Ricardo regarda Alexys s'éloigner pour aller régler ses problèmes avec Jorden et Prudence. Il regardait la scène de loin, préférant ne pas vraiment s'en mêler. Le brunet n'interviendrait que si ça en venait aux mains, mais cela le surprendrait tout de même. Se relevant pour aller poser les verres vide sur le bar, il se tourna et regarda un peu tout le monde autour de lui. Son regard se posa alors sur Malia qui était en train de discuter avec un mec que Ric ne voyait que de dos. Il arqua un sourcil puis bougea un peu de sa position histoire de voir de qui il s'agissait.
J'en avais deux sur le dos pour le prix d'une. Non mais c'est pas possible, la poisse internationale. Je soupirais face aux propos de Prudence. Je devais peut-être la plaindre tiens. Je sais parfaitement ce qu'elle a fait, c'était pas cool je dois le reconnaître mais, c'est ma meilleure amie tu comprends ? Et puis, j'aurais surement agi pareil à sa place. Elle est amoureuse ! C'est ça que les gens avaient du mal à comprendre. Jusqu'où certaines personnes pouvaient aller par amour. J'étais venue trouver Prudence et Jorden parce que ça me saoulait de les voir aussi proche, je comprenais parfaitement la réaction de ma meilleure amie. Damn, elle a couché avec l'homme qu'elle aime quand même. Je la laissais parler mais j'avoue que l'entendre sous-entendre que Sally était dingue, ça m'énervait un peu. Pourtant, je restais calme. Je te permets pas de parler d'elle comme ça. Elle m'a juste expliqué l'histoire de la quarantaine et je lui ai dit que t'y étais pour rien dans cette histoire. Je veux dire, c'est comme si j'allais agressé la blondasse avec qui Jorden a couché lorsqu'on sortait ensemble. T'y ai pour rien mais t'as pas le droit de la détester pour ce qu'elle a fait. Il fallait qu'elle se mette un peu à la place de Sally aussi. Moi, c'est la première fois que j'aurais fait à sa place. Pis voilà que Jorden s'interposait entre nous comme si j'allais me mettre à la frapper. Je levais les yeux au ciel avant de lui répondre naturellement : J'ai dit que je restais calme c'est bon, je vais pas te l’abîmer ta meilleure amie ! Graaah, je détestais cette soirée !
Oh si seulement ses répliques (Alexys) étaient intéressantes, mais non. Quand je parlais de bas fond, je ne parlais évidemment pas de Punta Cana, si elle était ici, c’était bien grâce à l’école. Elle n’aurait jamais eu les moyens de se retrouver dans un endroit pareil autrement. Quoi qu’il en soit, je ne voyais pas l’intérêt de relevé sa réplique, me délectant plutôt de cette pseudo engueulade entre elle et l’autre meuf (Prue). Puis, un mec (Jorden) s’en mêla, se jetant entre les deux pour finalement affirmer qu’il ne prendrait le parti de personne. J’haussai les sourcils en m’avançant un peu. « Si tu comptes rester les bras croiser, vaut peut-être mieux que tu bouges de là très cher. » Je lui souris gentiment. Je n’avais rien contre ce gars-là, mais s’il tenait à sa peau, valait sûrement mieux qu’il retourne sur son transat.
Il est vrai que passer une soirée de ce genre en solo, ce n'était pas vraiment l'extase. J'étais plutôt contente que Marshall soit là pour me tenir compagnie et apparemment, il n'attendait personne, ce qui était encore mieux. Je le regardais dans les yeux en souriant avant de reprendre mon verre en main et de boire une gorgée. En tout cas merci, tu me sauves la vie. C'est vrai, j'avais l'air tache dans le décor et puis, tout le monde semblait se connaître alors que moi, aucun visage ne m'était familier. A si tiens, Ricardo je lui adressais un large sourire en le saluant d'un geste de la main. Ricardo Rafael, un ami. Précisais-je à l'attention de Marshall avant de terminer mon verre.
Apparemment, je lui sauvais la vie. Bah tient, rien de moins. À croire qu’on m’avait envoyé là exprès! Bon, dans tous les cas, elle ne devait pas encore se douter que je comptais la draguer pour la ramener à ma chambre, naïve? Peu importe. Elle (Malia) salua un mec et me précisa que c’était son pote, mais lorsque j’entendis le nom du gars en question, ma mâchoire se serra d’un coup. Ce connard? Vraiment, j’avais pas de finalement. Faites qu’il ne vienne pas vers nous. Je fis un léger mouvement pour me rapprocher d’elle, histoire que Ricardo comprenne qu’il n’était pas le bienvenue, ne me retournant même pas pour le regarder. « Sinon, ça va? T’es pas venu à Punta Cana toute seule… j’présume que t’es d’Harvard toi aussi? » Déduction facile maintenant que je savais qu’elle connaissait Ric.
Alexys disait avoir pris ma défense. Ce qui m’étonnait. « Tant que tu arrives à la contrôlé et qu’elle arrête de raconter des conneries sur mon dos » Puis, Jorden arrivait pour s’interposer entre nous deux. « T’inquiète Jo’ » La jeune femme rousse (Davina), essayait de raisonner mon meilleur ami et cela me fit sourire. Enfin une jeune femme qui avait du sens ! Je posais ma main sur le bras de Jorden. « Je ne vais pas la carboniser sur place. On discute »
Ricardo salua Malia de la main lorsqu'il croisa son regard puis fit quelques pas avant de voir qu'il s'agissait finalement de Marshall. Bah tiens, c'était pas si étonnant que ça. Ric tenait un minimum à Malia et ne voulait pas qu'elle se fasse avoir par cet enfoiré de première. Elle était du genre fragile, surtout avec les hommes, alors parler avec Marshall n'était vraiment pas la meilleure solution. Le brunet se rapprocha d'eux, malgré la tentative du Winthrop de s'approcher d'elle pour le faire fuir. Vraiment ? Il le connaissait si mal que ça ? Arrivé à leur hauteur, Ric déposa un baiser sur la joue à Malia pour la saluer. "Si tu ne veux pas regretter les prochaines heures de ta vie, je te suggères de tenir éloigner de ce mec". Il jeta un coup d’œil à Marshall et lui adressa un faux sourire. "Alors, t'en a baisé combien depuis que tu as trompé Leyna ?"
Tandis que j'ai essayé d'intervenir je me suis fait recalé pour une rousse et Prue. J'ai levé mes bras en l'air en remontant mes sourcils. Ok ! J'me casse ! Oui c'est vrai après tout c'est pas comme si c'était deux filles hyper importantes dans ma vie, nooooooon ! Je suis reparti en direction du bar pour demander à un des barmans s'il ne vend pas un sachet de pop corn. On sait jamais.. Il m'a simplement donné un paquet de cacahuète. Je suis retourné m'asseoir à mon transat en m'installant semi allongé, jambes croisées. J'ai ouvert mon paquet de cacahuètes pour regarder autour de moi. Au moins je suis pas en trop ici ! D'ici là qu'un gars vienne me virer pour prendre mon transat, je crois que je lui fous son transat au cul.
Comme quoi je pouvais parfois me montrer réfléchie et adulte. Au lieu de sortir les griffes et serrer les poings, je parlais tranquillement avec Prudence, sans hausser la voix. C'était la meilleure amie de Jorden, qu'est-ce que je pouvais bien faire ? Je n'allais pas me jeter sur elle comme une sauvage, je voulais qu'on mette les choses au clair c'est tout. Tant que t'arrêtes de coucher avec l'homme qu'elle aime, je pense que ça se passera bien, t'as pas de soucis à te faire. Répondis-je simplement. Sally, c'était pas quelqu'un de méchant et, elle savait se contrôler contrairement à moi. Je la défendais bien entendu mais, c'est pas pour ça que j'étais d'accord avec tout ce qu'elle faisait. Pour une fois que je suis d'accord avec Romanov! Je te jure que si je dois frapper quelqu'un, ça sera elle. Répondis-je à Jorden alors que Davina l'avait mis en garde et Prudence assurait qu'on ne faisait que discuter. Au final, il partait plus loin... Génial, je voulais pas que les choses se passaient comme ça moi ! Ok, j'avais peut-être chercher miss je suis riche donc au dessus de tout le monde mais, je n'avais rien fait à Prudence et je ne comptais pas en venir aux mains avec elle.
Oh tient, c’est une première ça. Carpenter qu’est d’accord avec moi. Je secouai la tête, j’aurais préféré que ma réplique la fasse chier elle plutôt que ce pauvre gars (Jorden) qui partait se chercher des cacahuètes et retournait s’assoir tout seul. Je soupirai en roulant les yeux. C’pas tout, mais cette histoire étant bien chiante finalement et aucune baston alors je n’avais même pas de raison valable de mettre mon poing sur la gueule de cette connasse. Tant pis, je trouverais bien autre chose. Je partis vers le brun ténébreux qui était venu pendant un instant et m’installai juste au bout de son transat, vis-à-vis de ses genoux. « Hey… ça va pas? »