complicité, comme des meilleurs amis, nous nous faisions passer pour un couple devant tant de personnes et ça nous faisait sourire. Là où ça pouvait devenir problématique, c’est que je ne crois pas en une relation amicale saine entre un homme et une femme parfaitement hétérosexuels. Il arrive un moment où au moins l’un des deux ressent une forme d’attirance pour l’autre. Ana reste une belle femme, attirante. Et parfois, malgré moi, je laissais mes yeux courir sur son corps avec une certaine envie que je dissimulais au maximum.

- Et bien, il y en a qui ne s’embête pas !

Je venais de lancer cette phrase avec amusement. J’aimais la taquiner, même si je suis de nature serviable. Je l’abandonnais finalement dans le salon pour me diriger vers la cuisine. Le fait est que je connaissais les emplacements par cœur et en temps normal, je faisais comme chez moi ici. Je cherchais rapidement ce que je pourrais faire à manger en fouillant un peu dans le réfrigérateur. Quand mes yeux se posèrent sur un tablier blanc, un large sourire se dessina sur mes lèvres. Oui, je peux être un véritable gamin mais ça, Ana ne le sait que trop bien. Je tournais la tête afin de m’assurer qu’elle n’avait pas bougé du salon puis ôtais mes vêtements pour ne rester vêtu que d’un boxer bordeaux. J’enfilais le tablier, sortais deux verres à pied ainsi qu’une bouteille de vin rouge. Je revins donc dans le salon, à moitié nu afin de jouer le jeu. Je déposais les verres sur la table basse que je remplissais à moitié de ce délicieux vin rouge d’Aquitaine.

- Mademoiselle, ce sera pizza maison ce soir. Cela vous convient-il ?

Nous trinquâmes avec nos verres puis je buvais une gorgée. Je laissais échapper un gémissement théâtral. Ce vin est réellement bon. Je retournais finalement dans la cuisine, toujours légèrement vêtu pour me mettre à la confection de la fameuse pizza qui sera aux… je continuais un peu à fouiller. Je mis la main sur des poivrons, de la sauce tomate, de la mozzarella, du chorizo ainsi que quelques feuilles de basilic. C’est parti !



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Je n'étais pas certaine que je serais capable de le laisser seul à faire tout le boulot, même si en soit, ce n'était pas difficile de cuisiner. Mais en attendant, je pris tout simplement place dans mon canapé, attrapant directement un magasine. J'allais pouvoir continuer ma journée à me la couler douce, et j'avais vraiment bien fait d'avoir rangé un peu mon appartement. J'voudrais pas qu'il ait à faire un commentaire sur mon style de vie non plus. « Et bien, il y en a qui ne s’embête pas ! » Je ne fis que lui tirer la langue tandis qu'il se dirigeait vers la cuisine. Je soupirais alors d'aise avant d'ouvrir mon magasine. Mon esprit ne me laissait pas lire. Il était parti quand même temps qu'Aaron avait quitté la pièce. Du coup, je me demandais bien ce qu'il comptait me préparer ou même ce qu'il était en train de faire. J'voulais y jeter un coup d'oeil, mais j'voulais pas non plus le suivre en mode, j'te surveille. De toute façon, il connaissait mon appartement par coeur et savait ou était placé où. Bref. Je décidais de porter mon attention sur un article. C'est alors qu'un petit tintement me fit sortir de ma lecture. Et là, j'éclatais de rire, collant le magasine devant mon visage. « Oh mon dieu, t'as pas osé! » Faut croire que si. En effet, Aaron se tenait devant moi, vêtu simplement de mon tablier et d'un boxer. J'étais morte de rire, mes joues étaient rouge et j'essayais tant bien que mal à reprendre ma respiration, et mon sérieux. J'inspirais profondément, mais je ne pus m'empêcher de lâcher un petit pouffement en prenant mon verre. « Mademoiselle, ce sera pizza maison ce soir. Cela vous convient-il ? » J'acquiesçais alors. « Parfait monsieur. » Ma voix était sortie aiguë et je portais mon verre à mes lèvres, essayant de dévier mon regard. Je ne voulais pas m'étouffer dans mon vin non plus! Par contre, quand il lâcha son gémissement, je ne pus m'empêcher de tousser. « Oh mon dieu, arrête-ça. » Sinon, j'allais tout simplement mourir... de rire. Enfin, il se décida à abréger mes tortures en quittant la salle. Je le suivais du regard, mes yeux détaillant ses larges épaules, son dos musclé pour finir sur son fessier... Et directement, je me giflais mentalement. Je me retournais en me traitant d'imbécile et toute sorte de noms d'oiseaux, essayant de reporter réellement mon attention sur l'hebdomadaire. Mais impossible. Au bout de quelques minutes, je me levais dans un soupire et me rendait dans la cuisine. Il était toujours dans le même accoutrement. Je ris une nouvelle fois. « Aller, rhabille-toi! Je ne voudrais pas que tu tombes malade par ma faute. »  Je me dirigeais ensuite vers mon frigo. « J'vais nous préparer une petite salade en accompagnement. » Et j'en sortis tous les ingrédients pour une bonne petite salade faite maison. J'avais encore pas mal de temps en fait et puis, une pizza, ce n'était pas difficile à préparer. Suffisait de mettre le topping et de le mettre dans le four et le tour était joué.
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Dans le fond, le rire d’Ana est certainement la plus belle des récompenses. Peut-être était-ce la raison pour laquelle je ne bridais pas mon côté enfantin avec elle. Ca l’amusait et de ce fait, ça me rendait heureux. Parfois, j’avais l’impression d’être ce genre de gamin qui fait des cambrioles pour attirer l’attention de la fillette dont il croit être tombé amoureux. Mais j’imaginais que cela était lié au fait qu’en plus de tenir énormément à elle, Ana avait vécu un évènement aussi douloureux que le mien. Parfois, elle se plongeait dans ses pensées et souffrait en silence. La faire rire était ma façon de lui changer les idées pour ne pas qu’elle ait à se confier à chaque fois. Et lorsque j’entends ce rire cristallin parvenir jusqu’à mes oreilles, mon cœur se réchauffait de bonheur. Je me sentais un peu utile dans une grande impuissance.

De retour dans la cuisine, je me suis lancé à corps perdu dans la préparation d’une pizza maison. Ce n’est pas le plat le plus difficile, seulement en vue de ce qu’elle possède dans le frigo et de mon appétit dévastateur, je n’aurais pas eu la force de faire quelques courses et de passer deux heures à cuisiner. Je relevais mes yeux verts et bleus de mon plan de travail en entendant Ana entrer dans la pièce. La voir rire à ce point la rendait toujours plus belle. Je me suis toujours demandé en la voyant pourquoi certaines personnes n’ont pas eu beaucoup de chances physiquement tandis que d’autres ont possédé autant d’atouts dés la naissance. C’est le cas d’Ana. Et ce qui la rend toujours plus charmante, c’est qu’elle n’en a absolument pas conscience. Oui, elle doit savoir qu’elle a un physique agréable, mais à ses yeux, il n’a rien d’extraordinaire non plus. D’ailleurs, elle ne se demande jamais pourquoi elle reçoit autant de petites attentions de la part des hommes. Ce serait superficiel de penser que seul son physique fait qu’on puisse l’apprécier. Sa personnalité est tout aussi agréable.

- Ah merci ! Je commençais à me les geler, tu sais ?

Le large sourire qui s’inscrivit sur mes lèvres creusa des fossettes sur mes joues et donna naissance à quelques petites rides au coin des yeux. Je me débarrassais finalement du tablier pour me revêtir de mon jeans et de ma chemise verte qui, sans que je le veuille, ressortais davantage mes yeux de la même couleur. Je retroussais les manches jusqu’à mes coudes pour me remettre au travail tandis qu’Ana s’attelait à nous préparer une salade maison. Une fois que j’eus terminé la préparation de la pizza, je la plaçais dans le four que j’avais au préalable chauffé. Je me lavais ensuite les mains puis m’avançais dans le dos de la jeune femme. Je passais mes bras autour de sa taille dans une étreinte tendre, mon torse plaqué contre son dos pour la laisser continuer son travail. Ma tête se cala sur son épaule dans un câlin. Elle le savait, c’était le signe que finalement, j’étais peut-être un peu fatigué. Oui, quand je suis fatigué, j’abandonne peu à peu mon côté extraverti et hyperactif pour devenir plus tendre. Et je commençais doucement à ressentir le contrecoup du voyage.

- Ca a l’air bon. Je peux goûter ? J’ai…

Grognement de mon estomac parfaitement audible.

- … faim.


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