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and i'm that awesome (+ aaron)
Ça me faisait un bien fou de rire à gorge déployée. Je me demandais même quand était la dernière fois où j'avais autant ris. Pas ces dernières semaines en tout cas, vu que je les avais passée seule dans mon appartement, ne sortant que pour faire des courses. Je savais que ce n'était pas un mode de vie sain mais que voulez-vous? Du coup, j'étais vraiment contente qu'Aaron soit là et je me surpris même à vouloir qu'il reste après le repas. Parce que je ne voulais pas être laissée seule encore une fois, comme je l'avais été tandis que Calvin et lui profitaient du soleil à Punta Cana. Peut-être aurais-je vraiment dû les accompagner? Sur le coup, je regrettais presque mon choix. Mais non, je ne voulais pas gâcher leurs vacances avec ma mauvaise humeur.
Après quelques minutes donc, je délaissais ma lecture pour le rejoindre dans la cuisine. Je l'autorisais à se rhabiller dans un rire et me décidais à préparer une salade. Aaron avait toujours eu un appétit d'ogre et même si moi, je ne mangeais que très peu, j'avais peur qu'une pizza ne lui suffirait pas. Je sortais donc une salade composée, des tomates cerises, deux oeufs durs et un concombre. Le tout aspergé d'huile d'olives. Je ne m'étais nourrie presque que de ça pendant ces semaines de vacances et je savais que j'avais perdu quelques kilos mais ça ne se voyait pas tant que ça. Mais ce soir, un bon repas m'attendais et je savais que j'allais pouvoir aussi en profiter. C'est que je ne prenais jamais le temps de cuisiner en sachant que, de toute façon, je mangerais seule. C'est toujours triste de manger seule du coup... Mais ce soir, je n'étais pas seule. Tandis que je terminais ma préparation, des bras vinrent enserrer ma taille. Je souris alors en sentant Aaron contre moi et l'espace d'une seconde, je fermais les yeux pour profiter de cette douce étreinte apaisante, avant de me remettre à ma cuisine. « Ca a l’air bon. Je peux goûter ? J’ai… faim » Je ris légèrement en entendant son ventre gargouiller. Je piochais donc quelques feuilles et une tomate-cerise avec ma fourchette avant de l'approcher vers la bouche d'Aaron. Je me tournais légèrement pour l'atteindre, quand je me rendis compte de sa proximité. Il était proche, trop proche. Je rougis légèrement, baissant les yeux avant de tourner mon regard vers mon bol rempli. « Alors? À ton goût? » Un simple murmure sortit, comme si j'avais peur de gâcher l'atmosphère qui s'y était installé.
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