t'as perdu ta langue ou quoi ? - KAYA

Je suis pas certaine d'être faite pour ça, parler faire la conversation surtout que je ne comprends pas tout et qu'elle est muette. Je dois avoir l'air idiote puis elle vache du papier pour moi. Mais à côté de cela, j'ai aussi envie de la connaitre et de trainer avec c'est vraiment bizarre. Je suis bizarre, la folie aurait-elle fini par me prendre par surprise, pouff comme ça. C'est véritablement chiant et inimaginable aussi, poaw rien que d'y penser. STOP. STOOOP. « Je suis une survivante c'est pour ça. » Lui avouais-je peu convaincu de mes paroles, parfois j'aime me mettre sous la couette et ne plus en sortir. Je ne ressemble en rien à des survivante comme cela, mais qui s'en soucie. ? « Je te suis de toute manière. » Lui avouais-je avant de rebondir à ce qu'elle disait ensuite. « Tes cours ? Tu suis ce genre de cours, je ne savais même pas que ça existait. » Bon sang on en apprend tous les jours, sérieusement. Je lui souriais, elle était finalement cool.

« Je suis en cours d’archéologie et anthropologie amérindienne, alors oui, ma langue natale m’aide pour mes cours. » J’avais écris cela sur mon calepin, et je me demandais bien si elle allait rire ou pas sur ce sujet. En général, les gens ne me croyaient pas jusqu’à ce qu’ils viennent dans mon cours pour entendre et en apprendre plus sur les choses. Je continuais de marcher à ses côtés jusqu’à ce qu’on arrive au magasin de l’université. J’avais bien une petite liste à acheter, et j’espérais pouvoir tout trouver maintenant. Il était important pour moi de savoir comment arranger les choses. Je lui écrivais en arrivant devant le magasin : « Voilà, on est arrivé, on va trouver tout ce que l’on veut. » Je souriais et j’espérais bien que mon amie en fasse autant.   

Effectivement je ne voyais pas les choses pareilles, mais ça ne pouvait qu'aider. J'étais pas particulièrement douée dans cela, l'archéologie et anthropologie j'étais plutôt du genre littérature et musique, parfois artiste aussi, mais là on s'en fichait complètement. « effectivement et c'est même plutôt cool en vue des études entreprises. » que dire de plus ? J'avais peur d'être maladroite dans mes paroles et je ne voulais absolument pas en arriver là, je me sentais assez... mal. Dans le magasin, je regardais autour de moi, avant de me pencher un peu plus sur Kaya. « Je suis à toi, qu'est-ce qui te faut en particulier ? Les carnets ? Je suis des bras en plus. » Des bras en pluie, poaw super parfois Cerceï tait-toi merde quoi !!

« Oui, cela m’aide pour tout à vrai dire. »J’avais sorti mon téléphone pour prendre l’application électronique, une voix métallique parlait, et finalement, c’était plus facile pour parler avec les gens. Je rangeais mon carnet dans mon sac, et je continuais de faire mes achats. Arrivant devant les carnets, j’en mettais quatre dans mon panier, des stylos et des crayons. Je répondais à mon amie : « Oui, il me faut des trucs comme ça. » Ayant tapoté sur mon clavier, je me disais qu’il faudrait bien que je trouve autre chose à lui dire, je tapotais en plus : « Et toi, tu as besoin de quoi ? » J’avais dit cela comme ça, et je voulais juste en savoir plus sur elle.

Elle était différente et arrivait à s'en sortir, c'était vraiment agréable de voir cela, j'admirais même cela me répétant alors que parfois je devais peut-être arrêter de me plaindre que nous étions tous dans le même bateau. « Tant mieux alors. » Je lui souriais alors qu'admirait réellement son téléphone qui donnait des réponses automatiquement. Si je voulais en apprendre plus sur elle, je devrais faire l'effort de parler le langage des signes ce serait nettement plus simple comme cela. « Moi ? Je devrais commencer par m'acheter un cerveau, mais j'ai peur que ce ne soit pas facile à trouver dans ce rayon.. » Avouais-je sur le ton de l'humour avant de regarder autour de moi et d'avouer. « Des carnets aussi, j'écris beaucoup pour plaisir personnel et je crois bien qu'en avoir toujours un peu plus c'est top. Oui ça se voit pas mais la littérature me passionne. » J'ai toujours aimé, mais l'histoire de la littérature avait une saveur particulière que j'aimais assurément.

L’observant doucement, je lui disais : « Ne dis pas ça, tu es douée, regarde, je le sens que tu es capable de penser. Il ne faut pas se dévaloriser. » Je tapais sur mon clavier pour faire parler la voix métallique, je me demandais bien si j’allais ou pas réussir mon truc, enfin, je me disais que je devais la rassurer et lui dire qu’elle était capable d’y arriver tout comme les autres. Je l’écoutais patiemment, et je lui disais : « Ah tu aimes lire ? C’est chouette ça. Tu lis beaucoup ? » Mon téléphone parlait, et j’espérais bien qu’elle me réponde. J’espérais bien que notre conversation puisse bien se passer. Je ne la connaissais guère, et je tenais absolument à ce que tout se passe comme il le fallait. Il était bien que je prenne le temps d’essayer de lui parler. Je tentais de lui dire : « Bon, j’ai tous mes carnets, il ne manque plus que mes stylos. Et autres choses tiens, j’ai envie de me faire un petit plaisir. »

Je ne m'en rendais pas compte, bon sang quelle fille je fais franchement, je veux dire j'ai jamais fais attention aux paroles que je pouvais avoir à mon égard, cela ne me posait aucun soucis, jusque là, mais les gens ne comprenaient pas ma façon de voir les choses, en même temps ce sont des canons, ils ne peuvent pas comprendre. « C'est un réflexe de défense. » Avouais-je en me mordillant un tout petit peu la lèvre inférieure. « Oui, je dévore les livres, je lis de tout, de la grande littérature, au sage plus légère. J'aime me plonger dans cet univers-là. » Je souriais à ce qu'elle disait, enfin que la machine disait tout en confirmant ses paroles. « Il ne faut jamais freiner un plaisir d'achat. C'est un truc typiquement féminin mais délicieux. » ça m'arrivait rarement mais quand c'était le cas, bon sang il fallait faire attention je pouvais vraiment tout dépenser en un claquement de doigt. La folie, mon cher la folie.

Regardant mon interlocutrice, je tentais de trouver une petite chose pour l’encourager. Je lui disais en tapant sur mon clavier de téléphone : « Il ne faut pas dire ça, on est tous capables de faire de grandes choses. Tu vas y arriver, et je suis certaine que tout se passera bien. » Je souriais et j’espérais qu’elle puisse aussi l’entendre de façon positive. Il n’était pas normal qu’elle pense comme ça. Mais vous me direz : qu’est-ce que la normalité ? Je trouvais que se dévaloriser n’était pas trop bon, mais les bonnes vieilles habitudes avaient la vies durent…Je lui demandais curieuse : « De tout ? C’est bien ça. Tu préfères quand même un petit genre ? Ou est-ce que tu n’en as pas ? » Je savais qu’il fallait juste que continue de l’aider et lui parler tout bonnement parce que je voulais la comprendre un peu plus. Souriant en l’entendant me parler des achats compulsifs, je lui répondais : « Ah, oui, c’est certains, et toi ? Voudrais-tu aller quelques parts après ? » Rajoutant les articles que je désirais dans mon panier, je trouvais qu'il était bien que je continue de lui parler tout simplement parce que j'appréciais sa présence.

Les gens ne comprennent pas, ne peuvent pas comprendre s'ils ne le vivent pas. Je ne suis pas vraiment une fille qui a l'habitude de recevoir des compliments et lorsque l'on m'en fait, je ne sais jamais si c'est fait de bon coeur où si c'est juste une manière de me blesser encore plus. Je ne suis pas quelqu'un de stable, mais je cache tout ça derrière un magnifique sourire. Enfin magnifique est un bien grand mot. « Merci. » Aucun autre mot sortirent de ma bouche comme suspendu dans ma gorge, coincé s'accrochant avec violence et dégout à ma gorge. « J'aime la littérature anglaise du début XIXe siècle, les histoires d'amour semblent si passionnée, que ça donne envie d'y gouter même si la finalité reste douloureuse parfois. » Surement mon côté fleur bleu qui finissait par ressortir. J'aimais cette idée de vivre un amour passionnel, on devrait vivre une vie en se déchirant, en se battant pour ce genre d'amour, qui vous consomme tout entier. « Je suis sensée achetée une robe pour le bal, mais je déteste ce genre d'exercice. » Je déteste acheter des vêtement, c'est tellement frustrant pour une fille comme moi, soit ma taille n'existe pas et quand c'est le cas, il s'agit juste d'un rayon où une pancarte rode en y étant inscrit "grande taille" je déteste ça. je la regarde. « Et toi tu as prévu quelque chose ? » Je souriais discrètement.

Prenant l’application, je tapais dessus : « C’est bien, tu lis ce que tu aimes, c’est ce qu’il faut faire. Il ne faut pas s’oublier. On a tous nos passions, et la tienne c’est la littérature. » J’avais dit cela enfin la voix métallique dans le but d’essayer de suivre la conversation. J’essayais de lui répondre : « C’est vrai que l’amour est une chose compliquée parfois….Il faut aussi essayer de lui laisser une chance tout en sachant que la vie peut aussi nous apporter des bonnes choses. » Mon téléphone parlait toujours à ma place, et je continuais d’espérais qu’un jour je puisse parler comme tout le monde. Mais vu mon problème, je ne risquais pas de le faire à moins que je ne veuille plus de mes dons chamaniques. En tous les cas, j’y tenais à ses dons, et je voulais absolument à les garder. Je regardais mon interlocutrice, et je tentais de lui dire toujours par l’intermédiaire de mon téléphone. « Tu ne veux pas y aller ? Pour ma part, je n’irai pas, j’ai mes parents amérindiens qui viennent de l’Arizona pour le week-end. Ils passent avant tout le reste. » J’avais dit cela comme ça, et j’espérais bien que tout aille dans le bon sens. Je lui répondais : « Oui touver une tenue aussi pour une cérémonie indienne, il y a un magasin en ville qui en vend. »