do you need someone or do you need me? ~ joshua

Jour 15

Heure : 1h
Lieu : sur la plage
Contexte : promenade on the playa :loukas:

Participants : Joshua Dwight & Joan-Frances M. Lindley

Ses valises étaient faites et alignées près de la porte d'entrée. Fini le Spring Break, le lendemain c'était retour à Cambridge, aux cours, à la vie morne et triste à l'université, le truc plutôt dans sympa dans tout ça c'est qu'elle ne s'était pas trop ridiculisée. Elle avait assez bien géré sa réputation. Pas de grands éclats, au contraire elle avait réglé pas mal de problèmes. La jeune femme s'était presque attachée à Punta Cana, enfin elle avait un endroit où aller si elle avait besoin de s'éloigner du monde réel. Joan avait même pris la carte de l'hôtel dans son sac au cas où. Elle pourrait peut-être revenir pour son anniversaire tiens. La brunette n'était pas rentrée trop tard, elle voulait se reposer pour pas avoir trop une tête de zombie dans l'avion. On sait jamais si elle rencontrait Tom Cruise. Seulement avoir avoir tourné dans son lit pendant une heure, elle avait chaud, la flemme de prendre une douche, tout le monde ronflait et alors quoi ? Elle se leva, enfila une robe de plage sur son éternel bikini puis alla frapper à la porte de Joshua. « Hey Dwight ! Je t'attends sur la plage au grain de sable numéro 2345. » Elle descendit tranquillement par les escaliers – une vraie traumatisée des ascenseurs maintenant – et sortit sur la plage. Le sable était frais. Enfin frais, c'est une notion toute relative en République Dominicaine, mais toujours mieux qu'en pleine journée. En attendant que le roux se manifeste, elle traça en jolies lettres calligraphiées « Joan » dans le sable. Puis une petite fleur à la fin. Une marguerite en fait, elle aurait bien aimé dessiner un hibiscus mais elle ne savait pas comment faire.

(Invité)

28/12/2013

J'arrivais pas à croire que le Spring Break était déjà terminé, je n'en avais même pas vu le bout approcher. Bon, c'était un super séjour et j'aurais aimé l'allonger pour éviter de me retrouver une nouvelle fois dans le climat froid et hivernal de Cambridge, seulement je n'avais pas trop le choix. Les cours de médecine allaient reprendre et je devais être au taquet pour réussir mon année et passer à la prochaine. J'avais commencé à préparer ma valise mais j'étais encore à la bourre. Donc encore tard, je veillais à la terminer pour pas être en stress demain matin. Au pire, s'il me manque un truc, je trouverai le moyen de le foutre dans un sac, mais bon. Finalement, allongé dans mon lit, je jouais à un jeu sur mon portable quand j'entendais quelqu'un frapper à ma porte et gueuler - ouais, parce qu'elle a une grande gueule quand même - "Hey Dwight ! Je t'attends sur la plage au grain de sable numéro 2345." Cette réflexion n'était possible que par une seule et unique personne de mon entourage... bien que deux soient possibles en fait. Mais je savais qui c'était, grâce à mon ouïe assez bonne, ouais ouais. Je me redressais et je partais me préparer pour sortir. Quelle idée aussi de venir me sonner à c't'heure ci. Une fois prêt, je me dirigeais à l'extérieur de l'hôtel, sur la plage privée. Je remarquais d'ailleurs une silhouette au loin, éclairée grâce à la lune visible. Je m'approchais d'elle, sourire en coin, avant de lui avouer une vérité qui risque de la bouleverser. "Désolé de te décevoir Joan, mais tu ne sais pas compter. Tu es sur le grain numéro 6484555. Il est là-bas le 2345." Je pointais du doigt un endroit au pif, vers l'hôtel.

(Kaiden Winston)

cause i might run in the dark

Il la contredisait là ? C'était pas marqué dans le contrat de l'ascenseur ça. C'était pas marqué qu'il devait être gentil non plus, mais quand on sait qu'il est joué par une fausse parisienne … Je fais moyennement confiance aux faux parisiens. Mais trêve de références personnelles, parlons sable. Ou plutôt grains de sable. Ou plutôt comptabilité des grains de sable. Évidemment il ne pouvait pas arriver au même résultat que la jeune femme pour une raison simple : il était pas parti du même endroit. Du coup les résultats étaient totalement faussés. Joshua ne pouvait-il pas aller dans le même sens que Joan au lieu de nager à contre-courant ? En plus c'est plus fatiguant, on leur apprenait pas ce genre de choses en médecine ? C'est un peu la base. Elle haussa les épaules légèrement, plus pour elle-même et pour faire joli dans le rp qu'autre chose, vu le degrés d'éclairage il n'avait probablement pas vu son micro-geste ni le léger sourire sur ses lèvres. Ou alors ça donnait un truc en mode film d'horreur. Mais Carrie, par Saw, elle est jolie quand même Joan Lindley hého. Miss maïs 2008 – même pas vrai. « Si tu veux on recompte, je pars de la mer et toi de l'hôtel. N'oublie pas les grains entre les dalles devant l'entrée de l'hôtel. » Joan désigna le sol du bout de son pied taille 39. « En plus tu viens de ruiner mon joli 'Joan' tu sais combien de temps ça m'a prit pour le faire ? »

(Invité)

28/12/2013

Evidemment, j'avais l'esprit de contradiction et quand je pouvais, je le faisais. Quand Joan m'avait donné rendez-vous au grain de sable portant le numéro 2345, j'étais obligé de lui dire qu'elle s'était trompé. Il était évident que quand on vient de la campagne, assez loin des grandes villes, c'était assez compliqué de compter normalement. Ils ont surtout l'habitude de compter les vaches, pas les grains de sable. Ca explique énormément de choses. "Si tu veux on recompte, je pars de la mer et toi de l'hôtel. N'oublie pas les grains entre les dalles devant l'entrée de l'hôtel." Je regardais l'hôtel derrière moi qui était bien à deux... voire cinq cents mètres de nous. Ouais bon, on va éviter de compter réellement tous ces grains de sable. Prétendre sounds good to me. Puis je me retournais vers elle quand elle mentionna un 'Joan'. "En plus tu viens de ruiner mon joli 'Joan' tu sais combien de temps ça m'a prit pour le faire ?" Je me mis à sourire en regardant les dégâts avant de la regarder elle. "Deux minutes et treize secondes. J'dis ça parce que tu as du mettre une minute et quarante cinq secondes à tout écrire et le reste à embellir." Je foutais mes mains dans les poches et je gardais mon sourire sur les lèvres. "Maintenant que je suis avec toi sur le grain 2345 - en supposant que tu aies vu juste - c'est quoi le programme ? On écrit nos noms dans le sable même si on voit rien ?" Mis à part l'éclairage de la lune, je ne vois pas trop ce qu'on peut avoir comme lumière à cette heure tardive.

(Kaiden Winston)

cause i might run in the dark

Joan secoua la tête, épuisée. C'est terriblement fatiguant de tout expliquer à tout le monde. Elle aimerait vraiment qu'il y est une sorte de micro directement connecté à son cerveau par lequel elle transmettrait toutes les informations qui lui passent par la tête. Enfin peut-être pas toutes toutes. Déjà certaines étaient flippantes, d'autres morbides – je t'ai pas parlé du livre sur la Première Guerre Mondiale que j'ai lu où j'ai lu que les pieds des soldats éclatés dans les tranchées, c'est horrible quoi ; et puis le couvent en face du cimetière que je veux acheter pour y vivre ? Puis il y a les pensées tout court. Quand elle se demandait si elle était juste attirée par Joshua, ou amoureuse, ou … bah elle aimait pas ce mot. Le début des emmerdes. Si la jeune femme se mettait à trop réfléchir sur ça, elle se sentirait obligée d'en parler à quelqu'un, qui le dirait à quelqu'un et qui finirait par le dire à Dwight. L'horreur en gros. « Non ça serait bien qu'on parle. Tu sais ce qu'on avait dit la dernière fois, là par exemple je vais te demander si ton Spring Break était à la hauteur de tes attentes. Je te préviens pour que tu prépares ta réponse. » Joan se tut un instant, mit un doigt sur sa bouche pour faire signe au jeune homme d'en faire de même, puis elle leva les yeux vers le ciel, en phase de réflexion avant d'annoncer simplement. « Ton Spring Break était à la hauteur de tes attentes ? »

(Invité)

28/12/2013

Elle m'avait donné rendez-vous à une heure vraiment, vraiment, vraiment tardive. On prenait l'avion vers 11h le lendemain et là, on était debout à parler dans la fraîcheur de la nuit sur la plage. Je savais pertinemment qu'on n'était pas sur le bon grain de sable mais je m'en fichais, j'étais avec elle et c'était ce qui comptait après tout. "Non ça serait bien qu'on parle. Tu sais ce qu'on avait dit la dernière fois, là par exemple je vais te demander si ton Spring Break était à la hauteur de tes attentes. Je te préviens pour que tu prépares ta réponse." Parler. Vrai, on avait dit qu'on ferait ça. Je restais silencieux en attendant qu'elle se remette à parler, sans pour autant réfléchir à ma réponse. En fait, je me doutais pas qu'elle allait reprendre mot pour mot ce qu'elle venait de m'annoncer, même si c'était pas étonnant du tout. "Ton Spring Break était à la hauteur de tes attentes ?" J'esquissais un sourire, retirant alors mes tongs pour marcher nus pieds dans le sable de Punta Cana pour la dernière fois. "Mh.. Tu vois à peu près une convention Star Wars ? L'excitation et le bonheur que tu ressens quand t'es en plein dedans ?" Je haussais les épaules et je me mis à sourire un peu plus. "C'était un peu comme ça. C'était parfait et j'ai tendance à vouloir rester ici tu vois... parce que c'est carrément plus simple que si on était à Cambridge." Je commençais à faire des gribouillis dans le sable avec mes pieds avant de relever le regard vers elle. "Et toi ? C'était à la hauteur de tes attentes ?" On faisait donc un bilan avant de retourner sur notre territoire américain. Avant de retourner à notre train-train quotidien.

(Kaiden Winston)

cause i might run in the dark

Joshua souleva un point intéressant. Je sais je parle comme une conférencière super-sérieuse, mais Frances ça finit par un 's' et sérieuse ça commence par un 's'. Non sans blague ? Merci pour cette remarque intéressante. Enfin là n'est pas la question, ni sur le fait d'être ou ne pas être. C'est vrai qu'à Punta Cana, Joan avait eu l'impression de mener une vie parallèle, une vie un peu rêvée. Une vie pépére, où elle réglait tous ses problèmes personnels, où elle était juste en train de profiter de la life avec ses friends. Ça sonne très YOLO tout ça. Et si en retournant sur la terre maudite d'Amérique, la jeune femme en revenait au même point ? Elle détestait les retours en arrière, les impressions de déjà vu. Joan n'aimait pas avoir l'impression de courir sur place et pire que ça, elle détestait perdre ce qu'elle avait obtenu. Elle ne voulait pas perdre les gens qu'elle aimait, elle aurait bien kidnapper tout le monde, elle les aurait enfermés dans sa maison que plus personne ne bouge. Moment dégoulinage d'amour. « Je pense, je sais pas trop, j'ai l'impression d'avoir gagné pleins de trucs mais d'en avoir perdu pas mal. Enfin je sais pas. Par exemple j'ai perdu mon innocence de l'alcool, j'ai jamais autant bu en quinze jours. » Joan sourit légèrement avant de s'asseoir dans le sable.

(Invité)

28/12/2013

Je ne savais que trop penser de ce rendez-vous nocturne, mais je préférais ne pas trop me poser de questions. C'est le genre de chose que j'évitais de faire en compagnie de la jeune femme parce qu'elle n'est pas du genre à réfléchir sur les actes qu'elle faisait. Ou du moins, elle n'en laisse pas paraître la moindre parcelle. C'est ce que j'aimais chez elle, en plus de sa folie complètement timbrée. M'enfin, faut croire que j'ai toujours été attiré par les folles puisqu'Holly en est également un exemple, à sa façon. "Je pense, je sais pas trop, j'ai l'impression d'avoir gagné pleins de trucs mais d'en avoir perdu pas mal. Enfin je sais pas. Par exemple j'ai perdu mon innocence de l'alcool, j'ai jamais autant bu en quinze jours." Je lui souriais en retour, la regardant s'installer sur le sable pour la dernière fois du voyage. Sauf si elle compte le faire demain avant de partir mais imaginons que ça ne sera pas le cas pour pas avoir l'esprit de contradiction. "Je crois que tout le monde était Mather niveau alcool pendant ce Spring Break." avouais-je en rigolant avant de tourner la tête pour la regarder. "Mais sinon, t'as gagné quoi ? Parce que je sais pas toi, mais j'préfère voir c'que j'ai gagné plutôt que c'que j'ai perdu. C'est mieux.. quand même." J'aimais pas me morfondre dix mille ans sur des choses.

(Kaiden Winston)

cause i might run in the dark

Oh pour ne pas calculer, Joan ne calculait pas. Elle était … spontanée. Pour être plus précise dans mon portrait psychologique de Lindley, disons qu'elle 'commettait', puis elle réfléchissait sur si elle devait réparer son erreur, puis sur comment elle allait la réparer, et c'est seulement après toute cette réflexion qu'elle se jetait à l'eau, parce qu'il ne fallait pas que ça envenime les choses. Et comme vous vous en doutez bien, en essayant de réparer ses erreurs, elle en commettait d'autres et c'était un vrai cercle infernal qui n'en finissait plus. Mais ne partons pas sur un trop long discours sur la psychologie Joanienne, on aura bien d'autres occasions de l'aborder je vous rassure. Parlons Joshua ou plutôt ce qui attirait Joan vers lui, ou plutôt en général ce qu'elle recherchait. Et bien là encore, madame fait la difficile, ou alors était-elle trop facile ? Aucun de ses exs petits-copains, ou dans le cas présent possible-petit-copain-pour-l'instant-on-en-est-au-stade-de-la-découverte-physique, ne ressemblait à un autre. Probablement parce qu'elle ne voyait pas l’intérêt de revivre la même chose deux fois. La seule chose qui était commune aux hommes de sa vie de vingt-quatre années était leur originalité. Du moins à ses yeux. Mais tout ça est bien trop intellectuel lorsqu'on est à la fin d'un Spring Break, qu'il nous reste encore de l'alcool dans le sang et qu'on est sur la plage avec le mec avec qui on a couché régulièrement ces derniers temps. « Toi, je veux dire, on est passé du stade amis au stade relation purement physique au stade je sais pas trop mais je préfère toujours ça. Tu vois l'alliage des deux. »

Spoiler:

(Invité)

28/12/2013

Ce qui était fun quand même avec Joan, c'était qu'on ne savait pas comment allaient finir les moments qu'on partageait avec elle. A un moment on discute normalement et à un autre, on finit par coucher ensemble au lieu d'être à la bibliothèque. Ouais bon, ça, c'était le déclencheur de notre situation actuelle. On avait cédé à l'envie d'être ensemble sous une couverture et ça s'était juste réalisé. Et bien ça n'empêche que ça restait un bon exemple à mon argument et je n'en démordrai pas, un point c'est tout. "Toi, je veux dire, on est passé du stade amis au stade relation purement physique au stade je sais pas trop mais je préfère toujours ça. Tu vois l'alliage des deux." Je tournais la tête vers elle, étonné quand même de ses paroles, bien qu'en même temps, j'étais flatté. Qui ne le serait pas à ma place ? C'est bien ce que je pensais. Sourire sur les lèvres, je ne disais rien pour alimenter la conversation, je me contentais simplement de la regarder, la scruter même si vous préférez. Mais ça fait voyeur et je suis pas un voyeur. J'suis juste un mec qui craque légèrement pour une fille, nuance. "On parle et on couche ensemble, y'a rien de plus simple. Même que parler en plus t'aimes ça donc c'est le bon plan. Comme sur mistergooddeal, sauf que là, c'est avec moi." Taggle Josh, juste... taggle. "Sérieusement, c'est vrai que c'est cool en ce moment... sans prise de tête, le pied." La plupart des filles sont quand même des embrouilleuses de première... mais ça va que j'ai échappé à ça. Pour l'instant.

J'avais oublié le spoiler :

(Kaiden Winston)

cause i might run in the dark

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